La présidente de la Commisson européenne en Egypte samedi

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen assiste à une conférence humanitaire internationale en faveur des civils de Gaza, à l'Elysée, à Paris, le 9 novembre 2023 (Photo, AFP).
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen assiste à une conférence humanitaire internationale en faveur des civils de Gaza, à l'Elysée, à Paris, le 9 novembre 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 17 novembre 2023

La présidente de la Commisson européenne en Egypte samedi

  • Ursula von der Leyen rencontrera le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avant de se rendre dans le Sinaï, près de la frontière avec Israël
  • Elle s'était rendue en Israël le 13 octobre, moins d'une semaine après l'attaque meurtrière lancée par le Hamas sur le sol israélien le 7 octobre

BRUXELLES: La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen va se rendre samedi en Egypte et en Jordanie, a annoncé mercredi son porte-parole sur X (ex-Twitter).

Elle rencontrera le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avant de se rendre dans le Sinaï, près de la frontière avec Israël, à l'occasion de l'arrivée d'un convoi humanitaire de l'UE, a précisé Eric Mamer. Elle rencontrera ensuite en Jordanie le roi Abdallah II, a-t-il ajouté.

Mme von der Leyen s'était rendue en Israël le 13 octobre, moins d'une semaine après l'attaque meurtrière lancée par le Hamas sur le sol israélien le 7 octobre. Cette attaque, sans précédent depuis la création de l'Etat d'Israël en 1948 a fait 1.200 morts, essentiellement des civils.

Lors d'un discours devant les ambassadeurs européens début novembre, Mme von der Leyen avait rappelé la nécessité de réfléchir dès à présent au "jour d'après" la guerre entre Israël et le Hamas palestinien. Celle-ci a fait plus de 11.000 morts dans la bande de Gaza, dont des milliers d'enfants, selon le Hamas.

Elle avait alors énoncé un certain nombre de principes, à commencer par la nécessité que le Hamas ne contrôle plus la bande de Gaza, où il est au pouvoir depuis 2007. Elle s'est également prononcé contre tout déplacement forcé de la population palestinienne de Gaza.

La bande de Gaza ne peut pas être un "sanctuaire pour les terroristes", avait-elle alors déclaré. L'Union européenne, comme les Etats-Unis et Israël, considèrent le Hamas comme une organisation terroriste.

Borrell en Israël

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell sera également au Moyen-Orient à partir de jeudi pour des entretiens en Israël, à Ramallah dans les Territoires palestiniens, à Bahrein, en Arabie saoudite, au Qatar et en Jordanie.

Plusieurs idées sont en discussion pour empêcher le maintien à Gaza du Hamas dont celle préconisant un rôle pour "une" Autorité palestinienne, a affirmé M. Borrell lundi lors d'un conseil des ministres des Affaires étrangères. L'actuelle Autorité palestinienne dirigée par le président Mahmoud Abbas est remise en cause par les Palestiniens eux-mêmes, dont beaucoup la considèrent comme discréditée et corrompue.

L'UE estime cependant qu'elle doit jouer un rôle, mais uniquement après s'être réformée.

L'UE est le premier donateur dans les Territoires palestiniens, et entend jouer un rôle pour aider à une solution pérenne du conflit israélo-palestinien. Celle-ci passe, selon les dirigeants européens par la création d'un Etat palestinien, aux côtés d'Israël, unique solution viable, selon eux.


Le Qatar et le Royaume-Uni demandent un cessez-le-feu immédiat à Gaza

Des camions chargés d'aide humanitaire attendent l'autorisation du côté égyptien du point de passage de Rafah avec la bande de Gaza, pour se diriger vers le territoire palestinien assiégé, le 3 août 2025. (File/AFP)
Des camions chargés d'aide humanitaire attendent l'autorisation du côté égyptien du point de passage de Rafah avec la bande de Gaza, pour se diriger vers le territoire palestinien assiégé, le 3 août 2025. (File/AFP)
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  • L'émir du Qatar et le Premier ministre britannique ont souligné l'urgence d'acheminer l'aide humanitaire à Gaza
  • L'émir du Qatar, Cheikh Tamim Al-Thani, et le Premier ministre britannique, Keir Starmer, ont souligné la nécessité urgente d'un cessez-le-feu immédiat à Gaza lors d'un appel téléphonique mercredi


DUBAI : L'émir du Qatar, Cheikh Tamim Al-Thani, et le Premier ministre britannique, Keir Starmer, ont souligné la nécessité urgente d'un cessez-le-feu immédiat à Gaza lors d'un appel téléphonique mercredi, selon l'Agence de presse du Qatar.

Ils ont également appelé à l'acheminement rapide de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza assiégée. Les deux dirigeants se sont dits préoccupés par l'aggravation de la situation dans les territoires palestiniens occupés. Ils ont souligné l'importance de la protection des civils et de la résolution de la crise humanitaire.

L'appel a également porté sur les relations bilatérales. Le cheikh Tamim et M. Starmer ont discuté des moyens de renforcer la coopération entre le Qatar et le Royaume-Uni dans divers secteurs.


