L’Arabie saoudite est déjà une destination bien établie, affirme le vice-ministre chypriote du Tourisme

Lors de la Journée mondiale du tourisme de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), qui s’est tenue à Riyad, le vice-ministre chypriote du Tourisme, Kostas Koumis, a déclaré que l’Arabie saoudite et Chypre pouvaient s’inspirer l’une de l’autre pour parvenir à un tourisme florissant. (Photo, Houda Bashatah)
Lors de la Journée mondiale du tourisme de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), qui s’est tenue à Riyad, le vice-ministre chypriote du Tourisme, Kostas Koumis, a déclaré que l’Arabie saoudite et Chypre pouvaient s’inspirer l’une de l’autre pour parvenir à un tourisme florissant. (Photo, Houda Bashatah)
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Publié le Vendredi 29 septembre 2023

L’Arabie saoudite est déjà une destination bien établie, affirme le vice-ministre chypriote du Tourisme

  • Dans une interview exclusive accordée à Arab News, M. Koumis a affirmé que le Royaume avait réussi à s’imposer dans les domaines de l’infrastructure et du luxe
  • M. Kounis a aussi expliqué que l’Arabie saoudite et Chypre pourraient s’inspirer l’une de l’autre pour parvenir à un tourisme florissant

RIYAD: Lors de la Journée mondiale du tourisme de l’Organisation mondiale du tourisme des Nations unies (OMT), qui s’est tenue à Riyad, le vice-ministre chypriote du Tourisme, Kostas Koumis, a déclaré que l’Arabie saoudite et Chypre pouvaient s’inspirer l’une de l’autre pour parvenir à un tourisme florissant.

Dans une interview exclusive accordée à Arab News, M. Koumis a affirmé que le Royaume avait réussi à s’imposer dans les domaines de l’infrastructure et du luxe. «À mes yeux, l’Arabie saoudite est déjà une destination bien établie. Nous sommes logés dans un très bel hôtel luxueux», a-t-il indiqué.

Le ministre a souligné que le Royaume s’était engagé à développer son tourisme en inaugurant l’École de tourisme et d’hôtellerie de Riyad. «Pour un pays comme l’Arabie saoudite, qui essaie sans cesse de développer le secteur du tourisme, je dirais qu’il est très important d’investir dans la main-d’œuvre, dans l’éducation», a-t-il estimé. 

«Chypre s’inspirera probablement de l’Arabie saoudite, puisque le ministre du Tourisme de ce pays, Ahmed al-Khatib, a annoncé aujourd’hui que l’Arabie saoudite prévoyait d’ouvrir la plus grande académie de tourisme au monde, en coopération avec l’OMT», a-t-il ajouté. 

Le ministre a déclaré que la clé du retour des touristes dans son pays était la culture chypriote de la philoxénie, qui signifie «l’amour de l’étranger».

«Cependant, l’Arabie saoudite pourrait aussi probablement s’inspirer de Chypre, dans la mesure où il s’agit d’une destination réputée depuis plus de quarante ans déjà. Nous investissons beaucoup dans ce que nous appelons la "philoxénie". En d’autres termes, nous avons beaucoup investi dans la valeur de l’hospitalité», a-t-il poursuivi. 

M. Koumis a mentionné que le secteur du tourisme chypriote étudiait plusieurs manières de renforcer et d’encourager le développement durable.

«Nous examinons actuellement la possibilité de mettre en place des programmes spéciaux d’incitation pour ces projets, en tenant compte de l’environnement. Je tiens à dire, lors de l’événement de ce matin, qu’il n’est pas important de parler uniquement d’investissements», a-t-il déclaré. «Il est essentiel de parler de la qualité des investissements et des investissements respectueux de l’environnement.»

En 2020, l’OMT a signalé une perte de 74% des arrivées de touristes internationaux. Chypre a accueilli environ 600 000 visiteurs cette année-là. En 2022, l’île a accueilli 3,2 millions de touristes.

