La Corée du Nord a tiré un missile capable d'atteindre les Etats-Unis

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un saluant la main alors qu'il prend une photo commémorative avec les participants à la Cinquième Convention nationale des mères à Pyongyang (Photo, AFP).
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un saluant la main alors qu'il prend une photo commémorative avec les participants à la Cinquième Convention nationale des mères à Pyongyang (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 18 décembre 2023

La Corée du Nord a tiré un missile capable d'atteindre les Etats-Unis

  • Les deux alliés ont participé vendredi à la deuxième session du Groupe consultatif nucléaire à Washington
  • Selon l'agence Kyodo News, citant des sources gouvernementales japonaises anonymes, il s'agit d'un missile à courte portée

SEOUL: La Corée du Nord a procédé lundi à un essai de son missile balistique intercontinental le plus avancé capable d'atteindre les Etats-Unis, le dernier tir en date d'une série record cette année, qui a suscité de nouvelles condamnations internationales.

Selon la Corée du Sud, le tir de lundi, qui a suivi celui d'un missile à courte portée la veille, était un missile de classe ICBM à combustible solide - permettant de le transporter plus facilement et de le tirer plus rapidement que les versions à combustible liquide -, le troisième après des précédents en avril et juillet.

La Corée du Nord avait déclaré que ces précédents missiles étaient des "Hwasong-18", mais n'a pas commenté immédiatement le lancement de lundi.

Le Japon a estimé que ce missile pourrait avoir la capacité de voler plus de 15.000 km, ce qui mettrait tout le territoire des Etats-Unis à sa portée.

Ce tir intervient quelques jours après des mises en garde de Séoul et Washington qui ont averti Pyongyang que "toute attaque nucléaire" contre les Etats-Unis ou leurs alliés entraînerait la fin du régime de Kim Jong Un, le dirigeant nord-coréen.

Condamnations internationales 

A l'issue d'une réunion d'urgence du Conseil national de sécurité, Séoul a "fermement condamné" son voisin du Nord, estimant qu'il faisait "peser une grave menace sur la paix et la sécurité de la péninsule coréenne et de la communauté internationale"

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a aussi ordonné une riposte "immédiate et écrasante" à toute provocation de Pyongyang et à une réponse conjointe avec les États-Unis et le Japon.

Les Etats-Unis ont également condamné le tir, le porte-parole du Département d'Etat américain jugeant dans un communiqué transmis à l'AFP que ces lancements "constituent une violation de plusieurs résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies".

"Nous condamnons fermement" ces tirs, a dit de son côté le Premier ministre japonais Fumio Kishida, estimant qu'ils représentaient une "menace pour la paix et la stabilité dans la région".

La Chine, proche alliée de Pyongyang, n'a pas réagi directement au dernier tir, affichant plutôt lundi son "ferme soutien" à la Corée du Nord.

"Face aux turbulences au niveau international, la Chine et la (Corée du Nord) se sont toujours fermement soutenues et fait confiance l'une et l'autre", a affirmé Wang Yi lors d'une rencontre à Pékin avec le vice-ministre nord-coréen des Affaires étrangères Pak Myong Ho.

Selon Park Won-gon, un professeur d'études nord-coréennes à l'université d'Ewha, le projectile de lundi était probablement un Hwasong-18.

Ce type de missile "utilise du combustible solide, il n'y a donc pas de temps de préparation et il peut être tiré immédiatement à partir d'un lanceur mobile, et peut être considéré comme un système ayant la capacité pratique de frapper le continent américain", a déclaré M. Park à l'AFP.

La Chine assure la Corée du Nord de son soutien, lors d'une rencontre de haut niveau à Pékin

Le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi a souligné lundi le "ferme soutien" de son pays à la Corée du Nord, après un nouveau tir de missile balistique par Pyongyang qui attise les tensions dans la péninsule coréenne.

La Chine, qui partage une frontière avec la Corée du Nord, est le principal soutien politique et économique de ce pays reclus visé par une multitude de sanctions internationales.

"Face aux turbulences au niveau international, la Chine et la (Corée du Nord) se sont toujours fermement soutenues et fait confiance l'une et l'autre", a affirmé Wang Yi lors d'une rencontre à Pékin avec le vice-ministre nord-coréen des Affaires étrangères Pak Myong Ho, selon un compte-rendu de la diplomatie chinoise.

"L'amitié traditionnelle entre la Chine et la (Corée du Nord) nouée et entretenue par les anciens dirigeants des deux pays est un atout précieux", a souligné Wang Yi.

 

Cependant, le Nord cherche encore a perfectionner ses capacités, selon Go Myong-hyun, chercheur à l'Institut asiatique d'études politiques.

