Le site de l'Expo 2030 de Riyad présente une expérience futuriste et respectueuse du climat

Les membres de la mission d’enquête du Bureau international des expositions (BIE) ont visité le site proposé pour l’Expo 2030 de Riyad. (Photo fournie)
Les membres de la mission d’enquête du Bureau international des expositions (BIE) ont visité le site proposé pour l’Expo 2030 de Riyad. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 09 mars 2023

Le site de l'Expo 2030 de Riyad présente une expérience futuriste et respectueuse du climat

  • Les membres de la mission d’enquête du Bureau international des expositions (BIE) ont visité le site proposé pour l’Expo 2030 de Riyad
  • Les membres du BIE ont emprunté la quatrième ligne du réseau de métro de Riyad, qui s’étendra sur 176 kilomètres et desservira le futur site de l’Expo 2030

RIYAD: Des membres de la mission d’enquête du Bureau international des expositions (BIE) se sont rendus sur le site proposé pour l’Expo 2030 de Riyad.

Lors de leur visite, ils ont observé le plan directeur du site, qui s’étendra sur 6 millions de m2. Accompagnés par le directeur général de la Commission royale pour la ville de Riyad, Fahd Abdelmohsen al-Rasheed, à la station de métro du quartier financier du roi Abdallah (KAFD), ils ont découvert le système de transport public efficace, durable et de haute technologie qui se trouve au cœur du plan d’infrastructure de la ville.

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Les membres de la mission d’enquête du Bureau international des expositions (BIE) ont visité le site proposé pour l’Expo 2030 de Riyad. (Photo fournie)

La délégation a également eu l’occasion de discuter de l’importance des futurs plans de mobilité de Riyad. «Nous intégrons le métro dans l’infrastructure intra-urbaine de la capitale, en assurant sa connectivité avec les principaux sites et centres d’hébergement de Riyad, dans le cadre des initiatives de mobilité de la ville au sein de la stratégie de développement durable de Riyad», a expliqué M. Al-Rasheed. «De tels investissements dans l’infrastructure de la capitale démontrent le soutien de nos dirigeants et de toutes les institutions gouvernementales à la candidature de Riyad à l’Expo 2030.»

Les membres du BIE ont emprunté la quatrième ligne du réseau de métro de Riyad, qui sera bientôt lancée. Cette ligne s’étendra sur 176 kilomètres et desservira le futur site de l’Expo 2030. Le ministre saoudien des Transports et des Services logistiques, Saleh ben Nasser al-Jasser, et le directeur général du groupe Saudia, Ibrahim al-Omar, se sont joints aux délégués pour le déjeuner.

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Les membres du BIE ont emprunté la quatrième ligne du réseau de métro de Riyad, qui sera bientôt lancée. Cette ligne s’étendra sur 176 kilomètres et desservira le futur site de l’Expo 2030. (Photo fournie)

Lors d’une allocution prononcée au cours du déjeuner, M. Al-Jasser a déclaré que «le pays tout entier est en train de se transformer et le secteur des transports et de la logistique a un rôle clé à jouer». «Nous avons déjà lancé cinq réseaux de bus publics à travers le pays et développé un réseau de services de bus interurbains couvrant 200 villes et gouvernorats. Le Royaume se classe au premier rang du Global Competitive Road Connectivity Index, aux côtés des États-Unis et de l’Espagne», a-t-il ajouté.

«Nous augmenterons la capacité de transport aérien du Royaume pour pouvoir accueillir 330 millions de voyageurs d’ici à 2030, tout en desservant 250 destinations. De plus, des axes routiers et des lignes de métro relieront directement le site de l’Expo à l’aéroport et au reste de la ville.»

La mission d’enquête s’est également entretenue avec des représentants du Fonds public d’investissement saoudien (PIF) à son siège au KAFD. Ils ont discuté de la volonté du PIF de collaborer avec des entreprises étrangères dans des domaines comme la construction, la programmation culturelle et la gestion d’événements, afin d’organiser la meilleure exposition universelle possible.

Le ministre d’État aux Affaires étrangères et émissaire pour les Affaires climatiques, Adel al-Joubeir, a également rencontré les membres de la délégation et leur a dit que le Royaume avait l’intention d’accueillir la première exposition universelle parvenant à la neutralité carbone et ayant un impact positif global net.

