Les Forces terrestres royales saoudiennes aideront les forces de sécurité à gérer les foules pendant le Hajj

Les membres des forces de sécurité en pleine activité à la Grande Mosquée de La Mecque. (SPA)
Les membres des forces de sécurité en pleine activité à la Grande Mosquée de La Mecque. (SPA)
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Publié le Lundi 04 juillet 2022

Les Forces terrestres royales saoudiennes aideront les forces de sécurité à gérer les foules pendant le Hajj

  • Des brigades spéciales de la police militaire aideront à gérer les foules et à organiser le mouvement de déplacement des pèlerins
  • Elles surveilleront également les grilles d’entrée de la Mosquée et les présences sur les lieux saints

RIYAD: Les Forces terrestres royales saoudiennes fourniront une force d'intervention rapide ainsi qu’une force de soutien pour les opérations de déblaiement sur le terrain et le retrait des matières dangereuses dans les ports et les lieux saints, en vue de soutenir les forces de sécurité pendant le Hajj.

Des brigades spéciales de la police militaire aideront à gérer les foules et à organiser le mouvement de déplacement des pèlerins dans les cours de la Grande Mosquée de La Mecque, a rapporté Saudi Press Agency.       

Elles surveilleront également les grilles d’entrée de la Mosquée et les présences sur les lieux saints.

Le commandant des Forces opérationnelles et du Soutien administratif, le général de brigade Abdullah ben Hijab Al-Habardi, a confirmé le fait d’une coordination continue avec le Centre de commandement et de contrôle de la sécurité du Hajj concernant les opérations d'accueil des pèlerins en provenance de Mina. Il a ajouté que les forces armées soutiendront les secteurs de sécurité pour assurer la sécurité des pèlerins du Hajj.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis se préparent à retirer leur personnel non-essentiel de Bagdad

 Les forces irakiennes montent la garde devant l'ambassade américaine dans la capitale Bagdad. (AFP)
Les forces irakiennes montent la garde devant l'ambassade américaine dans la capitale Bagdad. (AFP)
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  • Le Département d'Etat se prépare à ordonner le départ de tout le personnel non essentiel de l'ambassade des Etats-Unis à Bagdad, ont déclaré des responsables à l'AP
  • Le Pentagone se tient prêt à soutenir une éventuelle évacuation du personnel américain de l'ambassade des États-Unis à Bagdad, a déclaré un autre responsable américain

WASHINGTON : Le Département d'Etat se prépare à ordonner le départ de tout le personnel non essentiel de l'Ambassade des Etats-Unis à Bagdad en raison du risque de troubles régionaux, ont déclaré mercredi deux responsables américains.

L'ambassade de Bagdad a déjà des effectifs limités et l'ordre n'affectera pas un grand nombre de personnes, mais le département autorise également le départ du personnel non essentiel et des membres de leurs familles de Bahreïn et du Koweït.

Ils ont ainsi la possibilité de quitter ou non le pays.

Le Pentagone se tient prêt à soutenir une éventuelle évacuation du personnel américain de l'ambassade des États-Unis à Bagdad, a déclaré un autre responsable américain.

Ces responsables ont parlé sous le couvert de l'anonymat pour détailler des plans qui n'ont pas été rendus publics.

Mercredi également, le United Kingdom Maritime Trade Operations (UKMTO) a déclaré dans une note d'information qu'il était conscient de l'augmentation des tensions au Moyen-Orient, qui pourrait conduire à une escalade de l'activité militaire ayant un impact direct sur les marins.

L'UKMTO a conseillé aux navires de faire preuve de prudence lorsqu'ils traversent le Golfe, le Golfe d'Oman et le Détroit d'Ormuz.

L'UKMTO, qui recueille des rapports sur les menaces pesant sur la navigation, n'a pas précisé la nature de l'aggravation des tensions à l'origine de son alerte.

"Les navires marchands affiliés à Israël sont considérés comme exposés à un risque accru d'action militaire réciproque", a déclaré séparément la société britannique de sécurité maritime Ambrey mercredi.

"Un soutien substantiel des États-Unis aux actions offensives israéliennes augmenterait le risque pour les navires américains et les navires transportant des marchandises américaines.

( Avec AP et Reuters)


Un tribunal israélien rejette les appels à la libération des huit militants arrêtés à bord de Madleen

Des militants à bord du Madleen, un bateau d'aide humanitaire à destination de Gaza, les mains en l'air, alors qu'ils sont interceptés par les forces israéliennes dans les eaux internationales avant d'atteindre le territoire palestinien de Gaza sous blocus. (AFP)
Des militants à bord du Madleen, un bateau d'aide humanitaire à destination de Gaza, les mains en l'air, alors qu'ils sont interceptés par les forces israéliennes dans les eaux internationales avant d'atteindre le territoire palestinien de Gaza sous blocus. (AFP)
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  • Huit militants turcs, néerlandais, français, allemands et brésiliens sont toujours détenus au centre de Ramla
  • Le tribunal a prévu une audience de contrôle de la détention pour le 8 juillet si les autorités n'ont pas expulsé les militants d'ici là

LONDRES : Un tribunal israélien a décidé de maintenir en détention huit militants pro-palestiniens qui ont été arrêtés cette semaine par la marine israélienne à bord du navire Madleen, qui se dirigeait vers Gaza.

Le navire battant pavillon britannique, géré par la coalition pro-palestinienne de la flottille de la liberté, avait à son bord 11 militants et un journaliste, dont la militante écologiste suédoise Greta Thunberg, qui transportait de l'aide pour les Palestiniens de Gaza dans un acte de solidarité face aux attaques israéliennes.

