Liban: L'ONU alerte sur les conséquences des affrontements au camp palestinien d'Ain al-Hilweh

Une rue du camp d'Ain al-Hilweh à Sidon, ville côtière du sud du Liban (Photo, AFP).
Une rue du camp d'Ain al-Hilweh à Sidon, ville côtière du sud du Liban (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 12 août 2023

Liban: L'ONU alerte sur les conséquences des affrontements au camp palestinien d'Ain al-Hilweh

  • L'ONU a dressé un tableau poignant des «traumatismes et de la détresse» des habitants des camps
  • Ain al-Hilweh est le plus grand des 12 camps de réfugiés palestiniens établis au Liban en 1948 après la création d'Israël.

NEW YORK: Les violences armées qui ont eu lieu entre le 30 juillet et le 3 août à Ain al-Hilweh, un camp de réfugiés palestiniens dans le sud du Liban, et leurs conséquences ont une fois de plus mis en lumière les conditions désastreuses dans lesquelles vivent les résidents du camp.

Dorothy Klaus, directrice de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, a qualifié jeudi de «profonds» les effets de la violence sur les habitants des camps, tout en appelant à un effort d'aide urgent et continu.

Elle a indiqué qu'environ 400 maisons ont été détruites au cours des récentes hostilités et que des centaines de familles ont été déplacées, soit à l'intérieur du camp, soit vers des zones voisines. Les combats ont également endommagé les infrastructures vitales du camp, notamment un complexe scolaire de l'Unrwa qui accueille plus de 3 000 enfants. L'agence a toujours des difficultés à accéder à certaines parties du camp, a-t-elle ajouté.

Ain al-Hilweh est le plus grand des 12 camps de réfugiés palestiniens établis au Liban en 1948 après la création d'Israël. Depuis un accord conclu en 1969 entre les autorités libanaises et l'Organisation de libération de la Palestine, l'armée libanaise évite en grande partie de pénétrer dans les camps.

Toutefois, à la suite des récents affrontements entre groupes armés rivaux à Ain al-Hilweh, qui ont fait au moins 11 morts et des dizaines de blessés, certains responsables libanais demandent que l'armée prenne le contrôle des camps.

Ain al-Hilweh, qui compte environ 50 000 habitants, a connu de nombreux épisodes de violence au cours des dernières décennies, notamment des combats entre factions et des affrontements entre des groupes palestiniens et les Forces libanaises.

Klaus a indiqué que depuis que les dernières violences ont cessé, l'Unrwa a réussi à rétablir les services essentiels dans «environ 50% du camp... nous avons ramassé les ordures, désinfecté les lieux et commencé à enlever les décombres».

Mais elle a dressé un tableau poignant des «traumatismes et de la détresse» des habitants, notamment «des enfants traumatisés, des femmes dont les cheveux ont été blanchis pendant les hostilités».

Le traumatisme subi par les communautés de réfugiés palestiniens est profondément enraciné dans des décennies de déplacements et de conflits, a ajouté Klaus. Les résidents de nombreux camps de réfugiés, en particulier d’Ain al-Helweh, ont subi des affrontements violents et des destructions de biens à de nombreuses reprises, créant un environnement dans lequel les cicatrices psychologiques sont profondes, a-t-elle avisé.

Les expériences traumatisantes ont également contribué à des taux alarmants de maladies non transmissibles, que Klaus attribue aux niveaux extrêmes de stress parmi les réfugiés.

Les relations entre les résidents des camps et les communautés avoisinantes ajoutent à la complexité de la situation, a signalé Klaus en soulignant les effets préjudiciables que les hostilités dans les camps peuvent avoir sur les localités voisines. La ville de Sidon, par exemple, a subi des pertes économiques lors des récentes violences à cause des fermetures d'entreprises pendant la haute saison touristique, a-t-elle expliqué.

Le Liban est plongé depuis quatre ans dans une crise économique dévastatrice au cours de laquelle la monnaie nationale a perdu environ 98% de sa valeur, le produit intérieur brut a chuté de 40%, l'inflation est à trois chiffres et environ deux tiers des réserves en devises étrangères de la banque centrale ont été épuisées, selon le Fonds monétaire international (FMI). En conséquence, une grande partie de la population a sombré dans la pauvreté.

Cette crise financière a été aggravée par les intérêts personnels des autorités du pays, qui ont résisté aux appels à la mise en œuvre de réformes économiques et politiques cruciales, a déclaré le FMI le mois dernier, avertissant que l'absence persistante de mesures correctives de la part des autorités pourrait conduire le pays «sur une voie imprévisible».