Il a affirmé que l’Expo 2030 contribuerait à l’Initiative verte saoudienne et à la stratégie de durabilité de Riyad, et que tous les efforts seraient déployés «pour que l’Expo 2030 de Riyad respecte les valeurs de la protection de l’environnement».

La visite s’est achevée par un dîner auquel ont participé des hauts fonctionnaires du gouvernement et des représentants de la Commission royale pour la ville de Riyad au centre-ville de Riyad, où la délégation a découvert le quartier historique d’Al-Daho.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Attentat à Damas: la Turquie ne laissera pas la Syrie «entraînée dans l'instabilité», affirme Erdogan

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  • Selon le chef de l'Etat turc, "cet acte terroriste odieux", attribué par les autorités syriennes à un membre du groupe jihadiste Etat islamique (EI), vise notamment à saper "la culture du vivre ensemble et la stabilité de notre région"
  • Le groupe EI avait pris le contrôle de vastes pans des territoires syrien et irakien au début de la guerre civile syrienne, qui a éclaté en 2011, proclamant la création d'un "califat" transfrontalier en 2014

Istanbul: La Turquie, soutien des nouvelles autorités à Damas, ne laissera pas la Syrie se faire "entraîner à nouveau dans l'instabilité", a affirmé lundi le président turc Recep Tayyip Erdogan, au lendemain d'un attentat dans une église à Damas qui a fait au moins 22 morts.

"Nous ne permettrons jamais que la Syrie, pays voisin et frère, qui pour la première fois après des années d'oppression et de guerre envisage son avenir avec espoir, soit entraînée à nouveau dans l'instabilité par des groupes terroristes", a écrit M. Erdogan sur X.

Selon le chef de l'Etat turc, "cet acte terroriste odieux", attribué par les autorités syriennes à un membre du groupe jihadiste Etat islamique (EI), vise notamment à saper "la culture du vivre ensemble et la stabilité de notre région".

Le groupe EI avait pris le contrôle de vastes pans des territoires syrien et irakien au début de la guerre civile syrienne, qui a éclaté en 2011, proclamant la création d'un "califat" transfrontalier en 2014.

Les forces kurdes syriennes soutenues par les Etats-Unis l'ont vaincu en 2019, mais les jihadistes ont maintenu une présence, en particulier dans le vaste désert syrien.


Israël: les secours annoncent 23 blessés après des tirs de missiles depuis l'Iran

La police israélienne a dit être déployée sur au moins deux points d'impact, un à Haïfa (nord) et un à Ness Ziona (au sud de Tel-Aviv). (AFP)
La police israélienne a dit être déployée sur au moins deux points d'impact, un à Haïfa (nord) et un à Ness Ziona (au sud de Tel-Aviv). (AFP)
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  • Un total de 23 personnes ont été blessées dans tout le pays lors des attaques, dont "deux dans un état modéré et les autres légèrement blessées", a affirmé à des journalistes Eli Bin, chef du Magen David Adom (MDA)
  • Plus tôt dans la journée, ce service de secours avait fait état de 16 blessés, alors que les opérations se poursuivaient pour venir en aide aux victimes des frappes de la nuit

JERUSALEM: Une organisation israélienne de premiers secours a annoncé dimanche avoir pris en charge 23 blessés après des tirs de missiles depuis l'Iran, tandis que la télévision publique diffusait des images d'importants dégâts "dans le centre" d'Israël.

Un total de 23 personnes ont été blessées dans tout le pays lors des attaques, dont "deux dans un état modéré et les autres légèrement blessées", a affirmé à des journalistes Eli Bin, chef du Magen David Adom (MDA), l'équivalent israélien de la Croix-Rouge.

Plus tôt dans la journée, ce service de secours avait fait état de 16 blessés, alors que les opérations se poursuivaient pour venir en aide aux victimes des frappes de la nuit.

La chaîne publique KAN 11 a diffusé des images d'importants dégâts "dans le centre du pays", sans plus de précisions, montrant un immeuble de plusieurs étages à la façade totalement détruite et des bâtiments gravement endommagés autour.

"Plusieurs immeubles résidentiels de deux étages ont été gravement endommagés, certains se sont effondrés", a décrit un secouriste du MDA, Moti Nissan, à propos d'un des sites d'intervention de l'organisation, sans préciser lequel compte tenu des restrictions imposées par la censure militaire.

