Macron met l'accent sur la jeunesse et l'école pour «réarmer» le pays

Le président français Emmanuel Macron prend la parole lors d'une conférence de presse pour présenter le nouveau gouvernement français à l'Elysée à Paris le 16 janvier 2024 (Photo de Ludovic MARIN / AFP).
Le président français Emmanuel Macron prend la parole lors d'une conférence de presse pour présenter le nouveau gouvernement français à l'Elysée à Paris le 16 janvier 2024 (Photo de Ludovic MARIN / AFP).
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Publié le Mercredi 17 janvier 2024

Macron met l'accent sur la jeunesse et l'école pour «réarmer» le pays

  • Emmanuel Macron a esquissé «le sens profond» de cette nouvelle phase de son action
  • Hors campagne pour sa réélection, Emmanuel Macron ne s'est prêté qu'une fois à cet exercice d'une longue conférence de presse tous azimuts, le 25 avril 2019, lui préférant le plus souvent l'échange direct avec les Français

PARIS: Emmanuel Macron a multiplié les annonces mardi lors d'une conférence de presse aux accents volontaristes pour promettre "une France plus juste et plus forte" autour de son concept de "réarmement", en insistant sur la jeunesse avec le retour de l'uniforme à l'école et la régulation des écrans.

Une semaine après la nomination d'un nouveau gouvernement, le chef de l'Etat a voulu fixer son cap, "dire le sens profond" de son action, avant que Gabriel Attal ne détaille sa feuille de route le 30 janvier devant le Parlement.

Dans sa déclaration de politique générale, le plus jeune Premier ministre français devra vraisemblablement revenir sur certaines mesures qui fâchent, comme la hausse attendue des tarifs de l'électricité, ou préciser les contours des nouvelles réformes économiques et sociales seulement effleurées par le président.

Devant ses ministres quasiment au complet et de nombreux journalistes rassemblés dans la salle des fêtes de l’Élysée, Emmanuel Macron a esquissé pendant deux heures vingt, en prime time à la télévision dans cet exercice rare pour lui, sa volonté de combattre les "rentes" et briser les "tabous", après une année 2023 marquée par les adoptions chaotiques des lois sur les retraites et sur l'immigration. Une manière, dit son entourage, de "revenir aux sources" du macronisme de 2017 qui s'était parfois perdu en chemin.

Il a exhorté ses troupes à "oser ce que nous n'osions même plus penser", sans "avoir peur de soulever certains mécontentements".

"Je suis convaincu" que "nos enfants vivront mieux demain, que nous ne vivons aujourd'hui", a-t-il assuré.

Le président a défendu sa nouvelle ministre de l’Éducation Amélie Oudéa-Castéra, qui a eu "raison de s'excuser" de son "propos maladroit" qui l'a placée au centre d'une vive polémique au sujet de la scolarisation de ses enfants dans le privé.

"On va continuer à s'attaquer avec force" aux heures non remplacées dans les écoles, a-t-il martelé, récusant par ailleurs tout "conflit" entre école publique et privée.

Il aussi vanté les mérites de la sarkozyste Rachida Dati, nommée au ministère de la Culture malgré sa mise en examen dans une affaire de corruption présumée. Et il a vivement attaqué le Rassemblement national, promettant de "se battre jusqu'au dernier quart d'heure" contre le parti "de l’appauvrissement collectif" et du "mensonge", qui domine les sondages à six mois des élections européennes.

Emmanuel Macron a également dit n'avoir "aucun regret" d'avoir défendu la "présomption d'innocence" de l'acteur Gérard Depardieu, tout en concédant un "regret" de "ne pas avoir assez dit combien la parole des femmes qui sont victimes de ces violences est importante".

Premier axe des mesures annoncées mardi: la jeunesse et l'école. Le chef de l'Etat entend réguler l'usage des écrans "pour nos enfants", sur la base des préconisations d'experts qu'il a réunis la semaine dernière et rendront leur rapport en mars. Précisant qu'il y aura "peut-être des interdictions" et "des restrictions" pour les jeunes usagers.