Klaus a déclaré à Arab News que cet environnement très fragile complique encore les relations entre les réfugiés palestiniens et leur pays d'accueil, dans lequel leur accès aux possibilités d'emploi est déjà limité, de même que les droits de propriété et l'accès aux services de base.

Elle a mentionné que les réfugiés, qui étaient déjà aux prises avec la pauvreté, ont été poussés dans des circonstances de plus en plus difficiles par la crise économique et qu'environ 80% d'entre eux vivent aujourd'hui dans des conditions misérables.

«La pauvreté a déjà plus que doublé par rapport à ce qu'elle était dans la population libanaise avant la crise économique», a indiqué Klaus.

«Cela signifie que les niveaux de résistance de la population palestinienne au Liban ont été encore plus faibles, l'impact de la crise sur l'emploi étant relégué aux secteurs qui n'offrent pas d'emplois fixes. Les Palestiniens au Liban n'ont pratiquement jamais de contrat régulier, sans parler d'une quelconque forme de sécurité sociale», a -t-elle ajouté.

«Cela veut donc dire qu'environ 50% des hommes de plus de 16 ans sont actuellement au chômage et que les autres connaissent un chômage sporadique, et que toutes ces difficultés se répercutent sur leurs revenus et leur capacité à subvenir à leurs besoins.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


La Banque mondiale approuve des financements pour le Liban et la Syrie

Le président du Conseil libanais pour le développement et la reconstruction, Mohammad Kabbani, le ministre des Travaux publics, Fayez Rasamni, le vice-Premier ministre, Tarek Mitri, le Premier ministre, Nawaf Salam, le ministre des Finances, Yassin Jaber, et le directeur national de la Banque mondiale pour le Moyen-Orient, Jean Christophe Carret, participent à une table ronde sur le projet d'aide d'urgence au Liban (LEAP) au siège du Premier ministre à Beyrouth, le 10 juin 2025. (Photo : Anwar AMRO / AFP)
Le président du Conseil libanais pour le développement et la reconstruction, Mohammad Kabbani, le ministre des Travaux publics, Fayez Rasamni, le vice-Premier ministre, Tarek Mitri, le Premier ministre, Nawaf Salam, le ministre des Finances, Yassin Jaber, et le directeur national de la Banque mondiale pour le Moyen-Orient, Jean Christophe Carret, participent à une table ronde sur le projet d'aide d'urgence au Liban (LEAP) au siège du Premier ministre à Beyrouth, le 10 juin 2025. (Photo : Anwar AMRO / AFP)
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  • En mars, la BM avait estimé le coût de la reconstruction et du redressement au Liban à 11 milliards de dollars, après une guerre entre le mouvement pro-iranien Hezbollah et Israël, qui a détruit des pans entiers du pays en 2024.
  • Dans un autre communiqué, la BM a annoncé qu'elle recevait un don de 146 millions de dollars de la part de l'Association internationale de développement (IDA). Ce don servira à « aider la Syrie à rétablir un approvisionnement en électricité.

BEYROUTH : La Banque mondiale a annoncé qu'elle avait approuvé mercredi  un financement de 250 millions de dollars pour soutenir la reconstruction au Liban et un don de 146 millions au secteur de l'électricité en Syrie voisine.

En mars, la BM avait estimé le coût de la reconstruction et du redressement au Liban à 11 milliards de dollars, après une guerre entre le mouvement pro-iranien Hezbollah et Israël, qui a détruit des pans entiers du pays en 2024.

Dans un communiqué, la BM a indiqué avoir approuvé « un financement de 250 millions de dollars en faveur du Liban pour soutenir les réparations et la reconstruction urgentes des infrastructures publiques critiques endommagées, ainsi que la gestion durable des décombres dans les zones touchées par le conflit ». 

Intitulé « Lebanon Emergency Assistance Project » (LEAP), ce projet a été conçu pour soutenir la restauration des infrastructures publiques et des bâtiments, condition préalable au redressement économique et social », ajoute la BM.

« Compte tenu de l’ampleur des besoins en matière de reconstruction, ce projet a été conçu comme un cadre évolutif pouvant atteindre un milliard de dollars », a déclaré Jean-Christophe Carret, le directeur régional de la BM pour le Moyen-Orient.

Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a « salué (..) une étape clé de la reconstruction », estimant que le projet « vise à remédier aux dommages causés aux infrastructures et aux services essentiels dans les zones touchées par la guerre ».

