Inauguration des expositions Saudi Towards Space à Riyad, Djeddah et Dhahran

La Commission spatiale saoudienne a inauguré lundi ses expositions «Saudi Towards Space» à Riyad, Djeddah et Dhahran. (Photo fournie)
La Commission spatiale saoudienne a inauguré lundi ses expositions «Saudi Towards Space» à Riyad, Djeddah et Dhahran. (Photo fournie)
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Publié le Mardi 23 mai 2023

Inauguration des expositions Saudi Towards Space à Riyad, Djeddah et Dhahran

  • Les astronautes saoudiens Rayyanah Barnawi et Ali Alqarni font partie d’un équipage de quatre personnes qui a décollé du centre spatial Kennedy de la Nasa en Floride à bord de la fusée Dragon Endeavour de SpaceX
  • La Commission vise à stimuler l’intérêt national pour le secteur spatial et à inciter la prochaine génération à travailler dans les domaines de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques

DJEDDAH/RIYAD: La Commission spatiale saoudienne a inauguré lundi ses expositions «Saudi Towards Space» à Riyad, Djeddah et Dhahran, coïncidant avec le décollage de la deuxième mission d’Axiom vers la Station spatiale internationale (ISS).
Ces expositions, qui se tiennent jusqu’au 1er juin dans la capitale et jusqu’au 2 juin dans les deux autres villes, proposent aux visiteurs une expérience intergalactique tout en offrant la possibilité d’explorer le vaste domaine de l’espace et d’en apprendre davantage sur le vol spatial, l’astronomie et la cosmologie.
Des informations sont également fournies sur les théories scientifiques modernes ayant trait à la nature de l’univers, au moyen de jeux éducatifs, de simulateurs interactifs, de spectacles en direct et d’ateliers.
Les astronautes saoudiens Rayyanah Barnawi et Ali Alqarni font partie d’un équipage de quatre personnes qui a décollé du centre spatial Kennedy de la Nasa en Floride tôt lundi à bord de la fusée Dragon Endeavour de SpaceX. Ce sont les premiers Saoudiens à se rendre dans l’espace depuis le prince Sultan ben Salmane en 1985.
La Commission vise à stimuler l’intérêt national pour le secteur spatial et à inciter la prochaine génération à travailler dans les domaines de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques.
À Djeddah, Abdelrahmane al-Najjar, membre de l’équipe d’encadrement de l’exposition, déclare que cette dernière offre aux personnes de tous les âges la possibilité d'en apprendre davantage sur les voyages dans l’espace.
«C’est une exposition divertissante, interactive et immersive avec des ateliers de réalité virtuelle», ajoute-t-il.
Père de deux garçons, Saad al-Aboud déclare: «C’est une nouvelle page de l’Histoire qui s’écrit pour toute une nouvelle génération. Lundi, nos astronautes se sont rendus dans l’espace!»
«L’exposition présente des maquettes afin que les gens puissent comprendre tout ce qu’il a fallu construire pour se rendre sur la Lune.»
Mohammed Abdelwahed explique s’être rendu à l’exposition parce que l’un de ses fils, Khaled, 12 ans, adore tout ce qui se rapporte à l’espace.
«Nous sommes restés jusqu'à minuit pour regarder le voyage historique de nos astronautes. Nous sommes très fiers d’eux et nous espérons qu’ils mèneront à bien leurs objectifs», ajoute-t-il.
Khaled serait resté réveillé toute la nuit pour regarder le lancement. «J’aime ça et j’adore Ali et Rayyanah.»
À Riyad, le vaste espace dans lequel se trouvait autrefois le parc d’attractions Winter Wonderland a été converti en une zone spatiale immersive et interactive.
Il comporte trois zones principales – une zone d’exposition avec plusieurs grands écrans, des installations, des expériences de réalité virtuelle, des écrans intelligents et des guides au sol; une zone abritant une scène avec des expériences en direct réalisées par des experts dans le domaine, et un autre espace avec des marchands de confiseries et des aires de repos.
Les invités ont également assisté au décollage en direct de la fusée sur grand écran.
Noura bent Khaled a emmené ses fils Bandar, 12 ans, et Mohammed, huit ans, à la soirée d’inauguration de l’exposition à Riyad.
Bandar déclare: «J’ai appris aujourd’hui qui allait dans l’espace et quand. J’ai appris également qu’ils allaient mener des expériences.»
Mohammed indique: «C’est la première fois qu’une femme de notre pays se rend dans l’espace. C’est passionnant!»
Noura bent Khaled raconte: «Hier, leur père et moi avons parlé de la chance que nous avions d’avoir un enfant qui s’intéresse à l'espace. Si sa passion pour l’espace perdure, il pourra atteindre ses objectifs et les sommets les plus hauts.»
«C’est un moment historique et nous en sommes extrêmement fiers. Au moment où je suis entrée ici, j’ai eu les larmes aux yeux. Cela prouve que lorsque les Saoudiens décident de faire quelque chose, ils le font au mieux. Ils peuvent aller jusqu’au bout, partir de rien et atteindre les plus hauts sommets.»
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Trêve à Gaza : le médiateur qatari évoque une « fenêtre d'opportunité »

