«Le ciel est la limite» : Le représentant du G20 met en avant le succès de l'Arabie saoudite lors du sommet sur l'autonomisation des femmes

Le Dr Maymouna al-Khalil, secrétaire générale du Conseil saoudien des affaires familiales, prend la parole lors de la Conférence ministérielle sur l'autonomisation des femmes. (Conseil des affaires familiales)
Le Dr Maymouna al-Khalil, secrétaire générale du Conseil saoudien des affaires familiales, prend la parole lors de la Conférence ministérielle sur l'autonomisation des femmes. (Conseil des affaires familiales)
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Publié le Samedi 05 août 2023

«Le ciel est la limite» : Le représentant du G20 met en avant le succès de l'Arabie saoudite lors du sommet sur l'autonomisation des femmes

  • Le royaume est représenté par le Dr Maymouna al-Khalil, secrétaire générale du Conseil des affaires familiales
  • L'Arabie saoudite avait le troisième pourcentage le plus élevé de femmes occupant des postes d'entrepreneurs

NEW DELHI : Le représentant de l'Arabie saoudite a mis en avant le succès du royaume dans la mise en œuvre de politiques visant à autonomiser les femmes lors d'une conférence Empower du G20, qui s'est achevée vendredi.

La Conférence ministérielle sur l'autonomisation des femmes, présidée par l'Inde dans le cadre du G20, s’est déroulée à Gandhinagar, dans l'État du Gujarat, du 2 au 4 août.

Les ministres et autres hauts responsables des pays membres du G20 chargés de l'égalité des sexes et de l'autonomisation de toutes les femmes et filles ont discuté des actions à entreprendre afin d’accélérer les progrès en matière d'égalité des sexes conformément aux objectifs de développement durable.

L'Arabie saoudite était représentée par le Dr Maymouna al-Khalil, secrétaire générale du Conseil des affaires familiales. Elle a partagé avec les participants de la réunion les meilleures pratiques du royaume qui en ont fait, au cours des dernières années, un pays avec l'une des plus fortes proportions d'entrepreneures femmes au monde.

«Les femmes sont des partenaires aux côtés des hommes pour atteindre les objectifs de Vision 2030. Elles sont considérées comme des contributeurs importants pour atteindre une économie prospère et faire partie d'une nation ambitieuse», a déclaré Al-Khalil à Arab News.

 

 

EN BREF

L'Arabie saoudite avait le troisième pourcentage le plus élevé de femmes occupant des postes d'entrepreneurs.

«Pour jouer leurs rôles, elles sont éduquées, conscientes, compétentes et ont beaucoup à offrir en termes d'expertise.»

Le taux d'emploi des femmes a explosé depuis le lancement de Vision 2030 du prince héritier Mohamed ben Salmane en 2016.

Un rapport de 2021 du Global Entrepreneurship Monitor, basé à Londres, a montré que l'Arabie saoudite avait le troisième pourcentage le plus élevé de femmes occupant des postes d'entrepreneurs.

«Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Les femmes dirigent désormais 45% des petites et moyennes entreprises du royaume et représentent 17,7% de celles qui sont engagées dans une activité entrepreneuriale», a déclaré Al-Khalil.

«Le royaume est également conscient de la nécessité de préparer les futures femmes leaders et de renforcer le pouvoir des femmes leaders actuelles.»

Lors de son discours à la conférence sur l'autonomisation des femmes du G20, la représentante saoudienne a présenté une série d'initiatives entreprises dans le cadre de Vision 2030 pour combler l'écart entre les sexes dans tous les secteurs.

«L'Arabie saoudite a presque comblé l'écart entre les sexes en ce qui concerne la participation des femmes dans les secteurs de la santé et de l'éducation», a-t-elle déclaré.

«Dans le secteur des technologies de l'information et de la communication, un programme d'autonomisation des femmes a été lancé afin de construire un écosystème numérique qui attire, intègre et développe des femmes talentueuses dans le domaine de la technologie, capables de contribuer à l'agenda de transformation numérique du royaume.»

Les objectifs du programme étaient d'accroître la participation des femmes dans le secteur des TI et de sensibiliser davantage à l'ère numérique, ce qui, pour Al-Khalil, reste «un défi commun à tous les pays».

Grâce à ses programmes pour y remédier, l'Arabie saoudite a inscrit plus de 47 000 femmes à des programmes de formation continue en informatique, ce qui a contribué à ce que les femmes représentent 33 % du secteur des technologies de l'information et de la communication du royaume.

