Après son divorce avec Hiba Abouk, Achraf Hakimi fait le buzz

Le footballeur marocain Achraf Hakimi et l'actrice espagnole Hiba Abouk posent pour un photocall avant le défilé de la collection Balmain automne-hiver 2022-2023 lors de la Fashion Week Femme de Paris, à Paris, le 2 mars 2022. (Photo, AFP)
Le footballeur marocain Achraf Hakimi et l'actrice espagnole Hiba Abouk posent pour un photocall avant le défilé de la collection Balmain automne-hiver 2022-2023 lors de la Fashion Week Femme de Paris, à Paris, le 2 mars 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 19 avril 2023

Après son divorce avec Hiba Abouk, Achraf Hakimi fait le buzz

  • «La femme du joueur Achraf Hakimi avait demandé le divorce et voulait plus de la moitié des biens et de la fortune du footballeur marocain. […]», avait tweeté jeudi dernier le média ivoirien First Mag
  • La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre, notamment sur les réseaux sociaux marocains et les pages de sport sur Facebook ou Instagram

CASABLANCA: La vie d’Achraf Hakimi n’est pas un long fleuve tranquille. Après une coupe du monde réussie au Qatar avec la sélection marocaine, l’arrière droit du Paris Saint-Germain a dû faire face à plusieurs problèmes: une élimination du PSG en Ligue des champions, une accusation de viol et dernièrement une rumeur qui touche à sa vie privée.

«La femme du joueur Achraf Hakimi avait demandé le divorce et voulait plus de la moitié des biens et de la fortune du footballeur marocain. […] Mais arrivée au tribunal, elle s’est rendu compte qu’Achraf Hakimi n’avait aucun bien et que la banque n’en avait pas non plus», avait tweeté jeudi dernier le média ivoirien First Mag. Hakimi aurait «mis toute sa fortune sous le nom de sa mère il y a longtemps», ce qui empêcherait son ex-femme d’obtenir «le jackpot».

La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre, notamment sur les réseaux sociaux de Marocains et les pages de sport sur Facebook ou Instagram. Des médias spécialisés, à l’instar de Goal ou – plus étonnant encore – du média sportif espagnol Marca ont eux aussi relayé cette information sans vérifier sa véracité.

Résultat: une amplification inédite de la circulation de cette information qui s’est avérée, en fin de compte, non vérifiée.

Plus étonnantes encore sont les réactions sur les réseaux sociaux. En effet, en apprenant la «tactique» dont aurait usé Hakimi pour «préserver» son patrimoine, des milliers d’internautes ont salué le «génie» du footballeur. 

«Nombreux sont ceux à avoir cédé à la tentation d’exprimer, à coups d’insultes et de références misogynes, leur satisfaction de voir une ex-épouse ne pas recevoir ce qui lui est dû selon la loi, en cas de communauté des biens», lit-on sur Konbini.com.

D’autres internautes se sont moqués du côté «fils à maman» de Hakimi, en créant des «memes» où l'on voit le joueur demander à sa mère de l’argent pour pouvoir sortir, acheter une voiture, ou tout simplement s’acheter à manger.

Des médias marocains ont aussi relayé l'information, à l’instar de l’obsevateur.info, qui a titré «Achraf Hakimi. La baraka de la maman», expliquant dans l'article qu’«Achraf Hakimi, le joueur vedette de l’équipe nationale, a vécu ce que tous les hommes aimeraient vivre en cas de divorce. Sa désormais ex-femme n’aura pas un sou de la fortune de la star», prenant pour véridique l’information lancée par First Mag.

Même son de cloche du côté de Welovebuzz, qui se base sur un article de Marca pour relayer l’information. L’Opinion Maroc a également diffusé ce qui a tout l'air d'une fake news, mais a toufefois utilisé le conditionnel.

Ni Achraf Hakimi, ni son ex-femme, Hiba Abouk, ne se sont prononcés sur cette affaire. Cependant, de nombreux éléments montrent qu’il est très probable qu’il s’agisse d’une fake news

Tout d’abord, dans l'émission sur C8, TPMP, Gilles Verdez, journaliste français, a dénoncé l’information en expliquant que First Mag «est un média qui a l’habitude de propager des nouvelles autour de faits d’actualité […]. C’est plutôt une fake news. Ils extrapolent, après ils rendent ça crédible, donc tout le monde reprend et ça devient un buzz mondial. Mais ce n’est pas vrai. Alors je ne connais pas les conditions de leur divorce qui est en cours, mais chacun des deux a du patrimoine. Lui, il a un énorme patrimoine, 70 millions d’euros, et elle aussi, de 3 millions d’euros.» L’ex-journaliste à RTL et au Parisien ajoute: «Mais ce n’est pas vrai qu’il a mis [sa fortune] au nom de sa mère, ça ne serait pas possible. Ni en Espagne, ni au Maroc, ni en France.»

