Le prince Harry s'en prend à la famille royale devant la justice à Londres

Le fils cadet du roi Charles III a assisté mardi pour la deuxième journée consécutive à une audience à la Haute-Cour de Londres (Photo, AFP).
Le fils cadet du roi Charles III a assisté mardi pour la deuxième journée consécutive à une audience à la Haute-Cour de Londres (Photo, AFP).
Short Url
Publié le Mercredi 29 mars 2023

Le prince Harry s'en prend à la famille royale devant la justice à Londres

  • Il indique que la famille royale l'a dissuadé d'attaquer la presse en justice car «ça pourrait ouvrir une boîte de Pandore»
  • Harry évoque aussi sa «relation difficile avec la presse» depuis la mort de sa mère Diana

LONDRES: Le prince Harry a accusé la famille royale britannique de lui avoir caché des informations sur les écoutes téléphoniques menées par des tabloïds britanniques, dans une déposition dévoilée mardi dans le cadre des poursuites judiciaires qu'il a engagées contre l'éditeur du Daily Mail.

Le fils cadet du roi Charles III a assisté mardi pour la deuxième journée consécutive à une audience à la Haute-Cour de Londres dans le cadre des poursuites intentées avec plusieurs célébrités contre Associated Newspaper (ANL), accusé d'avoir recueilli des informations de manière illégale.

Dans sa déposition de témoin signée le 24 février et que l'AFP a pu consulter, Harry évoque sa "relation difficile avec la presse" depuis la mort de sa mère Diana, mais explique que "pour un membre de l'institution, la politique était 'never complain, never explain' (Ne jamais se plaindre, ne jamais s'expliquer)".

Il indique que la famille royale l'a dissuadé d'attaquer la presse en justice car "ça pourrait ouvrir une boîte de Pandore".

"Il ne fait aucun doute que l'institution (royale) m'a longtemps caché des informations sur le piratage téléphonique, et cela n'est apparu clairement que ces dernières années, lorsque j'ai déposé ma propre plainte."

Harry, qui ne se rend qu'exceptionnellement au Royaume-Uni, a effectué une visite surprise à Londres pour assister à l'audience lors de laquelle ANL tente de faire échouer les poursuites engagées par le fils du roi, mais aussi le chanteur Elton John ou encore l'actrice Liz Hurley.

Les six plaignants accusent ANL d'avoir employé des détectives pour les mettre sur écoute.

Le groupe a réfuté "totalement et sans ambiguïté ces diffamations grotesques" qui cherchent selon lui à "entraîner les titres du Mail dans le scandale des écoutes téléphoniques concernant des articles vieux de 30 ans".

La presse tabloïd britannique avait été secouée il y a une dizaine d'années par plusieurs scandales d'écoutes illégales pratiquées dès le début des années 2000.

La venue d'Harry au Royaume-Uni intervient à un peu plus d'un mois du couronnement du roi le 6 mai. Exilés aux États-Unis après avoir quitté avec fracas la monarchie en 2020, Harry et son épouse Meghan ont été invités à la cérémonie mais n'ont pas encore fait savoir publiquement s'ils honoreront l'invitation.

Après un documentaire diffusé sur Netflix en décembre, Harry a publié début janvier ses mémoires controversés intitulés "Le Suppléant", dans lesquels il détaille la rupture de ses relations avec son père et son frère William.


