Des experts britanniques vont former des Saoudiens dans le secteur ferroviaire

L'accord a été signé en présence du Dr Majed al-Qasabi; du ministre saoudien des Transports, Saleh al-Jasser; de la ministre britannique des Transports, Wendy Morton, du Dr Rumaih al-Rumaih et de Badr Abdallah al-Dalami. (SPA)
L'accord a été signé en présence du Dr Majed al-Qasabi; du ministre saoudien des Transports, Saleh al-Jasser; de la ministre britannique des Transports, Wendy Morton, du Dr Rumaih al-Rumaih et de Badr Abdallah al-Dalami. (SPA)
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Publié le Mardi 17 mai 2022

Des experts britanniques vont former des Saoudiens dans le secteur ferroviaire

  • La collaboration avec le groupe britannique X-Rail constitue une nouvelle étape vers le développement des compétences nationales dans le domaine des transports
  • Parmi les objectifs de la Stratégie nationale pour les services de transport et de logistique figure l'augmentation de la longueur totale des futurs chemins de fer à 8 080 km

RIYAD: L'Arabie saoudite aspire à renforcer sa position de centre logistique mondial reliant trois continents, à améliorer les services et à accroître l'intégration entre les systèmes logistiques et les moyens de transport modernes.

Abdelaziz al-Sugair, directeur général de l'Institut polytechnique saoudien des chemins de fer, et Munir Jolamyehiya, directeur général du groupe britannique X-Rail, ont signé un accord de formation pour former des Saoudiens dans l'industrie ferroviaire du Royaume.

L'accord a été signé en présence du président du Comité économique saoudo-britannique, le Dr Majed al-Qasabi; du ministre saoudien des Transports, Saleh al-Jasser; de la ministre britannique des Transports, Wendy Morton; du président de l'Autorité des transports publics et de l'Institut polytechnique des chemins de fer saoudiens, le Dr Rumaih al-Rumaih; et du vice-ministre saoudien des Transports et des Services logistiques, Badr Abdallah al-Dalami.

EN BREF

L'accord a été signé en présence du président du Comité économique saoudo-britannique, le Dr Majed al-Qasabi; du ministre saoudien des Transports, Saleh al-Jasser; de la ministre britannique des Transports, Wendy Morton; du président de l'Autorité des transports publics et de l'Institut polytechnique des chemins de fer saoudiens, le Dr Rumaih al-Rumaih; et du vice-ministre saoudien des Transports et des Services logistiques, Badr Abdallah al-Dalami.

 

M. Al-Sugair a déclaré que la collaboration avec le groupe X-Rail constitue une nouvelle étape vers le développement des compétences nationales dans le domaine des transports, en particulier des services de transport ferroviaire. Il a indiqué que l'accord vise à former et à habiliter des diplômés de l'enseignement secondaire ainsi qu’à leur donner les moyens de travailler dans divers secteurs. Il s'agit notamment des systèmes de signalisation, de communication et de contrôle ferroviaire, afin de soutenir le marché du travail dans le secteur des transports et de répondre à la demande croissante de cadres spécialisés dans ce domaine.

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Le président du Comité économique saoudo-britannique, le Dr Majed Abdallah al-Qasabi, pose pour une photo de groupe avec des responsables saoudiens et britanniques à Riyad. (SPA)

La formation durera dix-huit mois, dont douze mois à l'Institut et six mois sur le terrain dans les installations de l'entreprise, ou sur des projets qu'elle exécute, exploite et entretient.

Plus de quatre cents diplômés ont pu travailler dans diverses disciplines de l'activité de transport ferroviaire depuis 2021, selon l'Institut.

Parmi les objectifs de la Stratégie nationale pour les services de transport et de logistique figure l'augmentation de la longueur totale des futurs chemins de fer à 8 080 km, notamment le projet de «pont terrestre» long de plus de 1 300 km, qui aura une capacité de plus de trois millions de passagers et de plus de cinquante millions de tonnes de fret par an.

D'autres objectifs comprennent la connexion des ports du Royaume sur la côte du golfe Arabique avec les ports de la côte de la mer Rouge. Cette ligne offrira de nouvelles possibilités intéressantes, car elle traversera des centres logistiques modernes, des centres d'activité économique, des villes industrielles et des exploitations minières, améliorant ainsi l'indice de performance logistique du Royaume pour qu'il figure parmi les dix premiers au monde.

