Une initiative au Moyen-Orient vise à soutenir des entreprises arabes dirigées par des femmes

La styliste saoudienne Arwa Al-Banawi dans son atelier (Photo, AFP).
La styliste saoudienne Arwa Al-Banawi dans son atelier (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 28 mars 2022

Une initiative au Moyen-Orient vise à soutenir des entreprises arabes dirigées par des femmes

  • L'initiative permettra de renforcer les capacités et de former les principaux acteurs du milieu entrepreneurial de la région
  • She Wins Arabia sera lancé en Algérie, en Égypte, en Jordanie, au Maroc, en Tunisie, aux Émirats arabes unis, en Palestine et au Yémen

DUBAÏ : Les start-ups dirigées par des femmes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord reçoivent un coup de pouce grâce à une nouvelle initiative visant à leur fournir les conseils, le financement et le mentorat nécessaires pour se développer.

She Wins Arabia est une collaboration entre la Société financière internationale (IFC) de la Banque mondiale et Abu Dhabi Global Market (ADGM) pour soutenir les incubateurs, les accélérateurs et les fonds de capital-risque par le renforcement des capacités et la formation.

L'initiative, qui s'inscrit dans le cadre de l'engagement plus large de l’IFC visant à combler les écarts économiques entre les femmes et les hommes dans la région MENA, travaillera directement avec les start-ups et les entreprises régionales dirigées par des femmes afin de les aider à élaborer leurs plans d'affaires et à perfectionner leurs présentations auprès d'investisseurs potentiels.

« Les fondateurs, hommes et femmes, sont confrontés à plusieurs défis dans le monde, qui sont tous centrés sur l'accès au capital, aux marchés et au talent », a déclaré Miriam Kiwan, responsable des partenariats stratégiques à l'ADGM.

Elle a invoqué un manque de sensibilisation dans l’écosystème de l'entrepreneuriat de la région MENA sur les défis spécifiques au genre auxquels sont confrontées les start-ups dirigées par des femmes.

« Le plus difficile est peut-être l'accès au financement, qui est dû à un accès limité aux services financiers et aux prêts bancaires, à un niveau extrêmement faible de représentation féminine dans l'écosystème du financement, et à la persistence de préjugés sexistes liés aux fondatrices et aux minorités », a-t-elle déclaré.

 

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Sofana Dahlan, PDG d'un incubateur de start-ups liées au design (Photo, AFP/Getty Images).

 

Un récent rapport de l'OCDE a révélé que les fondatrices d'entreprises reçoivent 23 % de financement en moins que les fondateurs, alors qu'elles obtiennent des retours sur investissement supérieurs de 35 % et génèrent des revenus supérieurs, de 12 % en moyenne, à ceux des fondateurs.

Dans une région où, selon l’IFC, seuls 6 % des fonds de capital-investissement et de capital-risque sont destinés aux entreprises dirigées par des femmes, des initiatives telles que She WinsArabia peuvent jouer un rôle important dans l'autonomisation des femmes entrepreneurs.

En outre, de nombreux incubateurs et fonds de capital-risque n'adaptent pas encore leurs espaces de travail, leurs produits et leurs services aux femmes entrepreneurs. « Nous devons nous concentrer sur le développement de programmes régionaux pour améliorer le nombre de femmes gestionnaires de fonds par le biais du mentorat, des programmes de capital-risque et des programmes d'investisseurs providentiels », a déclaré Kiwan à Arab News.

« Nous devons réduire les préjugés inconscients et créer un écosystème de start-ups égalitaire grâce au renforcement des capacités et à l'engagement des différents acteurs de l'écosystème, notamment les incubateurs, les accélérateurs et les investisseurs. »

Selon Kiwan, le renforcement des capacités et des compétences requises au sein des start-ups dirigées par des femmes est crucial pour faciliter leur accès au marché, grâce à des politiques de marchés publics inclusives et garantir leur succès.

 

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Miriam Kiwan (à gauche), responsable des partenariats stratégiques à Abu Dhabi Global Market, et Sammar Essmat(à droite), responsable des questions de genre pour le Moyen-Orient, l'Asie centrale et la Turquie à l’IFC (Photo, AN). 

 

« En tant que facilitateur dans l'écosystème de la technologie centré sur la diversité, il est important pour l'ADGM de soutenir des initiatives telles que She Wins Arabia pour faire progresser la parité hommes-femmes dans son écosystème et améliorer l'investissement sans distinction de sexe dans la région », a-t-elle déclaré.