Début d'un nouvel échange de prisonniers de guerre entre Kiev et Moscou

Sur cette photo prise et publiée par le service de presse présidentiel ukrainien le 9 juin 2025, des prisonniers de guerre ukrainiens enveloppés dans des drapeaux nationaux ukrainiens s'étreignent après un échange dans un lieu tenu secret, alors que la Russie envahit l'Ukraine. Russie et Ukraine, le 9 juin 2025. (Photo : Handout / SERVICE DE PRESSE PRÉSIDENTIEL UKRAINIEN / AFP)
Sur cette photo prise et publiée par le service de presse présidentiel ukrainien le 9 juin 2025, des prisonniers de guerre ukrainiens enveloppés dans des drapeaux nationaux ukrainiens s'étreignent après un échange dans un lieu tenu secret, alors que la Russie envahit l'Ukraine. Russie et Ukraine, le 9 juin 2025. (Photo : Handout / SERVICE DE PRESSE PRÉSIDENTIEL UKRAINIEN / AFP)
Short Url
  • Les deux parties n'ont pas précisé, pour des raisons de sécurité, selon Kiev, le nombre de soldats impliqués dans cet échange, décidé au cours d'un deuxième cycle de négociations directes, à Istanbul, le 2 juin.
  • Hormis cela, les négociations de paix sont dans l'impasse. 

KIEV : L'Ukraine et la Russie ont annoncé lundi le début d'un nouvel échange de prisonniers de guerre qui se poursuivra ces prochains jours, l'un des rares résultats des récents pourparlers entre les deux belligérants.

Ceux-ci n'ont pas précisé, pour des raisons de sécurité, selon Kiev, le nombre de soldats impliqués dans cet échange, décidé au cours d'un deuxième cycle de négociations directes, à Istanbul, le 2 juin.

Les Russes et les Ukrainiens avaient alors convenu de libérer tous les prisonniers de guerre grièvement blessés ou malades, ainsi que ceux âgés de moins de 25 ans.

Il s'agissait de l'un des seuls points d'accord trouvés pendant ces pourparlers, en plus de l'échange à venir de plusieurs milliers de corps de soldats tués au combat.

Hormis cela, les négociations de paix sont dans l'impasse. 

« Un premier groupe de militaires russes âgés de moins de 25 ans a été rapatrié depuis le territoire sous le contrôle du régime de Kiev. En échange, le même nombre de militaires de l'armée ukrainienne a été transféré », a annoncé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

Ce nouvel « échange a commencé aujourd'hui et se déroulera en plusieurs étapes dans les prochains jours », a ensuite expliqué le président ukrainien Volodymyr Zelensky, précisant que « le processus est assez complexe » et que « des négociations ont lieu pratiquement tous les jours ».

« Pour des raisons de sécurité, le nombre final de personnes libérées sera rendu public une fois le processus d'échange terminé », a pour sa part souligné le centre ukrainien de coordination pour les prisonniers de guerre, ajoutant que le rapatriement des corps de soldats tués, comme convenu en Turquie, se poursuivait également.

Selon cette source, il s'agit du 66ᵉ échange de prisonniers entre Kiev et Moscou depuis le début de l'invasion russe de grande ampleur en février 2022.

Le médiateur ukrainien pour les droits humains, Dmytro Loubinets, a quant à lui déclaré que les militaires échangés lundi étaient « dans leur vaste majorité » en captivité depuis 2022.

Cela fait plus de trois ans que la Russie et l'Ukraine procèdent régulièrement à des échanges de prisonniers et de dépouilles de soldats.

Les deux belligérants avaient déjà échangé quelque 1 000 personnes de chaque camp, militaires et civils, à l'issue du premier nouveau cycle de négociations directes à Istanbul, en mai.

Ils sont toutefois loin d'un règlement durable du conflit ou même d'un cessez-le-feu.

Dans la nuit de dimanche à lundi, des frappes russes ont eu lieu, presque quotidiennement.

L'armée de l'air ukrainienne a annoncé que la Russie avait lancé un nombre record de 479 drones explosifs sur l'Ukraine.

La veille, l'armée russe avait affirmé attaquer la région ukrainienne de Dnipropetrovsk, qui borde celles de Donetsk et de Zaporijjia déjà partiellement sous contrôle russe, une première depuis plus de trois ans de conflit. 

Cela fait plus de trois ans que la Russie et l'Ukraine procèdent régulièrement à des échanges de prisonniers et de dépouilles de soldats.

