Les investissements du Moyen-Orient seraient-ils la clé de la reprise économique en Afrique?

Les experts disent que l’intérêt du CCG pour la croissance de l’Afrique est alimenté par des chiffres solides du PIB dans la région et une abondance de capitaux disponibles. (Photo fournie)
Les experts disent que l’intérêt du CCG pour la croissance de l’Afrique est alimenté par des chiffres solides du PIB dans la région et une abondance de capitaux disponibles. (Photo fournie)
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Publié le Dimanche 20 août 2023

Les investissements du Moyen-Orient seraient-ils la clé de la reprise économique en Afrique?

  • Alors que les investissements chinois sont relégués au second plan sur le continent, l’implication croissante du Moyen-Orient dans le développement de l’Afrique sert de bouée de sauvetage
  • Les liens traditionnels entre le CCG et l’Afrique du Nord sont forts en raison d’affinités culturelles et linguistiques, mais l’attention se déplace vers l’Afrique subsaharienne qui présente de nouvelles voies de collaboration

NAIROBI, Kenya: Dans le contexte du paysage économique complexe des nations africaines et des défis auxquels elles sont confrontées, le partenariat Moyen-Orient/Afrique semble être une lueur d’espoir, offrant potentiellement un coup de pouce indispensable aux communautés mal desservies.

Alors que les investissements chinois sont relégués au second plan sur le continent, l’implication croissante du Moyen-Orient dans le développement de l’Afrique sert de bouée de sauvetage, répondant aux besoins économiques et infrastructurels critiques.

L’Afrique subsaharienne est aux prises avec le fardeau croissant de la dette qui atteint environ 60% du produit intérieur brut – un niveau jamais vu en deux décennies.

Cela entraîne une transition vers des sources privées plus coûteuses, une augmentation des frais de service de la dette et des risques de refinancement.

Dans ce contexte de troubles économiques, le partenariat Moyen-Orient/Afrique occupe le devant de la scène. Alors que la Chine revient sur son engagement d’investissement, les pays du Conseil de coopération du Golfe – dont l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar –interviennent pour combler le vide. Les investissements du CCG ont bondi, atteignant 8,3 milliards de dollars en 2022 (1 dollar = 0,92 euro), signe prometteur du potentiel du partenariat.

«Cette tendance met en lumière l’importance croissante de ces pays en tant que partenaires clés dans le processus de développement de l’Afrique», déclare à Arab News Ryan O’Grady, PDG de la société d’investissement KI Africa, qui fait régulièrement des allers-retours entre Dubaï et l’Afrique de l’Est. «La connexion entre le Moyen-Orient et l’Afrique, entretenue au fil des décennies, continue de prospérer, insistant sur le renforcement des relations commerciales», poursuit-il.

Le PDG de KI Africa, Ryan O’Grady, soutient qu’en combinant les forces du secteur financier du CCG avec le paysage émergent des technologies financières, la région pourra surmonter les déconnexions inhérentes aux opérations en Afrique. (Photo fournie)
Le PDG de KI Africa, Ryan O’Grady, soutient qu’en combinant les forces du secteur financier du CCG avec le paysage émergent des technologies financières, la région pourra surmonter les déconnexions inhérentes aux opérations en Afrique. (Photo fournie)

Les experts disent que l’intérêt du CCG pour la croissance de l’Afrique est alimenté par des chiffres solides du PIB dans la région et une abondance de capitaux disponibles. Les liens traditionnels entre le CCG et l’Afrique du Nord sont forts en raison d’affinités culturelles et linguistiques, mais l’attention se déplace vers l’Afrique subsaharienne qui présente de nouvelles voies de collaboration. La Mashreq Bank, basée aux Émirats arabes unis, ouvre la voie, réalisant des investissements dans quatorze pays africains, tandis que les bailleurs de fonds du CCG recherchent des partenariats avec des prêteurs locaux pour soutenir le développement des infrastructures.

La diversification du CCG loin des ressources naturelles a ouvert la voie à des investissements considérables dans divers secteurs, notamment les infrastructures, les télécommunications et la sécurité alimentaire. L’IAS International du Qatar prévoit d’investir 1,6 milliard de dollars dans des projets de développement en République centrafricaine, tandis que l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar, Bahreïn et le Koweït acquièrent des terres agricoles en Afrique, en raison des problèmes de sécurité alimentaire.

