Le nombre de morts à Gaza s'élève à 29 313, des habitants de Rafah tués lors d'une frappe

Une personne en deuil près des corps de Palestiniens, dont la plupart ont été tués par des frappes israéliennes, à l'hôpital Abu Yousef Al-Najjar de Rafah, le 21 février 2024. (Reuters)
Une personne en deuil près des corps de Palestiniens, dont la plupart ont été tués par des frappes israéliennes, à l'hôpital Abu Yousef Al-Najjar de Rafah, le 21 février 2024. (Reuters)
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Publié le Jeudi 22 février 2024

Le nombre de morts à Gaza s'élève à 29 313, des habitants de Rafah tués lors d'une frappe

  • Près d'un million et demi de personnes, selon l'ONU, sont massées dans la ville de Rafah, située dans le sud du territoire palestinien contre la frontière fermée avec l'Egypte, dont la population a été multipliée par six depuis le début de la guerre
  • Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé une prochaine offensive sur la ville surpeuplée

TERRITOIRES PALESTINIENS: De violents combats entre Israël et le Hamas secouent mercredi la bande de Gaza plongée dans une catastrophe humanitaire pendant que de nouveaux pourparlers en vue d'une trêve s'amorcent au Caire.

Les bombardements israéliens et les combats entre l'armée et le mouvement islamiste palestinien ont fait 118 morts en 24 heures, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Selon l'ONU, 2,2 millions de personnes, soit l'immense majorité de la population, sont menacées de famine dans la bande de Gaza, assiégée par Israël depuis le début de la guerre le 7 octobre.

La situation est particulièrement alarmante dans le nord, en proie "au chaos et à la violence", selon le Programme alimentaire mondial (PAM), qui a suspendu mardi la distribution de son aide dans le nord.

L'aide humanitaire, soumise au feu vert d'Israël, entre à Gaza essentiellement par Rafah via l'Egypte, mais son acheminement vers le nord est rendu presque impossible par les destructions et les combats qui isolent cette région du reste du territoire.

Les autorités israéliennes ont annoncé mercredi l'entrée la veille de 98 camions avec de l'aide humanitaire dans Gaza, tandis qu'un collectif d'ONG internationales (AIDA) a déploré la lenteur du processus d'inspection et le blocage de dizaines de camions pendant plusieurs jours à la frontière.

Le Croissant-rouge palestinien a appelé mercredi "les institutions de l'ONU à intensifier leur aide, en particulier pour les zones du nord de la bande de Gaza où 400.000 personnes sont menacées de famine".

Pourparlers au Caire 

Selon des témoins, des combats se déroulaient mercredi dans le sud à Khan Younès, mais dans deux secteurs de la ville de Gaza, dans le nord.

"Nous n'en pouvons plus. Nous n'avons pas de farine. Nous ne savons même pas où aller par ce temps froid", a témoigné Ahmad, un habitant de Gaza-ville. "Nous demandons un cessez-le-feu. Nous voulons vivre."

A Rafah, des images tournées par l'AFP ont montré des Palestiniens inspectant les ruines d'une maison après une frappe.

Près d'un million et demi de personnes, selon l'ONU, sont massées dans cette ville située contre la frontière fermée avec l'Egypte.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé une prochaine offensive terrestre sur Rafah, afin de vaincre le Hamas dans son "dernier bastion" et libérer les otages détenus à Gaza.

Mais selon un sondage publié mercredi, une majorité d'Israéliens (55,3%) ne croient pas à une "victoire totale" de l'armée contre le Hamas.

La perspective d'une offensive à Rafah inquiète la communauté internationale, alors que l'Egypte accueille de nouvelles discussions en vue d'une trêve.

Le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, installé au Qatar, doit discuter mercredi au Caire avec le chef des services de renseignement égyptiens, Abbas Kamel, notamment de la "première phase" d'un plan élaboré en janvier par les pays médiateurs, Qatar, Etats-Unis et Egypte, a déclaré une source du Hamas à l'AFP à Gaza.