«La formation joue un rôle important dans le recrutement des demandeurs d'emploi», estime Awwad al-Dhafeeri, PDG de l'institut de formation Shabakat Abad.

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Awwad al-Dhafeeri, PDG de l'institut de formation Shabakat Abad.

M. Al-Dhafeeri explique à Arab News que les emplois qui exigent des compétences spécifiques nécessitent une formation plus poussée pour la maîtrise technique du travail, soulignant les changements profonds qui ont eu lieu dans les métiers en raison du développement technologique.

Au cours des précédentes décennies, le recrutement était basé sur des compétences simples, et les employés acquéraient d'autres compétences nécessaires avec l'expérience. Cependant, la plupart des emplois sont désormais concentrés dans le secteur privé, qui préfère que les employés aient déjà les compétences requises, le taux de recrutement étant beaucoup plus élevé pour ceux qui ont une formation dans des domaines de pointe que pour ceux qui n'en ont pas.

Awwad al-Dhafeeri, qui a passé une quinzaine d'années dans la gestion de centres de formation, conseille aux jeunes de ne pas se fier entièrement à leurs résultats scolaires pendant leurs années d'études pour obtenir un emploi, mais plutôt d'acquérir la formation appropriée, y compris à l'université, afin de pouvoir être compétitifs après l'obtention de leur diplôme.

Étant donné que «nous vivons à l'ère de la transformation numérique et de l'utilisation de la technologie dans divers domaines de la vie, où la machine a remplacé l'humain», et que de nombreuses possibilités d'emploi ont été perdues, indique-t-il, les jeunes doivent se perfectionner grâce à des formations en matière de compétences technologiques, en fonction de leurs domaines de spécialité.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite lève 628 millions de dollars lors d'une émission de sukuk en juin

Kamco Invest prévoit que l'Arabie saoudite sera en tête des pays du CCG en termes d'échéances obligataires au cours des cinq prochaines années.
Kamco Invest prévoit que l'Arabie saoudite sera en tête des pays du CCG en termes d'échéances obligataires au cours des cinq prochaines années.
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  • Ce chiffre représente une baisse de 42 % par rapport aux 4,08 milliards de SR du mois de mai, qui était le total mensuel le plus élevé enregistré cette année.
  • Les sukuk, dont la structure est conforme aux principes de la finance islamique, offrent aux investisseurs des rendements générés par des actifs tangibles ou des projets, plutôt que des paiements d'intérêts traditionnels.

JDEDDAH : Le Centre national de gestion de la dette de l'Arabie saoudite a terminé son émission de juin dans le cadre du programme de sukuk du gouvernement libellé en riyal, levant 2,355 milliards de SR (628 millions de dollars).

Ce chiffre représente une baisse de 42 % par rapport aux 4,08 milliards de SR du mois de mai, qui était le total mensuel le plus élevé enregistré cette année. Cette baisse reflète les fluctuations habituelles de l'activité mensuelle de financement du gouvernement.

L'offre de juin a été divisée en cinq tranches. La première, d'un montant de 25 millions de SR, arrivera à échéance en 2027. La deuxième, d'un montant total de 1,175 milliard de SR, arrivera à échéance en 2029. La troisième tranche, d'un montant de 500 millions de SR, arrivera à échéance en 2032. La quatrième tranche s'élevait à 5 millions de SR et arrivera à échéance en 2036, tandis que la cinquième et dernière tranche atteignait 650 millions de SR et arrivera à échéance en 2039.

Les sukuk, dont la structure est conforme aux principes de la finance islamique, offrent aux investisseurs des rendements générés par des actifs tangibles ou des projets, plutôt que des paiements d'intérêts traditionnels. Ces instruments continuent de susciter une forte demande de la part d'investisseurs à la recherche de rendements stables et conformes à la charia.

Malgré la baisse d'un mois sur l'autre, les dernières émissions soulignent les efforts de l'Arabie saoudite pour diversifier sa base de financement et développer le marché intérieur de la dette.

La NDMC a maintenu un rythme régulier d'émissions mensuelles cette année, dont 3,72 milliards de SR en janvier, 3,07 milliards de SR en février, 2,64 milliards de SR en mars et 4,08 milliards de SR en mai.

L'Arabie saoudite reste en tête des pays du Conseil de coopération du Golfe en matière de sukuk et d'obligations. Au premier trimestre 2025, le Royaume a représenté plus de 60 % de toutes les émissions de dette primaire dans la région, levant 31,01 milliards de dollars en 41 offres, selon le Centre financier du Koweït, connu sous le nom de Markaz.