Le couloir Moyen-Orient/Afrique est important non seulement d’un point de vue logistique mais il s’aligne également sur les objectifs politiques des deux régions. Alors que les nations africaines recherchent des investissements étrangers considérables, le Moyen-Orient possède des capitaux colossaux et un marché financier islamique sophistiqué qui peut répondre efficacement aux besoins de la population croissante de l’Afrique.

Selon CNBC, les actifs collectifs gérés par les dix principaux fonds souverains de la région du Golfe s'élèvent à près de 4 000 milliards de dollars. Pour mettre ce chiffre en perspective, il dépasse le PIB du Royaume-Uni.

«Comme l’échelle du marché africain est nettement plus petite, la différence de taille substantielle entre les banques, la portée du marché et le flux des transactions dans ces régions pose des défis pour la collaboration interrégionale», déclare M. O’Grady, insistant également sur la question cruciale de l’inclusion financière en Afrique.

«Seuls 37% des femmes et 48% des hommes en Afrique ont accès aux services financiers officiels», ajoute-t-il. Cette inégalité souligne la nécessité de solutions innovantes pour combler le fossé, en particulier pour les populations traditionnellement marginalisées.

Attirant l’attention sur les progrès réalisés à Dubaï, M. O’Grady note l’accent croissant mis sur les technologies financières et les solutions avant-gardistes. L’intention est de démanteler les barrières traditionnelles au sein du secteur financier et de créer des approches plus efficaces, rentables et axées sur la sensibilisation. Ce changement d’orientation stratégique s’aligne sur les performances solides du CCG dans les secteurs des services et de la banque, ainsi que sur son succès dans le financement commercial.

«En combinant les atouts du secteur financier du CCG avec le paysage émergent des technologies financières, la région peut surmonter les déconnexions inhérentes aux opérations en Afrique», commente M. O’Grady, prédisant que ces avancées, associées à des méthodologies de livraison innovantes, favoriseront une offre plus abordable et toucheront une plus grande base de consommateurs africains.

Cela pourrait, à son tour, conduire à une plus grande inclusion financière et à un accès accru aux services financiers officiels pour une plus grande tranche de la population.

«Les facteurs de risque sont inhérents à l’investissement partout», dit-il, soulignant que les risques peuvent être atténués grâce à l’expertise, à la structuration stratégique et aux outils émergents. Selon lui, des étapes notables, comme l’appariement pour les produits de règlement des échanges et d’assurance, reflètent l’effort concerté visant à réduire les coûts de transaction, à améliorer l’efficacité et à faciliter les opérations commerciales.

Malgré quelques progrès, il reste plusieurs défis qui entravent la croissance.

«Sous le potentiel de l’Afrique se cache un déficit d’infrastructures qui peut perturber les opérations commerciales», déclare Subomi Plumptre, une entrepreneure mondiale, originaire du Nigeria, à Arab News.

«Des réseaux de transport insuffisants, des approvisionnements énergétiques irréguliers et des obstacles à la communication peuvent gonfler les coûts et mettre à l’épreuve la patience des investisseurs», ajoute-t-elle.

Subomi Plumptre. (Photo fournie)
Subomi Plumptre. (Photo fournie)

La Banque mondiale prévoit une réduction annuelle de la croissance économique pouvant aller jusqu’à 2%. En effet, la productivité subit une chute vertigineuse de 40% en raison d’infrastructures inférieures aux normes.

«L’état défavorable des routes, des chemins de fer et des ports augmente encore les coûts du commerce intra-africain, entravant ainsi le processus crucial d’intégration économique régionale», poursuit Subomi Plumptre.

Les ports africains sont 50% plus chers que leurs homologues mondiaux en raison d’installations mal équipées et mal exploitées. De même, l’infrastructure ferroviaire est concentrée dans quelques pays à revenu par habitant plus élevé, avec de vastes régions mal desservies.

Alors que les défis persistent, Plumptre met en lumière certaines tendances positives, notamment le secteur des télécommunications, qui a connu une croissance remarquable, faisant de l’Afrique le marché de la téléphonie mobile à la croissance la plus rapide et le deuxième plus grand au monde.

L’introduction d'instruments de financement innovants et d’investissements étrangers dans la région, associée à des initiatives visant à améliorer la transparence et la gouvernance, a également contribué à des évolutions positives.

Cependant, naviguer dans le paysage politique de l’Afrique peut être comme reconstituer un puzzle avec des pièces en constante évolution.