Cette première phase prévoyait une trêve de six semaines, associée à un échange d'otages contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël et à l'entrée à Gaza d'une importante quantité d'aide humanitaire.

Le conseiller du président américain Joe Biden pour le Moyen-Orient, Brett McGurk, se rend mercredi en Egypte et jeudi en Israël.

"Nous voulons qu'un accord soit trouvé (...) le plus rapidement possible", a dit à la presse le porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller.

Le Hamas réclame un cessez-le-feu, un retrait israélien de Gaza, la fin du blocus israélien et un abri sûr pour les centaines de milliers de civils déplacés par la guerre.

Israël de son côté affirme que son offensive se poursuivra tant que le Hamas n'aura pas été éliminé et les otages libérés.

Et le parlement israélien a massivement voté mercredi une résolution proposée par Benjamin Netanyahu s'opposant à toute "reconnaissance unilatérale d'un Etat palestinien", qui reviendrait selon le texte à récompenser le "terrorisme sans précédent" du Hamas.

Ce vote intervient quelques jours après que le Washington Post a indiqué que les Etats-Unis et plusieurs pays arabes alliés travaillaient à un plan global destiné à établir une paix israélo-palestinienne durable après la fin de la guerre entre Israël et le Hamas, et prévoyant notamment un calendrier pour l'établissement à terme d'un Etat palestinien.

«Feu vert» à Israël

La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent lancée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés dans le sud d'Israël.

Plus de 1.160 personnes ont été tuées, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

En représailles, Israël a juré d'anéantir le mouvement islamiste, au pouvoir à Gaza depuis 2007, qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne.

L'armée israélienne a lancé une offensive qui a fait 29.313 morts à Gaza, en grande majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

D'après Israël, 130 otages sont encore détenus à Gaza, dont 30 seraient morts, sur environ 250 personnes enlevées le 7 octobre.

Mardi, les Etats-Unis, alliés d'Israël, ont mis leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU qui exigeait un cessez-le-feu "humanitaire immédiat", estimant que cette résolution aurait mis en danger les délicates négociations en cours sur une trêve.

Le Hamas a dénoncé un "feu vert" donné à Israël pour perpétrer davantage de "massacres".

En Cisjordanie occupée, où la guerre à Gaza a provoqué une flambée de violence, les forces israéliennes ont annoncé mercredi avoir tué trois combattants palestiniens présumés lors d'un raid nocturne dans le secteur de Jénine.

Les échanges de tirs sont devenus quotidiens de part et d'autre de la frontière israélo-libanaise, entre l'armée israélienne et le Hezbollah, allié du Hamas. Mercredi, une frappe israélienne a fait deux morts dans le sud du Liban, selon les médias libanais.


Washington juge vraisemblable qu'Israël ait violé le droit à Gaza, sans suspendre l'envoi d'armes

Israël a lancé une vaste campagne militaire contre le Hamas après l'attaque la plus meurtrière jamais menée par les militants contre le pays le 7 octobre. (File/AFP)
Israël a lancé une vaste campagne militaire contre le Hamas après l'attaque la plus meurtrière jamais menée par les militants contre le pays le 7 octobre. (File/AFP)
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  • Le rapport, très attendu et rendu public vendredi, indique qu'il est «raisonnable d'estimer» qu'Israël a utilisé des armes d'une manière incompatible avec le droit humanitaire international et donc la loi américaine
  • Le rapport indique cependant que « que les Etats-Unis n'ont pas pu parvenir à ce stade à des «conclusions» définitives, faute d'informations suffisantes »

WASHINGTON : Les Etats-Unis jugent vraisemblable qu'Israël ait violé le droit humanitaire international à Gaza sans pouvoir toutefois le conclure de manière définitive, et continueront à livrer des armes à ce pays, selon un rapport du département d'Etat.

