Manifestation Stop Génocide à Paris en présence de Mélenchon

Le chef de file de LFI Jean-Luc Mélenchon, la tête de liste du parti aux élections européennes Manon Aubry et Rima Hassan, qui figure aussi sur cette liste, étaient présents dans le cortège. (AFP).
Le chef de file de LFI Jean-Luc Mélenchon, la tête de liste du parti aux élections européennes Manon Aubry et Rima Hassan, qui figure aussi sur cette liste, étaient présents dans le cortège. (AFP).
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Publié le Mercredi 13 mars 2024

Manifestation Stop Génocide à Paris en présence de Mélenchon

  • Selon la préfecture de police, le cortège a rassemblé 11.500 manifestants. Une organisatrice a annoncé "60.000 personnes" au micro
  • Le chef de file de LFI Jean-Luc Mélenchon, la tête de liste du parti aux élections européennes Manon Aubry et Rima Hassan, qui figure aussi sur cette liste, étaient présents dans le cortège

PARIS: Plusieurs milliers de personnes ont participé samedi dernier à Paris à une manifestation où était présente la militante pro-palestinienne et candidate aux européennes Rima Hassan, pour réclamer un "cessez-le-feu immédiat" à Gaza après un peu plus de cinq mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas.

Selon la préfecture de police, le cortège a rassemblé 11.500 manifestants. Une organisatrice a annoncé "60.000 personnes" au micro.

Répondant à un appel du collectif Urgence Palestine, soutenu par la France insoumise (LFI), les manifestants, qui brandissaient des affiches clamant "SOS Gaza" et des drapeaux palestiniens, sont partis de la place de la République et ont achevé leur marche vers 17H00 sur la place de la Bourse.

Ils scandaient "Stop génocide", "Israël, apartheid, boycott" ou encore "Free Palestine".

Le chef de file de LFI Jean-Luc Mélenchon, la tête de liste du parti aux élections européennes Manon Aubry et Rima Hassan, qui figure aussi sur cette liste, étaient présents dans le cortège.

"Il y a quelques mois, c'est en tant que citoyenne que j'avais rejoint l'ensemble de ces mobilisations", a déclaré la militante franco-palestinienne au départ de la manifestation.

"Aujourd'hui, je me réjouis de les poursuivre au côté d'une famille politique, d'un mouvement politique, et celui de la France insoumise", a-t-elle ajouté. "La voix de la France compte et plus que jamais elle doit résonner jusqu'au Parlement européen pour obtenir encore une fois un cessez-le-feu permanent et immédiat et une paix entre les peuples".

A Lyon, environ 750 personnes, selon la préfecture du Rhône, ont manifesté dans le centre-ville derrière une grande banderole "Levée du siège criminel de Gaza".

Une "marche pour la paix" de 36 km, la distance entre la ville de Gaza et Rafah, a aussi été organisée au départ de Strasbourg.

A Nantes, 800 personnes ont manifesté "dans le calme", selon la préfecture de Loire-Atlantique. La maire PS de la ville, Johanna Rolland a écrit sur X: "Présente à la manifestation à #Nantes cet après-midi pour demander un cessez-le-feu immédiat. 30 000 morts et la famine à #Gaza: le massacre des populations civiles doit cesser. Les otages doivent être libérés."

Après plus de cinq mois d'une guerre dévastatrice déclenchée par l'attaque du Hamas, les frappes israéliennes sur Gaza ne connaissent aucun répit: ces dernières 24 heures, au moins 82 personnes y ont péri, portant à 30.960 le bilan des morts à Gaza depuis le début du conflit selon les autorités du mouvement islamiste, selon le ministère de la Santé du Hamas.

L'attaque du Hamas du 7 octobre a entraîné la mort d'au moins 1.160 personnes, la plupart des civils, dans le sud d'Israël, selon un décompte de l'AFP établi à partir de sources officielles.

Environ 250 personnes ont aussi été enlevées et emmenées à Gaza ce jour-là, et 130 otages y sont encore retenus, dont 31 seraient morts d'après Israël.

En riposte, Israël a juré d'anéantir le Hamas, qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne.


Macron réunira un conseil de défense dimanche soir après les frappes américaines en Iran, annonce l'Elysée

Emmanuel Macron, Président de la République française. (Photo AFP)
Emmanuel Macron, Président de la République française. (Photo AFP)
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  • Le chef de l'État, qui a échangé dimanche avec le prince héritier d’Arabie saoudite et le sultan d’Oman, « entend poursuivre ses contacts avec ses partenaires européens et les leaders de la région
  • Le président a également assuré que la France « met tout en œuvre pour accélérer le départ de nos ressortissants qui le souhaitent d’Iran et d'Israël ».

PARIS : Emmanuel Macron tiendra un nouveau conseil de défense et de sécurité nationale dédié à la situation au Proche et Moyen-Orient dimanche à 19 h 30, a indiqué l'Élysée.

