La maison Shahira Lasheen: le choix gagnant de la broderie haute couture

Collection H2O71%. Photo Ahmad Lasheen 
Collection H2O71%. Photo Ahmad Lasheen 
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Publié le Jeudi 24 mars 2022

La maison Shahira Lasheen: le choix gagnant de la broderie haute couture

  • La marque représente la féminité de manière dynamique
  • Le travail de la famille Lasheen est d’autant plus remarquable qu’elle est la première génération en Égypte à se consacrer à la haute couture

PARIS: Pionnière, la maison Shahira Lasheen est le symbole du fort degré de dynamisme et de créativité présent en Égypte dans le domaine de la mode. L’entreprise a su créer et développer une identité singulière et appréciée par une clientèle prestigieuse à l’instar des familles royales du Golfe.

La féminité comme signature

La maison Shahira Lasheen a été fondée en 2015. C’est avant tout une histoire familiale. La relation de Shahira Lasheen avec la mode a débuté lorsqu’elle a commencé à concevoir ses propres tricots à l’âge de 14 ans par l’intermédiaire de sa mère et sa grand-mère. Après des études en ingénierie mécanique, Shahira Lasheen a décidé de se consacrer complètement à la mode. Elle est la fondatrice ainsi que la directrice créatrice de la maison éponyme. Son frère Ahmad Lasheen et sa sœur Sarah sont les cofondateurs de la marque. Tandis que Ahmad, dont les qualités de photographe méritent d’être relevées, est le PDG de la marque, Sarah, également connue dans le milieu de la mode au sein du monde arabe, est directrice de la conception.

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Les coulisses. Photo Ahmad Lasheen

C’est un choix gagnant. La maison Shahira Lasheen a su se distinguer par le biais de l’usage de la broderie à la main. Ce travail méticuleux permet de mettre en lumière et en relief les motifs tissés à la main. Les deux piliers de l’identité de la marque sont «les racines arabes» et «le respect de l’entité féminine». Raison pour laquelle la marque a su aussi se faire connaître grâce à des robes de mariage majestueuses. La féminité y est représentée de façon dynamique en s’intéressant à ce que les femmes puissent, en portant les pièces de la marque, exprimer ce qu’elles ressentent.  Forte de cette identité, la maison Shahira Lasheen a eu l’opportunité d’habiller la première dame d’Égypte, Entissar al-Sissi ou la reine Rania al-Abdallah, reine du Royaume hachémite de Jordanie.

L’inspiration comme constance

Il y a trois caractéristiques qui permettent de distinguer la maison Shahira Lasheen en Égypte et dans le monde arabe: «la créativité, l’aspiration et la recherche des différentes sources d’inspiration». C’est ainsi qu’en 2019, la marque a mis en place une collection au nom très évocateur, Dieu de la vie, qui a su brillamment célébrer les forces cosmiques. Les couleurs un brin vintage, un brin disco ont su enjoliver les symboles. La maison a aussi déployé une collection, tout autant spectaculaire dans le jeu des couleurs et des motifs, mais qui transmet un message beaucoup plus terrestre. La collection H2O71 % vise à alerter sur les dangers de la pollution hydrique.

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Collection Dieu de la Vie. Photo Ahmad Lasheen

Le travail de la famille Lasheen est d’autant plus remarquable qu’elle est la première génération dans le pays à se consacrer à la haute couture et qu’il manque de travailleurs qualifiés. D’où le nécessaire besoin pour la marque de former les ouvriers à cette industrie si particulière. Malgré les difficultés, Shahira Lasheen est restée attirée par cette industrie et n’hésite pas à la comparer à de  la magie. «Nous sommes des peintres qui peignent des rêves avec nos pinceaux sans être limités par des règles ou des lois.»

Le prochain objectif de la marque est d’ouvrir de nouvelles branches dans le secteur cosmétique, du parfum ou encore de la maroquinerie. Une occasion pour encore une fois consolider son identité aux racines arabes et à l’accent égyptien.