Les deux belligérants avaient déjà échangé quelque 1 000 personnes de chaque camp, militaires et civils, à l'issue du premier nouveau cycle de négociations directes à Istanbul, en mai.

Ils sont toutefois loin d'un règlement durable du conflit ou même d'un cessez-le-feu.

Dans la nuit de dimanche à lundi, des frappes russes ont eu lieu, presque quotidiennement.

L'armée de l'air ukrainienne a annoncé que la Russie avait lancé un nombre record de 479 drones explosifs sur l'Ukraine.

La veille, l'armée russe avait affirmé attaquer la région ukrainienne de Dnipropetrovsk, qui borde celles de Donetsk et de Zaporijjia déjà partiellement sous contrôle russe, une première depuis plus de trois ans de conflit. 

La Russie continue d'avancer des demandes maximalistes : l'Ukraine doit céder les territoires dont elle revendique l'annexion et renoncer à son adhésion à l'OTAN. Elle rejette la trêve « inconditionnelle » de 30 jours proposée par Kiev et les Européens, estimant que celle-ci permettrait aux forces ukrainiennes de se réarmer grâce aux livraisons occidentales.

L'Ukraine réclame pour sa part le retrait pur et simple des troupes russes de son territoire ainsi que des « garanties de sécurité » de la part des Occidentaux, qu'il s'agisse du déploiement de troupes sur place ou d'accords militaires. Elle qualifie les exigences russes d'« ultimatums ».

En décembre 2024, les autorités ukrainiennes estimaient à plus de 16 000 le nombre de civils ukrainiens détenus par la Russie, sans préciser le nombre de militaires prisonniers. Le nombre de soldats russes détenus en Ukraine n'a pas été dévoilé.

Les deux camps s'accusent mutuellement de violer la Convention de Genève relative au traitement des prisonniers de guerre. Plusieurs militaires ukrainiens ont déclaré à l'AFP avoir été torturés en captivité.


Le secrétaire général de l'OTAN appelle à augmenter de 400 % les capacités de défense aérienne et antimissile

Le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte (Photo AFP)
Le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte (Photo AFP)
Short Url
  • Pour maintenir une dissuasion et une défense crédibles, « l'OTAN a besoin d'une augmentation de 400 % de sa défense aérienne et antimissile », prévoit-il d'ajouter en amont du sommet de l'OTAN à La Haye les 24 et 25 juin.
  • Pour garantir sa réussite, Mark Rutte a proposé un montant global de 5 %, qui serait composé de deux types de dépenses.

LONDRES : Lors d'une conférence à Londres, le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, doit appeler lundi à augmenter de 400 % les capacités de défense aérienne et antimissile de l'Alliance, afin de faire notamment face à la Russie qui, selon lui, « sème la terreur par le ciel ».

« Nous devons faire un bond en avant dans notre défense collective (...) Le fait est que le danger ne disparaîtra pas, même avec la fin de la guerre en Ukraine », doit-il déclarer, selon un communiqué, lors de cet événement du think tank Chatham House.

Pour maintenir une dissuasion et une défense crédibles, « l'OTAN a besoin d'une augmentation de 400 % de sa défense aérienne et antimissile », prévoit-il d'ajouter en amont du sommet de l'OTAN à La Haye les 24 et 25 juin.

« Nous voyons en Ukraine comment la Russie sème la terreur par le ciel, nous allons donc renforcer le bouclier qui protège notre espace aérien », doit encore souligner M. Rutte, qui sera reçu lundi par le Premier ministre Keir Starmer à Downing Street.

Leur rencontre intervient alors que le président américain Donald Trump exige des alliés européens et du Canada qu'ils consacrent au moins 5 % de leur produit intérieur brut (PIB) à leur défense, sous peine de ne plus garantir leur sécurité. 

Jeudi à Bruxelles, le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, a indiqué que les alliés étaient proches d'un accord sur cet objectif, qui pourrait être formalisé lors du sommet à La Haye.

