Les marchés mondiaux en suspens avant l'inflation américaine

Cette photographie prise le 23 mai 2022 montre un logo sur le bâtiment de la société d'ingénierie éolienne hispano-allemande Siemens Gamesa dans la ville basque espagnole de Zamudio (AFP).
Cette photographie prise le 23 mai 2022 montre un logo sur le bâtiment de la société d'ingénierie éolienne hispano-allemande Siemens Gamesa dans la ville basque espagnole de Zamudio (AFP).
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Publié le Jeudi 10 août 2023

Les marchés mondiaux en suspens avant l'inflation américaine

  • En Europe, Paris grimpait de 1,41% et Milan de 1,18%, Francfort prenait 0,84% et Londres grappillait 0,15% vers 07H20 GMT
  • En Asie, Tokyo a gagné 0,84%, Shanghai 0,31%, tandis que Hong Kong perdait 0,16% dans les derniers échanges

PARIS: Les marchés mondiaux patientent calmement jeudi matin avant la publication des chiffres de l'inflation américaine de juillet, attendus en milieu de séance européenne et qui seront scrutés autant par les investisseurs que par la banque centrale américaine.

En Europe, Paris grimpait de 1,41% et Milan de 1,18%, Francfort prenait 0,84% et Londres grappillait 0,15% vers 07H20 GMT.

En Asie, Tokyo a gagné 0,84%, Shanghai 0,31%, tandis que Hong Kong perdait 0,16% dans les derniers échanges.

"Mercredi, les actions américains ont reculé, les investisseurs continuant leur rituel" de fuite des positions à risque "avant les chiffres très attendus de l'inflation CPI aux Etats-Unis", commente Stephen Innes, associé du gestionnaire d'actifs SPI AM.

L'indice des prix à la consommation CPI, attendu à 12H30 GMT, est l'une des principales mesures de l'inflation et joue un rôle central dans l'évolution de la politique monétaire monétaire.

La banque centrale américaine est restée floue sur ses intentions pour septembre, laissant la porte ouverte à une nouvelle hausse de ses taux directeurs, une pause avant une remontée ultérieure ou bien l'annonce de la fin de son cycle de resserrement monétaire.

"Avec les prix de l'essence et du pétrole qui bondissent ce mois-ci, les traders sont devenus de plus en plus anxieux à l'idée que l'inflation puisse réaccélérer, ce qui pourrait interrompre le processus de désinflation aux Etats-Unis avant que l'inflation sous-jacente soit écrasée", estime Stephen Innes.

Les analystes s'attendent à ce que l'inflation s'inscrive à 3,3% sur un an en juillet contre 3% pour juin.

"Tout signe" d'une inflation bloquée à court terme à ce niveau "pourrait susciter des inquiétudes concernant la possibilité que la Réserve fédérale envisage une nouvelle hausse des taux lors de sa réunion de septembre", prévient Michael Hewson, analyste de CMC Markets.

Sur le marché des changes, le dollar perdait 0,33% à 1,1010 dollar pour un euro vers 07H15 GMT.

Sony en berne

L'action Sony a reculé de 3,23% à Tokyo. Le géant nippon du divertissement a relevé mercredi à la marge ses prévisions annuelles de bénéfice net et de ventes pour son exercice 2023/24, mais ses ventes de consoles PlayStation 5 ont déçu, et le groupe s'est montré peu optimiste quant à la demande pour ses capteurs d'images pour smartphones.

Pas d'appétit pour Novo Nordisk

Le danois Novo Nordisk, numéro un mondial de l'insuline, a annoncé jeudi avoir dégagé un bénéfice net en forte hausse au deuxième trimestre, tiré par les traitements contre l'obésité et le diabète, et décidé de relever ses prévisions annuelles.

Les analystes de Jefferies notent cependant que le profit d'exploitation est ressorti inférieur aux estimations. L'action reculait de 1,11% à Copenhague.

Vents contraires pour Siemens

Le géant industriel allemand Siemens a dégagé un bénéfice net de 1,4 milliard d'euros au troisième trimestre de son exercice décalé, porté par une "normalisation de la demande" en Chine et les commandes de trains, malgré les déboires de sa filiale énergie.

Ses résultats sont cependant inférieurs aux prévisions des analystes et le cours baissait de 3,89% à Francfort.


Arabie saoudite et Émirats : moteurs de la croissance de la gestion d’actifs dans le CCG

Le secteur du CCG est dans une phase de forte croissance, soutenue par la force des fonds souverains, l'expansion des investissements de détail et la diversification stratégique.
Le secteur du CCG est dans une phase de forte croissance, soutenue par la force des fonds souverains, l'expansion des investissements de détail et la diversification stratégique.
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  • Le secteur de la gestion d’actifs des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) a atteint 2 200 milliards de dollars d’actifs sous gestion en 2024, soit une hausse de 9 % par rapport à 2023

RIYAD: Le secteur de la gestion d’actifs des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) a atteint 2 200 milliards de dollars d’actifs sous gestion en 2024, soit une hausse de 9 % par rapport à 2023, selon le cabinet Boston Consulting Group (BCG).