Dans une perspective plus large, S&P Global a souligné que l'expansion de l'économie non pétrolière de l'Arabie saoudite et la forte activité des sukuk sont les principaux moteurs de la croissance de la finance islamique mondiale.

L'agence prévoit que le total des émissions de sukuk pourrait atteindre entre 190 et 200 milliards de dollars en 2025, avec jusqu'à 80 milliards de dollars d'émissions en devises étrangères, en supposant que les conditions du marché soient stables.

Kamco Invest prévoit que l'Arabie saoudite sera en tête des pays du CCG pour ce qui est des échéances obligataires au cours des cinq prochaines années. Entre 2025 et 2029, environ 168 milliards de dollars d'obligations saoudiennes devraient arriver à échéance, soulignant le rôle prépondérant du Royaume dans le paysage de la dette de la région. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le FMI avertit que les frappes américaines contre l'Iran pourraient perturber l'économie mondiale

Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI. (Getty via AN)
Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI. (Getty via AN)
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  • La directrice générale a déclaré que le FMI suivait de près la situation au Moyen-Orient.
  • Le rapport d'avril du FMI a mis en garde contre l'affaiblissement de l'économie mondiale.

DJEDDAH : Le Fonds monétaire international a averti que les frappes aériennes américaines sur l'Iran pourraient amplifier l'incertitude économique mondiale, avec des retombées potentielles bien au-delà des marchés de l'énergie, a déclaré son directeur à Bloomberg lundi.

La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a déclaré que le Fonds suivait de près la situation au Moyen-Orient, en particulier l'impact du conflit sur les prix du pétrole et du gaz et sur les voies d'approvisionnement.

Les remarques de Mme Georgieva interviennent après que l'armée américaine a mené des frappes ciblées sur des sites nucléaires en Iran, s'impliquant de fait dans la campagne d'Israël visant à démanteler le programme nucléaire du pays, malgré les menaces de représailles de Téhéran qui pourraient déclencher un conflit régional plus large.

Le président américain Donald Trump a déclaré que les principaux sites nucléaires iraniens avaient été "complètement et intégralement oblitérés" et a mis en garde le pays contre des attaques de représailles, affirmant que les États-Unis pourraient frapper d'autres cibles "avec précision, rapidité et compétence."

Mme Georgieva a déclaré à Bloomberg que le FMI considérait cela « comme une autre source d'incertitude dans un environnement très incertain », ajoutant que l'institution surveillait deux choses : « Premièrement, l'impact sur les primes de risque pour le pétrole et le gaz. Il y a eu un certain mouvement à la hausse, mais jusqu'où ira-t-il ? Deuxièmement, y aurait-il des perturbations dans l'approvisionnement en énergie ? »

Elle poursuit : "Pour l'instant, non. Mais voyons comment les événements évolueront - si des voies de livraison ou des retombées dans d'autres pays peuvent se produire. Je prie pour que ce soit le cas."

Selon Bloomberg, le pétrole brut Brent a brièvement augmenté de 5,7 % pour atteindre 81,40 dollars le baril au début des échanges asiatiques le 23 juin, avant de redescendre.

Lorsqu'on lui a demandé si le mécanisme de transmission, en particulier les canaux où elle voit le plus grand impact du choc du Moyen-Orient, se reflète actuellement dans les prix de l'énergie, la directrice générale a confirmé que c'était le cas.

"Il pourrait y avoir des impacts secondaires et tertiaires. Disons qu'il y a plus de turbulences qui affectent les perspectives de croissance des grandes économies, et qu'il y a alors un impact déclencheur dans une révision à la baisse des perspectives de croissance mondiale", a-t-elle déclaré à Bloomberg.

"Comme vous le savez, nous avons déjà revu à la baisse les projections de croissance pour cette année et nous présenterons nos prochaines projections en juillet.

Mme Georgieva a poursuivi : "Ce que nous observons au cours des deux premiers trimestres de l'année confirme largement le tableau que nous avons dressé en avril, à savoir une croissance mondiale un peu plus lente, mais pas de récession.

Dans son rapport d'avril, le FMI avait lancé un avertissement concernant l'affaiblissement de l'économie mondiale, en revoyant nettement à la baisse les prévisions de croissance par rapport aux projections de janvier.