Pour garantir sa réussite, Mark Rutte a proposé un montant global de 5 %, qui serait composé de deux types de dépenses.

Il doit également déclarer lundi que les armées de l'OTAN ont « besoin de milliers de véhicules blindés et de chars supplémentaires, ainsi que de millions d'obus d'artillerie en plus ».

D'autre part, M. Rutte saluera la nouvelle stratégie de défense du Royaume-Uni, présentée il y a une semaine, qui, selon lui, « renforcera la défense collective de l'OTAN ».

Le Royaume-Uni va construire jusqu'à douze sous-marins nucléaires d'attaque et six usines de munitions afin de réarmer le pays, notamment face à la « menace » posée par la Russie, a annoncé le Premier ministre Keir Starmer. 


Conférence de New York sur le conflit israélo-palestinien: ultime espoir pour la solution à deux États?

Le président français Emmanuel Macron (R) rencontre le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres avant un dîner précédant la troisième Conférence des Nations Unies sur les océans (UNOC3), dans la ville de Nice sur la Côte d'Azur, le 8 juin 2025. (Photo par Christian Hartmann / POOL / AFP)
Le président français Emmanuel Macron (R) rencontre le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres avant un dîner précédant la troisième Conférence des Nations Unies sur les océans (UNOC3), dans la ville de Nice sur la Côte d'Azur, le 8 juin 2025. (Photo par Christian Hartmann / POOL / AFP)
Short Url
  • L’organisation de cette Conférence s’inscrit dans un moment de basculement historique
  • L’année écoulée a été marquée par une éruption de violence sans précédent depuis le 7 octobre 2023 et la riposte militaire israélienne - - qui semble pour l'heure sans fin - sur la bande de Gaza

PARIS: Le 17 juin 2025, les regards du monde entier seront tournés vers New York, où s’ouvrira une Conférence internationale de haut niveau sur le conflit israélo-palestinien placée sous l’égide des Nations Unies, et co-présidée par la France et l’Arabie saoudite. 

À l’heure où la guerre fait rage à Gaza, où les colonies sauvages se multiplient en Cisjordanie et où le processus de paix semble enterré, cette rencontre multilatérale se veut un sursaut collectif en faveur de la seule voie reconnue par le droit international : la solution à deux États.

L’organisation de cette Conférence s’inscrit dans un moment de basculement historique. 

L’année écoulée a été marquée par une éruption de violence sans précédent depuis le 7 octobre 2023 et la riposte militaire israélienne - qui semble pour l'heure sans fin - sur la bande de Gaza. 

Les conséquences humaines, matérielles et psychologiques sont immenses, et alimentent une crise humanitaire parmi les plus graves de l’histoire contemporaine.

Dans ce contexte, les discours de haine, les déplacements forcés de populations et les violations du droit international s’aggravent, menaçant d’anéantir toute perspective de paix.

Face à cette impasse, la Conférence de New York vise à réaffirmer l’engagement international pour une paix juste et durable, reposant sur la coexistence de deux États vivant côte à côte en paix et en sécurité. 

Elle marque une tentative inédite de passer des déclarations de principe à des engagements concrets et irréversibles, dans un cadre multilatéral structuré.

Paris souligne que la Conférence s’appuie sur un dispositif diplomatique sophistiqué.

Souveraineté palestinienne

Outre une séance plénière solennelle, elle est structurée autour de huit tables rondes thématiques, co-présidées par des binômes d’États représentatifs des équilibres géopolitiques mondiaux.

La Jordanie et l’Espagne sur la souveraineté palestinienne, l’Indonésie et l’Italie sur la sécurité, le Japon et la Norvège sur la viabilité économique, ou encore le Brésil et le Sénégal sur le respect du droit international. 