Soutenu par la Women Entrepreneurs Finance Initiative et le gouvernement des Pays-Bas, le projet sera mis en œuvre en Algérie, en Égypte, en Jordanie, au Maroc, en Tunisie, aux Émirats arabes unis, en Cisjordanie et à Gaza, ainsi qu'au Yémen.

Il aboutira à un concours permettant aux start-ups dirigées par des femmes d'accéder à un soutien et à des financements dans toute la région, et de se mettre en contact avec des fonds, des incubateurs et des accélérateurs.

« Les fondatrices jouent un rôle important en contribuant à la croissance économique et à la création de richesses et d'emplois », a déclaré Kiwan, citant un récent rapport du Boston Consulting Group qui affirme que le soutien aux femmes entrepreneurs peut augmenter le produit intérieur brut (PIB) mondial d'environ 3 à 6 %, et stimuler l'économie mondiale de 5 000 milliards de dollars.

Elle a déclaré : « Les femmes et les filles représentent la moitié de la population mondiale et elles détiennent un potentiel énorme pour avoir un impact sur le développement économique régional, contribuer à la réalisation des Objectifs dedéveloppement durable des Nations unies durant la prochaine décennie et participer à la quatrième révolution industrielle en remodelant notre tissu social. »

Faisant écho à l'opinion de Kiwan sur l'autonomisation des femmes entrepreneurs, Sammar Essmat, responsable de l'égalité des sexes pour le Moyen-Orient, l'Asie centrale et la Turquie à l’IFC, affirme que les femmes ont un énorme potentiel à ajouter aux économies de la région.

 

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Le gouvernement saoudien, mené par le prince héritier Mohammed ben Salmane, met en place une série de réformes visant à diversifier l'économie saoudienne et à libéraliser la société, y compris l'autonomisation des femmes (Photo, AFP/Getty Images).

 

« Une étude (McKinsey) de 2015 a révélé que les économies de la région MENA perdent environ 2 700 milliards de dollars de PIB supplémentaire en raison des écarts entre les sexes. C'est le coût d'une opportunité manquée et, avec nos partenaires, nous nous efforçons de l'éliminer », a-t-elle déclaré à Arab News.

En tant que pôle technologique de premier plan, l'ADGM cherche à fournir un écosystème progressif qui soutient l'innovation et les entrepreneurs, indépendamment de leur sexe, avec 30 % de leurs start-ups technologiques dans différents secteurs dirigées par des femmes.

« Combler l'écart entre les sexes dans l'entrepreneuriat est un élément important pour tirer parti de cette opportunité. En effet, on estime que le PIB des pays de la région MENA pourrait augmenter de 30 à 40 % si les femmes étaient mieux intégrées dans l'économie », a déclaré Essmat.

Heureusement, l'écosystème de l'entrepreneuriat de la région MENA s'est amélioré et devient peu à peu un pôle majeur pour les fondateurs. Dans les universités régionales, les étudiantes obtiennent des résultats largement supérieurs à ceux de leurs homologues masculins. Rien qu'aux Émirats arabes unis, les femmes représentent environ 70 % des diplômés universitaires, bien que ce chiffre diminue lorsqu’elles atteignent le milieu de leur carrière, notamment en raison des cultures organisationnelles et de l'écart de rémunération entre les sexes.

« L'entrepreneuriat offre aux femmes de meilleures opportunités et des alternatives à l'emploi, si certains de ces problèmes sont éliminés », a déclaré Kiwan. « Nous avons collaboré avec des entités régionales et internationales importantes pour faire avancer notre programme d'égalité des sexes et garantir l'égalité des chances pour les femmes entrepreneurs. »

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Dans une région où, selon l’IFC, seuls 6 % des fonds de capital-investissement et de capital-risque sont destinés aux entreprises dirigées par des femmes, des initiatives telles que She Wins Arabia peuvent jouer un rôle important dans l'autonomisation des femmes entrepreneurs (Photo, AN).

L'approche de l’IFC pour faire progresser l'égalité des sexes dans la région se concentre également sur l'amélioration de l'accès aux financements, aux connaissances et aux technologies numériques pour les femmes entrepreneurs, la création de plus d’emplois de qualité pour les femmes et la collaboration avec la Banque mondiale pour supprimer les obstacles juridiques à la participation économique des femmes.

De nombreuses réformes progressives ont été introduites en Arabie saoudite depuis que le pays a ratifié la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes en 2001. L'annonce du plan de réforme Vision 2030 en 2016 a donné un nouvel élan à l'autonomisation des femmes.

