Algérie-Maroc: des décennies de relations difficiles

Une photo montre une succursale de Royal Air Maroc à Alger, la capitale algérienne, le 23 septembre 2021, alors que l'Algérie ferme son espace aérien aux avions marocains un mois après avoir rompu ses relations diplomatiques avec son voisin. (Photo, AFP)
Une photo montre une succursale de Royal Air Maroc à Alger, la capitale algérienne, le 23 septembre 2021, alors que l'Algérie ferme son espace aérien aux avions marocains un mois après avoir rompu ses relations diplomatiques avec son voisin. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 23 septembre 2021

Algérie-Maroc: des décennies de relations difficiles

  • Le conflit du Sahara occidental oppose le Maroc aux indépendantistes du Front Polisario, soutenus par l'Algérie, depuis le départ du colonisateur espagnol dans les années 1970
  • Le 22 septembre, l'Algérie décrète la fermeture « immédiate » de son espace aérien à tous les avions marocains

ALGER: Les deux poids lourds du Maghreb, l'Algérie et le Maroc, entretiennent depuis des décennies des relations difficiles en raison de l'épineux dossier du Sahara occidental, seul territoire du continent africain dont le statut post-colonial reste en suspens.

Le conflit du Sahara occidental oppose le Maroc aux indépendantistes du Front Polisario, soutenus par l'Algérie, depuis le départ du colonisateur espagnol dans les années 1970. Rabat, qui contrôle près de 80% du territoire, propose un plan d'autonomie sous sa souveraineté.

Rupture 

Le 7 mars 1976, Rabat rompt ses relations diplomatiques avec l'Algérie après la reconnaissance par Alger de la "République arabe sahraouie démocratique (RASD)", autoproclamée par le Front Polisario.

Dès 1963, une "guerre des sables" avait opposé les deux voisins après plusieurs incidents frontaliers et leurs relations s'étaient gravement détériorées avec la "Marche verte" de 350 000 Marocains en direction du Sahara occidental en 1975.

Accord sur une libre circulation

Le 26 février 1983, le roi Hassan II et le président algérien Chadli Bendjedid se retrouvent en tête-à-tête à la frontière.

En avril, la libre circulation est rétablie pour les résidents des deux pays et, en mai, un accord sur la libre circulation progressive des personnes et des biens ainsi que l'ouverture des lignes aériennes et ferroviaires est signé.

Reprise des relations

Le 11 juillet 1987, le ministre algérien des Affaires étrangères rencontre Hassan II. Le 22 novembre, c'est au tour du chef de la diplomatie marocaine de se rendre à Alger.

Le 16 mai 1988, Alger et Rabat annoncent la reprise de leurs relations diplomatiques. Le 5 juin, leurs frontières respectives sont officiellement rouvertes.

Le 7 juin, Hassan II effectue sa première visite à Alger depuis 15 ans, où il participe à un sommet arabe extraordinaire.

Début février 1989, la visite du président Bendjedid à Ifrane (nord-est marocain), la première d'un chef d'Etat algérien au Maroc depuis 1972, scelle la réconciliation. Un accord est conclu pour un projet de gazoduc devant relier l'Algérie à l'Europe, à travers le Maroc.

En juin 1992, la promulgation par Rabat de la convention de juin 1972 met fin aux problèmes frontaliers à l'origine de la "guerre des sables".

Fermeture des frontières

Mais, le 16 août 1994, les déclarations du président algérien Liamine Zeroual selon lesquelles il reste en Afrique "un pays illégalement occupé" -allusion au Sahara occidental- sont très mal perçues à Rabat.

Le 26 août, le Maroc instaure un visa d'entrée pour les Algériens après l'attaque d'un hôtel de Marrakech où deux touristes espagnols ont été tués par des islamistes franco-maghrébins. Rabat accuse des services de sécurité algériens d'être derrière l'attentat.

L'Algérie ferme sa frontière avec le Maroc.

Le 25 juillet 1999, le président Abdelaziz Bouteflika assiste aux obsèques de Hassan II à Rabat. Mais ce début de réconciliation est brutalement freiné le 15 août après un massacre qui fait 29 morts dans le sud-ouest algérien. Bouteflika accuse le Maroc de faciliter l'infiltration d'islamistes armés.

Léger dégel

En mars 2005, une série de rencontres entre le président Bouteflika et le roi Mohammed VI marque un "dégel".

En juillet 2011, le roi se prononce pour la réouverture des frontières terrestres et une normalisation des relations. M. Bouteflika affirme quelques mois plus tard sa volonté d'oeuvrer au "raffermissement" des relations deux pays.