Cette image tirée d'une vidéo de l'AFPTV montre le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed al-Ansari, s'exprimant lors d'une conférence de presse à Doha le 17 juin 2025. (Photo de Jacqueline PENNEY / AFPTV / AFP)
Cette image tirée d'une vidéo de l'AFPTV montre le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed al-Ansari, s'exprimant lors d'une conférence de presse à Doha le 17 juin 2025. (Photo de Jacqueline PENNEY / AFPTV / AFP)
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  • Majed al-Ansari, porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, a précisé que Doha et les autres médiateurs à Washington et au Caire veulent relancer les pourparlers sur Gaza.
  • M. Al-Ansari a expliqué qu'il n'y avait pas de cycle de négociations en cours entre les parties, mais que le Qatar était « fortement impliqué dans les discussions avec chaque partie séparément ».

DOHA : Le Qatar, pays médiateur entre Israël et le Hamas dans la guerre à Gaza, a évoqué une « fenêtre d'opportunité » créée par le cessez-le-feu entre l'Iran et Israël, en vue de parvenir à une trêve dans le territoire palestinien.

Dans un entretien accordé à l'AFP vendredi, Majed al-Ansari, porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, a précisé que Doha et les autres médiateurs à Washington et au Caire s'efforcent à présent « d'utiliser l'élan créé par le cessez-le-feu entre l'Iran et Israël pour relancer les pourparlers sur Gaza ».

« Si nous ne profitons pas de cette fenêtre d'opportunité et de cet élan, ce sera une occasion perdue de plus dans un passé récent. Nous ne voulons pas que cela se reproduise », a déclaré le porte-parole, qui est également conseiller du Premier ministre du Qatar. 

Le président américain Donald Trump a assuré vendredi qu'un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza était « proche » et pourrait intervenir dès « la semaine prochaine » pour mettre fin à la guerre dévastatrice qui fait rage depuis plus de 20 mois dans ce territoire palestinien.

M. Al-Ansari a expliqué qu'il n'y avait pas de cycle de négociations en cours entre les parties, mais que le Qatar était « fortement impliqué dans les discussions avec chaque partie séparément ».

Les médiateurs sont engagés depuis des mois dans des négociations avec Israël et le Hamas pour mettre fin à ce conflit. 

« Nous avons vu la pression américaine et ce qu'elle peut accomplir », a déclaré M. Ansari en faisant référence à la trêve de janvier qui avait permis la libération de dizaines d'otages détenus par le Hamas en échange de centaines de prisonniers palestiniens.

Dans le contexte de l'intervention des États-Unis pour un cessez-le-feu entre Israël et l'Iran, il n'est pas « farfelu » selon lui de penser que les pressions exercées par Washington pourraient permettre d'obtenir une nouvelle trêve à Gaza.

« Nous travaillons très étroitement avec eux pour nous assurer que la communauté internationale, et en particulier les États-Unis, exercent la pression nécessaire pour que les deux parties s'assoient à la table des négociations », a déclaré M. Ansari. 

Concernant l'attaque iranienne contre une base militaire américaine située au Qatar lundi dernier, M. Ansari a déclaré que, tandis que les dirigeants du Qatar réfléchissaient à la réaction à apporter à cette attaque sur leur sol, le président américain avait téléphoné à l'émir du Qatar pour lui annoncer : « Il y a une possibilité de stabilité régionale (...) et Israël a accepté un cessez-le-feu. »

« Le Qatar aurait pu décider d'une escalade », a déclaré M. Ansari, avant d'ajouter : « Mais parce qu'il y avait une chance de paix, nous avons opté pour cette solution. »


Liban: une femme tuée et 11 blessés dans une frappe israélienne dans le sud

De la fumée s'élève après des frappes aériennes israéliennes près de Nabatieh, dans le sud du Liban, le 27 juin 2025. (AFP)
De la fumée s'élève après des frappes aériennes israéliennes près de Nabatieh, dans le sud du Liban, le 27 juin 2025. (AFP)
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  • L'armée israélienne bombarde régulièrement le Liban, surtout le sud frontalier d'Israël, en dépit d'un cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre

BEYROUTH: Le ministère libanais de la Santé a indiqué qu'une femme avait été tuée et que 11 autres personnes avaient été blessées vendredi dans une frappe israélienne visant le sud du pays, malgré un cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste Hezbollah.

"Une femme a été tuée et 11 personnes blessées dans une frappe de l'ennemi israélien visant un appartement à Nabatiyé", selon un bilan provisoire du ministère, publié par l'agence de presse officielle libanaise Ani.

Israël a mené vendredi de nouveaux raids aériens sur le sud du Liban, malgré le cessez-le-feu en vigueur depuis sept mois, a indiqué un média d'Etat libanais, l'armée israélienne disant viser un site souterrain du Hezbollah que le mouvement pro-iranien tentait de "réhabiliter".