Outre les changements apportés aux lois et aux règlements régissant leur vie, les Saoudiennes ont été autorisées à accéder à de nouveaux domaines tels que l'aviation commerciale, la sécurité de l'État, l'économie, le tourisme et le divertissement. Au-delà de l'Arabie saoudite et des Émirats arabes unis, l'importance de l'égalité des sexes − représentation équitable ou juste des hommes et des femmes − est également reconnue dans les pays arabes dont les dirigeants et les gouvernements la considèrent désormais comme un impératif économique et stratégique.

« Le soutien et le mentorat dédiés aux start-ups dirigées par des femmes − or, celles qui reçoivent effectivement un financement étant une minorité dans la région − est une excellente initiative pour encourager davantage de femmes à se lancer dans la création d'entreprise », a déclaré Dana Al-Jawder, directrice de la technologie chez MAGNiTT, une importante plateforme de données pour les start-ups du Moyen-Orient, d'Afrique, du Pakistan et de Turquie.

« Le meilleur catalyseur pour la croissance de ce segment est de faire connaître les success stories de grandes leaders, comme celles de Mona Ataya, fondatrice et PDG de Mumzworld.com, et de Nadine Mezher, cofondatrice de Sarwa, la première plateforme d'investissement et application de finances personnelles pour les jeunes professionnels de la région. »


Uber dépasse Lucid en tant que plus grande participation américaine du PIF 

Le cours de l'action Uber a augmenté de 38 % au cours des 12 derniers mois. (Shutterstock)
Le cours de l'action Uber a augmenté de 38 % au cours des 12 derniers mois. (Shutterstock)
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  • Uber Technologies Inc. est devenu la plus grande participation du Fonds d'investissement public saoudien en valeur de marché dans son portefeuille américain, évalué à 5,31 milliards de dollars
  • Ce changement reflète une augmentation du prix de l'action Uber induite par le marché

RIYAD : Uber Technologies Inc. est devenu la plus grande participation du Fonds d'investissement public saoudien en valeur de marché dans son portefeuille américain, évalué à 5,31 milliards de dollars pour une participation inchangée de 72,84 millions d'actions.

Ce changement reflète une augmentation du prix de l'action Uber induite par le marché. En revanche, Lucid Group Inc, dont le PIF continue de détenir 1,77 milliard d'actions, a vu sa valeur de marché baisser à 4,29 milliards de dollars, contre plus de 5,3 milliards de dollars à la fin de l'année 2024.

Selon la dernière déclaration 13F du fonds auprès de la Securities and Exchange Commission, le portefeuille d'actions américaines de PIF est tombé à 25,55 milliards de dollars à la fin du mois de mars, contre 26,77 milliards de dollars au trimestre précédent, en raison de changements d'évaluation et de positions.

Cette évolution est principalement due à des changements d'évaluation basés sur le marché, plutôt qu'à une réaffectation significative des actifs, la majorité des positions restant inchangées en termes de nombre d'actions. 

Toutes les positions énumérées dans la déclaration ne sont pas des actions traditionnelles. Le fonds a également révélé des positions en options d'achat pour plusieurs géants américains de la technologie, notamment Amazon, Adobe et Microsoft, ainsi qu'Alphabet et Meta Platforms.

Ces produits dérivés confèrent le droit - mais non l'obligation - d'acheter les actions sous-jacentes et sont distincts de la propriété directe d'actions. Les chiffres divulgués, tels que 961 300 actions liées aux options d'achat sur Adobe Inc. et 1,2 million d'actions via les options sur Alphabet Inc. représentent le nombre total d'actions sous-jacentes contrôlées par les options.

Ces positions indiquent l'utilisation stratégique par le FIP d'une exposition légère aux actions technologiques de grande valeur.

Bien que de nombreuses positions de base soient restées inchangées, le PIF a augmenté son exposition à certaines actions. Le fonds a presque doublé sa position dans PayPal Holdings, passant de 1,76 million à 3,67 millions d'actions, et a augmenté ses participations dans Amazon, Zoetis, Micron Technology et Lam Research.

L'émission de dette répond à un changement stratégique

Parallèlement à son positionnement mondial, le PIF continue de faire appel aux marchés des capitaux pour financer les initiatives de la Vision 2030.

Selon un rapport publié en mai par Global SWF, le fonds a levé 1,25 milliard de dollars par le biais d'un sukuk à sept ans - sa deuxième émission de dette de l'année - en resserrant les prix de 145 points de base par rapport aux bons du Trésor américain à seulement 110 points de base après avoir attiré plus de 8,2 milliards de dollars d'ordres.

Le sukuk, émis dans le cadre du programme d'émission de certificats fiduciaires en tant que Sukuk Al-Wakala, témoigne de la confiance des investisseurs et de la sophistication croissante du PIF dans le domaine de la finance islamique.