 


Le Carnaval des dattes de Buraidah attire agriculteurs, acheteurs et commerçants

Le marché présentait quotidiennement plus de 100 variétés de dattes provenant des fermes de Qassim. (SPA)
Le marché présentait quotidiennement plus de 100 variétés de dattes provenant des fermes de Qassim. (SPA)
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  • L’événement annuel connaît une croissance significative et offre de nouvelles opportunités aux agriculteurs

BURAIDAH : Le Carnaval des Dattes de Buraidah a attiré des agriculteurs, acheteurs et commerçants de dattes venus de tout le Royaume et des pays du Conseil de coopération du Golfe.

Des centaines de tonnes de dattes ont été vendues, avec en tête la variété Sukkari, très prisée dans la région de Qassim. Les variétés Khalas, Suqai, Wannana, Barhi, Shaqra, Majdool, Hoshaniyya et bien d’autres connaissent également une forte demande de la part des visiteurs.

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Le marché présentait quotidiennement plus de 100 variétés de dattes provenant des fermes de Qassim. (SPA)

Selon les statistiques officielles du carnaval, plus de 100 variétés de dattes issues des fermes de Qassim sont exposées quotidiennement sur le marché. Le carnaval propose aussi bien des opportunités économiques et sociales pour la communauté locale que des opportunités commerciales pour les agriculteurs et les commerçants.

Cet événement annuel connaît une croissance notable et représente une véritable plateforme pour les producteurs. Une équipe de contrôle qualité inspecte toutes les dattes entrantes afin de s'assurer qu'elles respectent les normes de consommation.

Le carnaval met en avant le travail des jeunes hommes et femmes du secteur, et propose un programme riche en événements, animations, activités et expositions autour des dattes et de leurs dérivés, avec la participation de nombreuses organisations gouvernementales, sociales et caritatives.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Versailles accueille les Merveilles musicales de l’Arabie saoudite

Cette photo montre l'Opéra Royal au Château de Versailles le 14 février 2025. (AFP)
Cette photo montre l'Opéra Royal au Château de Versailles le 14 février 2025. (AFP)
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  • L’Orchestre et le Chœur National d’Arabie saoudite se produiront le 5 septembre au Château de Versailles, dans un concert mêlant musique traditionnelle saoudienne et chefs-d’œuvre françai
  • L’événement, soutenu par le ministère saoudien de la Culture, s’inscrit dans une tournée mondiale visant à renforcer les liens culturels entre l’Arabie saoudite et la France

RIYAD: Sous le patronage de Son Altesse le Prince Bader ben Abdullah ben Farhan AlSaud, ministre saoudien de la Culture et président du Conseil d’administration de la Commission musicale, la Commission musicale — l’une des onze commissions sectorielles du ministère de la Culture — a l’honneur d’annoncer le prochain concert intitulé « Les Merveilles de l’Orchestre d’Arabie saoudite », qui se tiendra le vendredi 5 septembre au Château de Versailles, l’un des monuments historiques et culturels les plus emblématiques de France.

Ce concert exceptionnel s’inscrit dans une volonté de dialogue culturel, renforçant davantage les liens profonds entre le Royaume d’Arabie saoudite et la République française.

L’Orchestre et le Chœur National d’Arabie saoudite s’apprêtent à éblouir le public avec un répertoire raffiné reflétant la profondeur  et la richesse artistique du patrimoine musical saoudien. Ils seront accompagnés d’un ensemble captivant de performances scéniques orchestrées par la Commission du Théâtre et des Arts de la Scène, qui viendront sublimer cette fresque culturelle en mettant à l’honneur quatre formes traditionnelles des arts du spectacle saoudiens : Al Khobeiti, Al Majroor, Al Rifaihi et Al Khathwah.

En miroir à cette célébration, l’Orchestre de l’Opéra Royal du Château de Versailles interprétera de sublimes chefs-d’œuvre de la musique française, rendant hommage au raffinement historique du lieu.

Un moment fort de la soirée prendra la forme d’un segment fusion captivant, entremêlant avec art les traditions musicales saoudiennes et françaises — un symbole vibrant de dialogue et d’harmonie entre deux cultures majeures.

Ce concert d’exception est une célébration du pouvoir unificateur de la musique, où les sonorités de l’Arabie saoudite rencontrent l’élégance de la tradition française dans un dialogue culturel vivant. Sur scène, l’Orchestre et le Chœur National d’Arabie saoudite partageront la scène avec l’Orchestre de l’Opéra Royal du Château de Versailles, dans une performance conjointe inédite.