« Ce soutien vient renforcer les efforts de redressement dans le cadre d’un dispositif exécutif dirigé par l’État, et permet d’attirer les financements supplémentaires dont nous avons cruellement besoin », a-t-il déclaré dans un communiqué.

Créé en février, le nouveau gouvernement du Liban, plongé dans une crise économique depuis 2019, a constitué un fonds pour la reconstruction et compte sur une aide financière étrangère. 

– Don pour la Syrie –

Dans un autre communiqué, la BM a annoncé qu'elle recevait un don de 146 millions de dollars de la part de l'Association internationale de développement (IDA). Ce don servira à « aider la Syrie à rétablir un approvisionnement en électricité fiable et abordable et à soutenir la reprise économique du pays », quatorze ans après le début d'une guerre civile dévastatrice.

Le don financera notamment la réhabilitation de lignes de transmission à haute tension.

« Parmi les besoins urgents de reconstruction en Syrie, la réhabilitation du secteur de l’électricité est apparue comme un investissement essentiel pour améliorer les conditions de vie du peuple syrien (…), a déclaré M. Carret, « sur la voie du redressement ». 

Le conflit a gravement endommagé les infrastructures essentielles, en particulier dans le secteur de l’électricité, les coupures de courant dépassant les 20 heures par jour.

En mai, la BM avait annoncé la relance de ses programmes d'aide en Syrie après le paiement par Riyad et Doha d'un reliquat de dette du pays, d'un montant de 15,5 millions de dollars, qui était dû à l'institution.

Avec la levée des sanctions économiques occidentales, les autorités syriennes cherchent à relancer l'économie afin d'amorcer la reconstruction, dont le coût est estimé par l’ONU à plus de 400 milliards de dollars.


Les derniers développements au lendemain du cessez-le-feu entre l'Iran et Israël

Une femme passe devant un immeuble résidentiel touché par une frappe israélienne et recouvert d'un grand drapeau iranien, à Téhéran, le 25 juin 2025. (Photo par ATTA KENARE / AFP)
Une femme passe devant un immeuble résidentiel touché par une frappe israélienne et recouvert d'un grand drapeau iranien, à Téhéran, le 25 juin 2025. (Photo par ATTA KENARE / AFP)
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  • Des doutes persistent toutefois mercredi quant à l'étendue des dégâts infligés au programme nucléaire iranien, au lendemain de l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu entre l'Iran et Israël.
  • L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a jugé pour sa part impossible à ce stade d'évaluer les dégâts subis et a réclamé un accès aux sites iraniens.

JERUSALEM : Des doutes persistent toutefois mercredi quant à l'étendue des dégâts infligés au programme nucléaire iranien, au lendemain de l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu entre l'Iran et Israël.

Voici les derniers développements alors que les deux pays ont crié « victoire » à l'issue d'une guerre marquée par des frappes israéliennes et américaines sur des installations nucléaires iraniennes : 

- Destruction « totale » des sites nucléaires iraniens ?

Le président américain Donald Trump a déclaré mercredi que les sites nucléaires iraniens avaient été détruits « totalement », estimant que le programme nucléaire de Téhéran avait été retardé de plusieurs « décennies » par les frappes américaines dimanche en Iran.

« Je pense que nous avons infligé un coup dur au programme nucléaire iranien et je peux aussi dire que nous l'avons retardé de plusieurs années », a déclaré plus tôt le porte-parole de l'armée israélienne Effie Defrin.

Les États-Unis et Israël accusent l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique, ce que Téhéran continue de démentir en défendant son droit au nucléaire civil. 

L'armée israélienne a cependant estimé qu'il était « encore tôt » pour évaluer l'impact sur le programme nucléaire iranien.

Selon plusieurs médias américains, un document classé confidentiel du renseignement américain établirait que les frappes américaines de dimanche auraient retardé le programme nucléaire iranien de seulement quelques mois, sans toutefois le détruire complètement.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a jugé pour sa part impossible à ce stade d'évaluer les dégâts subis et a réclamé un accès aux sites iraniens.

- L'Iran veut une suspension de sa coopération avec l'AIEA.

Mercredi, le Parlement iranien a voté en faveur d'une suspension de la coopération avec l'AIEA, selon la télévision d'État.

« L'AIEA, qui a refusé de condamner ne serait-ce qu'un peu l'attaque contre les installations nucléaires iraniennes, a compromis sa crédibilité internationale », a déclaré à cette occasion Mohammad Bagher Ghalibaf, le président du Parlement iranien.

Pour entrer en vigueur, cette décision doit toutefois encore être approuvée par le Conseil des gardiens, un organe habilité à examiner la législation.