Toutefois, cette émission intervient dans un contexte de rééquilibrage interne.

Selon le rapport, citant Arabian Gulf Business Insight, le PIF serait en train de réduire d'au moins 20% les budgets 2025 dans l'ensemble de son portefeuille, certains giga-projets phares étant confrontés à des réductions allant jusqu'à 60%. Des projets tels que NEOM et le projet de la mer Rouge ont fait l'objet d'ajustements de calendrier et de révisions de contrats, car le fonds donne la priorité à la discipline en matière de capital.

Ce changement de stratégie reflète des pressions fiscales plus larges. Les recettes pétrolières restent inférieures aux objectifs et les prévisions concernant le pétrole Brent pour 2025 ont été revues à la baisse à 66 dollars le baril, bien en deçà du seuil de rentabilité budgétaire de 90 dollars le baril.

Les dividendes versés par Aramco devraient également tomber à 85,4 milliards de dollars, ce qui réduira les rentrées d'argent de l'État. Combiné à un déficit fiscal et commercial croissant, l'emprunt est devenu un outil nécessaire pour le PIF afin de maintenir la continuité du projet.

Malgré cela, le fonds redouble d'efforts pour mobiliser les investisseurs, selon Global SWF. Il a déjà levé 5,25 milliards de dollars de dette en 2025 par le biais de divers instruments, dont une obligation de 4 milliards de dollars en janvier et une facilité de crédit Murabaha de 7 milliards de dollars. Ces mesures permettent au fonds de faire avancer de manière sélective des projets hautement prioritaires tout en réévaluant les allocations plus larges.

Une nouvelle ère de discipline du capital

Selon Global SWF, la transformation du PIF marque le début d'une nouvelle phase de pragmatisme financier. Plutôt que de réduire ses activités, le fonds réaffecte ses ressources en privilégiant les projets à rendement mesurable, en particulier ceux qui sont liés à des événements à court terme tels que l'Expo 2030 et la Coupe du monde de football de 2034.

Les analystes décrivent ce mouvement non pas comme une retraite, mais comme un recalibrage et un pivot vers des "infrastructures économiquement viables" et des projets menés par l'industrie.

Les accords de co-investissement avec des entreprises telles que Goldman Sachs, BlackRock et Brookfield se multiplient également, aidant le PIF à attirer des capitaux extérieurs et à réduire sa dépendance à l'égard des fonds souverains. L'objectif est de déployer jusqu'à 70 milliards de dollars par an tout en assurant une viabilité à long terme, selon le rapport.

Malgré ces transformations, l'appétit du marché pour les instruments garantis par les fonds d'investissement privés reste fort, selon Global SWF. Le succès de la dernière émission de sukuk reflète la confiance soutenue dans l'orientation budgétaire de l'Arabie saoudite et dans l'exécution stratégique du PIF.

L'évolution du fonds vers l'association d'une puissance financière et d'une logique économique souligne son passage d'un rôle de dépensier à celui de gestionnaire de la transformation.

À mesure que le PIF ajuste son architecture financière, sa combinaison d'exposition au marché, de prêts ciblés et de discipline budgétaire pourrait créer un précédent pour les investisseurs souverains du monde entier - et renforcer son rôle de pierre angulaire de l'avenir post-pétrolier de l'Arabie saoudite.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite augmente son financement à l'Union des chambres arabes

Cette décision souligne le rôle croissant du Royaume dans les affaires économiques régionales et intervient à un moment où les appels à une collaboration intra-arabe plus profonde s'intensifient.
Cette décision souligne le rôle croissant du Royaume dans les affaires économiques régionales et intervient à un moment où les appels à une collaboration intra-arabe plus profonde s'intensifient.
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  • L'augmentation de ce financement permettra d'améliorer considérablement la capacité de l'Union à mettre en œuvre des programmes et des initiatives visant à renforcer le secteur privé arabe
  • Le FSC et l'Union s'efforcent de stimuler le commerce intra-arabe et d'élargir l'accès aux marchés tiers

DJEDDAH : L'Arabie saoudite a doublé sa contribution financière à l'Union des chambres arabes (UAC), une mesure décisive visant à renforcer l'intégration économique régionale et à stimuler la coopération du secteur privé dans le monde arabe.

La Fédération des chambres saoudiennes a annoncé cette augmentation mardi, déclarant que ce soutien accru renforcera considérablement la capacité de l'UAC à mettre en œuvre des programmes et des initiatives qui renforcent le secteur privé arabe et encouragent des liens économiques plus étroits entre les États membres.