La police israélienne a dit être déployée sur au moins deux points d'impact, un à Haïfa (nord) et un à Ness Ziona (au sud de Tel-Aviv).

Israël a lancé le 13 juin une attaque d'une ampleur sans précédent sur l'Iran avec l'ambition affichée d'empêcher le pays de se doter de la bombe atomique, objectif que la République islamique a toujours nié poursuivre.

Son armée a frappé des centaines de sites militaires ou liés au programme nucléaire iranien, décapité l'état-major général des forces armées, et tué une dizaine de scientifiques du nucléaire.

Les tirs de missiles et de drones iraniens ont fait 25 morts en Israël. En Iran, les frappes israéliennes ont fait plus de 400 morts et 3.056 blessés, en majorité des civils, a indiqué samedi le ministère de la Santé.

Les Etats-Unis ont annoncé avoir frappé des sites nucléaires iraniens dans la nuit de samedi à dimanche.

Ces attaques américaines "auront des conséquences éternelles", a averti le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi, affirmant que l'Iran se réservait "toutes les options pour défendre sa souveraineté, ses intérêts et son peuple".


Fermer le détroit d'Ormuz serait «extrêmement dangereux», prévient l'UE

Cette image extraite d'une vidéo fournie par le site officiel des Gardiens de la révolution iranienne via SEPAH News le 20 juillet 2019 montre des membres du Corps des Gardiens de la révolution islamique montant à bord du pétrolier battant pavillon britannique Stena Impero dans le détroit d'Ormuz. (AFP/Archives)
Cette image extraite d'une vidéo fournie par le site officiel des Gardiens de la révolution iranienne via SEPAH News le 20 juillet 2019 montre des membres du Corps des Gardiens de la révolution islamique montant à bord du pétrolier battant pavillon britannique Stena Impero dans le détroit d'Ormuz. (AFP/Archives)
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  • « Les craintes de représailles et d'escalade de la guerre sont énormes, en particulier la fermeture du détroit d'Ormuz par l'Iran, qui serait extrêmement dangereuse et n'arrangerait personne », a insisté Mme Kallas devant la presse.
  • Près de 20 % du pétrole mondial transite par ce détroit, au large des côtes iraniennes, et sa fermeture pourrait bouleverser le marché mondial et provoquer une flambée des prix. 

BRUXELLES : La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a averti lundi que la fermeture du détroit d'Ormuz par l'Iran « serait extrêmement dangereuse », rappelant que l'Union européenne appelait à une solution diplomatique et à la désescalade.

Réunis à Bruxelles, les ministres européens des Affaires étrangères se concentrent sur une solution diplomatique après les frappes américaines sans précédent contre les sites nucléaires iraniens.

« Les craintes de représailles et d'escalade de la guerre sont énormes, en particulier la fermeture du détroit d'Ormuz par l'Iran, qui serait extrêmement dangereuse et n'arrangerait personne », a insisté Mme Kallas devant la presse.

Près de 20 % du pétrole mondial transite par ce détroit, au large des côtes iraniennes, et sa fermeture pourrait bouleverser le marché mondial et provoquer une flambée des prix. 

L'UE fait appel à la diplomatie. « Nous avons eu des entretiens avec le ministre iranien Abbas Araghchi vendredi, et l'Iran s'est montré ouvert à la discussion sur le nucléaire, mais aussi sur les questions de sécurité plus larges qui affectent l'Europe. Il est donc essentiel de poursuivre ce dialogue », a exhorté Kaja Kallas.

De son côté, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a réclamé « l'arrêt des frappes » afin d'éviter une « guerre éternelle » avec l'Iran.

« Il n'y a pas de solution durable à ce problème par la voie militaire et seule la négociation permettra d'encadrer strictement de manière durable le programme nucléaire iranien », a-t-il déclaré avant la réunion avec ses homologues européens.

« L'Europe peut apporter son expérience, sa compétence et sa connaissance fine de ces questions pour ouvrir un espace de négociation conduisant à un encadrement de ces activités déstabilisatrices de l'Iran », a-t-il assuré.

La France rejette « toute tentative d'organisation d'un changement de régime par la force » en Iran, a ajouté Jean-Noël Barrot. « Il serait illusoire et dangereux de penser que l'on peut provoquer un tel changement par la force et par les bombes. »