En décembre 2019, le roi Mohammed VI appelle à ouvrir une "nouvelle page" dans un message de félicitations au nouveau président algérien Abdelmadjid Tebboune.

Normalisation Israël-Maroc

En décembre 2020, l'Algérie dénonce des "manoeuvres étrangères" visant à la déstabiliser et pointe du doigt Israël après la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, en contrepartie d'une normalisation des relations de Rabat avec l'Etat hébreu.

"Le conflit du Sahara occidental est une question de décolonisation qui ne peut être résolue qu'à travers l'application du droit international", réaffirme Alger.

Nouvelles tensions 

Le 18 juillet 2021, Alger rappelle son ambassadeur à Rabat pour "consultations". Un diplomate marocain a exprimé son soutien au séparatisme kabyle, en réaction à l'appui apporté par Alger aux indépendantistes sahraouis. Une ligne rouge pour Alger qui s'oppose à toute velléité indépendantiste de la Kabylie, région berbérophone du nord-est de l'Algérie.

Le 31 juillet, Mohammed VI réitère son appel à rouvrir les frontières terrestres.

Le 18 août, Alger annonce "revoir" ses relations avec le Maroc, accusé d'être impliqué dans les incendies meurtriers qui ont ravagé le nord du pays.

Nouvelle rupture

Le 24, Alger rompt ses relations diplomatiques avec le Maroc, en raison "d'actions hostiles" du royaume.

Rabat regrette une décision "complétement injustifiée" et rejette "les prétextes fallacieux, voire absurdes, qui la sous-tendent".

Le 22 septembre, l'Algérie décrète la fermeture "immédiate" de son espace aérien à tous les avions marocains.


La Banque mondiale approuve des financements pour le Liban et la Syrie

Le président du Conseil libanais pour le développement et la reconstruction, Mohammad Kabbani, le ministre des Travaux publics, Fayez Rasamni, le vice-Premier ministre, Tarek Mitri, le Premier ministre, Nawaf Salam, le ministre des Finances, Yassin Jaber, et le directeur national de la Banque mondiale pour le Moyen-Orient, Jean Christophe Carret, participent à une table ronde sur le projet d'aide d'urgence au Liban (LEAP) au siège du Premier ministre à Beyrouth, le 10 juin 2025. (Photo : Anwar AMRO / AFP)
Le président du Conseil libanais pour le développement et la reconstruction, Mohammad Kabbani, le ministre des Travaux publics, Fayez Rasamni, le vice-Premier ministre, Tarek Mitri, le Premier ministre, Nawaf Salam, le ministre des Finances, Yassin Jaber, et le directeur national de la Banque mondiale pour le Moyen-Orient, Jean Christophe Carret, participent à une table ronde sur le projet d'aide d'urgence au Liban (LEAP) au siège du Premier ministre à Beyrouth, le 10 juin 2025. (Photo : Anwar AMRO / AFP)
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  • En mars, la BM avait estimé le coût de la reconstruction et du redressement au Liban à 11 milliards de dollars, après une guerre entre le mouvement pro-iranien Hezbollah et Israël, qui a détruit des pans entiers du pays en 2024.
  • Dans un autre communiqué, la BM a annoncé qu'elle recevait un don de 146 millions de dollars de la part de l'Association internationale de développement (IDA). Ce don servira à « aider la Syrie à rétablir un approvisionnement en électricité.

BEYROUTH : La Banque mondiale a annoncé qu'elle avait approuvé mercredi  un financement de 250 millions de dollars pour soutenir la reconstruction au Liban et un don de 146 millions au secteur de l'électricité en Syrie voisine.

En mars, la BM avait estimé le coût de la reconstruction et du redressement au Liban à 11 milliards de dollars, après une guerre entre le mouvement pro-iranien Hezbollah et Israël, qui a détruit des pans entiers du pays en 2024.

Dans un communiqué, la BM a indiqué avoir approuvé « un financement de 250 millions de dollars en faveur du Liban pour soutenir les réparations et la reconstruction urgentes des infrastructures publiques critiques endommagées, ainsi que la gestion durable des décombres dans les zones touchées par le conflit ». 

Intitulé « Lebanon Emergency Assistance Project » (LEAP), ce projet a été conçu pour soutenir la restauration des infrastructures publiques et des bâtiments, condition préalable au redressement économique et social », ajoute la BM.

« Compte tenu de l’ampleur des besoins en matière de reconstruction, ce projet a été conçu comme un cadre évolutif pouvant atteindre un milliard de dollars », a déclaré Jean-Christophe Carret, le directeur régional de la BM pour le Moyen-Orient.

Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a « salué (..) une étape clé de la reconstruction », estimant que le projet « vise à remédier aux dommages causés aux infrastructures et aux services essentiels dans les zones touchées par la guerre ».

« Ce soutien vient renforcer les efforts de redressement dans le cadre d’un dispositif exécutif dirigé par l’État, et permet d’attirer les financements supplémentaires dont nous avons cruellement besoin », a-t-il déclaré dans un communiqué.

Créé en février, le nouveau gouvernement du Liban, plongé dans une crise économique depuis 2019, a constitué un fonds pour la reconstruction et compte sur une aide financière étrangère. 

– Don pour la Syrie –

Dans un autre communiqué, la BM a annoncé qu'elle recevait un don de 146 millions de dollars de la part de l'Association internationale de développement (IDA). Ce don servira à « aider la Syrie à rétablir un approvisionnement en électricité fiable et abordable et à soutenir la reprise économique du pays », quatorze ans après le début d'une guerre civile dévastatrice.

Le don financera notamment la réhabilitation de lignes de transmission à haute tension.

« Parmi les besoins urgents de reconstruction en Syrie, la réhabilitation du secteur de l’électricité est apparue comme un investissement essentiel pour améliorer les conditions de vie du peuple syrien (…), a déclaré M. Carret, « sur la voie du redressement ». 

Le conflit a gravement endommagé les infrastructures essentielles, en particulier dans le secteur de l’électricité, les coupures de courant dépassant les 20 heures par jour.

En mai, la BM avait annoncé la relance de ses programmes d'aide en Syrie après le paiement par Riyad et Doha d'un reliquat de dette du pays, d'un montant de 15,5 millions de dollars, qui était dû à l'institution.

Avec la levée des sanctions économiques occidentales, les autorités syriennes cherchent à relancer l'économie afin d'amorcer la reconstruction, dont le coût est estimé par l’ONU à plus de 400 milliards de dollars.


Les derniers développements au lendemain du cessez-le-feu entre l'Iran et Israël

Une femme passe devant un immeuble résidentiel touché par une frappe israélienne et recouvert d'un grand drapeau iranien, à Téhéran, le 25 juin 2025. (Photo par ATTA KENARE / AFP)
Une femme passe devant un immeuble résidentiel touché par une frappe israélienne et recouvert d'un grand drapeau iranien, à Téhéran, le 25 juin 2025. (Photo par ATTA KENARE / AFP)
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  • Des doutes persistent toutefois mercredi quant à l'étendue des dégâts infligés au programme nucléaire iranien, au lendemain de l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu entre l'Iran et Israël.
  • L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a jugé pour sa part impossible à ce stade d'évaluer les dégâts subis et a réclamé un accès aux sites iraniens.

JERUSALEM : Des doutes persistent toutefois mercredi quant à l'étendue des dégâts infligés au programme nucléaire iranien, au lendemain de l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu entre l'Iran et Israël.

Voici les derniers développements alors que les deux pays ont crié « victoire » à l'issue d'une guerre marquée par des frappes israéliennes et américaines sur des installations nucléaires iraniennes : 

- Destruction « totale » des sites nucléaires iraniens ?

Le président américain Donald Trump a déclaré mercredi que les sites nucléaires iraniens avaient été détruits « totalement », estimant que le programme nucléaire de Téhéran avait été retardé de plusieurs « décennies » par les frappes américaines dimanche en Iran.

« Je pense que nous avons infligé un coup dur au programme nucléaire iranien et je peux aussi dire que nous l'avons retardé de plusieurs années », a déclaré plus tôt le porte-parole de l'armée israélienne Effie Defrin.

Les États-Unis et Israël accusent l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique, ce que Téhéran continue de démentir en défendant son droit au nucléaire civil. 

L'armée israélienne a cependant estimé qu'il était « encore tôt » pour évaluer l'impact sur le programme nucléaire iranien.

Selon plusieurs médias américains, un document classé confidentiel du renseignement américain établirait que les frappes américaines de dimanche auraient retardé le programme nucléaire iranien de seulement quelques mois, sans toutefois le détruire complètement.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a jugé pour sa part impossible à ce stade d'évaluer les dégâts subis et a réclamé un accès aux sites iraniens.

- L'Iran veut une suspension de sa coopération avec l'AIEA.

Mercredi, le Parlement iranien a voté en faveur d'une suspension de la coopération avec l'AIEA, selon la télévision d'État.

« L'AIEA, qui a refusé de condamner ne serait-ce qu'un peu l'attaque contre les installations nucléaires iraniennes, a compromis sa crédibilité internationale », a déclaré à cette occasion Mohammad Bagher Ghalibaf, le président du Parlement iranien.