«Les dates clés du secteur touristique à Chypre sont l’année 2001, où nous avons accueilli 2,6 millions de visiteurs, et l’année 2019, où nous avons atteint 3,9 millions de visiteurs. Bien sûr, pendant la période de Covid-19, nous avons enregistré un énorme déclin, comme beaucoup d’autres pays, mais l’année dernière, nous avons connu un retour en force.»

Le redressement de Chypre est le résultat d’investissements et d’efforts, a affirmé M. Koumis. «Comment y sommes-nous parvenus? Ce n’est pas un secret. Bien sûr, pour obtenir les performances de 2019 et de l’année dernière, nous avons déployé des efforts et, bien sûr, consacré des budgets pour améliorer la connectivité aérienne de notre pays.»

M. Koumis a expliqué que la connectivité aérienne était l’un des facteurs clés pour un marché touristique florissant. «Une fois que nous aurons atteint une bonne connectivité aérienne, nous nous concentrerons bien sûr sur la promotion de notre pays dans de nombreuses destinations différentes. Actuellement, nous menons une campagne en ligne dans 29 pays. Nous ne comptons pas seulement sur cinq ou six marchés. Nous essayons d’attirer des touristes de nombreux pays différents.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


L'Arabie saoudite se félicite qu'Oman accueille les pourparlers entre l'Iran et les États-Unis

Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi (à gauche) rencontre le ministre des Affaires étrangères d'Oman Sayyid Badr al-Busaidi à Mascate le 12 avril 2025. (Photo de l'Iran diffusée par l'AFP)
Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi (à gauche) rencontre le ministre des Affaires étrangères d'Oman Sayyid Badr al-Busaidi à Mascate le 12 avril 2025. (Photo de l'Iran diffusée par l'AFP)
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  • Le Royaume déclare privilégier le dialogue comme moyen de régler tous les différends régionaux et internationaux.
  • Les délégations américaine et iranienne se sont rencontrées pour la première fois à Mascate, dans le sultanat d'Oman, afin de définir le format de leurs discussions.

RIYAD : l'Arabie saoudite s'est félicitée qu'Oman ait accueilli les pourparlers entre l'Iran et les États-Unis au sujet du programme nucléaire de Téhéran, a déclaré le ministère des Affaires étrangères, ajoutant que le Royaume préférait le dialogue comme moyen de mettre fin à tous les différends régionaux et internationaux. 

Dans un communiqué publié par l'agence de presse saoudienne, le ministère a déclaré que l'Arabie saoudite espérait que ces pourparlers « conduiraient à une action commune pour renforcer la sécurité, la stabilité et la paix dans la région et dans le monde ».

Le 12 avril, les négociateurs américains et iraniens se sont rencontrés pour la première fois à Mascate, la capitale d'Oman, alors que les adversaires de longue date tentent de trouver un nouvel accord nucléaire pour remplacer celui de 2015, qui a échoué. 

L'accord de 2015, ou plan d'action global conjoint (JCPOA), est un accord à long terme que l'Iran a conclu avec les puissances mondiales connues sous le nom de P5+1 (États-Unis, Royaume-Uni, France, Chine, Russie et Allemagne).

En vertu de cet accord, l'Iran s'est engagé à limiter ses activités nucléaires et à autoriser les inspecteurs internationaux à visiter ses sites nucléaires. En contrepartie, les puissances mondiales, notamment les États-Unis, devaient lever les sanctions économiques imposées à l'Iran.

Donald Trump a toutefois retiré les États-Unis de l'accord au cours de son premier mandat en 2018, face aux objections d'autres puissances régionales qui estimaient que l'accord n'avait pas le mordant nécessaire pour limiter les activités nucléaires de l'Iran et ne faisait que donner à Téhéran le pouvoir de continuer à s'ingérer dans les affaires de ses voisins.

Au cours de son second mandat présidentiel, M. Trump a invité les dirigeants iraniens à la table des négociations afin d'éviter une action militaire.

