RIYAD: L'Arabie saoudite a démenti les accusations de l’organisation Human Rights Watch (HRW) selon lesquelles les forces frontalières saoudiennes auraient tué des centaines de migrants éthiopiens à la frontière avec le Yémen.
S'adressant à l'AFP sous couvert d'anonymat, une source gouvernementale saoudienne a déclaré que ces accusations étaient sans fondement.
«Les allégations contenues dans le rapport de Human Rights Watch selon lesquelles des gardes-frontières saoudiens auraient tiré sur des Éthiopiens alors qu'ils traversaient la frontière entre l'Arabie saoudite et le Yémen sont infondées et ne proviennent pas de sources fiables», a indiqué la source.
Armes lourdes
Les autorités saoudiennes ont également fermement démenti les allégations faites par des responsables de l'ONU en 2022, selon lesquelles les gardes-frontières auraient systématiquement tué des migrants l'année dernière.
Dans son rapport, Human Rights Watch a accusé les gardes-frontières saoudiens d'avoir usé d'armes lourdes et d'explosifs pour tuer des migrants, pour la plupart éthiopiens, qui tentaient d'entrer dans le Royaume depuis le Yémen.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com