 

Principales réactions de l'opposition à la conférence de presse de Macron

Jordan Bardella, président du RN (sur France2): "J’ai eu le sentiment, dans un premier temps, d’un président de la République qui n’était pas président de la République mais qui était un Premier ministre, qui faisait une déclaration de politique générale en prenant un peu tout un tas de sujet, en rentrant parfois dans des micro détails. Et je me mets à la place des Français qui doivent se demander : mais finalement, demain matin quand j’irai travailler, qu’est-ce qui va fondamentalement changer dans mon quotidien ?"

Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale (déclaration à la presse): "On a une deconnection terrible d'un président de la république et d'un pouvoir qui aujourd'hui ne répond plus aux besoins fondamentaux des gens que ce soit sur la question de l'éducation de la santé du logement et juste avoir de quoi vivre dignement. Je trouve ça extrêmement déconnecté de ce que vivent les français et surtout l'horizon qui est proposé avec cette allocution est un horizon extrêmement malheureux fait de sang et de larmes".

Marine Tondelier, secrétaire nationale d'EELV (sur X): "Un discours de technocrate réactionnaire. #Macron a éludé tous les sujets qui intéressent les Français : augmentation de l’électricité, crise écologique, logement, précarité. À la place, un discours de politique générale lunaire et paternaliste. Flippant, vraiment. Et ringard."

Eric Ciotti, président des Républicains (communiqué): "Le Président de la République promettait un rendez-vous avec la Nation. Ce ne fut qu’un rendez-vous avec lui-même. Au cours d’un long exercice d’autosatisfaction, il a expliqué que, depuis six ans et demi, tout va mieux. Nous ne l’avions pas remarqué. Le président de la République a dressé une liste de vœux pieux, avec laquelle il est difficile d'être en désaccord, mais les ambitions sont aussi monumentales que les annonces sont modestes. Les Français attendent plus que des discours : ils attendent des actes et de la cohérence."

Vers une généralisation du SNU

Il veut "refonder l'instruction civique", dont le volume horaire sera doublé, avec une heure par semaine dès la cinquième, et souhaite "que le théâtre devienne un passage obligé au collège dès la rentrée prochaine". Pour que "chaque génération" apprenne "ce que la République veut dire".

Autre mesure emblématique: la "tenue unique" sera expérimentée pour les élèves dès cette année dans une centaine d'établissements, en vue d'une éventuelle généralisation en 2026. De retour, également, les cérémonies de remise des diplômes "dès cette année" au collège.

"Nous irons vers la généralisation du Service national universel en seconde", a également annoncé Emmanuel Macron, donnant rendez-vous "dans les prochaines semaines" sur ce chantier ouvert dès son premier quinquennat.

Le tout assorti d'un mea culpa sur "l'égalité des chances": "je dois reconnaître avec netteté qu'après six ans et demi (...), nous avons amélioré des choses mais nous ne les avons pas radicalement changées". L'avenir des enfants "reste encore par trop déterminé par le nom de famille, l'endroit où l'on est né, le milieu auquel on appartient".

Deuxième thème abordé: la sécurité. Dix opérations "place nette" seront menées chaque semaine contre le trafic de drogue, a-t-il promis, dans une volonté de restaurer "l'ordre".

Sur le plan économique, le président a demandé à son gouvernement des mesures permettant de "mieux gagner sa vie par le travail". Il souhaite par ailleurs que les fonctionnaires soient davantage rémunérés "au mérite".

Emmanuel Macron a par ailleurs défendu le doublement des franchises médicales, à 1 euro, une mesure envisagée depuis quelques mois qui ne serait pas "un crime terrible", et a dit souhaiter la régularisation de "nombre de médecins étrangers" pour lutter contre les déserts médicaux.

Une nouveauté dans son discours: le locataire de l'Elysée a évoqué un "réarmement démocratique" pour relancer la natalité, avec la création d'un "congé de naissance" de six mois pour remplacer le congé parental, mieux rémunéré, ainsi qu'un "grand plan" contre l'infertilité.

Sur l'international, le chef de l'Etat a annoncé qu'il retournerait en février en Ukraine pour la deuxième fois depuis le début de la guerre, annonçant de nouvelles livraisons d'armes pour ne "pas laisser la Russie gagner".

Hors campagne pour sa réélection, Emmanuel Macron ne s'est prêté qu'une fois à cet exercice d'une longue conférence de presse tous azimuts, le 25 avril 2019.