Lors de la réunion initiale de samedi à Mascate, le ministre des affaires étrangères d'Oman, Badr Albusaidi, a joué le rôle d'intermédiaire, faisant la navette d'une salle à l'autre où les délégations américaine et iranienne étaient affectées, alors que les adversaires de longue date tentaient de jeter les bases de leurs pourparlers nucléaires aux enjeux considérables.

Le conseiller du guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, Ali Shamkhani, a déclaré que l'Iran était « à la recherche d'un accord réel et équitable ». 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


L'exposition de Riyad présente des innovations dans le domaine de la volaille

Abdulrahman Al-Fadhli, ministre de l'environnement, de l'eau et de l'agriculture. (SPA)
Abdulrahman Al-Fadhli, ministre de l'environnement, de l'eau et de l'agriculture. (SPA)
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  • Le ministère a souligné l'importante représentation attendue à l'événement, avec des participants issus des secteurs public et privé, des associations scientifiques et des organisations à but non lucratif axées sur le développement de l'élevage.
  • Les visiteurs pourront découvrir plus de 800 produits et technologies de pointe destinés à renforcer les chaînes d'approvisionnement de ce secteur.

RIYAD : Abdulrahman Al-Fadhli, ministre saoudien de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture, inaugurera la quatrième édition du Middle East Poultry Expo au centre international de congrès et d'exposition de Riyad, du 14 au 16 avril.

L'exposition de cette année réunira 340 entreprises locales et internationales qui présenteront des innovations dans les domaines de la volaille, des aliments pour animaux, de la santé animale et de la nutrition, a rapporté l'agence de presse saoudienne (Saudi Press Agency).

Le ministère a souligné la large participation attendue à l'événement, y compris des représentants des secteurs public et privé, des associations scientifiques et des organisations à but non lucratif axées sur le développement de l'élevage.

Des pavillons spécialisés couvriront la production de volailles, la fabrication d'aliments pour animaux, les technologies de broyage, les services vétérinaires, ainsi que la nutrition et la santé animales, a ajouté la SPA.

Les visiteurs pourront découvrir plus de 800 produits et technologies de pointe destinés à renforcer les chaînes d'approvisionnement de ce secteur.

Le ministère a mis l'accent sur la croissance du secteur avicole, stimulée par le soutien du gouvernement sous forme de prêts, de facilités de projets avicoles et d'investissements du secteur privé. Ces efforts, qui s'inscrivent dans le cadre de la Vision 2030, sont essentiels pour renforcer la sécurité alimentaire du Royaume. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


L'Arabie saoudite et le Royaume-Uni créent une assemblée sur les infrastructures durables

Le ministre saoudien de l'investissement, Khalid Al-Falih, a déclaré que l'expertise mondiale de premier plan et l'approche innovante de la City de Londres correspondaient aux ambitions saoudiennes, ajoutant que le partenariat du Royaume avec le Royaume-Uni s'étend sur plusieurs décennies. (Instagram)
Le ministre saoudien de l'investissement, Khalid Al-Falih, a déclaré que l'expertise mondiale de premier plan et l'approche innovante de la City de Londres correspondaient aux ambitions saoudiennes, ajoutant que le partenariat du Royaume avec le Royaume-Uni s'étend sur plusieurs décennies. (Instagram)
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  • Ce partenariat soutiendra les initiatives de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.
  • « Londres est un partenaire naturel pour réaliser notre vision commune », déclare le ministre saoudien de l'investissement.

LONDRES : L'Arabie saoudite et le Royaume-Uni ont dévoilé dimanche un nouveau partenariat stratégique visant à renforcer la collaboration entre les entreprises britanniques des services financiers et professionnels d'une part, et les promoteurs d'infrastructures durables du Royaume d'autre part.

L'accord a été annoncé par le ministère saoudien de l'investissement, le ministère britannique des Affaires et du Commerce ainsi que la City of London Corp.