"En ce qui concerne les ICBM, de nombreux aspects techniques doivent encore être améliorés, notamment la sécurisation de la technologie de rentrée dans l'atmosphère et la technologie des ogives multiples", a déclaré M. Go à l'AFP.

Riposte préventive et mortelle 

Les Etats-Unis et la Corée du Sud ont participé vendredi à la deuxième session du Groupe consultatif nucléaire à Washington, axée sur la dissuasion nucléaire en cas de conflit avec le Nord.

Et dimanche, un porte-parole du ministère nord-coréen de la défense a dénoncé un projet des alliés d'ajouter l'an prochain un exercice nucléaire à leur exercices militaires conjoints annuels, en menaçant d'une "contre-attaque préventive et mortelle".

Le lancement du missile à courte portée de dimanche a eu lieu alors que Pyongyang marquait l'anniversaire de la mort du père et prédécesseur du dirigeant Kim Jong Un, Kim Jong Il, décédé le 17 décembre 2011.

La Corée du Nord s'est déclarée l'année dernière puissance nucléaire "irréversible" et a déclaré à plusieurs reprises qu'elle n'abandonnerait jamais son programme nucléaire, que le régime considère comme essentiel à sa survie.

Le mois dernier, la Corée du Nord a réussi à placer en orbite son premier satellite espion "Malligyong-1", après deux échecs en mai et en août.

Les Occidentaux, le Japon et la Corée du Sud ont dénoncé ce lancement, tout comme le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, jugeant que l'utilisation de technologies de missiles balistiques violait les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU.


« Une grande victoire » : Trump conciliant au sommet de l'OTAN

Le président américain Donald Trump rencontre le secrétaire général de l'OTAN Mark Rutte (non représenté) lors du sommet des chefs d'État et de gouvernement de l'OTAN à La Haye, le 25 juin 2025. (Photo de Piroschka Van De Wouw / POOL / AFP)
Le président américain Donald Trump rencontre le secrétaire général de l'OTAN Mark Rutte (non représenté) lors du sommet des chefs d'État et de gouvernement de l'OTAN à La Haye, le 25 juin 2025. (Photo de Piroschka Van De Wouw / POOL / AFP)
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  • Le président américain a déclaré que la promesse des membres de l'OTAN d'augmenter leurs investissements dans la défense « est une grande victoire pour tout le monde ».
  • Donald Trump, qui a souvent critiqué les « mauvais payeurs » européens, a opté pour un ton conciliant aux côtés du président du Conseil de l'Atlantique, Mark Rutte.

LA HAYE, PAYS-BAS : A son arrivée au sommet de l'OTAN à La Haye, Donald Trump s'est félicité mercredi de la hausse des dépenses militaires des alliés, avant une rencontre très attendue avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Le président américain a déclaré que la promesse des membres de l'OTAN d'augmenter leurs investissements dans la défense « est une grande victoire pour tout le monde ».

Donald Trump, qui a souvent critiqué les « mauvais payeurs » européens, a opté pour un ton conciliant aux côtés du président du Conseil de l'Atlantique, Mark Rutte.

Les Européens et le Canada vont, selon lui, « très bientôt » dépenser autant que les États-Unis. « Je leur demande d'atteindre 5 % depuis des années, et ils y parviennent. C'est énorme (...). L'Otan va devenir très forte avec nous », a-t-il souligné. 

Tout a été fait pour ne pas contrarier l'imprévisible milliardaire lors de ce sommet, qui doit se conclure par un message simple attendu dans une déclaration finale de cinq paragraphes.

Les membres de l'OTAN vont s'engager à augmenter drastiquement leurs dépenses en matière de défense, pour atteindre au moins 5 % de leur PIB à l'horizon 2035, avec 3,5 % de dépenses militaires strictes et 1,5 % supplémentaire pour la sécurité au sens large.

Et dès sa première prise de parole à son arrivée, Mark Rutte a tenté d'apaiser les inquiétudes quant à l'implication des États-Unis au sein de l'OTAN. « Pour moi, il est absolument clair que les États-Unis soutiennent pleinement » les règles de l'Alliance, a-t-il martelé. 

La veille, à bord d'Air Force One, Donald Trump avait pourtant de nouveau déconcerté ses alliés en restant évasif sur l'attitude des États-Unis en cas d'attaque d'un des membres de l'OTAN.

À propos de la pierre angulaire de l'Otan qui pose le principe de défense mutuelle, l'article 5 du traité de l'Alliance Atlantique, il avait lâché que celui-ci pouvait « se définir de plusieurs façons » et que si un pays membre était attaqué, tous les autres se portaient à son secours.

Dans ce contexte, l'état d'esprit du locataire de la Maison Blanche est scruté à la loupe.