Israël a libéré Mme Thunberg mardi, sous la pression des gouvernements européens. Toutefois, huit militants originaires de Turquie, des Pays-Bas, de France, d'Allemagne et du Brésil sont toujours détenus au centre de Ramla, selon l'agence de presse Wafa et des avocats du centre juridique Adalah, basé à Haïfa.

Mercredi, un tribunal israélien a rejeté les appels des avocats d'Adalah en faveur de la libération des huit militants et a décidé de les maintenir en détention.

Il s'agit de Suayb Ordu (Turquie), Mark van Rins (Pays-Bas), Pascal Moreras, Riva Fiard, Rima Hassan (Parlement européen), Yanis Mohammadi (France), Tiago Ovila (Brésil) et Yasmin Ajar (Allemagne).

Adalah a déclaré que le tribunal israélien avait fondé sa décision de poursuivre la détention sur le motif de leur "entrée illégale en Israël". Le centre juridique a souligné qu'aucun des militants de Madleen n'avait l'intention d'entrer en Israël ou dans ses eaux territoriales, puisqu'ils prévoyaient de partir de Sicile et d'atteindre les eaux territoriales de Gaza, qui font partie de l'État de Palestine, en passant par les eaux internationales.

La marine israélienne a intercepté le navire Madleen tôt mardi matin, détenant les militants et les emmenant en Israël.

Adalah a déclaré que le tribunal a programmé une audience de révision de la détention pour le 8 juillet si les autorités n'ont pas expulsé les activistes à cette date.

Après sa libération et son expulsion d'Israël mardi, Mme Thunberg a déclaré : "J'ai été très claire dans mon témoignage sur le fait que nous avons été kidnappés dans les eaux internationales et emmenés contre notre gré en Israël.

"Il s'agit d'une nouvelle violation intentionnelle des droits qui vient s'ajouter à la liste des innombrables autres violations commises par Israël", a-t-elle ajouté.


Gaza: la Défense civile annonce 31 personnes tuées par des tirs israéliens en allant chercher de l'aide

Des milliers de Palestiniens avaient commencé à se rassembler dans la nuit dans l'espoir d'atteindre ce centre de distribution de nourriture de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), dans le centre du territoire palestinien, a ajouté le porte-parole de cette organisation de secours. (AFP)
Des milliers de Palestiniens avaient commencé à se rassembler dans la nuit dans l'espoir d'atteindre ce centre de distribution de nourriture de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), dans le centre du territoire palestinien, a ajouté le porte-parole de cette organisation de secours. (AFP)
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  • "Des chars israéliens ont tiré à plusieurs reprises, puis vers 05H30 (02H30 GMT), ils ont intensifié leurs tirs et en même temps il y avait des tirs nourris de drones visant les civils", a affirmé le porte-parole de la Défense civile
  • Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile

GAZA: La Défense civile de Gaza a affirmé que les forces israéliennes avaient ouvert le feu sur des personnes allant chercher de l'aide humanitaire mercredi, faisant 31 morts et environ 200 blessés dans le territoire palestinien ravagé par plus de vingt mois de guerre.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas répondu dans l'immédiat.

"Nous avons transporté au moins 31 martyrs et environ 200 blessés à la suite de tirs de chars et de drones israéliens sur des milliers de citoyens (...) qui allaient chercher de la nourriture au centre d'aide américain", près du carrefour des Martyrs appelé Netzarim par les Israéliens, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.

Des milliers de Palestiniens avaient commencé à se rassembler dans la nuit dans l'espoir d'atteindre ce centre de distribution de nourriture de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), dans le centre du territoire palestinien, a ajouté le porte-parole de cette organisation de secours.

"Des chars israéliens ont tiré à plusieurs reprises, puis vers 05H30 (02H30 GMT), ils ont intensifié leurs tirs et en même temps il y avait des tirs nourris de drones visant les civils", a affirmé le porte-parole de la Défense civile.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.

Le directeur de l'hôpital Al-Chifa de la ville de Gaza (nord), Mohammad Abou Salima, a déclaré à l'AFP qu'il avait reçu les corps de 24 personnes tuées alors qu'elles attendaient d'entrer dans le centre d'aide et qu'il soignait 96 blessés.

Préoccupations 

Dans le centre de la bande de Gaza, l'hôpital Al-Awda, situé dans le camp de Nousseirat, a indiqué dans un communiqué avoir reçu sept corps et qu'il soignait 112 personnes blessées elles aussi en essayant d'obtenir des colis alimentaires.

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la GHF, une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

L'armée israélienne a intensifié à la mi-mai son offensive dans la bande de Gaza, dans le but affiché de libérer les derniers otages, prendre le contrôle de l'ensemble du petit territoire coincé entre Israël, l'Egypte et la Méditerranée, et anéantir le Hamas qui y a pris le pouvoir en 2007.

Israël fait face à une pression internationale pour mettre fin à la guerre à Gaza où la situation humanitaire est désastreuse et sa population menacée de famine du fait des restrictions imposées par Israël sur l'aide, selon l'ONU.

La guerre a été déclenchée par l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, qui a entraîné la mort de 1.219 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles.

Sur les 251 personnes alors enlevées, 54 restent retenues à Gaza, dont au moins 32 sont mortes, selon les autorités israéliennes.

Plus de 55.104 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans l'offensive israélienne de représailles à Gaza, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.