Ensuite, plusieurs spécialistes du droit, à l’instar d’Omar el-Adlouni, enseignant à La Sorbonne, ont expliqué, textes à l’appui, que la «combine» était juridiquement impossible à mettre en œuvre. « Pourquoi cette information ne peut-elle PAS être vraie ? Pour simplifier, il existe deux grands types de régimes matrimoniaux», explique -t-il sur LinkedIn. 

«1 - Le régime de la communauté réduite aux acquêts : il s'agit du régime légal (i.e par défaut) de la majorité des pays européens, dont la France, l'Espagne, l'Allemagne et l'Italie, pays où a résidé Hakimi pendant les 10 dernières années. Si le couple avait adopté ce régime de mariage, cela signifie tout simplement que tout ce qui a été acquis pendant le mariage par l'un des époux est partagé en cas de divorce (comptes bancaires quelque soit le titulaire, biens immobiliers, etc) 2 - Le régime de séparation de biens : Hakimi aurait pu faire un contrat de mariage qui aurait stipulé qu'il sera l'unique bénéficiaire de la fortune et des biens en cas de divorce, mais sa femme serait forcément AU COURANT (vu qu'elle aurait signé le contrat devant un notaire), et il n'aurait pas intérêt à mettre sa fortune au nom de sa mère (à part s'il veut la partager avec le fisc) », a-t-il ensuite poursuivi sur ce dossier Hakimi. 

En attendant d’en savoir plus sur les tenants et aboutissants de cette incroyable rumeur, le mystère est encore complet. Fake news ou pas ?

 


La France appelle Israël à cesser «sans délai» son opération à Rafah

Cette image prise à partir de séquences diffusées par l'armée israélienne le 7 mai 2024 montre les chars de l'équipe de combat de la 401e brigade entrant du côté palestinien du passage frontalier de Rafah entre Gaza et l'Égypte dans le sud de la bande de Gaza le 7 mai 2024. (Photo de Fayez Nureldine / Armée israélienne / AFP)
Cette image prise à partir de séquences diffusées par l'armée israélienne le 7 mai 2024 montre les chars de l'équipe de combat de la 401e brigade entrant du côté palestinien du passage frontalier de Rafah entre Gaza et l'Égypte dans le sud de la bande de Gaza le 7 mai 2024. (Photo de Fayez Nureldine / Armée israélienne / AFP)
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  • Défiant les mises en garde internationales, l'armée israélienne mène depuis mardi des incursions dans l'est de Rafah, et a pris le contrôle du passage frontalier avec l'Egypte, verrouillant une porte d'entrée névralgique pour les convois d'aide humanitair
  • «Nous appelons les autorités israéliennes à cesser cette opération militaire sans délai et à reprendre la voie des négociations », a indiqué le Quai d'Orsay

PARIS : La France appelle Israël à cesser «sans délai» son opération militaire à Rafah qui menace de créer une «situation catastrophique» pour la population de la bande de Gaza, a indiqué son ministère des Affaires étrangères dans un communiqué publié sur X dans la nuit de vendredi à samedi.

«Nous appelons les autorités israéliennes à cesser cette opération militaire sans délai et à reprendre la voie des négociations, seule voie possible pour conduire à la libération immédiate des otages et obtenir un cessez-le-feu durable», a indiqué le Quai d'Orsay à propos de la situation à Rafah.

«Une telle opération menace de provoquer une situation catastrophique pour les populations civiles de Gaza, déjà déplacées à de multiples reprises», poursuit le communiqué de la diplomatie française.

Afin de «vaincre» le Hamas, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu juge nécessaire une opération à Rafah, ville du sud de la bande de Gaza où se retranchent selon lui les derniers bataillons du mouvement islamiste mais où s'entassent également 1,4 million de Palestiniens, la majorité déplacés par les violences.

