Toyota n°1 mondial de l'automobile en 2022, Hyundai-Kia 3e devant Renault-Nissan

Malgré son retard dans l'électrique, Toyota devrait rester au sommet de la hiérarchie automobile mondiale en volume dans les prochaines années, selon Mio Kato, analyste de LightStream Research à Tokyo publiant sur la plateforme Smartkarma. (Photo, AFP)
Malgré son retard dans l'électrique, Toyota devrait rester au sommet de la hiérarchie automobile mondiale en volume dans les prochaines années, selon Mio Kato, analyste de LightStream Research à Tokyo publiant sur la plateforme Smartkarma. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 30 janvier 2023

Toyota n°1 mondial de l'automobile en 2022, Hyundai-Kia 3e devant Renault-Nissan

  • Le groupe allemand Volkswagen est resté numéro deux mondial en 2022 avec 8,3 millions de véhicules vendus (-7%), selon des chiffres publiés mi-janvier
  • L'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi redescend au pied du podium avec 6,15 millions de véhicules

TOKYO: Le groupe japonais Toyota est resté en 2022 le numéro un mondial de l'automobile en ventes en volume pour la troisième année consécutive, avec près de 10,5 millions de véhicules écoulés (-0,1%), selon des données publiées lundi.

"Malgré l'impact des contraintes de production causées par la propagation de la Covid-19, l'augmentation de la demande de semi-conducteurs et d'autres facteurs, les ventes mondiales sont restées au même niveau que l'année précédente en raison d'une demande solide centrée sur l'Asie" hors Japon, a commenté Toyota dans un communiqué.

Ces nuages devraient par ailleurs commencer à se dissiper cette année: Toyota a récemment dit viser une production comprise entre 9,5 et 10,6 millions d'unités de ses marques Toyota et Lexus en 2023, contre 9 millions l'an passé (+5,2% sur un an). L'empire Toyota comprend aussi deux autres marques, Daihatsu (mini-voitures) et Hino (bus et camions).

Le groupe allemand Volkswagen est resté numéro deux mondial en 2022 avec 8,3 millions de véhicules vendus (-7%), selon des chiffres publiés mi-janvier.

Le groupe coréen Hyundai-Kia, qui affronte avec succès la pénurie de composants électroniques, accède à la troisième place mondiale avec 6,85 millions de véhicules vendus (+1,4% pour Hyundai, +4,6% pour Kia).

L'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi redescend au pied du podium avec 6,15 millions de véhicules. Renault (-23,9%) et Nissan, qui a publié ses chiffres de vente lundi (-20,7%), ont notamment été ralentis par les difficultés logistiques du marché mondial, mais aussi par la fin de leurs activités en Russie, avec la guerre en Ukraine.

Les groupes Stellantis (PSA-Fiat-Chrysler) et General Motors, suivants sur la liste, n'ont pas encore publié leurs chiffres de ventes mondiaux pour l'année 2022.

Les ventes de Toyota dans le tout-électrique, un segment dans lequel il a tardé à se lancer sérieusement, préférant d'autres technologies comme les motorisations hybrides, font encore pâle figure. Ses ventes dans ce segment n'ont totalisé que 24 466 unités en 2022, très loin de celles de l'américain Tesla (1,3 million), du chinois BYD (911 000) ou du groupe Volkswagen (572 100).

Malgré son retard dans l'électrique, Toyota devrait rester au sommet de la hiérarchie automobile mondiale en volume dans les prochaines années, selon Mio Kato, analyste de LightStream Research à Tokyo publiant sur la plateforme Smartkarma.

"Je pense qu'ils (Toyota, NDLR) resteront probablement numéro un, parce que les entreprises qui rattrapent rapidement leur retard sont davantage des entreprises chinoises que les constructeurs occidentaux historiques, et les acteurs 100% électriques sont encore trop petits pour avoir une chance réaliste de les rattraper sur une perspective de 3 à 5 ans", a déclaré M. Kato à l'AFP.


Les ministres saoudien et japonais des AE discutent de l'approvisionnement en pétrole 

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a rencontré son homologue japonais, Takeshi Iwaya, à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a rencontré son homologue japonais, Takeshi Iwaya, à Riyad. (SPA)
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  • Le prince Faisal a souligné l'engagement du Royaume à assurer un approvisionnement stable en pétrole brut au Japon
  • Les deux pays célèbrent le 70e anniversaire de leurs relations diplomatiques

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a rencontré son homologue japonais, Takeshi Iwaya, à Riyad jeudi pour discuter des relations bilatérales.

Les ministres ont passé en revue les relations stratégiques et économiques entre Riyad et Tokyo, soulignant la nécessité de poursuivre la coopération, a rapporté l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Le ministère japonais des Affaires étrangères a déclaré que M. Iwaya «a exprimé sa gratitude pour la stabilité de l'approvisionnement en pétrole brut de l'Arabie saoudite au fil des ans» et qu'il s'attend à ce que le Royaume continue à jouer un rôle de premier plan dans la stabilisation du marché mondial du pétrole brut.