Le chef de l'État, qui a échangé dimanche avec le prince héritier d’Arabie saoudite et le sultan d’Oman, « entend poursuivre ses contacts avec ses partenaires européens et les leaders de la région au cours des prochaines heures, après les frappes américaines sur les sites nucléaires iraniens ».  

Le président a également assuré que la France « met tout en œuvre pour accélérer le départ de nos ressortissants qui le souhaitent d’Iran et d'Israël ».

Par un message de son ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, sur X, la France a exprimé sa préoccupation après les frappes américaines contre les sites nucléaires de l'Iran, exhortant « les parties à la retenue pour éviter toute escalade susceptible de conduire à une extension du conflit ».

La France a précisé qu'elle « n'a ni participé à ces frappes ni à leur planification », et a ajouté être « convaincue que le règlement durable à cette question passe par une solution négociée dans le cadre du Traité de non-prolifération ».  


Macron affirme que les Européens vont "accélérer les négociations" avec l'Iran, après un appel avec le président iranien

Une combinaison d'images créées le 7 août 2024 montre le président iranien Masoud Pezeshkian (G) lors de sa cérémonie de prestation de serment au parlement de Téhéran, le 30 juillet 2024, et le président français Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse au Pavillon Cambon Capucines à Paris, le 12 juin 2024. (AFP)
Une combinaison d'images créées le 7 août 2024 montre le président iranien Masoud Pezeshkian (G) lors de sa cérémonie de prestation de serment au parlement de Téhéran, le 30 juillet 2024, et le président français Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse au Pavillon Cambon Capucines à Paris, le 12 juin 2024. (AFP)
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  • Le président français Emmanuel Macron a affirmé samedi que les Européens allaient "accélérer les négociations" avec l'Iran pour "sortir de la guerre et éviter de plus graves dangers", après un appel avec le président iranien

PARIS: Le président français Emmanuel Macron a affirmé samedi que les Européens allaient "accélérer les négociations" avec l'Iran pour "sortir de la guerre et éviter de plus graves dangers", après un appel avec le président iranien Masoud Pezeshkian.

Le chef de l'Etat a prévenu son homologue de sa "profonde inquiétude concernant le programme nucléaire iranien", a-t-il affirmé sur le réseau social X plus d'une semaine après le début de la guerre entre l'Iran et Israël, assurant que "l'Iran ne (devait) jamais avoir l'arme nucléaire" et devra "donner toute garantie que ses intentions sont pacifiques".


Mercosur: Paris et Rome veulent des clauses pour protéger les agriculteurs européens

Le président français Emmanuel Macron assiste à la signature d'un accord entre Air France-KLM et le Groupe ADP lors de la 55e édition du Salon international de l'aéronautique et de l'espace (SIAE) à l'aéroport Paris-Le Bourget, au Bourget, au nord de Paris, le 20 juin 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron assiste à la signature d'un accord entre Air France-KLM et le Groupe ADP lors de la 55e édition du Salon international de l'aéronautique et de l'espace (SIAE) à l'aéroport Paris-Le Bourget, au Bourget, au nord de Paris, le 20 juin 2025. (AFP)
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  • La France a multiplié ces derniers mois les initiatives européennes pour tenter de bloquer l'adoption du traité commercial entre l'Union européenne et des pays du Mercosur
  • Le président français Emmanuel Macron avait assuré le 6 juin qu'il était prêt à signer un accord avec le Mercosur d'ici fin 2025, mais sous condition, à l'occasion d'une visite du président brésilien en France

PARIS: La France et l'Italie appellent à "un meilleur équilibre" de l'accord UE-Mercosur pour protéger les agriculteurs européens y compris en adoptant "des clauses dédiées", ont-elles annoncé dans un communiqué conjoint.

La France a multiplié ces derniers mois les initiatives européennes pour tenter de bloquer l'adoption du traité commercial entre l'Union européenne et des pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay), qui suscite une forte opposition du monde agricole hexagonal.

Le texte prévoit la possibilité pour l'UE d'exporter notamment davantage de voitures, de machines ou de spiritueux. En retour, il faciliterait l'entrée de viande, sucre, riz, miel ou soja sud-américains.

Benjamin Haddad, ministre français délégué à l'Europe, s'est entretenu cette semaine à Rome avec son homologue italien Tommaso Foti pour "aborder les voies possibles d'amélioration de l'accord du Mercosur", selon le communiqué conjoint.

"Les ministres Haddad et Foti partagent la nécessité de mieux protéger nos agriculteurs et nos règles sanitaires, y compris par l'adoption de clauses dédiées", explique le texte.

"Même s'il contient des bénéfices, l'accord UE Mercosur ne protège pas suffisamment les agriculteurs européens contre les risques de perturbation de marché et ne permet pas d'assurer durablement la souveraineté alimentaire du continent", ajoute-t-il.

Le président français Emmanuel Macron avait assuré le 6 juin qu'il était prêt à signer un accord avec le Mercosur d'ici fin 2025, mais sous condition, à l'occasion d'une visite du président brésilien en France.

Lula avait lui insisté sur la nécessité d'un tel accord malgré l'opposition du secteur agricole européen.