Défiant les mises en garde internationales, l'armée israélienne mène depuis mardi des incursions dans l'est de Rafah, et a pris le contrôle du passage frontalier avec l'Egypte, verrouillant une porte d'entrée névralgique pour les convois d'aide humanitaire.

L'armée a indiqué vendredi poursuivre son «opération antiterroriste de précision» dans certains secteurs de l'est de Rafah, et avoir «éliminé des cellules terroristes».

Les Etats-Unis «observent avec préoccupation» l'opération militaire à Rafah, mais ne jugent pas qu'elle soit «majeure», a dit vendredi un porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby.

«La France appelle Israël à rouvrir immédiatement le point de passage de Rafah vers l’Egypte, qui est indispensable tant pour l'accès de l’aide humanitaire à la population civile que pour permettre aux personnes les plus vulnérables de quitter la bande de Gaza», a indiqué dans la nuit la diplomatie française.

 


Sort de Meurice et réforme audiovisuelle: séquence à haut risque à Radio France

L'auteur, animateur, écrivain et humoriste français Guillaume Meurice, pose lors d'une séance photo à Paris le 13 mars 2024. (Photo Joel Saget  AFP)
L'auteur, animateur, écrivain et humoriste français Guillaume Meurice, pose lors d'une séance photo à Paris le 13 mars 2024. (Photo Joel Saget AFP)
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  • L'émission «Le grand dimanche soir» de Charline Vanhoenacker, à laquelle participe d'ordinaire Guillaume Meurice, a des chances d'être annulée et les antennes pourraient connaître d'autres perturbations
  • Guillaume Meurice a été écarté de l'antenne le 2 mai dans l'attente d'une éventuelle sanction pouvant aller jusqu'au licenciement, quatre jours après avoir réitéré ses propos polémiques sur Benjamin Netanyahu tenus fin octobre

PARIS : Possible sanction de l'humoriste de France Inter Guillaume Meurice, inquiétudes pour les programmes et, dans toutes les têtes, la réforme prochaine de l'audiovisuel public: le paquebot Radio France se prépare au gros temps.

Au sein de la Maison ronde, une première grève est annoncée pour dimanche, une deuxième les 23 et 24 mai.

L'émission «Le grand dimanche soir» de Charline Vanhoenacker, à laquelle participe d'ordinaire Guillaume Meurice, a des chances d'être annulée et les antennes pourraient connaître d'autres perturbations.

Avec cette première mobilisation, les syndicats de Radio France entendent protester contre «la répression de l'insolence et de l'humour» après la suspension du chroniqueur, ainsi que contre le «sacrifice» d'émissions de France Inter.

Guillaume Meurice a été écarté de l'antenne le 2 mai dans l'attente d'une éventuelle sanction pouvant aller jusqu'au licenciement, quatre jours après avoir réitéré ses propos polémiques sur Benjamin Netanyahu tenus fin octobre.

Il est convoqué jeudi à un premier entretien avec les ressources humaines.

Il avait comparé le Premier ministre israélien à une «sorte de nazi mais sans prépuce», ce qui lui avait valu des accusations d'antisémitisme et une plainte, récemment classée sans suite.

En plein conflit Israël-Hamas, sa satire est diversement appréciée à Radio France. C'est une «blague pourrie» pour sa collègue Sophia Aram.

Le régulateur de l'audiovisuel, l'Arcom, avait adressé à l'automne une mise en garde à Radio France. La ministre de la Culture Rachida Dati a jugé mardi que le groupe public «ne pouvait pas ne pas réagir», après la répétition des propos litigieux.

Cette affaire peut toutefois «interroger sur la liberté d'expression», a admis la ministre.

- accélération sur la réforme -

Le sujet est hautement sensible alors que les syndicats CGT, CFDT, FO, SNJ, Sud et Unsa s'inquiètent de «menaces» pesant selon eux «sur des émissions populaires et singulières», en particulier sur France Inter où se prépare la grille de rentrée.

A tel point que les Sociétés des journalistes (SDJ) et des producteurs (SDPI) de l'antenne ont récemment dénoncé «un virage éditorial» de la première radio de France, sur fond d'économies budgétaires. Le programme sur l'environnement «La terre au carré» doit notamment évoluer.

«C'est le travail de grille habituel et cela reste léger», assure-t-on côté direction.