Dans son rapport mondial sur la gestion d’actifs, « From Recovery to Reinvention », BCG identifie l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis comme les principaux moteurs de la croissance des fonds communs de placement de détail. Le Koweït et Abou Dhabi, quant à eux, détiennent la part la plus importante des actifs régionaux via leurs fonds souverains.

Le secteur connaît une phase de croissance soutenue, tirée par la solidité des fonds souverains, la progression des investissements de détail et une stratégie de diversification active. BCG souligne que, malgré une volatilité persistante sur les marchés mondiaux, la région se positionne de plus en plus comme un concurrent sérieux face aux grands gestionnaires d’actifs internationaux.

« Les leaders de la prochaine décennie seront ceux qui sauront redéfinir leur avenir plutôt que simplement survivre aux défis. La croissance de 9 % des actifs sous gestion en 2024 confirme l’importance croissante du Golfe comme hub pour les capitaux institutionnels et individuels », a déclaré Lukasz Rey, directeur général et associé, responsable du secteur financier pour le Moyen-Orient chez BCG.

Il ajoute : « Avec l’Arabie saoudite et les Émirats à l’avant-garde, la diversification stratégique du CCG et la domination des fonds souverains laissent entrevoir un avenir où les gestionnaires d’actifs locaux pourront rivaliser avec les géants mondiaux. »

Selon Rey, la récente volatilité des marchés constitue une opportunité de transformation : les acteurs sont incités à repenser leur proposition de valeur, leur relation client et leurs modèles opérationnels.

Le rapport indique que la croissance des revenus en 2024 provient principalement de la performance des marchés, plutôt que d’afflux massifs de nouveaux investisseurs, ce qui souligne la forte exposition du secteur aux facteurs exogènes. La pression continue sur les frais, l’évolution des attentes des investisseurs et la transformation numérique obligent les sociétés à adapter leurs modèles, améliorer leur efficacité et recentrer leurs priorités stratégiques.

Mohammad Khan, directeur général et associé chez BCG, affirme que la région consolide progressivement son statut de puissance financière mondiale : « L’Arabie saoudite et les Émirats stimulent l’expansion des fonds de détail, tandis que le Koweït et Abou Dhabi dominent les fonds souverains. »

Le rapport met en lumière trois grandes tendances mondiales qui redéfinissent le secteur de la gestion d’actifs :

L’innovation produit : les gestionnaires doivent répondre aux nouvelles attentes des investisseurs, avec des produits comme les ETF actifs, les portefeuilles modèles et les comptes gérés individuellement. L’intérêt des particuliers pour les actifs privés progresse fortement : les fonds semi-liquides ont été multipliés par cinq en quatre ans, dépassant les 300 milliards de dollars.

La consolidation et la transformation numérique : les entreprises cherchent à atteindre la masse critique, diversifient leur offre et investissent dans la technologie. Les grands groupes réalisent des économies grâce à des partenariats technologiques, tandis que les plus petits adoptent des modèles plus agiles.

La recherche d’efficacité : la réduction des coûts devient un impératif stratégique. L’adoption de l’intelligence artificielle — notamment générative — permet d’automatiser les processus et d’optimiser les performances sur l’ensemble des opérations (front, middle et back office).

« Les fonds de pension et souverains, notamment ceux d’Arabie saoudite et du Koweït, redessinent discrètement l’architecture financière de la région », observe Nabil Saadallah, directeur général et associé chez BCG.

« La discipline des coûts est désormais centrale, avec une priorité donnée à la création de valeur différenciée, aux pratiques allégées et aux technologies de rupture. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Droits de douane: Trump prolonge de 90 jours la trêve avec Pékin

La Chine "continue de prendre des mesures importantes (...) pour répondre aux préoccupations des Etats-Unis en matière de sécurité économique et nationale", a écrit le président américain dans son décret. (AFP)
La Chine "continue de prendre des mesures importantes (...) pour répondre aux préoccupations des Etats-Unis en matière de sécurité économique et nationale", a écrit le président américain dans son décret. (AFP)
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  • Plusieurs cycles de négociations impliquant des hauts responsables des deux côtés ont ensuite eu lieu à Londres puis Stockholm, pour éviter un nouvel embrasement et maintenir la trêve sur les rails
  • Plus tôt dans la journée de lundi, Donald Trump avait affirmé que les négociations se déroulaient "plutôt bien"

WASHINGTON: Le président américain Donald Trump a décidé de prolonger de 90 jours la détente avec Pékin sur le front des droits de douane, à quelques heures de la fin théorique de cette trêve entre les deux puissances.