Les transitions politiques, les changements de politique et les incertitudes réglementaires peuvent prendre les investisseurs au dépourvu, les obligeant à adopter des stratégies adaptables. Les troubles dans diverses parties de la région maintiennent la stabilité politique au premier plan des préoccupations des investisseurs, influençant leurs évaluations des risques et leurs décisions en matière d’investissement.

«Il est crucial de reconnaître que les plans et politiques d’investissement conçus pour l’Afrique tiennent compte des différences, en veillant à ce que les initiatives soient adaptées aux besoins uniques de chaque pays», déclare à Arab News Metassebia Hailu Zeleke, un avocat d’affaires éthiopien.

Dans ce contexte, les Émirats arabes unis et le Kenya négocient un accord de partenariat économique global pour renforcer le commerce bilatéral. Les entreprises privées saisissent également l’occasion et les entreprises africaines établissent des bases aux Émirats arabes unis pour s’engager sur les marchés mondiaux.

Metassebia Hailu Zeleke.
Metassebia Hailu Zeleke.

Les investissements de la Chine ont provoqué des réactions et des résultats mitigés, en particulier concernant les problèmes liés à l’endettement croissant de l’Afrique et au contrôle par Pékin des ressources dans les pays du continent.

De plus en plus de citoyens exigent – et les gouvernements recherchent – des solutions de rechange au financement chinois. Les pays du CCG peuvent faire la différence et éviter les risques pour la réputation.

L’accent mis sur l’établissement de relations naturelles est un concept essentiel. En effet, plutôt que de tracer des voies entièrement nouvelles, le partenariat CCG-Afrique tire parti des liens historiques et de la proximité géographique. Cette approche reconnaît la valeur de la familiarité, des intérêts mutuels et des réseaux établis, créant une base pour une collaboration soutenue.

Plumptre souligne également l’importance de renforcer la gouvernance et la transparence dans le couloir d’investissement Moyen-Orient/Afrique. Une navigation réussie dans le partenariat repose sur un triple défi: faire participer les populations locales, prendre en charge les problèmes complexes de propriété foncière et gérer habilement les conflits locaux.

Elle insiste sur la nécessité de mettre en place des initiatives dirigées par le secteur privé et d’engagements au niveau du secteur public pour favoriser la compréhension, le dialogue et la transparence entre les investisseurs et les entrepreneurs des deux régions.

«Divers contextes socioéconomiques et historiques caractérisent les communautés africaines», soutient M. Zeleka, l’avocat éthiopien. Cela nécessite des dialogues ouverts et une collaboration avec les parties prenantes pour que les investissements s’alignent véritablement sur les besoins locaux.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


A Paris, le CAC 40 bat son record en séance, à l'unisson des Bourses en Europe

La Bourse de Paris a battu un nouveau record en séance vendredi, à l'unisson des autres places européennes, retrouvant de la vigueur avec la reprise économique en Europe et le nouvel espoir de politiques plus souples des banques centrales. (AFP).
La Bourse de Paris a battu un nouveau record en séance vendredi, à l'unisson des autres places européennes, retrouvant de la vigueur avec la reprise économique en Europe et le nouvel espoir de politiques plus souples des banques centrales. (AFP).
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  • L'indice CAC 40 a atteint 8.256,71 points, en hausse de 0,84% vers 11H05 (09H05 GMT), dépassant son précédent record du 28 mars
  • La cote parisienne suit en cela les autres places financières en Europe: Londres repousse ses sommets presque à chaque séance depuis le 23 avril, Francfort a aussi établi un nouveau record jeudi, amélioré vendredi

PARIS: La Bourse de Paris a battu un nouveau record en séance vendredi, à l'unisson des autres places européennes, retrouvant de la vigueur avec la reprise économique en Europe et le nouvel espoir de politiques plus souples des banques centrales.

L'indice CAC 40 a atteint 8.256,71 points, en hausse de 0,84% vers 11H05 (09H05 GMT), dépassant son précédent record du 28 mars (8.253,59 points).

La cote parisienne suit en cela les autres places financières en Europe: Londres repousse ses sommets presque à chaque séance depuis le 23 avril, Francfort a aussi établi un nouveau record jeudi, amélioré vendredi.

La Bourse d'Amsterdam est aussi à un sommet, tout comme l'indice européen Stoxx600, tandis que les principaux indices italien, espagnol ou polonais sont proches de leur plus haut de l'année.