Mais les calendriers s'entrechoquent: la température monte à Radio France en même temps que se prépare une réforme structurelle pour l'ensemble de l'audiovisuel public.

Mardi et mercredi, les députés vont examiner en commission la proposition de loi sénatoriale prévoyant la création d'une holding chapeautant le secteur. Rachida Dati a repris à son compte ce texte, qui passera devant l'Assemblée nationale en première lecture les 23 et 24 mai.

Ce chantier d'une gouvernance unique pour Radio France, France Télévisions, France Médias Monde (RFI, France 24) et l'Ina (Institut national de l'audiovisuel) est un serpent de mer. Dressant un constat sévère de l'existant, Emmanuel Macron avait prôné un rapprochement dès 2017.

La ministre de la Culture en a fait son cheval de bataille, souhaitant un audiovisuel public «plus puissant, plus efficace» avec une mise en oeuvre en 2025. Elle entretient cependant le flou sur le degré d'intégration envisagé: jusqu'à la fusion?

La perspective alarme à Radio France, où un préavis de grève a été déposé pour les 23 et 24 mai. «Non à la holding! Non à toutes formes de fusion!», clament les syndicats. «Cela nous flinguerait» car la spécificité de la radio, qui fait sa force, disparaîtrait, d'après un responsable.

La présidente de Radio France Sibyle Veil est elle-même favorable à une holding mais opposée à une fusion.

Au-delà, les syndicats fustigent un climat peu propice, pointant «une campagne de dénigrement et de calomnies orchestrée par des partis politiques, organisations ou personnalités franchement hostiles au service public de la radio». Ce dernier est fréquemment accusé par des personnalités de droite de pencher nettement à gauche.

Rachida Dati a estimé qu'il faudrait davantage «que le service public soit le reflet de la diversité des opinions des Français».

Une cadre de la Maison ronde s'en désole: «On est censés parler de l'avenir du service public mais le débat risque d'être +ils sont trop de gauche+ ou +trop de droite+».

 


Foot: Kylian Mbappé officialise son départ du Paris SG

L'attaquant français du Paris Saint-Germain Kylian Mbappe applaudit les supporters à la fin de la demi-finale retour de la Ligue des champions de l'UEFA entre le Paris Saint-Germain (PSG) et le Borussia Dortmund, au stade du Parc des Princes à Paris le 7 mai. 2024. (Photo, AFP)
L'attaquant français du Paris Saint-Germain Kylian Mbappe applaudit les supporters à la fin de la demi-finale retour de la Ligue des champions de l'UEFA entre le Paris Saint-Germain (PSG) et le Borussia Dortmund, au stade du Parc des Princes à Paris le 7 mai. 2024. (Photo, AFP)
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  • Sa dernière saison parisienne aura été très mouvementée avec une mise à l'écart à l'été 2023, après son refus d'activer une option dans son contrat lui permettant de rester jusqu'en 2025

PARIS: L'attaquant Kylian Mbappé a officialisé vendredi son départ du Paris SG en fin de saison après sept ans passés au club parisien, sans annoncer sa future destination.

"C'est ma dernière année au Paris SG, je ne vais pas prolonger et je vais terminer mon aventure dans quelques semaines, je vais jouer mon dernier match au Parc des Princes dimanche" (en championnat contre Toulouse, ndlr), a annoncé le joueur de 25 ans sur son compte Instagram.

Arrivé au PSG en provenance de Monaco peu avant la fermeture du mercato estival en 2017, Mbappé s'est forgé un palmarès impressionnant dans la capitale où il a conquis six titres de champion de France (2018, 2019, 2020, 2022, 2023 et 2024) en plus de celui en 2017 avec Monaco.

Il a également remporté trois coupes de France avec le club de la capitale (2018, 2020 et 2021).

C'est également au PSG qu'il s'est affirmé au niveau international avec à la clé le titre ultime de champion du monde avec les Bleus en Russie en 2018, devenant du même coup une superstar internationale.

Sa dernière saison parisienne aura été très mouvementée avec une mise à l'écart à l'été 2023, après son refus d'activer une option dans son contrat lui permettant de rester jusqu'en 2025.

Même s'il n'a pas dévoilé sa future destination, la presse espagnole affirme depuis quelques mois que Mbappé et le Real Madrid ont signé un accord qui verrait le joueur français rejoindre le géant espagnol le 1er juillet prochain.