JO-2024: arrivée en France, la flamme olympique a embrasé Marseille

Cette photographie montre la flamme olympique sur le trois-mâts français Belem du XIXe siècle alors que le bateau navigue près des côtes de Marseille, dans la mer Méditerranée, le 8 mai 2024. (Photo, AFP)
Cette photographie montre la flamme olympique sur le trois-mâts français Belem du XIXe siècle alors que le bateau navigue près des côtes de Marseille, dans la mer Méditerranée, le 8 mai 2024. (Photo, AFP)
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  • Devant le chaudron olympique, l'invité surprise s'est alors dévoilé: et c'est donc Jul, rappeur marseillais de 34 ans, qui a eu l'honneur d'allumer le feu olympique pour la nuit
  • A 79 jours de l'ouverture des JO de Paris, le 26 juillet, pour les troisièmes JO parisiens de l'histoire, après 1900 et 1924, la flamme olympique est donc enfin arrivée en France

MARSEILLE: Après une grandiose parade maritime, la flamme olympique a fait son entrée en majesté dans le Vieux-Port de Marseille mercredi soir, à bord du trois-mâts Belem, et le premier chaudron olympique des Jeux de Paris 2024 a été embrasé par la star du rap français Jul.

A 79 jours de l'ouverture des JO de Paris, le 26 juillet, pour les troisièmes JO parisiens de l'histoire, après 1900 et 1924, la flamme olympique est donc enfin arrivée en France, après 12 jours de voyage depuis sa patrie natale, en Grèce.

Dans une cérémonie saluée par un magnifique arc-en-ciel, la flamme est d'abord descendue du mythique trois-mâts entre les mains de Florent Manaudou, champion olympique de natation en 2012 à Londres, sous les applaudissements d'une foule imposante, dans cette calanque du Lacydon où les Grecs fondèrent Massalia, il y a 2.600 ans.

Après quelques pas sur un ponton flottant en forme de piste d'athlétisme, le nageur marseillais a passé le premier relais à la championne paralympique d'athlétisme Nantenin Keita, la fille du célèbre musicien malien Salif Keita.

Un symbole du "rapprochement des Jeux olympiques et paralympiques", a commenté Tony Estanguet, le président du comité d'organisation des JO. Puis Nantenin Keita l'a transmise à un troisième personnage, intégralement vêtu de blanc et cagoulé.

Devant le chaudron olympique, l'invité surprise s'est alors dévoilé: et c'est donc Jul, rappeur marseillais de 34 ans, qui a eu l'honneur d'allumer le feu olympique pour la nuit.

Merci la zone

"C'est un truc de fou, c'est magique, pour moi c'est un honneur. Je suis très fier pour la France et pour Marseille surtout. Merci la zone!", a lancé le musicien au public.

"On a réussi notre pari de l'équipe de France unifiée, c'était important pour nous en tant qu'athlètes, donc bravo", a commenté Nantenin Keita, championne paralympique 2016 sur 400 mètres.

A son entrée dans le Vieux-Port, sous les yeux du président Emmanuel Macron, reçu par quelques brefs sifflets, le Belem avait été accueilli par une Marseillaise, par le survol des avions de la patrouille de France, qui ont dessiné les anneaux olympiques dans le ciel, et par les incontournables "tifos", ces impressionnantes bannières des supporters du bien nommé Olympique de Marseille.

Sur la muraille du fort Saint-Jean, la plus gigantesque banderole, de 150 m de long, signée MASSALIA, faisait honneur aux origines grecques de la cité phocéenne, avec le visage de Gyptis, cette jeune femme d'une tribu locale dont serait tombé amoureux Protis, marin grec débarqué en 600 av. JC.

Le tout devant des centaines de milliers de personnes, 150.000 sur le Vieux-Port et 230.000 dans le reste de la ville, selon le maire Benoît Payan.

"Aujourd'hui la flamme arrive, les Jeux arrivent et rentrent dans la vie des Français", a commenté le chef de l'Etat aux micros de France Télévisions et de TF1, après la cérémonie: "On peut être fiers, (...) c'est la fête des Françaises et des Français et je veux qu'ils en soient fiers".

La chair de poule

"Ca va rester gravé dans notre mémoire", a témoigné Margot Malinowski, 73 ans: "L'ambiance, le mélange de population, c'était super. Le Belem est magnifique".