Mardi, le président iranien Massoud Pezeshkian avait indiqué que son pays était « prêt » à reprendre des négociations indirectes avec Washington sur son programme nucléaire. 

- Funérailles cette semaine en Iran pour les hauts gradés tués.

Des funérailles nationales « pour les hauts gradés et les scientifiques tombés en martyrs » se tiendront samedi à Téhéran, a rapporté l'agence Irna, précisant qu'une cérémonie aurait également lieu jeudi pour Hossein Salami, le chef des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, qui a été tué au premier jour de la guerre.

- La banque centrale iranienne dans le collimateur d'Israël

Mercredi, le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a annoncé avoir officiellement classé la banque centrale iranienne comme une « organisation terroriste ».

- Nouvelles pendaisons d'« espions »

L'Iran a annoncé avoir pendu mercredi trois hommes présentés comme des espions à la solde d'Israël.

- Retour à la normale

Mercredi, bus et voitures circulaient à nouveau dans les rues embouteillées d'Israël, les écoles avaient rouvert et les employés retrouvaient le chemin du travail dans la capitale économique Tel-Aviv.

En Iran, un responsable a annoncé que le réseau de communication revenait progressivement à son état précédent, accusant Israël d'avoir mené une « cyberguerre à grande échelle » pendant le conflit.

 


Gaza: les secours annoncent 20 morts dans des opérations israéliennes

La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé mercredi que 20 personnes avaient été tuées et des dizaines d'autres blessées par l'armée israélienne dans le territoire palestinien ravagé par plus de 20 mois de guerre. (AFP)
La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé mercredi que 20 personnes avaient été tuées et des dizaines d'autres blessées par l'armée israélienne dans le territoire palestinien ravagé par plus de 20 mois de guerre. (AFP)
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  • Au moins six personnes ont été tuées et 30 blessées "à la suite de tirs israéliens visant des milliers de civils qui attendaient de l'aide" alimentaire près du corridor de Netzarim, dans le centre de Gaza
  • Des foules de Palestiniens se rassemblent chaque nuit dans ce secteur pour attendre l'ouverture des sites de distribution d'aide où elles espèrent recevoir des vivres

GAZA: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé mercredi que 20 personnes avaient été tuées et des dizaines d'autres blessées par l'armée israélienne dans le territoire palestinien ravagé par plus de 20 mois de guerre.

Au moins six personnes ont été tuées et 30 blessées "à la suite de tirs israéliens visant des milliers de civils qui attendaient de l'aide" alimentaire près du corridor de Netzarim, dans le centre de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de cet organisme de premiers secours, Mahmoud Bassal.

Interrogée par l'AFP sur ces faits, l'armée israélienne a dit examiner la situation.

Des foules de Palestiniens se rassemblent chaque nuit dans ce secteur pour attendre l'ouverture des sites de distribution d'aide où elles espèrent recevoir des vivres, ont constaté des correspondants de l'AFP, mais ses distributions donnent lieu à des scènes chaotiques.

Israël a très partiellement assoupli à la fin du mois de mai un blocus total imposé à la bande de Gaza au début du mois de mars, qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité.

La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), organisme au financement opaque soutenu par Israël et les Etats-Unis, gère quatre centres de distribution de colis d'aide alimentaire sur le territoire palestinien assiégé, notamment dans le secteur où ont eu lieu les tirs mercredi à l'aube.

L'ONU et des ONG humanitaires refusent de travailler avec la GHF, en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a qualifié mardi de "crime de guerre" l'utilisation de la nourriture comme une arme à Gaza, exhortant l'armée israélienne à "cesser de tirer sur les personnes qui tentent de s'en procurer".

M. Bassal a également fait état de 14 autres personnes tuées, dont une fillette, par des frappes aériennes israéliennes sur des habitations à travers la bande de Gaza. Cinq personnes ont péri à Deir al-Balah (centre), six dans le camp de Nousseirat (centre) et trois à Choujaïya (nord).

Sollicitée par l'AFP sur ces frappes aériennes, l'armée israélienne n'a pas été en mesure de commenter.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans de la Défense civile.

La guerre dans la bande de Gaza a été déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.

Le Premier ministre du Qatar, pays médiateur entre Israël et le Hamas, a affirmé mardi que Doha travaillait à une reprise des négociations en vue d'un nouveau cessez-le-feu à Gaza.

L'attaque du 7 octobre 2023 en Israël a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 56.077 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la bande de Gaza dans la campagne militaire de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.