Recep Tayyip Erdogan reçu par Mohammed ben Salmane à Djeddah

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, reçu par le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, à Djeddah (Photo, SPA).
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, reçu par le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, à Djeddah (Photo, SPA).
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Publié le Mardi 18 juillet 2023

Recep Tayyip Erdogan reçu par Mohammed ben Salmane à Djeddah

  • Les échanges commerciaux entre la Turquie et l'Arabie saoudite se sont élevés à 6,5 milliards de dollars l'année dernière
  • Erdogan participera au Forum d'affaires turco-saoudien et se rendra ensuite aux Émirats arabes unis et au Qatar

RIYAD: Recep Tayyip Erdogan est arrivé lundi à Djeddah pour la première étape d'une tournée de trois États dans le Golfe, où les affaires et l'investissement figurent en tête de l'ordre du jour.

Le président turc est à la tête d'une importante délégation composée de ministres et de fonctionnaires, ainsi que d'environ 200 chefs d'entreprise, investisseurs et propriétaires d'entreprises.

Il a été reçu lundi soir par le prince héritier, Mohammed ben Salmane, et a rencontré plusieurs ministres et responsables saoudiens.

Sa visite en Arabie saoudite sera suivie de déplacements aux Émirats arabes unis et au Qatar, et des forums d'affaires auront lieu dans ces trois pays. «Notre principal objectif sera de mettre en place des activités commerciales et d'investissement conjointes avec ces pays dans la phase à venir», a déclaré Erdogan.

Les échanges entre la Turquie et l'Arabie saoudite se sont élevés à 6,5 milliards de dollars américains (1 dollar = 0,89 euro) l'année dernière et ont atteint 3,4 milliards de dollars au cours du premier semestre de cette année. Les échanges de la Turquie avec l'ensemble des États du Golfe sont passés de 1,6 milliard de dollars à environ 22 milliards de dollars au cours des vingt dernières années. «Les forums d'affaires qui seront organisés nous permettront de trouver les moyens de faire progresser ce chiffre», a affirmé Erdogan.

«La Turquie aura des opportunités d'investissement importantes dans l'industrie de la défense, les infrastructures et les investissements de superstructure dans les trois pays. En outre, ces pays auront la possibilité d'acheter certains actifs à la Turquie.»

Ankara recherche nouveaux partenariats

La visite devrait déboucher sur plusieurs accords dans des secteurs tels que l'énergie, les produits pharmaceutiques, la technologie, l'alimentation, la logistique, l'agriculture et la pétrochimie.

Cette visite est étroitement liée au besoin urgent de la Turquie d'attirer des investissements directs étrangers et de renforcer ses réserves de devises internationales. Erdogan fait appel aux investisseurs du Golfe pour trouver des ressources extérieures avant le mois de novembre, alors qu'Ankara doit rembourser plusieurs dettes.

La professeure Aylin Unver Noi, de l'université Halic d'Istanbul, a déclaré que des facteurs tels que les accords d'Abraham, le changement d'administration américaine, l'accord d'AlUla de 2021, l'impact économique de la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine et les séismes dans le sud-est de la Turquie avaient tous contribué à l'amélioration récente des relations.

«La recherche de partenariats économiques joue un rôle déterminant dans cette nouvelle approche de la politique étrangère», a-t-elle indiqué à Arab News. «Le mois dernier, Aramco a rencontré 80 entrepreneurs turcs pour discuter de projets potentiels d'une valeur de 50 milliards de dollars en Arabie saoudite.»

Selon Hakan Akbas, de la société de diplomatie commerciale Albright Stonebridge, Erdogan a donné la priorité à la restauration des relations avec les voisins régionaux de la Turquie afin d'obtenir un soutien économique indispensable au pays avant les élections de mai.

«La visite d'Erdogan entraînera une augmentation du commerce bilatéral et des flux touristiques saoudiens vers la Turquie. De nouveaux accords seront également conclus pour l'acquisition d'équipements militaires et de défense, le gouvernement saoudien souhaitant diversifier ses fournisseurs en plus des États-Unis», a indiqué M. Akbas.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Gaza : la Défense civile dénonce une frappe israélienne contre l'hôpital al-Ahli

Des lits sont posés au milieu des débris après une frappe israélienne sur l'hôpital Al-Ahli, également connu sous le nom d'hôpital baptiste ou Ahli Arab, dans la ville de Gaza, le 13 avril 2025. (Photo Omar AL-QATTAA / AFP)
Des lits sont posés au milieu des débris après une frappe israélienne sur l'hôpital Al-Ahli, également connu sous le nom d'hôpital baptiste ou Ahli Arab, dans la ville de Gaza, le 13 avril 2025. (Photo Omar AL-QATTAA / AFP)
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  • a Défense civile palestinienne de Gaza a annoncé qu'une frappe aérienne israélienne avait touché l'hôpital al-Ahli à Gaza-ville.
  • Cet hôpital al-Ahli avait été la cible d'une frappe au tout début de la guerre, mi-octobre 2023, qui avait fait des centaines de morts.