Le rapport, très attendu et rendu public vendredi, indique qu'il est «raisonnable d'estimer» qu'Israël a utilisé des armes d'une manière incompatible avec le droit humanitaire international et donc la loi américaine, mais que les Etats-Unis n'ont pas pu parvenir à ce stade à des «conclusions» définitives, faute d'informations suffisantes.

Dans le cas contraire, les Etats-Unis auraient été contraints de cesser la livraison d'armes à Israël pour sa guerre contre le Hamas, lancée en représailles à l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre, et qui a fait des dizaines de milliers de victimes palestiniennes.

Ce rapport avait été mandaté par le président Joe Biden sous pression d'élus démocrates dénonçant l'emploi d'armes fournies par l'administration Biden, au risque de voir les Etats-Unis devenir «complices».

Il intervient peu après que le président américain a publiquement menacé de suspendre la livraison de certaines catégories d'armes à Israël, notamment des obus d'artillerie, si Israël lançait une offensive majeure dans la ville surpeuplée de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, à laquelle il s'oppose.

Cette évaluation ne remet pas toutefois en cause la décision des Etats-Unis de suspendre la livraison la semaine dernière d'une cargaison de munitions et de bombes destinées à Israël, par crainte qu'elles ne servent dans l'offensive à Rafah.

- Garanties -

Le président américain avait lui-même mandaté le département d'Etat en février dernier pour examiner si l'emploi par des pays engagés dans un conflit actif et bénéficiant de l'aide militaire américaine, dont Israël, respectaient la loi américaine.

«La nature du conflit à Gaza fait qu'il est difficile d'évaluer ou de tirer des conclusions sur des incidents individuels», constate le rapport qui a été transmis au Congrès.

«Néanmoins, étant donné la dépendance significative d'Israël à l'égard des articles de défense fabriqués aux Etats-Unis, il est raisonnable d'estimer que les articles de défense (...) ont été utilisés par les forces de sécurité israéliennes depuis le 7 octobre dans des cas incompatibles avec ses obligations en matière de droit international humanitaire», poursuit le rapport.

Toutefois, en dépit de certaines «sérieuses préoccupations», les pays recevant une aide militaire américaine ont donné des «garanties suffisamment crédibles et fiables pour permettre la poursuite de la fourniture» d'armes, conclut le rapport.

Outre Israël, le rapport traite de six autres pays bénéficiaires de l'aide militaire américaine: la Colombie, l'Irak, le Kenya, le Nigeria, la Somalie et l'Ukraine.

Un haut responsable américain a expliqué sous couvert d'anonymat que cela ne préjugeait pas d'évaluations futures et que le département d'Etat continuerait de surveiller comment les armes américaines sont utilisées sur le champ de bataille.

Le rapport indique également que si les forces de défense israéliennes disposent «des connaissances, de l'expérience et des outils» nécessaires pour minimiser les dommages aux civils, «les résultats sur le terrain, notamment le nombre élevé de victimes civiles, soulèvent des questions importantes quant à l'efficacité avec laquelle les forces de défense israéliennes les utilisent».

Un deuxième volet porte sur l'aide humanitaire pour la bande de Gaza, au bord de la famine après sept mois de guerre.

Là aussi, le rapport indique que si les Etats-Unis estiment qu'Israël par «ses actes ou inaction» a contribué au désastre humanitaire en cours, ils ne concluent pas que les autorités israéliennes aient délibérément «interdit ou restreint» l'acheminement et le transport de cette aide.

«Il est difficile de croire que l'administration voit ce qui se passe à Gaza sans conclure qu'Israël a violé les conditions d'utilisation des armes américaines», a dénoncé dans un communiqué Patrick Gaspard, du Center for American Progress, un centre de recherche.