Déçu que l'invité chargé d'allumer le chaudron ne soit pas Zinedine Zidane, l'enfant de Marseille, la star du football français, Jessy Pedrajas, ouvrier de 21 ans, venu d'Istres (Bouches-du-Rhône) avec sa compagne, s'apprêtait lui à profiter de la soirée, avec un concert gratuit de deux autres rappeurs phocéens, Soprano et Alonzo.

Installé aux premières loges dès 08h00, avec glacière et chaises pliantes, le couple attendait depuis des heures "pour la flamme et pour le concert". Et ils ont finalement dû attendre une heure de plus, le spectacle ayant été retardé après deux mouvements de foule qui ont provoqué quelques malaises et "coups de panique" parmi les spectateurs, sans "notion de gravité" selon les marins-pompiers.

Soprano en tous cas était fier de chanter à cette grande fête: "C'est un super message qu'on soit là, enfants des quartiers Nord de Marseille (les plus pauvres de la ville, NDLR), à faire le Vieux-Port, après tout ce qu'on a traversé", a commenté le rappeur dans l'après-midi, auprès de l'AFP.

"Regardez le monde sur ce port, c'est magique, ça donne la chair de poule", s'émerveillait Marie-José Perec, triple championne olympique d'athlétisme.

Mais l'arrivée de la flamme n'a pas fait que des heureux mercredi. Un millier de personnes ont ainsi manifesté, pour dénoncer des "JO de riches", aux conséquences environnementales graves, et demander l'exclusion d'Israël des Jeux, comme l'avait été le régime d'apartheid de l'Afrique du Sud.

Jeudi matin, la flamme entamera à Marseille son relais à travers 400 villes de France, pour une arrivée prévue le 26 juillet à Paris pour la cérémonie d'ouverture.

 


Mobilisations propalestiniennes: 86 personnes placées en garde à vue

Un manifestant brandit un drapeau palestinien lors d'un rassemblement convoqué par plusieurs organisations françaises en soutien au peuple palestinien, place de la République à Paris, le 7 mai 2024 (Photo, AFP).
Un manifestant brandit un drapeau palestinien lors d'un rassemblement convoqué par plusieurs organisations françaises en soutien au peuple palestinien, place de la République à Paris, le 7 mai 2024 (Photo, AFP).
Des étudiants et militants pro-palestiniens réagissent à côté d'une banderole indiquant en français : "A Gaza, cette université aurait été bombardée" (Photo, AFP).
Des étudiants et militants pro-palestiniens réagissent à côté d'une banderole indiquant en français : "A Gaza, cette université aurait été bombardée" (Photo, AFP).
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  • Les forces de l'ordre sont de nouveau intervenues mardi dans l'université de la Sorbonne et devant Sciences Po Paris pour mettre fin à des rassemblements et des actions de blocage de militants propalestiniens
  • Ces gardes à vue peuvent durer 24 heures avant une première décision sur une prolongation de 24 heures supplémentaires

PARIS: L'évacuation de militants propalestiniens de l'université de la Sorbonne à Paris mardi soir a donné lieu au placement en garde à vue de 86 personnes, a indiqué le parquet de Paris mercredi.

Le ministère public doit faire mercredi un nouveau bilan sur ces mesures en cours qui concernent toutes des personnes majeures.

Ces gardes à vue peuvent durer 24 heures avant une première décision sur une prolongation de 24 heures supplémentaires.

"Les infractions principalement visées sont les suivantes : dégradations volontaires, participation à un groupement en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destruction/dégradation de biens, rébellion, violence sur personne dépositaire de l’autorité publique ou intrusion dans l'enceinte d'un établissement d'enseignement scolaire en réunion dans le but de troubler la tranquillité ou le bon ordre de l'établissement", a ajouté le parquet.

Intervention des forces de l’ordre 

Les forces de l'ordre sont de nouveau intervenues mardi dans l'université de la Sorbonne et devant Sciences Po Paris pour mettre fin à des rassemblements et des actions de blocage de militants propalestiniens, en écho aux messages répétés de fermeté du gouvernement.