«Alors que le royaume continue de construire un avenir où les femmes se tiennent aux côtés des hommes, unis dans leur quête commune d'une nation prospère, il reste attaché aux priorités du G20 pour l'autonomisation des femmes», a déclaré Al-Khalil.

L'un des exemples les plus récents qu'elle a donné de l'expérience saoudienne était celui des astronautes Rayyanah Barnawi et Ali Al-Qarni qui ont rejoint la Station spatiale internationale en mai.

Barnawi a marqué l'histoire en devenant la première astronaute arabe à se rendre sur l'ISS.

«Le ciel est la limite», a déclaré Al-Khalil. «Autonomiser les femmes n'est pas seulement une question de justice, c'est un impératif économique pour stimuler la croissance, l'innovation et le développement durable. En réalisant le plein potentiel des femmes, nous ouvrons les portes de la prospérité à tous.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La guerre à Gaza au menu d'un sommet de la Ligue arabe à Bagdad

Le ministre irakien des Affaires étrangères Fuad Hussein aux côtés du président somalien Hassan Sheikh Mahmoud avant le 34e sommet de la Ligue arabe à Bagdad. (Pool/AFP)
Le ministre irakien des Affaires étrangères Fuad Hussein aux côtés du président somalien Hassan Sheikh Mahmoud avant le 34e sommet de la Ligue arabe à Bagdad. (Pool/AFP)
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  • La réunion se déroule plus de deux mois après un sommet au Caire durant lequel les dirigeants arabes avaient adopté un plan pour la reconstruction de la bande de Gaza

BAGDAD: Les pays arabes se réunissent samedi à Bagdad pour un sommet marqué par l'absence de plusieurs dirigeants, et quelque peu éclipsé par la tournée du président américain Donald Trump dans le Golfe.

La réunion se déroule plus de deux mois après un sommet au Caire durant lequel les dirigeants arabes avaient adopté un plan pour la reconstruction de la bande de Gaza qui doit mettre à l'écart le Hamas, présenté comme une alternative au projet de Donald Trump de placer le territoire sous contrôle américain.

M. Trump a quitté vendredi Abou Dhabi, concluant une tournée dans le Golfe riche en étourdissantes annonces économiques et en rebondissements diplomatiques.

Reçu avec faste en Arabie saoudite, au Qatar et enfin aux Emirats arabes unis, il a entrepris une spectaculaire ouverture vis-à-vis du nouveau pouvoir syrien et poussé pour un accord avec l'Iran sur le nucléaire.

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, participera au sommet à Bagdad, où les drapeaux des pays arabes et des bannières de bienvenue sont déployés dans les rues principales.

La plupart des dirigeants des pays du Golfe ne feront pas le déplacement dans la capitale irakienne, selon une source diplomatique. Le président syrien sera également absent.

L'Irak a passé la majeure partie des dernières décennies plongé dans des conflits dévastateurs et des troubles politiques, après l'invasion menée par les Etats-Unis en 2003, qui a renversé Saddam Hussein et conduit à l'émergence des jihadistes.

Ce n'est que récemment que le pays a retrouvé un semblant de stabilité et que ses dirigeants espèrent promouvoir une nouvelle image du pays.

"Aujourd'hui, nous ne nous contentons pas de reconstruire l'Irak, nous remodelons également le Moyen-Orient grâce à une politique étrangère équilibrée, un leadership avisé, des initiatives de développement et des partenariats stratégiques", a écrit au début du mois le Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani, dans une tribune.

- Gaza et Syrie -

La guerre à Gaza - qui a débuté en riposte à la sanglante attaque du 7 octobre 2023 sur le sol israélien perpétrée par le mouvement islamiste Hamas - est une priorité du sommet. D'autant que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a averti lundi d'une prochaine entrée "en force" de l'armée à Gaza pour "achever l'opération et vaincre le Hamas".

Le ministre irakien des Affaires étrangères, Fouad Hussein, a précisé que le sommet de Bagdad approuverait les décisions prises lors de la réunion du Caire en mars pour soutenir la reconstruction de Gaza en tant qu'alternative à la proposition largement condamnée de Trump de prendre le contrôle du territoire.

Jeudi au Qatar, le président américain avait dit vouloir faire de Gaza "une zone de liberté".

M. Trump s'est en outre engagé vendredi à "régler" la situation dans la bande de Gaza "affamée", les secouristes de la Défense civile recensant les morts après un intense pilonnage israélien du territoire dévasté par 19 mois de guerre.