« Je l'ai trouvé exceptionnellement détendu et de bonne humeur hier », a assuré le Premier ministre néerlandais Dick Schoof, hôte de ce sommet. « Je suppose donc que s'il a bien dormi au palais et que le petit-déjeuner était bon, il sera également de bonne humeur » pendant le sommet.

Afin de s'attirer les bonnes grâces du président américain, Mark Rutte lui avait adressé un message flatteur juste avant le sommet, que Donald Trump a ensuite diffusé sur ses réseaux sociaux.

Les bombardements américains en Iran ? Une « action décisive », « vraiment extraordinaire », et que « personne d'autre n'avait osé faire », a-t-il lancé.

Grâce au sommet de La Haye, « l'Europe va payer un prix ENORME » pour financer sa défense « comme elle le devait », a encore écrit Mark Rutte à Trump.

Lors du sommet international, l’attention se concentre sur la rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, quatre mois après une précédente humiliation de ce dernier.

Trump, aux relations tendues avec le président ukrainien, le décrit comme étant « dans une situation difficile ». Le sommet du G7 au Canada s’était déjà distingué par l’absence d’une déclaration commune sur l’Ukraine, une première depuis Biden. 

À La Haye, Trump a aussi évoqué un cessez-le-feu réussi entre l’Iran et Israël et affirmé que les frappes américaines ont freiné durablement le programme nucléaire iranien.

Le secrétaire général de l’OTAN espère que ces tensions n’éclipseront pas ce sommet, qualifié d’« historique », malgré les critiques espagnoles sur la hausse des dépenses militaires.


Le gouvernement suisse souhaite établir un partenariat de sécurité et de défense avec l'UE

Le drapeau suisse flotte sur les rives du lac Léman le 14 juin 2013, dans le centre de Genève. (AFP)
Le drapeau suisse flotte sur les rives du lac Léman le 14 juin 2013, dans le centre de Genève. (AFP)
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  • Cette annonce intervient deux jours après la signature d'un tel accord entre l'UE et le Canada, et le jour même où un sommet de l'OTAN s'ouvre, organisation dont la Suisse n'est pas membre.
  • « Par le biais de ces partenariats, l'UE offre aux États tiers un cadre permettant de renforcer la collaboration dans ce domaine », explique le Conseil fédéral, qui espère lancer ces discussions avec Bruxelles « dès que possible ».

GENEVE : Le gouvernement suisse a annoncé  mecredi son intention de conclure un partenariat de sécurité et de défense avec l'Union européenne, affirmant que cela n'irait pas à l'encontre de sa neutralité.

Cette annonce intervient deux jours après la signature d'un tel accord entre l'UE et le Canada, et le jour même où un sommet de l'OTAN s'ouvre, organisation dont la Suisse n'est pas membre.

Lors de sa séance du jour, le Conseil fédéral (gouvernement) « a décidé d'entamer des discussions exploratoires avec l'UE au sujet d'un partenariat de sécurité et de défense », a-t-il indiqué dans un communiqué.

« Par le biais de ces partenariats, l'UE offre aux États tiers un cadre permettant de renforcer la collaboration dans ce domaine », explique le Conseil fédéral, qui espère lancer ces discussions avec Bruxelles « dès que possible ».

La Grande-Bretagne a signé un partenariat de défense similaire en mai, et l'Australie et l'UE ont annoncé la semaine dernière qu'elles avaient entamé des négociations en vue d'un autre partenariat. 

Selon le gouvernement suisse, un tel partenariat est « une condition essentielle à la réalisation d'acquisitions communes dans le domaine de l'armement ». Il estime par ailleurs qu'il serait « compatible avec le principe de neutralité de la Suisse et pourrait lui permettre de renforcer ses capacités de défense ».

Située au cœur de l'Europe, la Suisse n'appartient ni à l'UE ni à l'OTAN.

Les tensions géopolitiques mondiales, en particulier la guerre en Ukraine, font naître chez les Suisses le désir d'une coopération plus importante avec l'OTAN, selon un sondage publié le 17 juin par le Département fédéral de la Défense.

Ce sondage révèle également que 53 % des personnes interrogées sont en faveur d'un rapprochement avec l'Otan, tandis que 32 % soutiennent une adhésion de la Suisse à cette organisation. 