Des avions de chasse israéliens ont lancé une "violente offensive aérienne de grande ampleur", a rapporté l'agence de presse officielle libanaise, Ani, évoquant une série de raids sur plusieurs positions, au cours desquels des missiles ont été largués, provoquant des explosions assourdissantes.

"Des avions de chasse de l’armée de l’air israélienne ont frappé un site utilisé par l’organisation terroriste Hezbollah pour gérer son dispositif de tirs et de défense dans la région du Beaufort, dans le sud du Liban", a déclaré l'armée israélienne dans un communiqué.

Le site visé "fait partie d’un important projet souterrain qui avait été totalement mis hors service à la suite de frappes israéliennes", a ajouté l'armée israélienne, affirmant qu'elle "avait identifié des tentatives de réhabilitation entreprises par le Hezbollah, et a ciblé des infrastructures terroristes dans la zone".

"La présence de ce site et les tentatives de le réhabiliter constituent une violation flagrante des accords conclus entre Israël et le Liban", a estimé l'armée.

L'armée israélienne bombarde régulièrement le Liban, surtout le sud frontalier d'Israël, en dépit d'un cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre pour mettre fin à plus d’un an d’hostilités, dont deux mois de guerre ouverte ayant fortement affaibli le Hezbollah.

Jeudi, deux personnes ont été tuées dans des frappes israéliennes sur le sud, où l'armée a dit avoir ciblé des membres du Hezbollah.

Mardi, le ministère de la Santé avait annoncé la mort de trois personnes dans une frappe israélienne ayant visé un véhicule dans le district de Nabatiyé, dans le sud.

L’armée israélienne avait alors affirmé avoir tué le directeur d’une société de change accusé de transférer des fonds pour le Hezbollah.


Gaza: l'OMS annonce avoir effectué sa première livraison de fournitures médicales depuis le 2 mars

Des volontaires de familles palestiniennes organisées en comités pour empêcher les vols, gardent des camions transportant de l'aide alors qu'ils entrent dans la bande de Gaza depuis le point de passage de Zikim contrôlé par Israël, à l'ouest de Beit Lahia dans le nord du territoire palestinien assiégé, le 25 juin 2025. (AFP)
Des volontaires de familles palestiniennes organisées en comités pour empêcher les vols, gardent des camions transportant de l'aide alors qu'ils entrent dans la bande de Gaza depuis le point de passage de Zikim contrôlé par Israël, à l'ouest de Beit Lahia dans le nord du territoire palestinien assiégé, le 25 juin 2025. (AFP)
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  • "Hier, l'OMS a livré sa première cargaison médicale à Gaza depuis le 2 mars - 9 camions transportant des fournitures médicales essentielles, 2.000 unités de sang et 1.500 unités de plasma", a indiqué jeudi le chef de l'Organisation mondiale de la santé
  • L'OMS appelle "à l'acheminement immédiat, sans entrave et durable de l'aide sanitaire à Gaza par toutes les voies possibles"

GENEVE: L'OMS a annoncé avoir effectué mercredi à Gaza sa première livraison de fournitures médicales depuis le 2 mars, date à laquelle Israël a imposé un blocus sur le territoire palestinien, partiellement allégé depuis le 19 mai.

"Hier, l'OMS a livré sa première cargaison médicale à Gaza depuis le 2 mars - 9 camions transportant des fournitures médicales essentielles, 2.000 unités de sang et 1.500 unités de plasma", a indiqué jeudi le chef de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, sur le réseau social X.

"Ces fournitures médicales ne sont qu'une goutte d'eau dans l'océan. Une aide à grande échelle est essentielle pour sauver des vies", a-t-il ajouté.

L'OMS appelle "à l'acheminement immédiat, sans entrave et durable de l'aide sanitaire à Gaza par toutes les voies possibles".

"Les fournitures seront distribuées aux hôpitaux prioritaires dans les prochains jours. Le sang et le plasma ont été livrés à l'entrepôt frigorifique du complexe médical Nasser en vue d'être distribués aux hôpitaux confrontés à de graves pénuries", a expliqué M. Tedros.

Selon le chef de l'OMS, les fournitures médicales ont été transportées dans Gaza depuis le point de passage de Kerem Shalom, "sans aucun pillage, malgré les conditions à haut risque le long de la route".

Quatre camions de l'OMS sont toujours à Kerem Shalom et d'autres sont en route pour Gaza.

En riposte à l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, le gouvernement israélien a juré de détruire le mouvement islamiste.

L'armée israélienne a lancé une offensive à Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts, déplacé la quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants et provoqué un désastre humanitaire.

Selon des ONG et l'ONU, les plus de deux millions de Gazaouis vivent dans des conditions proches de la famine en raison des restrictions imposées par Israël.

Des Palestiniens sont en outre tués quasi-quotidiennement en allant chercher l'aide humanitaire dans des sites de distribution, selon la Défense civile locale.