Le chef de l'Etat a signé lundi soir un décret pour officialiser le prolongement de cette trêve, précisant dans un message sur son réseau Truth Social que tous les autres éléments de l'accord restaient "identiques".

La Chine "continue de prendre des mesures importantes (...) pour répondre aux préoccupations des Etats-Unis en matière de sécurité économique et nationale", a écrit le président américain dans son décret, ajoutant avoir déterminé qu'il "était nécessaire et approprié de maintenir" cette trêve jusqu'au 10 novembre 2025.

A peu près au même moment, l'agence de presse officielle chinoise Xinhua publiait une déclaration commune issue des négociations sino-américaines à Stockholm, annonçant que la Chine prolongerait également sa trêve.

La Chine continuera à suspendre sa précédente hausse des droits de douane pendant 90 jours à compter du 12 août, tout en conservant une surtaxe de 10%, selon cette source.

Engagés au printemps dans un affrontement commercial à coups de droits de douane exorbitants, d'un pourcentage à trois chiffres, Pékin et Washington avaient fini par conclure une trêve de 90 jours en mai à Genève.

Cet accord a temporairement fixé à 30% la surtaxe américaine sur les produits chinois, tandis que les taxes de Pékin sur les produits américains s'élèvent à 10%.

Plusieurs cycles de négociations impliquant des hauts responsables des deux côtés ont ensuite eu lieu à Londres puis Stockholm, pour éviter un nouvel embrasement et maintenir la trêve sur les rails.

Plus tôt dans la journée de lundi, Donald Trump avait affirmé que les négociations se déroulaient "plutôt bien".

"La relation entre le président Xi (Jinping) et moi est très bonne", avait-il aussi déclaré depuis la Maison Blanche.

"Nous espérons que les Etats-Unis travailleront avec la Chine pour respecter l'important consensus atteint lors de l'entretien téléphonique entre les deux chefs d'État [en juin, NDLR]… et s'efforceront d'obtenir des résultats positifs sur la base de l'égalité, du respect et du bénéfice mutuels", a de son côté déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois, Lin Jian, dans un communiqué.

"Je pense que les négociations vont orienter les deux pays vers une meilleure direction", s'est félicité mardi Zhang Xuan, un étudiant de 25 ans installé à Shanghaï, la capitale économique chinoise.

Lin Peng, qui travaille dans l'immobilier d'entreprise, pense pour sa part que les négociations entre les deux superpuissances économiques vont se poursuivre, estimant qu'en "homme d'affaires" Donald Trump sait qu'une nouvelle escalade "porterait également atteinte à ses intérêts".

Promoteur du soja américain 

Sur le front des négociations, le représentant américain au Commerce, Jamieson Greer, avait déclaré à l'issue des négociations en Suède que Donald Trump aurait le "dernier mot" sur toute prolongation d'une trêve tarifaire.

Le président américain semblait déterminé à obtenir des concessions de dernière minute.

Dans la nuit de dimanche à lundi, il a publié un message sur sa plateforme Truth Social, appelant la Chine à "quadrupler ses achats de soja américain".

"La Chine s'inquiète de manquer de soja. Nos géniaux agriculteurs produisent les meilleures graines de soja", a-t-il écrit, affirmant que cela permettrait de "réduire significativement" le déficit commercial que connaissent les Etats-Unis avec la Chine.

Le président américain a par ailleurs fait savoir lundi, par communiqué, que l'or resterait exempté des nouveaux droits de douane.

Après un article du Financial Times et la publication d'un document des douanes américaines, les investisseurs s'étaient inquiétés en fin de semaine dernière de voir certains lingots finalement taxés. Le métal précieux avait alors franchi un nouveau record.

Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président américain a mis en place, par vagues, des surtaxes sur les produits entrant aux Etats-Unis.

Celles-ci vont de 10 à 50% selon les situations et les pays, sans compter les droits de douane frappant des secteurs en particulier (automobile, acier, aluminium, cuivre).

Le chef de l'Etat menace d'en imposer d'autres au nom de la protection de l'industrie nationale (sur les produits pharmaceutiques et les semi-conducteurs, notamment) ou pour réprimander des pays pour des motifs politiques.