Le ministère a indiqué que le prince Faisal «a réaffirmé l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur d'un approvisionnement stable du Japon en pétrole brut» et a appelé à une meilleure coopération dans le secteur du pétrole brut, ainsi que dans celui de l'énergie propre.

Le prince Faisal et M. Takeshi ont discuté de questions régionales, notamment de la nécessité d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, des négociations nucléaires entre les États-Unis et l'Iran, de la guerre en Ukraine et des efforts visant à trouver une solution à deux États pour mettre fin au conflit israélo-palestinien.

M. Takeshi a déclaré que le Japon était «profondément préoccupé par la situation humanitaire à Gaza» et qu'il «demandait instamment à Israël de mettre fin à cette guerre», a déclaré son porte-parole à la presse après la réunion.

Il a ajouté que «nous avons besoin d'une paix durable et que la solution à deux États est la seule qui permette de parvenir à cette paix (et) à la stabilité, et que le Japon soutient cette solution», a déclaré la secrétaire de presse adjointe du ministère japonais des Affaires étrangères, Mariko Kaneko.

«Même avant le début de la guerre de Gaza, le Japon a aidé les Palestiniens à développer leurs capacités afin qu'ils soient en mesure de gérer un État indépendant; nous les avons aidés à développer l'économie, l'agriculture et d'autres domaines.»

«Depuis le 7 octobre, nous envoyons de l'aide humanitaire aux Palestiniens de la bande de Gaza et nous tendons la main à Israël et à d'autres pays de la région pour une paix durable.»

Les ministres ont discuté du renforcement de la coopération bilatérale dans les domaines de l'espace et de la défense. Ils sont convenus d'organiser la mise en œuvre du Conseil de partenariat stratégique, pour lequel les deux pays ont signé un mémorandum en février.

L'Arabie saoudite et le Japon célèbrent le 70e anniversaire de leurs relations diplomatiques. Tokyo passe le relais au Royaume de l'Expo 2025 d'Osaka, qui se termine en octobre, à l'Expo 2030 de Riyad, a ajouté le ministère.

Ghazi Faisal Binzagr, ambassadeur de l'Arabie saoudite au Japon, et Saoud al-Sati, vice-ministre des Affaires politiques, ont participé à la réunion.

Jeudi, M. Takeshi s'est également entretenu avec le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jasem al-Budaiwi, afin de discuter du partenariat entre le Golfe et le Japon en matière de sécurité énergétique.

Les deux responsables sont convenus de coopérer dans divers domaines, notamment la politique, la sécurité, le commerce et l'investissement. Ils ont également échangé leurs points de vue sur Gaza, la Syrie, l'Iran, la mer Rouge et l'Asie de l'Est.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Arabie saoudite enregistre une hausse de 26% de l’IDE net, selon Gastat

L'Arabie saoudite vise à attirer 100 milliards de dollars d'IDE par an d'ici à 2030. (Images Getty)
L'Arabie saoudite vise à attirer 100 milliards de dollars d'IDE par an d'ici à 2030. (Images Getty)
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  •  Ces derniers chiffres interviennent après que l'Arabie saoudite s’est hissée à la 13e place de l'indice de confiance 2025 de Kearney pour l'investissement direct étranger, publié en avril
  • Le Royaume a ainsi gagné une place par rapport à l'année dernière et a conservé sa position de troisième marché émergent le plus attractif

RIYAD: Les investissements directs étrangers nets en Arabie saoudite ont atteint 22,1 milliards de riyals saoudiens (5,89 milliards de dollars; 1 dollar = 0,88 euro) au quatrième trimestre 2024, soit une hausse de 26% par rapport aux trois mois précédents, selon des données officielles récemment publiées.

Selon l'Autorité générale des statistiques, ce chiffre est le plus élevé de l'année, dépassant les 15,5 milliards de riyals saoudiens observés au cours des trois premiers mois de 2024, les 19 milliards de riyals saoudiens enregistrés au cours du deuxième trimestre et les 17,5 milliards de riyals saoudiens observés au cours du troisième trimestre.

L'Arabie saoudite vise à attirer 100 milliards de dollars d'IDE par an d'ici la fin de la décennie, car elle cherche à faire des progrès significatifs dans la diversification de son économie et à réduire sa dépendance aux revenus du pétrole brut, qui dure depuis des décennies.

En ce qui concerne les entrées, Gastat a révélé que 23,8 milliards de riyals saoudiens ont été reçus au cours des trois derniers mois de 2024, marquant une augmentation de 17 pour cent par rapport au troisième trimestre.