GAZA,TERRITOIRES PALESTINIENS : Dans la nuit de samedi à dimanche, la Défense civile palestinienne de Gaza a annoncé qu'une frappe aérienne israélienne avait touché l'hôpital al-Ahli à Gaza-ville, sans que l'on sache si des victimes étaient à déplorer.

L'armée israélienne a simplement répondu à l'AFP qu'elle examinait ces informations.

D'après un communiqué du service de presse du gouvernement du groupe islamiste Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza, « le bombardement » contre l'hôpital al-Ahli, également appelé hôpital Baptiste, a provoqué la « destruction d'un bâtiment abritant la réception et un service d'urgence » ainsi que le « déplacement de patients et de blessés ». 

Le Hamas a dénoncé un « nouveau crime de guerre » perpétré par « une entité criminelle qui a violé toutes les lois, règles et normes humanitaires, sous couverture et avec la complicité américaine ».

Cet hôpital al-Ahli avait été la cible d'une frappe au tout début de la guerre, mi-octobre 2023, qui avait fait des centaines de morts.

Le Hamas avait accusé Israël d'en être l'auteur, tout comme l'Iran et de nombreux pays arabes.

Mais le président des États-Unis de l'époque, Joe Biden, avait mis son allié israélien hors de cause et accusé le Jihad islamique, un autre groupe « terroriste », d'avoir tiré « une roquette hors de contrôle ». 

Samedi, Israël a annoncé avoir pris le contrôle d'une zone clé du sud de la bande de Gaza et avoir élargi son offensive à la majeure partie du territoire palestinien ravagé par la guerre depuis 18 mois.

Après deux mois de trêve, Israël a repris le 18 mars ses bombardements aériens, suivis d'opérations terrestres. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a justifié cette décision en affirmant qu'une pression militaire accrue était le seul moyen de forcer le mouvement islamiste palestinien à rendre les otages.  


À Gaza, l'armée israélienne étend son offensive tandis que le Hamas publie la vidéo d'un otage

Cette photo fournie par le siège du Forum des familles d'otages et de disparus montre une image extraite d'une vidéo diffusée par les Brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas, le 12 avril 2025, de l'otage israélien Edan Alexander, détenu dans la bande de Gaza depuis le mois d'octobre 2023.  (Photo : Hostages and Missing Families Forum Headquarters / AFP)
Cette photo fournie par le siège du Forum des familles d'otages et de disparus montre une image extraite d'une vidéo diffusée par les Brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas, le 12 avril 2025, de l'otage israélien Edan Alexander, détenu dans la bande de Gaza depuis le mois d'octobre 2023. (Photo : Hostages and Missing Families Forum Headquarters / AFP)
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  • Israël a annoncé samedi avoir pris un axe clé dans le sud de la bande de Gaza et avoir étendu son offensive à la majeure partie du territoire palestinien
  • La branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine Al-Qassam, a publié un clip de plus de trois minutes dans lequel l'otage est assis dans un petit espace clos. 

GAZA,TERRITOIRES PALESTINIENS : Israël a annoncé samedi avoir pris un axe clé dans le sud de la bande de Gaza et avoir étendu son offensive à la majeure partie du territoire palestinien ravagé par la guerre, où le Hamas a diffusé la vidéo d'un otage israélo-américain. 

l'AFP n'a pu vérifier ni l'authenticité ni la date d'enregistrement.

 La branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine Al-Qassam, a publié un clip de plus de trois minutes dans lequel l'otage est assis dans un petit espace clos. 

Dans la vidéo, il déclare vouloir rentrer chez lui pour célébrer les fêtes de fin d'année.

Israël célèbre actuellement Pâque, fête qui commémore la libération des Israélites de l'esclavage en Égypte dans la Bible.

Alexander, qui a eu 21 ans en captivité, est né à Tel Aviv et a grandi dans l'État du New Jersey aux États-Unis ; il est retourné en Israël après le lycée pour s'engager dans l'armée.

« Alors que nous entamons la soirée des fêtes aux États-Unis, notre famille en Israël se prépare à s'asseoir autour de la table du Seder », a déclaré la famille d'Alexander dans un communiqué publié par le forum. 