Après un mois d'avril difficile, les places boursières ont rebondi à mesure que les banques centrales donnent de nouvelles indications sur leur volonté de relâcher leur pression sur l'économie, en baissant les taux d'intérêt à court ou moyen terme.

La dynamique économique en Europe va plutôt dans le sens des investisseurs. Les indicateurs montrent une reprise de l'activité, après plusieurs trimestres où la zone euro a frôlé la récession et ou le Royaume-Uni y est tombé.

Les indicateurs d'activité en avril pour la zone euro (PMI) sont en progrès et, vendredi, l'Office national des statistiques britanniques a montré que le produit intérieur brut du pays avait progressé de 0,6% lors des trois premiers mois de l'année, davantage encore que les anticipations des analystes.

Les données en Chine présagent aussi d'un frémissement, de bon augure pour les entreprises phares françaises, comme le secteur du luxe.


À Harvard, 170 conférenciers et plus de 1 000 représentants participeront à la Conférence des créateurs du Golfe

Cet événement, qui dure trois jours, est organisé par le Diwan, une organisation gérée par les étudiants de l’université de Cambridge, dans le Massachusetts. (AFP).
Cet événement, qui dure trois jours, est organisé par le Diwan, une organisation gérée par les étudiants de l’université de Cambridge, dans le Massachusetts. (AFP).
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  • Le Diwan est une plate-forme qui permet aux experts, aux universitaires, aux décideurs politiques et aux étudiants de discuter de sujets pertinents pour le monde arabe
  • Au mois de novembre de l’année dernière, le Diwan a tenu une conférence intitulée «Façonner le monde arabe: saisir les occasions et relever les défis»

BOSTON: La Conférence des créateurs du Golfe débutera le 10 mai à l’université Harvard. Elle rassemble plus de 170 conférenciers et 1 000 représentants de secteurs tels que les arts et la culture, les affaires et l’innovation, les organisations à but non lucratif et les politiques publiques, les soins de santé ainsi que les sciences et technologies.

Cet événement, qui dure trois jours, est organisé par le Diwan, une organisation gérée par les étudiants de l’université de Cambridge, dans le Massachusetts.

Abdallah Almarzooqi, président du comité des Émirats arabes unis de l’organisation et étudiant à Harvard, a confié à Arab News que la conférence aspirait à «devenir le premier rassemblement des esprits créatifs du Golfe aux États-Unis». Elle «responsabilise, inspire et soutient les créateurs du Golfe afin d’induire un changement positif».

Le Diwan a été fondé pendant l’automne 2023 en tant que plate-forme qui permet aux experts, aux universitaires, aux décideurs politiques et aux étudiants de discuter de sujets pertinents pour le monde arabe, en particulier pour la région du Golfe. L’entrepreneuriat, l’autonomisation des femmes et des jeunes ainsi que l’éducation font partie des thèmes abordés.

Au mois de novembre de l’année dernière, le Diwan a tenu une conférence intitulée «Façonner le monde arabe: saisir les occasions et relever les défis». Elle abordait la géopolitique de la région et la guerre en cours à Gaza. Selon M. Almarzooqi, il s’agit du plus grand rassemblement d’ambassadeurs arabes de l’histoire de Harvard.

Aujourd’hui, l’organisation accueille la conférence des Créateurs du Golfe, à un moment où l’émotion bat son plein dans de nombreuses universités aux États-Unis, avec l’organisation par les étudiants et, dans certains cas, par les professeurs, de sit-in destinés à dénoncer le conflit à Gaza. Cependant, l’événement de Harvard se concentrera sur «la créativité et la mise en valeur des talents les plus prometteurs de la région», a souligné M. Almarzooqi.

«Compte tenu des tensions croissantes dans les universités américaines, nous croyons fermement au pouvoir de la créativité et des arts pour panser les blessures et combler les fossés», a-t-il ajouté.

La conférence comprendra vingt-quatre séances de débat et cinq ateliers de travail et couvrira des sujets tels que la politique publique, les stratégies d’innovation et l’avenir des soins de santé, auxquels tous les délégués sont encouragés à participer activement, comme l’ont indiqué les organisateurs.