L'Irak a accueilli pour la dernière fois un sommet de la Ligue arabe en 2012, au début de la guerre dans la Syrie voisine.

En Arabie saoudite, M. Trump a créé la surprise en annonçant la levée des sanctions américaines visant la Syrie. Il a ensuite rencontré le président syrien Ahmad al-Chareh, ancien jihadiste qui a renversé le dirigeant de longue date Bachar al-Assad voici six mois.

M. Chareh, qui a été emprisonné pendant des années en Irak sous l'accusation d'appartenir à Al-Qaïda, ne participera pas au sommet de Bagdad après que plusieurs hommes politiques irakiens puissants se sont opposés à sa venue.

L'Irak, qui est à la fois un allié important de l'Iran et un partenaire stratégique des Etats-Unis, a réalisé pendant des années un délicat exercice d'équilibriste entre les deux ennemis.

L'Iran a de son côté entamé des pourparlers indirects avec Washington au sujet de son programme nucléaire.

Jeudi, M. Trump a affirmé depuis Doha que Washington et Téhéran se rapprochaient d'un accord, après leur quatrième cycle de négociations la semaine dernière.


Le président Trump s'émeut de la faim à Gaza, où Israël poursuit ses frappes meurtrières

L'ONG Human Rights Watch a accusé Israël de faire de son blocus "un outil d'extermination". (AFP)
L'ONG Human Rights Watch a accusé Israël de faire de son blocus "un outil d'extermination". (AFP)
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  • La principale association israélienne de familles d'otages a elle appelé vendredi le Premier ministre israélien à ne pas manquer une "occasion historique" pour la libération de leurs proches
  • Elle a exhorté Benjamin Netanyahu "à unir ses efforts à ceux du président Trump", qui conclut à Abou Dhabi une tournée dans le Golfe

GAZA: Le président américain Donald Trump s'est engagé vendredi à "régler" la situation dans la bande de Gaza "affamée", la Défense civile recensant pour sa part plus de 70 personnes tuées dans un intense pilonnage israélien du territoire dévasté par 19 mois de guerre.

"Nous nous intéressons à Gaza. Et nous allons faire en sorte que cela soit réglé. Beaucoup de gens sont affamés", a déclaré M. Trump, dans un contexte de pressions internationales pour qu'Israël cesse de bloquer l'entrée de l'aide humanitaire dans le territoire exsangue.

La principale association israélienne de familles d'otages a elle appelé vendredi le Premier ministre israélien à ne pas manquer une "occasion historique" pour la libération de leurs proches, détenus à Gaza depuis l'attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas en Israël le 7 octobre 2023.

Elle a exhorté Benjamin Netanyahu "à unir ses efforts à ceux du président Trump", qui conclut à Abou Dhabi une tournée dans le Golfe.

Après un bilan de plus de 100 morts jeudi, la Défense civile de Gaza a fait état d'au moins 74  personnes tuées "à la suite des bombardements israéliens continus" depuis minuit, "dont 67 dans le nord". ",

"Des dizaines d'autres restent piégées sous les décombres" et les frappes "se poursuivent", a déclaré à l'AFP en début d'après-midi Mahmoud Bassal, porte-parole de cette organisation de premiers secours.

L'armée israélienne a affirmé poursuivre ses opérations, sans plus de détails, indiquant avoir frappé ces derniers jours "plus de 150 cibles terroristes", dont des postes de tirs de missiles.

"Comme la fin du monde" 

A l'hôpital indonésien de Beit Lahia (nord), des images de l'AFP montrent des habitants, dont des enfants ayant perdu leur mère, se lamenter sur le corps de leurs proches, et des blessés soignés à même le sol au milieu des cris et pleurs.

"Nous dormions quand soudain tout a explosé autour de nous (…) Il y avait du sang partout. Nous ne savions pas qui était mort et qui était encore en vie", relate Oum Mohamed al-Tatari, 57 ans du secteur de Tel al-Zaatar.

A Beit Lahia, Said Hamouda, 41 ans, témoigne d'une "scène indescriptible, comme si c’était la fin du monde". "Ils ont ciblé des habitations pleines de civils alors qu’ils dormaient".

A pied, entassés avec quelques biens dans des camionnettes ou sur des charettes, de nombreux habitants fuient la ville de Gaza, principale localité du nord, ont constaté vendredi des photographes de l'AFP.

