RIYAD: Le destin commun de l'humanité à long terme ne repose pas sur les combustibles fossiles, car la planète doit lutter sérieusement contre le réchauffement climatique pour s'assurer un meilleur avenir, selon Alok Sharma, le président sortant de la COP.
S'exprimant à l'occasion de la conférence des Nations unies sur le réchauffement climatique, à Charm el-Cheikh, en Égypte, M. Sharma a réaffirmé les progrès réalisés par les humains dans la poursuite des objectifs en matière de réchauffement climatique, mais qu'il reste bien du chemin à parcourir.
Sharma a également transmis la présidence de la COP à Sameh Hassan Shoukry, diplomate et ministre des Affaires étrangères de l'Égypte depuis 2014.
«Le secrétaire général a été clair. Notre avenir commun à long terme ne réside pas dans les combustibles fossiles. Et je suis d'accord avec lui, sans réserve. Chaque rapport majeur publié cette année souligne le fait que des progrès ont été réalisés», a déclaré M. Sharma.
«Malgré tous ces progrès, je suis pleinement conscient de l'ampleur des défis qui nous attendent encore. Comme chaque rapport le dit, nous faisons des progrès, ce qui indique tout aussi clairement qu'il y a encore beaucoup à faire au cours de cette décennie critique», a-t-il ajouté.
M. Sharma a également noté que, malgré la mise en œuvre de l’objectif «zéro émission nette», la planète Terre se dirige vers un réchauffement de 1,7 degré d'ici la fin du siècle, et non de 1,5.
Il a en outre souligné que la guerre en cours en Ukraine a entraîné une crise mondiale.
«Les vents contraires qui soufflent au niveau mondial ont mis à l'épreuve notre capacité à progresser. La guerre brutale et illégale de Poutine en Ukraine a précipité de multiples crises mondiales: énergie, alimentation et sécurité, pressions inflationnistes et décès. Ces crises ont aggravé les vulnérabilités climatiques existantes et les effets cicatrisants de la pandémie», a-t-il déclaré.
Plusieurs entreprises et institutions financières dans le monde se sont également engagées selon lui à atteindre le niveau «zéro émission nette» pour un avenir meilleur.
«Les pays et les entreprises réalisent des progrès sectoriels tangibles et accélèrent le déploiement des énergies renouvelables dans le monde entier», a-t-il ajouté.
M. Sharma a également souligné que les émissions en 2030 devraient être inférieures d'environ 6 gigatonnes, ce qui équivaut à 12 % des émissions annuelles mondiales actuelles.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com