Parmi les intervenants figurent des personnalités comme le Dr Mahmoud al-Yamany, chef du secteur de la santé et du bien-être du mégaprojet de développement urbain Neom, en Arabie saoudite, Majid Ibrahim al-Fayyadh, PDG de l’hôpital spécialisé et centre de recherche du roi Faisal, à Riyad, et Dima al-Yahya, secrétaire générale de l’Organisation de coopération numérique.

La conférence des Créateurs du Golfe se tiendra du 10 au 12 mai à l’université Harvard.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Neom s’apprête à construire le port de plaisance de Jaumur sur le golfe d’Aqaba

Neom a fait part de la construction d’un nouveau port de plaisance, Jaumur, sur le golfe d’Aqaba. (Agence de presse saoudienne)
Neom a fait part de la construction d’un nouveau port de plaisance, Jaumur, sur le golfe d’Aqaba. (Agence de presse saoudienne)
Neom a fait part de la construction d’un nouveau port de plaisance, Jaumur, sur le golfe d’Aqaba. (Agence de presse saoudienne)
Neom a fait part de la construction d’un nouveau port de plaisance, Jaumur, sur le golfe d’Aqaba. (Agence de presse saoudienne)
Neom a fait part de la construction d’un nouveau port de plaisance, Jaumur, sur le golfe d’Aqaba. (Agence de presse saoudienne)
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  • Le projet Jaumur fera office de communauté résidentielle exclusive conçue autour d’un port de plaisance inspirant pour plus de 6 000 habitants
  • Intégré dans la topographie variée de la côte du golfe d’Aqaba, le projet comprendra 500 appartements dans une marina et près de 700 villas de luxe

RIYAD: Neom s’apprête à construire un nouveau port de plaisance, appelé «Jaumur», sur le golfe d’Aqaba.

Le conseil d’administration de Neom a déclaré que le projet Jaumur sera conçu pour répondre aux normes les plus élevées en matière d’habitabilité future et de mode de vie actif. Ce nouvel ajout promet un mélange unique d’expériences terrestres et maritimes, complétant le développement régional en évolution de Neom dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite.

Le projet Jaumur fera office de communauté résidentielle exclusive conçue autour d’un port de plaisance inspirant pour plus de 6 000 habitants. Intégré dans la topographie variée de la côte du golfe d’Aqaba, le projet comprendra 500 appartements dans une marina et près de 700 villas de luxe, offrant un accès au secteur riverain et un ponton privé. Deux hôtels particuliers à Jaumur proposeront 350 chambres et suites luxueuses, invitant les clients à profiter de vues à couper le souffle, de tous les aspects de l’hospitalité côtière moderne et des activités sportives.

Le port de plaisance sera le point central du projet, le cœur battant autour duquel la communauté de Jaumur va s’épanouir. Une voilure d’un kilomètre et demi s’élève au-dessus du plus grand des postes d’amarrage pour yachts, offrant une protection toute l’année aux propriétaires de yachts et un abri pour les résidents et les invités du port. La voilure intègre un porte-à-faux défiant la gravité pour former une superbe entrée au port, accueillant les plus grands superyachts du monde.

Le front de mer sera un lieu vivant et divertissant, avec des activités culturelles. Il accueillera, tout au long de l'année, des événements artistiques et des spectacles, complétés par des points de vente au détail et des restaurants de classe mondiale.

L’engagement de Jaumur en faveur de l’innovation et de l’apprentissage se concrétise dans le centre de recherche ultramoderne en haute mer et dans une école internationale de premier plan. L’institut de recherche se consacre à l’exploration des fonds marins, accueillant des experts confirmés et des pionniers ambitieux pour promouvoir la découverte, les connaissances et la conservation marines et faire de Neom un centre de recherche océanographique international de premier plan.

L’école, quant à elle, préparera les étudiants à la réussite mondiale grâce à une formation exclusive et progressiste dispensée par une faculté internationale diversifiée d’experts et d’innovateurs.

La conception architecturale unique de Jaumur intègre l’eau, là où le sable doré se mêle au bleu profond du golfe d’Aqaba. C’est une destination de luxe à visiter et à explorer: une possibilité de faire partie d’une communauté dynamique.

Jaumur fait suite aux récentes annonces de Leyja, Epicon, Siranna, Utamo, Norlana, Aquellum, Zardun, Xaynor, Elanan, Gidori et Treyam en tant que destinations touristiques durables étroitement liées sur le golfe d’Aqaba, grâce à l’engagement de Neom en faveur du progrès durable.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com