Le rôle du huitième comité, co-présidé par l’union Européenne et la ligue arabe et surnommé « jour de la paix », est particulièrement crucial, puisqu’il travaille sur une architecture régionale, incluant Israël et mettant en valeur les bénéfices de la paix.

Paris estime que cette approche pourrait offrir au président américain Donald Trump un succès diplomatique à mettre à son actif, prouvant l’importance du leadership américain, considéré comme essentiel pour parvenir à un accord global.

La France souhaite ainsi que le sommet soit complémentaire à l’approche de Trump en matière de paix régionale.

L’ensemble de ces travaux alimente un document final, intitulé « Règlement pacifique de la question de Palestine et mise en œuvre de la solution à deux États », qui a pour objet de définir  une feuille de route temporellement contraignante.

Signe de l’importance du moment, de nombreux chefs d’État et de gouvernement sont attendus, aux côtés du Secrétaire général de l’ONU, des institutions financières internationales, et de représentants de la société civile. 

La philosophie de la Conférence repose selon Paris sur un postulat simple, la reconnaissance d’un État palestinien ne saurait être une récompense de la paix, mais une condition de celle-ci, l’enjeu n’est plus de raviver un énième « processus » de paix, mais bien de passer à l’action. 

Pour cela, cinq principes guident les débats : rapidité et irréversibilité afin que la solution soit mise en œuvre sans délai, dans le cadre d’un calendrier contraignant, ensuite il faut qu’elle soit dotée de substance politique, qui implique la reconnaissance concrète et réciproque de deux États souverains.

Toujours selon Paris, l'inclusion diplomatique revêt une importance toute particulière et les efforts doivent englober les Nations-Unies, les puissances régionales, les acteurs économiques et les sociétés civiles.

L’autonomie du processus doit être garantie et la mise en œuvre doit être protégée des fluctuations politiques internes et des interférences extérieures.

Enfin le cinquième principe concerne l’ancrage dans les droits des peuples car la paix doit répondre aux aspirations légitimes des Israéliens comme des Palestiniens.

La Conférence vise également à articuler les efforts multilatéraux existants, notamment l’Initiative de paix arabe, les résolutions de l’ONU et l'initiative Peace Day Effort, portée par l’Arabie saoudite, l’Union européenne, l’Égypte, la Jordanie et la Ligue arabe

Des défis considérables 

Malgré l’élan diplomatique, les défis restent considérables, surtout qu’Israël rejette catégoriquement la création d’un État palestinien, tandis que les États-Unis, bien qu’alliés historiques d’Israël, entretiennent une ambiguïté stratégique.

Si l’administration américaine affiche sa préférence pour une reconnaissance conditionnée à un accord israélo-palestinien, des voix en Europe, dont celles de la France, de l’Irlande, de l’Espagne et de la Slovénie, penchent vers une reconnaissance unilatérale de la Palestine. 

La France, en particulier, joue un rôle moteur, et son président très engagé, voit dans la Conférence l’opportunité de poser les bases d’un nouveau cadre régional de paix, et espère rallier d’autres partenaires du G7 (Canada, Japon, Royaume-Uni) à une reconnaissance coordonnée de l’État palestinien. 

Mais Paris conditionne encore son geste à plusieurs exigences dont le désarmement du Hamas, réforme de l’Autorité palestinienne, reconstruction de Gaza avec garanties internationales.

Au regard de la situation sur le terrain, la conférence de New York pourrait marquer un tournant historique ou s’ajouter à la longue liste des rendez-vous manqués, tout dépendra de la capacité des États à dépasser les postures diplomatiques et à faire émerger une dynamique politique concrète.

Si le consensus international autour de la solution à deux États est toujours massif sur le papier, il reste à le traduire en actes et consiste à reconnaître l’État palestinien, planifier la fin de l’occupation, reconstruire Gaza, garantir la sécurité de tous. 

Autant de mesures qui nécessitent du courage politique, une coopération multilatérale et une volonté de rompre avec l’immobilisme.