 


Conflit avec Israël: réponse mitigée du Liban à l'initiative française

De la fumée s'élève sur le village de Kfar Kila, dans le sud du Liban, suite au bombardement israélien du 10 mai 2024, au milieu d'affrontements transfrontaliers en cours entre les troupes israéliennes et les combattants du Hezbollah. (Photo, AFP)
De la fumée s'élève sur le village de Kfar Kila, dans le sud du Liban, suite au bombardement israélien du 10 mai 2024, au milieu d'affrontements transfrontaliers en cours entre les troupes israéliennes et les combattants du Hezbollah. (Photo, AFP)
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  • Le plan propose notamment un arrêt des violences des deux côtés et le retrait des forces Al Radwan, unité d'élite du Hezbollah, et des autres groupes armés à dix km de la frontière avec Israël
  • Il stipule que la Force intérimaire des Nations Unies (Finul) dispose de l'entière liberté de mouvement dans la région, que l'armée libanaise y joue un rôle accru et que ses effectifs soient renforcés

BEYROUTH: Le Liban a remis à la France sa réponse à son initiative pour désamorcer le conflit avec Israël, exprimant notamment des réserves sur une proposition de retrait du Hezbollah à dix km de la frontière commune, ont indiqué à l'AFP vendredi des sources politiques et diplomatiques.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, des échanges de tirs opposent quotidiennement l'armée israélienne au puissant Hezbollah, qui affirme soutenir le mouvement islamiste palestinien.

Paris tente depuis fin janvier de contenir ces violences qui menacent de s'étendre, et a soumis aux deux parties une première initiative, amendée début mai à la demande du Liban qui jugeait la première version trop favorable aux thèses israéliennes.

Le plan propose notamment un arrêt des violences des deux côtés et le retrait des forces Al Radwan, unité d'élite du Hezbollah, et des autres groupes armés à dix km de la frontière avec Israël, selon des responsables libanais.

Il stipule que la Force intérimaire des Nations Unies (Finul) dispose de l'entière liberté de mouvement dans la région, que l'armée libanaise y joue un rôle accru et que ses effectifs soient renforcés.

"La partie libanaise a transmis en début de semaine sa réponse, qui comprend ses commentaires sur la question du retrait des forces armées, de la coopération avec la Finul et de la pleine application de la résolution 1701", a indiqué une source diplomatique française à l'AFP.

"La réponse libanaise a été élaborée en coordination avec le Hezbollah", dont le rôle politique est incontournable, a précisé un responsable libanais qui a requis l'anonymat.

Selon un autre responsable, qui a également refusé d'être identifié, les réserves de Beyrouth portent essentiellement sur la proposition de retrait à dix km de la frontière, ce que le puissant Hezbollah rejette catégoriquement.

Souveraineté libanaise

Le Liban refuse également que la Finul "dispose de la totale liberté de mouvement" et puisse mener "des patrouilles sans aucune restriction" et sans coordination avec l'armée libanaise, comme c'est le cas jusqu'à présent.

"Qu'en serait-il de la souveraineté libanaise dans ce cas?", s'est demandé ce responsable.

Le Hezbollah a notamment "exprimé son opposition à ces deux points", a indiqué à l'AFP une source proche de la puissante formation pro-iranienne.

Elle a rappelé la position constante du Hezbollah, qui "ne mettra fin à ses attaques qu'en cas de cessez-le-feu à Gaza".

Cette source a cependant souligné que la formation pro-iranienne ne rejetait pas l'initiative française, ajoutant que "les véritables négociations commenceront lorsqu'il y aura un cessez-le-feu" à Gaza.

La résolution 1701 de l'ONU, adoptée après la guerre de 2006 entre le Hezbollah et Israël, stipule que seules l'armée libanaise et les Casques bleus de l'ONU soient déployés dans le sud du Liban.

Le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, s'était rendu fin avril au Liban et en Israël et avait appelé à la désescalade entre le Hezbollah et Israël pour éviter, selon lui, "le scenario du pire".

Washington est également à la manoeuvre pour tenter de mettre fin aux violences et dans ce cadre, l'émissaire américain Amos Hochstein s'est récemment rendu en Israël.