Le sommet de l'Otan rentre dans le dur, suspendu à Trump

Tout a été fait pour ne pas contrarier Donald Trump qui participe au sommet de l'Otan à La Haye mercredi. Mais jouera-t-il le jeu? (AFP)
Tout a été fait pour ne pas contrarier Donald Trump qui participe au sommet de l'Otan à La Haye mercredi. Mais jouera-t-il le jeu? (AFP)
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  • La veille, à bord d'Air Force One, Donald Trump avait de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l'attitude des Etats-Unis en cas d'attaque d'un des membres de l'Alliance
  • L'article 5 du traité de l'Otan peut "se définir de plusieurs façons", avait-il lâché à propos de la pierre angulaire de l'Alliance qui pose le principe de défense mutuelle : si un pays membre est attaqué, tous les autres se portent à son secours

LA HAYE: Tout a été fait pour ne pas contrarier Donald Trump qui participe au sommet de l'Otan à La Haye mercredi. Mais jouera-t-il le jeu?

Suspendus aux réactions de l'imprévisible président américain, les pays de l'Alliance atlantique doivent confirmer une augmentation inédite de leurs dépenses militaires à cette occasion.

Dès sa première prise de parole à son arrivée, le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte s'est efforcé de balayer les inquiétudes : "Pour moi, il est absolument clair que les Etats-Unis soutiennent pleinement" les règles de l'Alliance, a-t-il martelé.

La veille, à bord d'Air Force One, Donald Trump avait de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l'attitude des Etats-Unis en cas d'attaque d'un des membres de l'Alliance.

L'article 5 du traité de l'Otan peut "se définir de plusieurs façons", avait-il lâché à propos de la pierre angulaire de l'Alliance qui pose le principe de défense mutuelle : si un pays membre est attaqué, tous les autres se portent à son secours.

"De bonne humeur" 

Dans ce contexte, l'état d'esprit du locataire de la Maison Blanche est scruté à la loupe.

"Je l'ai trouvé exceptionnellement détendu et de bonne humeur hier", a assuré le Premier ministre néerlandais Dick Schoof, hôte de ce sommet. "Je suppose donc que s'il a bien dormi au palais et que le petit-déjeuner était bon, il sera également de bonne humeur" pendant le sommet.

Afin d'éviter les déconvenues, ce court sommet se résume à un message simple, attendu dans une déclaration finale ramassée en cinq paragraphes.

Aiguillonnés par Donald Trump, les membres de l'Otan vont s'engager à augmenter drastiquement leurs dépenses en matière de défense, pour atteindre au moins 5% de leur PIB à l'horizon 2035 - 3,5% de dépenses militaires stricto sensu, et 1,5% supplémentaire pour la sécurité au sens large.

Le patron de l'Otan ne cesse de tirer la sonnette d'alarme sur la menace de la Russie, capable selon lui de "réussir une attaque" contre un pays de l'Alliance dans les trois à cinq ans à venir.

"Ce sera votre victoire" 

Afin de s'attirer les bonnes grâces du président américain, Mark Rutte lui a adressé juste avant le sommet un message dithyrambique, que Donald Trump n'a pas manqué de diffuser sur ses réseaux sociaux.

Les bombardements américains en Iran ? Une "action décisive", "vraiment extraordinaire" et que "personne d'autre n'avait osé faire", a-t-il lancé.

Après le sommet de La Haye, "l'Europe va payer un prix ENORME" pour financer sa défense "comme elle le devait" et "ce sera votre victoire", a encore écrit Mark Rutte à Trump, qui critique si souvent les "mauvais payeurs" européens.

"L'Europe de la défense s'est enfin réveillée", a aussi affirmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Suffisant pour éviter un coup de semonce du président américain ?

"Trump voudra-t-il un clash ? C'est une inconnue totale", reconnaît Camille Grand, ancien responsable de l'Otan et expert de questions de défense.

Zelensky "dans une situation difficile" 

Au cœur de ce grand raout international, la "probable" rencontre de Donald Trump avec le président ukrainien va focaliser l'attention, quatre mois après l'humiliation subie par Volodymyr Zelensky dans le bureau ovale.

Quel message veut-il lui faire passer ? "Je lui dirai +comment ça va?+. Il est dans une situation difficile, il n'aurait jamais dû se trouver là", a souligné Donald Trump dont les relations avec M. Zelensky sont compliquées.

Au Canada, le récent sommet du G7 - le club des grandes démocraties industrialisées  - avait été marqué par le départ anticipé du locataire de la Maison Blanche et l'absence de déclaration commune dénonçant l'"agression russe" en Ukraine. Contrairement aux années précédentes quand Joe Biden était à la tête des Etats-Unis.

En quittant la Maison Blanche mardi, Donald Trump s'est en outre montré très en colère après la rupture du cessez-le-feu entre l'Iran et Israël.

Le secrétaire général de l'Alliance, Mark Rutte, espère néanmoins que la situation au Moyen-Orient ne chamboulera pas complètement la chorégraphie du sommet qu'il a déjà qualifié d'"historique", grâce aux investissements promis en matière de défense.

En dépit des critiques de l'Espagne qui juge "déraisonnable" cette hausse des dépenses militaires.