La valeur des sorties d'IDE s'est élevée à 1,8 milliard de riyals saoudie,s au cours du quatrième trimestre, soit une baisse de 39% par rapport aux trois mois précédents.

Comparaison avec 2023

La valeur nette totale de l'IDE au quatrième trimestre a diminué de 13 pour cent par rapport à la même période de 2023, où le chiffre s'élevait à 25,5 milliards de riyals saoudiens.

Par rapport au dernier trimestre de 2023, la valeur des entrées a diminué de 11% au cours des trois derniers mois de 2024.

Gastat a ajouté que la valeur des flux sortants a enregistré un taux de croissance de 20 pour cent par rapport à la même période de 2023.

Les ambitions de l'Arabie saoudite en matière d'IDE prennent de l'ampleur

Ces derniers chiffres interviennent après que l'Arabie saoudite s'est hissée à la 13e place de l'indice de confiance 2025 de Kearney pour l'investissement direct étranger, publié en avril.

Le Royaume a ainsi gagné une place par rapport à l'année dernière et a conservé sa position de troisième marché émergent le plus attractif, ce qui témoigne d'une confiance mondiale continue dans sa stratégie de transformation.

Kearney a déclaré que la progression de l'Arabie saoudite dans le classement reflète l'approche audacieuse et réformatrice du pays pour construire une économie compétitive à l'échelle internationale et prête pour l'avenir.

En octobre, le Royaume a également approuvé une loi sur l'investissement actualisée afin d'accroître les flux d'IDE, le ministère de l'Investissement déclarant que cette loi renforcerait la transparence et simplifierait le processus d'investissement.

La règle promet également des protections accrues pour les investisseurs, y compris l'adhésion à l'État de droit, le traitement équitable et les droits de propriété, ainsi que des garanties solides pour la propriété intellectuelle et les transferts de fonds en continu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Oman: pose de la première pierre d'une usine de GNL de TotalEnergies

"Marsa est un projet véritablement innovant. Petit projet, un million de tonnes d'énergie, mais entièrement électrifié. On parle de décarbonation, on parle d'électrification. Ici, c'est une réalité", s'est félicité le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, lors de la cérémonie d'inauguration. (AFP)
"Marsa est un projet véritablement innovant. Petit projet, un million de tonnes d'énergie, mais entièrement électrifié. On parle de décarbonation, on parle d'électrification. Ici, c'est une réalité", s'est félicité le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, lors de la cérémonie d'inauguration. (AFP)
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  • "La production de GNL devrait démarrer au premier trimestre 2028 et sera en priorité destinée à répondre au marché des carburants marins (soutage de GNL) dans le Golfe", précisent dans un communiqué les groupes français et omanais
  • Cette annonce intervient un an après la décision finale d'investissement pour cette usine de liquéfaction, d'une capacité d'un million de tonnes de GNL par an, située dans le nord du sultanat

PARIS: La première pierre de l'usine de gaz naturel liquéfié (GNL) Marsa LNG a été posée jeudi à Oman, un site qui doit notamment servir à alimenter le transport maritime, ont annoncé TotalEnergies et son partenaire local, la compagnie OQEP.

"La production de GNL devrait démarrer au premier trimestre 2028 et sera en priorité destinée à répondre au marché des carburants marins (soutage de GNL) dans le Golfe", précisent dans un communiqué les groupes français et omanais.

"Marsa est un projet véritablement innovant. Petit projet, un million de tonnes d'énergie, mais entièrement électrifié. On parle de décarbonation, on parle d'électrification. Ici, c'est une réalité", s'est félicité le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, lors de la cérémonie d'inauguration.

Cette annonce intervient un an après la décision finale d'investissement pour cette usine de liquéfaction, d'une capacité d'un million de tonnes de GNL par an, située dans le nord du sultanat.

L'installation est construite par une coentreprise de TotalEnergies (80%), qui revendique la place de troisième acteur mondial du GNL, et OQEP (20%).

"Bénéficiant d’un emplacement idéal à l’entrée du Golfe, le site de Marsa LNG a été choisi pour établir le premier hub de soutage de GNL marin du Moyen-Orient", soulignent les deux partenaires.

Selon eux, l'utilisation du GNL pour le transport maritime permet de réduire d'environ 20% les émissions de gaz à effet de serre par rapport au fioul.

L'utilisation de ce gaz est toutefois contestée par certains experts et défenseurs de l'environnement. L'ONG européenne Transport et environnement estime ainsi que les entreprises ont "mis sous le tapis un énorme problème, à savoir les fuites de méthane", puissant gaz à effet de serre, qui "concernent les navires utilisant le GNL et les infrastructures terrestres associées à la production, au transport et au stockage".

TotalEnergies et OQEP affirment par ailleurs que Marsa LNG, fonctionnant à l'électricité et associée à un parc solaire, sera "l’une des usines de GNL ayant la plus faible intensité carbone au monde".