Ce retour prestigieux à Paris marque la huitième étape de la tournée internationale des Merveilles de l’Orchestre d’Arabie saoudite, après des performances acclamées à travers le monde — du Théâtre national de Mexico au Metropolitan Opera de New York, en passant par le Central Hall Westminster à Londres, l’Opera City de Tokyo, le Centre culturel King Fahd à Riyad, et l’emblématique Opéra de Sydney.

Le concert « Les Merveilles de l’Orchestre d’Arabie saoudite » au Château de Versailles témoigne du pouvoir unificateur de la musique, créant un pont entre les cultures et célébrant la beauté commune de l’art saoudien et français. Cet événement réaffirme l’engagement de la Commission musicale à valoriser les talents, offrir une véritable plateforme artistique et mettre en lumière le patrimoine musical du Royaume.


Style et héritage : Bella Hadid met la Palestine en lumière

La robe est signée Reemami, une marque fondée par la styliste Reema Al-Banna, basée à Dubaï. (Instagram)
La robe est signée Reemami, une marque fondée par la styliste Reema Al-Banna, basée à Dubaï. (Instagram)
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  • Le mannequin Bella Hadid a mis à l’honneur cette semaine une marque palestinienne en portant une robe signée Reemami
  • À travers son parfum Eternal Roots et ses mots, elle a célébré l’importance de l’héritage, des liens familiaux et de l’engagement envers ses origines

DUBAÏ : Le mannequin Bella Hadid a mis à l’honneur cette semaine une marque palestinienne en portant une robe blanche qu’elle a décrite comme « une œuvre d’art ».

La robe est signée Reemami, un label fondé par la designer Reema Al-Banna, basée à Dubaï. La pièce se distingue par de délicates illustrations façon dessin à la main réparties sur le tissu, un détail ajouré au niveau de la poitrine, un col structuré et une ceinture dorée qui marque la taille.

D’origine néerlando-palestinienne, Bella Hadid a complété sa tenue avec des bracelets dorés empilés aux deux poignets.

Dans une publication Instagram en carrousel où elle dévoile la tenue, elle tient également Eternal Roots, un parfum qu’elle vient de lancer sous sa propre marque, Orebella.

« Aujourd'hui, je porte une œuvre d'art réalisée par une artiste et designer palestinienne brillante, magnifique, et talentueuse, » a-t-elle écrit à ses 61,1 millions d’abonnés.

« Mlle @reemamiofficial, un rappel que Eternal Roots n’est pas qu’un nom, c’est une manière de vivre... Merci à l'incroyable princesse palestinienne aux multiples facettes @reemamiofficial. »

Bella Hadid a ensuite évoqué son nouveau parfum, aux notes de litchi, papyrus et vétiver.

« Eternal Roots signifie bien plus que des arbres dans la terre... C’est une floraison de notre force... tout en gardant notre douceur dans un monde qui tente de nous endurcir. C’est tout aussi important de rester connecté à ses origines, même quand le monde nous pousse à les oublier. »

« Prendre soin des autres. C’est protéger les liens qui nous rattachent à nos familles, à notre héritage, à notre vérité. C’est soutenir les causes qui comptent, même quand elles sont difficiles à exprimer. C’est choisir de nourrir ce en quoi l’on croit, comme on nourrit ce que l’on aime. »

« Car les racines ne sont pas passives... elles nous ancrent face aux tempêtes et nous rappellent qui nous sommes quand le sol vacille. »

« Mes racines sont ma boussole. Elles sont ma force et me guident réellement à travers les épreuves les plus dures… Ce sont ma famille, liée par le sang ou non, mes ancêtres, la Nature, Dieu, et l’Amour. Et elles couleront toujours, toujours profondément. »

Le mannequin et entrepreneuse a également rendu hommage à la chanteuse chilo-palestinienne Elyanna, en utilisant son titre “Olive Branch” dans la publication.

« Musique : @elyanna — que Dieu te bénisse habibti. Je suis si fière de toi et de tout ce que tu accomplis », a-t-elle écrit.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com