Cette décision souligne le rôle croissant du Royaume dans les affaires économiques régionales et intervient à un moment où les appels à une collaboration intra-arabe plus profonde s'intensifient. Un rapport de la Commission économique et sociale des Nations unies pour l'Asie occidentale, publié en 2023, met en garde contre le déclin des exportations et la dépendance excessive à l'égard de marchés limités, exhortant les pays arabes à diversifier et à renforcer le commerce intrarégional.

Malgré des intérêts économiques communs, le commerce intra-arabe ne représentait que 13,8% du commerce extérieur total de la région à la fin de l'année 2024, un chiffre que Moejeb al-Hwaizy, président du FCS, a qualifié de "modeste" par rapport à d'autres blocs économiques mondiaux. M. al-Hwaizy a été élu premier vice-président de l'UAC lors de sa 135e session au Qatar.

Le FCS a noté que la contribution accrue de l'Arabie saoudite reflète sa "responsabilité stratégique" en tant que principal bailleur de fonds de l'UAC et futur président. "Il s'agit d'une extension du rôle de la fédération dans le soutien au secteur privé aux niveaux local, régional et international.

Le leadership du Royaume au sein de l'UAC, fondée en 1951 et comprenant des chambres de tous les États membres de la Ligue arabe, souligne son ambition plus large de promouvoir l'action économique arabe commune, de débloquer les investissements transfrontaliers et de faciliter une coordination plus étroite entre les dirigeants du secteur privé.

Avec plusieurs initiatives conjointes déjà en cours, le FSC et l'UAC s'efforcent de stimuler le commerce intra-arabe et d'élargir l'accès aux marchés tiers par le biais de partenariats commerciaux et d'une coopération stratégique.

Seul pays arabe du G20 et première économie de la région, l'influence croissante de l'Arabie saoudite dans les institutions économiques arabes témoigne de son engagement continu à promouvoir l'unité et la résilience dans un environnement commercial mondial en évolution rapide.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Vers une nouvelle ère du voyage aérien: Matarat et Thales signent un accord stratégique

L'accord vise à améliorer l'innovation, l'efficacité opérationnelle et l'expérience globale des passagers dans les 27 aéroports du Royaume. (Photo fournie)
L'accord vise à améliorer l'innovation, l'efficacité opérationnelle et l'expérience globale des passagers dans les 27 aéroports du Royaume. (Photo fournie)
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  • L'accord vise à améliorer l'innovation, l'efficacité opérationnelle et l'expérience globale des passagers
  • Il prévoit également des initiatives de partage des connaissances, une rationalisation opérationnelle et des efforts d'innovation conjoints

RIYAD: Matarat Holding, l'entreprise publique chargée de la gestion des aéroports d'Arabie saoudite, a signé un accord stratégique avec le géant français de l'aérospatiale et de la défense Thales afin de faire progresser le secteur de l'aviation du Royaume grâce à des technologies numériques de pointe.

L'accord, officialisé lors du salon Passenger Terminal Expo 2025 à Madrid, en Espagne, vise à améliorer l'innovation, l'efficacité opérationnelle et l'expérience globale des passagers dans les 27 aéroports du Royaume.

Selon un communiqué de Matarat, le partenariat s'appuiera sur l'expertise de Thales en matière d'intelligence artificielle, de biométrie, d'automatisation et de systèmes basés sur les données pour développer des voyages plus sûrs, plus intelligents et plus efficaces.

Dans le cadre de cette collaboration, des plateformes numériques avancées et des infrastructures de nouvelle génération seront déployées dans l'ensemble du réseau aéroportuaire de l'Arabie saoudite.

«Cette collaboration avec Matarat Holding représente une étape révolutionnaire dans la réimagination de l'avenir du secteur de l'aviation saoudien», a déclaré Bernard Roux, directeur général de Thales en Arabie saoudite et en Asie centrale.

«En associant les capacités de transformation numérique de Thales à l'excellence opérationnelle de Matarat, nous visons à construire un écosystème aérien intelligent et sécurisé.»

Roux a souligné que l'intégration de l'IA, des solutions de cybersécurité et des systèmes connectés permettra non seulement d'améliorer l'expérience des passagers et de stimuler l'efficacité, mais aussi de renforcer la sécurité nationale, contribuant ainsi directement à l'objectif Vision 2030 du Royaume de devenir un leader mondial de l'aviation.

Outre le déploiement de technologies, l'accord prévoit des initiatives de partage des connaissances, une rationalisation opérationnelle et des efforts d'innovation conjoints visant à préparer l'avenir de l'infrastructure aéronautique du Royaume.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com