Le responsable libanais qui a requis l'anonymat a estimé que l'initiative américaine était "meilleure que la proposition française", surtout qu'elle évoque clairement un règlement du litige frontalier avec Israël, réclamé par Beyrouth.

En sept mois de violences transfrontalières, au moins 399 personnes, pour la plupart des combattants du Hezbollah mais également 77 civils, ont été tuées au Liban, selon un décompte de l'AFP.

Côté israélien, 14 soldats et neuf civils ont été tués, selon un bilan officiel.

 


Des lycéens saoudiens doués en sciences et en ingénierie participent à une foire mondiale

Les lycéens rejoindront 1 700 autres participants de 70 pays à l’ISEF, un concours pré-universitaire dans le domaine de la recherche scientifique et de l’innovation. (SPA)
Les lycéens rejoindront 1 700 autres participants de 70 pays à l’ISEF, un concours pré-universitaire dans le domaine de la recherche scientifique et de l’innovation. (SPA)
Les lycéens rejoindront 1 700 autres participants de 70 pays à l’ISEF, un concours pré-universitaire dans le domaine de la recherche scientifique et de l’innovation. (SPA)
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  • Trente-cinq lycéens sélectionnés parmi 210 000 candidats cette année
  • La réduction de l’accumulation de poussière sur les panneaux solaires fait partie des meilleurs projets

RIYAD: Trente-cinq lycéens saoudiens participent à l’édition 2024 du Regeneron International Science and Engineering Fair (ISEF), à Los Angeles, du 10 au 18 mai, a rapporté vendredi l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Ils rejoindront 1 700 autres participants de 70 pays à l’ISEF, un concours pré-universitaire dans le domaine de la recherche scientifique et de l’innovation. L’équipe du Royaume sera dirigée par des représentants de la Fondation du roi Abdelaziz et de ses compagnons pour l’encouragement du talent et de la créativité (Mawhiba), et du ministère de l’Éducation.

Les membres de l’équipe saoudienne ont été sélectionnés au début de l’année, parmi plus de 210 000 candidats, par des experts et des spécialistes de Mawhiba. Leurs projets ont fait l’objet d’une évaluation très rigoureuse lors de l’Olympiade nationale pour la créativité scientifique «Ibdaa», ce qui a abouti à la sélection de 180 candidats.

Sur les quarante-cinq élèves dont les projets ont été qualifiés pour la finale de l’Olympiade, trente-cinq lycéens talentueux ont été nommés pour représenter le Royaume à l’ISEF, selon SPA.

Parmi ceux qui ont été nommés, Areej al-Qarni présentera ses travaux de recherche portant sur les moyens de réduire l’accumulation de poussière sur les panneaux solaires. Ce problème entraîne des pertes énergétiques et financières qui se chiffrent en millions de dollars.

Al-Qarni a expliqué que ses recherches visent à mettre en place des solutions durables à ce problème mondial afin d’économiser de l’énergie et d’assurer la viabilité financière de projets cruciaux.

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Areej al-Qarni présentera ses travaux de recherche portant sur les moyens de réduire l’accumulation de poussière sur les panneaux solaires. (SPA)

Mawhiba a précisé que les étudiants choisis pour représenter le Royaume ont suivi une formation rigoureuse menée par des universitaires et des experts locaux et internationaux dans différentes disciplines, a indiqué SPA.

Le Royaume est l’un des principaux sponsors de l’exposition ISEF 2024, offrant des prix pour des projets innovants dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (Stem). Les lauréats recevront des bourses complètes pour des études de premier cycle à l’Université roi Fahd du pétrole et des mines, et participeront au Programme d’enrichissement universel Mawhiba.

Cette année marque la 18e participation consécutive du Royaume à l’ISEF. Lors des éditions précédentes, les étudiants saoudiens ont remporté 133 prix: 92 grands prix et 41 distinctions spéciales.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com