Le Fonds a identifié les tensions commerciales croissantes, le niveau record des droits de douane et l'imprévisibilité croissante des politiques comme des menaces majeures pour la stabilité économique à court et à long terme. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le secteur culturel saoudien devrait tripler la part du PIB pour atteindre 48 milliards de dollars d'ici 2030

 La fréquentation des événements culturels a dépassé les 23,5 millions entre 2021 et 2024, et les grands festivals tels que le Festival du film de la mer Rouge et la Biennale des arts islamiques sont devenus des attractions mondiales. (Photo AFP)AFP
La fréquentation des événements culturels a dépassé les 23,5 millions entre 2021 et 2024, et les grands festivals tels que le Festival du film de la mer Rouge et la Biennale des arts islamiques sont devenus des attractions mondiales. (Photo AFP)AFP
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  • La contribution du secteur culturel au produit intérieur brut à 3 % - soit 180 milliards de SR (48 milliards de dollars) - d'ici 2030, contre moins de 1 %, selon le ministre de la Culture, le prince Badr bin Abdullah bin Farhan.
  • Depuis la création du ministère en 2018, l'emploi dans le secteur a bondi de 318 %, tandis que le nombre de diplômés en culture a atteint 28 800 en 2024, soit une augmentation de 79 % par rapport à 2018.

DJEDDAH : L'Arabie saoudite prévoit de porter la contribution du secteur culturel au produit intérieur brut à 3 % - soit 180 milliards de SR (48 milliards de dollars) - d'ici 2030, contre moins de 1 %, selon le ministre de la Culture, le prince Badr bin Abdullah bin Farhan.

Dans une interview accordée à Al-Eqtisadiah, le ministre a déclaré que le secteur avait déjà dépassé sa part de 0,91 % du PIB, les objectifs de la Vision 2030 étant atteints plus tôt que prévu.

"La Vision 2030 constitue le fondement de la stratégie et de l'orientation du ministère de la culture", a-t-il déclaré.

"D'ici 2030, nous envisageons un environnement culturel qui nourrit les talents, encourage l'innovation au niveau local et international, et soutient l'épanouissement des entreprises créatives et culturelles". a déclaré le prince Badr lors de l'entretien.

"À terme, notre objectif est de porter la contribution du secteur au PIB à 3 %, ce qui équivaut à 180 milliards de francs suisses. "Cela représente la mission principale du ministère de la culture et de ses organes affiliés, qui doivent conduire une transformation culturelle ambitieuse.

Depuis la création du ministère en 2018, l'emploi dans le secteur a bondi de 318 %, tandis que le nombre de diplômés en culture a atteint 28 800 en 2024, soit une augmentation de 79 % par rapport à 2018. Le ministère a également délivré plus de 9 000 licences, tandis que les associations culturelles et les clubs amateurs sont passés de 28 à 993.

"L'un des résultats notables est l'augmentation du pourcentage de citoyens qui estiment que la culture est importante, qui est passé de moins de 70 % à 92 %", a déclaré le prince Badr. Le ministère supervise également les célébrations nationales telles que la Journée de la fondation et la Journée du drapeau, et a répertorié 9 317 sites d'antiquités et 25 000 sites du patrimoine urbain.

L'Arabie saoudite a désormais atteint son objectif Vision 2030 de posséder huit sites du patrimoine mondial de l'UNESCO, Al-Faw rejoignant la liste en 2024. La fréquentation des événements culturels a dépassé les 23,5 millions entre 2021 et 2024, et des festivals majeurs tels que le Festival du film de la mer Rouge et la Biennale des arts islamiques sont devenus des attractions mondiales. 

Le programme de bourses d'études culturelles a accordé des bourses à 1 222 étudiants qui étudient dans plus de 120 établissements dans différents pays, dont les États-Unis, le Royaume-Uni et la France. La souplesse du programme - pas de limite d'âge ni de formation académique requise - a permis d'élargir la participation. "Aujourd'hui, les boursiers poursuivent des études dans des domaines tels que la musique, le théâtre et les arts visuels", a déclaré le ministre.

Par l'intermédiaire du Fonds de développement culturel, le ministère a déboursé 377 millions de SR pour plus de 120 projets. "Les principaux domaines de croissance sont le patrimoine, la musique et la mode. Plus de 1 200 créateurs et entrepreneurs ont bénéficié de ses services de développement", a-t-il ajouté.

"Globalement, le rôle de la culture dans la création de valeur économique durable est de plus en plus reconnu", a déclaré le ministre. "Notre rôle est de préserver et de promouvoir l'identité culturelle tout en la rendant accessible et économiquement valable. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com