Moins de 24 heures après que le Premier ministre Gabriel Attal a rappelé lundi soir qu'il n'y aurait "jamais de droit au blocage" dans les universités françaises, les forces de l'ordre ont pénétré mardi soir dans la Sorbonne pour évacuer des manifestants propalestiniens qui occupaient depuis environ deux heures un amphithéâtre, en "solidarité" avec Gaza, a constaté une journaliste de l'AFP.

Les militants, qui étaient une centaine environ à l'intérieur, selon des sources concordantes, ont été sortis au compte-gouttes dans une rue latérale de l'université, parfois portés à bout de bras par des agents.

La préfecture de police avait fait état de 88 interpellations lors de cette intervention achevée peu avant minuit, selon le rectorat et une source policière.

Plusieurs organisations politiques et syndicales, dont la France insoumise, Urgence Palestine, Solidaires ou l'Union étudiante, ont appelé à un rassemblement à 13H00 mercredi devant l'Hôtel de ville de Paris pour demander la remise en liberté des militants interpellés.

L'Unef, qui a appelé aussi à ce rassemblement, a réclamé dans un communiqué "l'arrêt immédiat de la répression des étudiant.e.s qui se mobilisent pour la paix". "La répression sur les lieux d’études est sans précédent" et les étudiants mobilisés "sont désormais considérés comme des +fauteurs de trouble+ voire des criminels", fustige le syndicat étudiant.


JO-2024: début de la parade maritime pour l'arrivée de la flamme olympique à Marseille

Le trois-mâts français Belem du XIXe siècle navigue dans la baie de Marseille, en mer Méditerranée, le 8 mai 2024, avant d'atterrir avec la flamme olympique, en prévision des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 (Photo, AFP).
Le trois-mâts français Belem du XIXe siècle navigue dans la baie de Marseille, en mer Méditerranée, le 8 mai 2024, avant d'atterrir avec la flamme olympique, en prévision des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 (Photo, AFP).
Des spectateurs tenant une mascotte « Phryge » des Jeux olympiques de Paris 2024 dans les bateaux défilent alors que le bateau navigue près des côtes de Marseille, dans la mer Méditerranée, le 8 mai 2024, avant d'atterrir avec la flamme olympique, en prévision des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Jeux (Photo, AFP).
Des spectateurs tenant une mascotte « Phryge » des Jeux olympiques de Paris 2024 dans les bateaux défilent alors que le bateau navigue près des côtes de Marseille, dans la mer Méditerranée, le 8 mai 2024, avant d'atterrir avec la flamme olympique, en prévision des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Jeux (Photo, AFP).
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  • Les embarcations ont fait sonner cornemuses, sirènes et klaxons pour célébrer l'arrivée de ce symbole olympique après 12 jours en mer
  • Le Belem est comme dans une bulle, protégé par des bateaux du dispositif de sécurité

MARSEILLE: La grande parade maritime accompagnant l'arrivée de la flamme olympique en France a débuté mercredi à 11h00, avec un millier de bateaux escortant le trois-mâts Belem en rade de Marseille, sous un soleil éclatant, ont constaté des journalistes de l'AFP en mer.

Les embarcations ont fait sonner cornemuses, sirènes et klaxons pour célébrer l'arrivée de ce symbole olympique après 12 jours en mer depuis la Grèce, à moins de trois mois des JO de Paris (26 juillet-11 août).

Sur La Belle Poule, deux-mâts historique de la Marine nationale qui suit directement le Belem, le son de la cornemuse a retenti sous les grandes voiles blanches, marquant le début de la parade qui durera jusqu'à 17h00, le long de la côte de la deuxième ville de France.

Accueil chaleureux 

Tout autour, en mer, de petits bateaux de plaisance, des canots, mais aussi de grands voiliers naviguent sur la Méditerranée, selon un journaliste de l'AFP.

A bord du Belem, où a pu monter un photographe de l'AFP, les jeunes équipiers saluent depuis le pont, sourire aux lèvres, l'armada de plaisanciers et la foule dense présente sur une plage au loin, sous le viaduc de Corbières, dans le quartier populaire de l'Estaque qui a inspiré de grands peintres comme Cézanne ou Braque.

Le Belem est comme dans une bulle, protégé par des bateaux du dispositif de sécurité. Une quarantaine de bateaux des autorités françaises sont mobilisés pour veiller au bon déroulement de cette grande parade.