Israël devrait approuver l'extension de l'offensive à Gaza alors que les alertes à la famine s'intensifient

Un soldat israélien circule dans un véhicule militaire à la frontière sud d'Israël avec la bande de Gaza, le 20 mai 2025. (File/AFP)
Un soldat israélien circule dans un véhicule militaire à la frontière sud d'Israël avec la bande de Gaza, le 20 mai 2025. (File/AFP)
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  • L'offensive israélienne prévue pourrait déplacer jusqu'à un million de Palestiniens au cours des cinq prochains mois, selon les médias
  • Le plan, soutenu par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, commencerait par une offensive sur la ville de Gaza et les camps de réfugiés centraux, poussant une grande partie de la population vers le sud en direction de la zone humanitaire de Mawasi

DUBAI: Israël devrait approuver jeudi un nouveau plan militaire progressif visant à s'emparer de vastes parties de la bande de Gaza, ce qui pourrait entraîner le déplacement de près d'un million de Palestiniens au cours des cinq prochains mois, selon les médias israéliens.

Le plan, soutenu par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, commencerait par une offensive sur la ville de Gaza et les camps de réfugiés centraux, poussant une grande partie de la population vers le sud en direction de la zone humanitaire de Mawasi, selon le Times of Israel.

L'objectif serait de détruire ce qui reste du Hamas et d'accroître la pression sur le groupe pour qu'il libère les quelque 50 otages encore détenus à Gaza, dont une vingtaine seraient encore en vie.

Malgré les inquiétudes internes, notamment les avertissements de hauts responsables militaires israéliens selon lesquels une telle opération pourrait mettre en danger les otages, M. Netanyahou devrait obtenir un soutien suffisant de la part du cabinet de sécurité de haut niveau, qui se réunit jeudi soir.

Pendant ce temps, les agences humanitaires mettent en garde contre l'aggravation de la crise dans l'enclave. Un observateur mondial de la faim a décrit la situation comme un "scénario de famine", la famine se propageant, les enfants de moins de cinq ans mourant de causes liées à la faim et l'accès humanitaire étant toujours sévèrement restreint.

Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) a indiqué que la consommation alimentaire à Gaza avait atteint son niveau le plus bas depuis le début de la guerre. Depuis cette semaine, 81 % des ménages ont une consommation alimentaire insuffisante, soit plus du double des 33 % enregistrés en avril.

Un fonctionnaire de l'Union européenne a déclaré à Reuters que des progrès limités avaient été réalisés, notamment en ce qui concerne l'augmentation des livraisons de carburant, la réouverture des routes et la réparation des infrastructures. Toutefois, il a averti que l'absence de conditions de sécurité sur le terrain continue d'entraver gravement la distribution de l'aide à grande échelle.

Malgré l'inquiétude croissante de la communauté internationale, le conflit ne montre aucun signe de ralentissement, avec l'escalade des plans militaires d'un côté et l'aggravation des indicateurs humanitaires de l'autre.


L'Arabie saoudite et l'Irak signent un protocole d'accord pour lutter contre le trafic de stupéfiants

L'accord a été signé par le ministre saoudien de l'intérieur, le prince Abdulaziz bin Naif, et le ministre irakien de la santé et président de la commission suprême de contrôle des drogues, Saleh Mahdi Al-Hasnawi. (AFP)
L'accord a été signé par le ministre saoudien de l'intérieur, le prince Abdulaziz bin Naif, et le ministre irakien de la santé et président de la commission suprême de contrôle des drogues, Saleh Mahdi Al-Hasnawi. (AFP)
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  • Le protocole d'accord souligne les efforts conjoints pour lutter contre le commerce illicite de stupéfiants, de substances psychotropes et de précurseurs chimiques, a rapporté l'Agence de presse saoudienne
  • L'agence de presse irakienne a indiqué que l'accord comprenait 17 articles clés couvrant un large éventail de mesures de coopération

Le protocole d'accord souligne les efforts conjoints pour lutter contre le commerce illicite de stupéfiants, de substances psychotropes et de précurseurs chimiques, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.
DUBAI : L'Arabie saoudite et l'Irak ont signé mercredi à Riyad un protocole d'accord visant à renforcer la coopération dans la lutte contre le trafic de drogue et la contrebande.

Le protocole d'accord souligne les efforts conjoints pour lutter contre le commerce illicite de stupéfiants, de substances psychotropes et de précurseurs chimiques, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

L'agence de presse irakienne a indiqué que l'accord comprenait 17 articles clés couvrant un large éventail de mesures de coopération telles que l'échange de renseignements, la formation technique, les systèmes d'alerte précoce et l'élaboration de stratégies conjointes de prévention et de surveillance. L'accord met également l'accent sur le renforcement de la coordination aux postes frontières, où les deux pays sont confrontés à des défis croissants liés à la contrebande transfrontalière.

L'accord a été signé par le ministre saoudien de l'intérieur, le prince Abdulaziz bin Naif, et le ministre irakien de la santé et président de la commission suprême de contrôle des drogues, Saleh Mahdi Al-Hasnawi.

La cérémonie de signature, à laquelle assistait l'ambassadrice d'Irak en Arabie saoudite, Safia Al-Suhail, intervient alors que la région s'inquiète de plus en plus de l'augmentation des crimes liés à la drogue et de leur impact sur la santé publique et la sécurité nationale.

Le ministère irakien de la santé a déclaré que l'accord reflétait "l'approfondissement des liens bilatéraux et de l'intégration institutionnelle" entre les deux pays dans la lutte contre l'une des menaces transnationales les plus urgentes de la région.