« Notre Edan, un soldat solitaire qui a immigré en Israël et s'est engagé dans la Brigade Golani pour défendre le pays et ses citoyens, est toujours retenu prisonnier par le Hamas.

« Lorsque vous vous asseyez pour célébrer Pessah, rappelez-vous que ce n'est pas une fête de liberté tant qu'Edan et les autres otages ne sont pas rentrés chez eux », a ajouté la famille.

La famille n'a pas donné son feu vert aux médias pour diffuser les images.

Dans la vidéo, M. Alexander semble parler sous la contrainte et fait fréquemment des gestes de la main pour critiquer le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui n'est pas parvenu à obtenir sa libération. 

La vidéo a été diffusée quelques heures après que le ministre de la défense, Israël Katz, a annoncé le contrôle militaire de ce qu'il a appelé le nouveau corridor de l'« axe Morag », situé entre les villes de Rafah et de Khan Yunis, dans le sud du pays. 

M. Katz a également présenté des plans visant à étendre l'offensive israélienne en cours à une grande partie du territoire. 

Dans un communiqué distinct publié plus tôt samedi, le Hamas a déclaré que les opérations menées par Israël à Gaza mettaient en danger non seulement les civils palestiniens, mais aussi les otages restants. 

L'offensive non seulement « tue des civils sans défense mais rend également incertain le sort des prisonniers (otages) de l'occupation », a déclaré le Hamas.

Lors de leur attaque du 7 octobre 2023 contre Israël, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza, les militants palestiniens ont pris 251 otages. Cinquante-huit d'entre eux sont toujours en captivité, dont 34 sont morts selon l'armée israélienne. 

Au cours d'un récent cessez-le-feu qui a pris fin le 18 mars, lorsque Israël a repris ses frappes aériennes sur Gaza, les militants ont libéré 33 otages, parmi lesquels se trouvaient huit cadavres. 

L'attaque du Hamas contre Israël en octobre 2023 a fait 1 218 morts, pour la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les chiffres officiels israéliens. 

Samedi, le ministère de la Santé de Gaza a déclaré qu'au moins 1 563 Palestiniens avaient été tués depuis le 18 mars, date à laquelle le cessez-le-feu a été rompu, portant à 50 933 le nombre total de morts depuis le début de la guerre.

 

 


Le ministre saoudien de l'Énergie rencontre son homologue américain au KAPSARC

Le ministre saoudien de l'énergie, le prince Abdulaziz bin Salman, a rencontré le secrétaire américain à l'énergie, Chris Wright, et la délégation qui l'accompagnait, samedi au Centre d'études et de recherches pétrolières du roi Abdallah (KAPSARC) à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien de l'énergie, le prince Abdulaziz bin Salman, a rencontré le secrétaire américain à l'énergie, Chris Wright, et la délégation qui l'accompagnait, samedi au Centre d'études et de recherches pétrolières du roi Abdallah (KAPSARC) à Riyad. (SPA)
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  • La réunion a souligné la coopération croissante entre l'Arabie saoudite et les États-Unis dans les domaines de l'énergie, du développement durable et de la recherche.
  • Les discussions ont également porté sur les possibilités de collaboration dans le domaine de la recherche énergétique, l'échange d'expertise et le renforcement des initiatives de recherche conjointes. 

RIYAD : le ministre saoudien de l'Énergie, le prince Abdulaziz bin Salman, a rencontré le secrétaire américain à l'Énergie, Chris Wright, et la délégation l'accompagnant, samedi, au Centre d'études et de recherches pétrolières du roi Abdallah (KAPSARC), a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Cette visite s'inscrit dans le cadre de la visite du responsable américain dans le Royaume.

Lors de cette réunion, la coopération croissante entre les deux pays dans les domaines de l'énergie, du développement durable et de la recherche a été soulignée. 

Au cours de sa visite, le secrétaire d'État a été informé des rôles clés du KAPSARC dans les domaines de la recherche et de la transformation de la politique énergétique, de l'atténuation du changement climatique, du transport durable et des services de conseil stratégique.

Les discussions ont également porté sur les possibilités de collaboration dans le domaine de la recherche énergétique, l'échange d'expertise et le renforcement des initiatives de recherche conjointes. 

Le travail continu du KAPSARC dans le développement de modèles et d'outils analytiques avancés a été reconnu comme une contribution cruciale à l'élaboration de politiques éne

rgétiques tournées vers l'avenir et de solutions pratiques aux problèmes urgents actuels, a ajouté SPA. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com