L'élément central de l'accord est la création de l'assemblée britannico- saoudienne sur les infrastructures durables, une plateforme qui réunira des entreprises, des décideurs politiques et des experts des deux pays afin de façonner l'avenir des investissements dans ce secteur.

Dans un premier temps, l'assemblée se concentrera sur des projets tels que la nouvelle Electric Vehicle Infrastructure Co, dirigée par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, et le projet Prince Faisal Bin Fahad Sustainable Sports City, mené par le Centre national pour la privatisation du Royaume. 

Lancée le mois prochain à Riyad, l'assemblée se réunira également à Londres en juin sous la bannière de la campagne « Great Futures » du gouvernement britannique, qui met en avant la coopération dans les domaines du commerce, de l'investissement, du tourisme, de l'éducation et de la culture. Une dernière réunion aura lieu à l'occasion de la Future Investment Initiative, à Riyad, à l'automne.

Parmi les membres saoudiens de l'assemblée figurent Fahad Al-Hashem, assistant adjoint pour les secteurs de services au ministère de l'investissement, ainsi que Hatim Alghamdi, Hisham Sumayli et Faisal Abdeen du ministère de l'économie et de la planification.

Sultan Al-Khalil, directeur général du financement alternatif au Centre national de gestion de la dette, et Salman Badr, vice-président du conseil en infrastructure au Centre national de privatisation, participeront également à l'assemblée. 

La délégation britannique est composée du directeur général de UK Export Finance, Tim Reid, et du délégué commercial adjoint pour le Moyen-Orient et la péninsule arabique, Peter Ashby.

Alors que l'Arabie saoudite cherche à développer des infrastructures d'une valeur de 1 000 milliards de dollars dans le cadre de sa Vision 2030, l'assemblée devrait contribuer à renforcer les liens commerciaux entre les deux pays.

Le ministre saoudien de l'investissement, Khalid Al-Falih, a déclaré : « L'Arabie saoudite mène l'une des transformations d'infrastructure les plus ambitieuses au monde, avec environ 1 000 milliards de dollars engagés dans des projets qui non seulement remodèlent nos villes, mais établissent également de nouvelles références mondiales en matière de durabilité.

« Grâce à la Vision 2030, nous intégrons des technologies de pointe, des financements verts et une expertise de classe mondiale afin de garantir que nos infrastructures apportent une valeur économique, sociale et environnementale à long terme. 

« L'expertise mondiale de premier plan et l'approche innovante de la City de Londres en matière de financement durable, de gouvernance des infrastructures et de partenariats public-privé complètent nos propres ambitions.

« Notre partenariat de longue date avec le Royaume-Uni s'étend sur plusieurs décennies, ce qui fait de la City de Londres un partenaire naturel pour réaliser notre vision commune d'un avenir plus durable et plus prospère », a-t-il déclaré.

La ministre britannique de l'investissement, Poppy Gustafsson, a déclaré que le Royaume-Uni et l'Arabie saoudite partageaient un engagement profond en faveur d'une croissance économique durable et de l'attraction d'investissements mondiaux dans des projets d'infrastructure transformationnels. 

Cette collaboration majeure entre le Royaume-Uni et l'Arabie saoudite illustre notre campagne « Great Futures », qui encourage les partenariats favorisant le développement durable et la prospérité. Le Royaume-Uni est un partenaire de confiance dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

Alastair King, le maire de Londres, a exprimé le même sentiment.

« Ce nouveau partenariat offre des opportunités passionnantes pour les deux pays », a-t-il déclaré.

« L'expertise du Royaume-Uni en matière de finance durable est recherchée dans le monde entier. Nous sommes des leaders mondiaux grâce à notre réputation en matière d'innovation, d'accès au capital et de pôles d'expertise de premier plan.

« Cette assemblée permettra d'identifier de nouvelles opportunités de croissance pour les infrastructures saoudiennes et d'encourager les entreprises britanniques à s'engager plus facilement sur le marché florissant de l'Arabie saoudite. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com