Pour entrer en vigueur, cette décision doit toutefois encore être approuvée par le Conseil des gardiens, un organe habilité à examiner la législation.

Mardi, le président iranien Massoud Pezeshkian avait indiqué que son pays était « prêt » à reprendre des négociations indirectes avec Washington sur son programme nucléaire. 

- Funérailles cette semaine en Iran pour les hauts gradés tués.

Des funérailles nationales « pour les hauts gradés et les scientifiques tombés en martyrs » se tiendront samedi à Téhéran, a rapporté l'agence Irna, précisant qu'une cérémonie aurait également lieu jeudi pour Hossein Salami, le chef des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, qui a été tué au premier jour de la guerre.

- La banque centrale iranienne dans le collimateur d'Israël

Mercredi, le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a annoncé avoir officiellement classé la banque centrale iranienne comme une « organisation terroriste ».

- Nouvelles pendaisons d'« espions »

L'Iran a annoncé avoir pendu mercredi trois hommes présentés comme des espions à la solde d'Israël.

- Retour à la normale

Mercredi, bus et voitures circulaient à nouveau dans les rues embouteillées d'Israël, les écoles avaient rouvert et les employés retrouvaient le chemin du travail dans la capitale économique Tel-Aviv.

En Iran, un responsable a annoncé que le réseau de communication revenait progressivement à son état précédent, accusant Israël d'avoir mené une « cyberguerre à grande échelle » pendant le conflit.

 


Gaza: les secours annoncent 20 morts dans des opérations israéliennes

La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé mercredi que 20 personnes avaient été tuées et des dizaines d'autres blessées par l'armée israélienne dans le territoire palestinien ravagé par plus de 20 mois de guerre. (AFP)
La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé mercredi que 20 personnes avaient été tuées et des dizaines d'autres blessées par l'armée israélienne dans le territoire palestinien ravagé par plus de 20 mois de guerre. (AFP)
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  • Au moins six personnes ont été tuées et 30 blessées "à la suite de tirs israéliens visant des milliers de civils qui attendaient de l'aide" alimentaire près du corridor de Netzarim, dans le centre de Gaza
  • Des foules de Palestiniens se rassemblent chaque nuit dans ce secteur pour attendre l'ouverture des sites de distribution d'aide où elles espèrent recevoir des vivres

GAZA: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé mercredi que 20 personnes avaient été tuées et des dizaines d'autres blessées par l'armée israélienne dans le territoire palestinien ravagé par plus de 20 mois de guerre.

Au moins six personnes ont été tuées et 30 blessées "à la suite de tirs israéliens visant des milliers de civils qui attendaient de l'aide" alimentaire près du corridor de Netzarim, dans le centre de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de cet organisme de premiers secours, Mahmoud Bassal.

Interrogée par l'AFP sur ces faits, l'armée israélienne a dit examiner la situation.

Des foules de Palestiniens se rassemblent chaque nuit dans ce secteur pour attendre l'ouverture des sites de distribution d'aide où elles espèrent recevoir des vivres, ont constaté des correspondants de l'AFP, mais ses distributions donnent lieu à des scènes chaotiques.

Israël a très partiellement assoupli à la fin du mois de mai un blocus total imposé à la bande de Gaza au début du mois de mars, qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité.

La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), organisme au financement opaque soutenu par Israël et les Etats-Unis, gère quatre centres de distribution de colis d'aide alimentaire sur le territoire palestinien assiégé, notamment dans le secteur où ont eu lieu les tirs mercredi à l'aube.

L'ONU et des ONG humanitaires refusent de travailler avec la GHF, en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a qualifié mardi de "crime de guerre" l'utilisation de la nourriture comme une arme à Gaza, exhortant l'armée israélienne à "cesser de tirer sur les personnes qui tentent de s'en procurer".

M. Bassal a également fait état de 14 autres personnes tuées, dont une fillette, par des frappes aériennes israéliennes sur des habitations à travers la bande de Gaza. Cinq personnes ont péri à Deir al-Balah (centre), six dans le camp de Nousseirat (centre) et trois à Choujaïya (nord).

Sollicitée par l'AFP sur ces frappes aériennes, l'armée israélienne n'a pas été en mesure de commenter.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans de la Défense civile.

La guerre dans la bande de Gaza a été déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.

Le Premier ministre du Qatar, pays médiateur entre Israël et le Hamas, a affirmé mardi que Doha travaillait à une reprise des négociations en vue d'un nouveau cessez-le-feu à Gaza.

L'attaque du 7 octobre 2023 en Israël a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 56.077 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la bande de Gaza dans la campagne militaire de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.