La production industrielle saoudienne bondit de 7,9 % en juin grâce à la hausse de la production manufacturière

Les chiffres de l'Autorité générale des statistiques ont également révélé une hausse de 1,6 % en glissement mensuel de l'indice de production industrielle, soulignant la dynamique de l'économie non pétrolière du Royaume. Shutterstock
Les chiffres de l'Autorité générale des statistiques ont également révélé une hausse de 1,6 % en glissement mensuel de l'indice de production industrielle, soulignant la dynamique de l'économie non pétrolière du Royaume. Shutterstock
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  • Les chiffres de l'Autorité générale des statistiques ont également révélé une augmentation de 1,6 % en glissement mensuel de l'indice de production industrielle, soulignant le dynamisme de l'économie non pétrolière du Royaume.
  • Les activités minières et extractives qui comprennent la production de pétrole brut ont augmenté de 6 % par an, la production saoudienne atteignant 9,36 millions de barils par jour, contre 8,83 millions de barils par jour en juin 2024.

RIYAD : La production industrielle de l'Arabie saoudite a augmenté de 7,9 % en glissement annuel pour atteindre 111,9 en juin, grâce à un net rebond de l'industrie manufacturière et à une augmentation de la production de pétrole brut, selon les données officielles.

Les chiffres de l'Autorité générale des statistiques ont également révélé une augmentation de 1,6 % en glissement mensuel de l'indice de production industrielle, soulignant le dynamisme de l'économie non pétrolière du Royaume.

L'IPI, qui mesure les variations de la production industrielle dans les secteurs de l'exploitation minière, de la fabrication, des services publics et de la gestion des déchets, est un indicateur clé du programme de diversification Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

Le chiffre de l'IPI de juin, qui reflète une croissance continue dans le secteur manufacturier, confirme les progrès de l'Arabie saoudite dans ses efforts de diversification économique visant à réduire sa dépendance aux revenus du pétrole brut, qui dure depuis des décennies.

Dans son dernier rapport, GASTAT a déclaré : "Les résultats préliminaires indiquent une augmentation de 7,9 % de l'IPI en juin 2025 par rapport au même mois de l'année précédente, soutenue par l'augmentation de l'activité minière et des carrières, de l'activité manufacturière, de l'activité de fourniture d'électricité, de gaz, de vapeur et d'air conditionné et des activités de fourniture d'eau, d'assainissement, de gestion des déchets et de remédiation".   

Les activités minières et extractives qui comprennent la production de pétrole brut ont augmenté de 6 % par an, la production saoudienne atteignant 9,36 millions de barils par jour, contre 8,83 millions de barils par jour en juin 2024.  

L'autorité a révélé que le sous-indice des activités manufacturières a augmenté de 11,1 % en juin, soutenu par une augmentation de la fabrication de coke et de produits pétroliers raffinés, qui a bondi de 15,3 %, et de la production de produits chimiques et de produits chimiques, qui a augmenté de 18,7 %.

En mai, un rapport séparé publié par GASTAT a révélé que le produit intérieur brut du Royaume a augmenté de 2,7 % en glissement annuel au cours du premier trimestre, grâce à une forte activité non pétrolière.

Commentant les chiffres du PIB, le ministre saoudien de l'économie et de la planification, Faisal Al-Ibrahim, qui préside également le conseil d'administration de GASTAT, a déclaré à l'époque que la contribution des activités non pétrolières à la production économique du Royaume atteignait 53,2 %, soit une augmentation de 5,7 % par rapport aux estimations précédentes.

Le sous-indice de l'activité de fourniture d'électricité, de gaz, de vapeur et d'air conditionné a augmenté de 5,6 % en juin, par rapport au même mois en 2024.

L'autorité a ajouté que le sous-indice de l'approvisionnement en eau, de l'assainissement, de la gestion des déchets et des opérations de remédiation a augmenté de 6,9 % en juin par rapport à l'année précédente.

Dans l'ensemble, l'indice des activités pétrolières a progressé de 7,7 % en juin, tandis que l'indice des activités non pétrolières a augmenté de 8,6 % au cours de la même période.

Sur une base mensuelle, l'activité manufacturière en Arabie Saoudite a augmenté de 1,4 pour cent, soutenue par la croissance de la production de coke et de produits pétroliers raffinés, qui a augmenté de 1,7 pour cent.

Par rapport au mois de mai, les activités minières et de carrières dans le Royaume ont également augmenté de 1,9 pour cent en juin.

Dans l'ensemble, l'indice des activités pétrolières a augmenté de 1,9 % en juin par rapport à mai, tandis que les activités non pétrolières ont augmenté de 1,1 % au cours de la même période.

L'indice de la production industrielle mesure les changements dans la production industrielle sur la base de la classification internationale type par industrie, couvrant les secteurs de l'exploitation minière, de la fabrication, des services publics et de la gestion des déchets.

Les données de S&P Global montrent que le secteur privé non pétrolier du Royaume est resté robuste en juillet, avec un indice des directeurs d'achat de 56,3, dépassant celui des Émirats arabes unis (52,9), du Koweït (53,5) et du Qatar (51,4). 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com