En dépit de son isolement croissant pour sa conduite de la guerre, déclenchée par l'attaque du 7-Octobre, M. Netanyahu a averti lundi d'une prochaine entrée "en force" de l'armée à Gaza pour "achever l'opération et vaincre le Hamas".

Rompant une trêve de deux mois, le pays a repris son offensive le 18 mars avec l'objectif déclaré d'obtenir la libération de tous les otages encore retenus à Gaza. Il s'est emparé de larges pans du territoire et annoncé un plan pour sa "conquête".

Depuis le 2 mars, les forces israéliennes bloquent aussi toute entrée d'aide humanitaire dans Gaza, vitale pour les 2,4 millions d'habitants.

Le blocus comme "outil d'extermination" 

L'ONG Human Rights Watch a accusé Israël de faire de son blocus "un outil d'extermination".

Après une relance des efforts de médiation en amont de la tournée de Donald Trump, le Hamas a de son côté posé comme "exigence minimale pour instaurer un environnement propice et constructif aux négociations" la reprise de l'aide humanitaire.

Le mouvement islamiste a aussi rétorqué que Gaza n'était "pas à vendre" au président américain, après qu'il a affirmé vouloir que les Etats-Unis "prennent" la bande de Gaza pour "en faire une zone de liberté".

L'ONU a pour sa part indiqué qu'elle ne participerait pas à des distributions d'aide par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une ONG créée de toutes pièces et soutenue par Washington, qui a annoncé se préparer à livrer des repas à Gaza d'ici fin mai.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée israélienne.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 53.010 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

 


Hajj: un kit de prévention en 8 langues distribué par le ministère saoudien de la Santé

Parmi les éléments clés du kit figurent des directives pour la prévention de l'épuisement par la chaleur, y compris des recommandations sur l'utilisation de parapluies pour réduire l'exposition directe au soleil et l'importance de boire régulièrement des quantités adéquates d'eau. (SPA)
Parmi les éléments clés du kit figurent des directives pour la prévention de l'épuisement par la chaleur, y compris des recommandations sur l'utilisation de parapluies pour réduire l'exposition directe au soleil et l'importance de boire régulièrement des quantités adéquates d'eau. (SPA)
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  • Le kit comprend des conseils pour éviter l'épuisement par la chaleur
  • Le ministère de la Santé publie également une liste des exigences sanitaires pour les pèlerins

RIYAD: Le ministère saoudien de la Santé a publié un kit de sensibilisation à la santé pour la prochaine saison du Hajj en huit langues, a rapporté vendredi l'Agence de presse saoudienne.

Ce kit contient des informations complètes en arabe, anglais, français, ourdou, persan, indonésien, malais et turc.

«L'approche multilingue vise à atteindre le public le plus large possible de pèlerins arrivant de différents pays du monde», indique le rapport.

Parmi les éléments clés du rapport figurent des lignes directrices pour la prévention de l'épuisement par la chaleur, y compris des recommandations sur l'utilisation de parapluies pour réduire l'exposition directe au soleil et l'importance de boire régulièrement des quantités suffisantes d'eau, ce qui contribue à promouvoir la sécurité et le bien-être des pèlerins et à assurer une saison du Hajj saine.

Le kit comprend également des lignes directrices en matière de santé, des vidéos de sensibilisation, des messages sur les médias sociaux et des documents imprimables destinés à promouvoir les mesures préventives et les comportements sains.

Le ministère de la Santé a également publié une liste d'exigences et de recommandations sanitaires, précisant que tous les pèlerins doivent être vaccinés contre la méningite à méningocoques.

Il exige également que les pèlerins soient vaccinés contre le SRAS-CoV-2 (Covid-19), la poliomyélite et la fièvre jaune, en fonction de leur état de santé ou du pays dont ils sont originaires.

Le ministère de la Santé recommande aux pèlerins, «en particulier à ceux qui souffrent de maladies chroniques, de s'assurer qu'ils ont sur eux des documents confirmant leur état de santé, ainsi qu'une quantité suffisante des médicaments qu'ils prennent, qui doivent rester dans leur emballage d'origine».

Il a également recommandé aux pèlerins de «mettre à jour leurs vaccinations contre les maladies essentielles, telles que la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite, la rougeole, la varicelle et les oreillons, en plus des vaccins obligatoires mentionnés».

Le kit peut être téléchargé à partir de ce lien:

https://www.moh.gov.sa/HealthAwareness/Pilgrims_Health/Pages/Hajj.aspx

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com