Football: Victoire des Fennecs d'Algérie malgré une «étrange» prolongation

Les joueurs algériens célèbrent leur victoire lors du match de demi-finale de la Coupe arabe de la FIFA 2021 entre le Qatar et l'Algérie au stade Al-Thumama de Doha, la capitale qatarie, le 15 décembre 2021.(AFP).
Les joueurs algériens célèbrent leur victoire lors du match de demi-finale de la Coupe arabe de la FIFA 2021 entre le Qatar et l'Algérie au stade Al-Thumama de Doha, la capitale qatarie, le 15 décembre 2021.(AFP).
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Football: Victoire des Fennecs d'Algérie malgré une «étrange» prolongation

  • Deux ans après avoir été sacrés Champions d'Afrique, le Fennecs algériens visent la coupe Arabe
  • Les joueurs Algériens ont décroché leur billet pour la finale, après un match exceptionnellement long contre le Qatar

 

BUENOS AIRES : Les fennecs algériens ont réussi à offrir à leur pays une place en finale de la Coupe arabe de football et tenteront, à cette occasion, de décrocher un énième titre deux ans après avoir été sacrés champions d’Afrique de Football et ainsi marquer l’histoire de l'Algérie.  

L'équipe nationale algérienne a de nouveau marqué le coup, ce mercredi 15 décembre au soir, en remportant le match contre l’équipe qatarie. Et par la même occasion, a décroché sa place en finale contre les Tunisiens, dans cette compétition qui se déroule au Qatar. 

En effet, dans le cadre des demi-finales, les fennecs algériens ont battu les Bordeaux sur le score de 2-1 sur la pelouse du stade Al Thumama de la capitale qatarie, Doha, sous la direction de l'arbitre polonais Simon Marciniak.

Une décision fortement contestée 

Ce dernier a créé le choc chez les spectateurs et chez l’entraîneur algérien Madjid Bougherra, en décidant 19 minutes de prolongation après la fin du match, une décision jugée « étrange » qui a suscité la controverse. En effet, ce temps additionnel exceptionnel a permis aux Qataris d’égaliser le score (1-1) dans un premier temps.

Cette prolongation d’une vingtaine de minutes a d’autant plus stupéfait les spectateurs dans la mesure où la période de neuf minutes de récupération des arrêts de jeu accordée par l’arbitrage est exceptionnelle.

Selon les règles du football, cette période de prolongation se mesure en accumulant les secondes perdues lors, entre autres, des remplacements, l’examen des blessures des joueurs, le transport des joueurs blessés hors du terrain de jeu ou encore “les manœuvres visant à perdre du temps délibérément”, etc.  

Celle-ci se situe habituellement entre 2 et 5 minutes. Lesquelles se sont  finalement transformées en 19 minutes supplémentaires de jeu, avant que Marciniak ne décide de siffler l’arrêt de jeu. 

Les règles régissant la durée des mi-temps sont définies dans la loi  “ 7 du football : la durée du match ”. Cette loi stipule que la durée de la récupération  des arrêts de jeu est à “ la discrétion de l’arbitre”. Simon Marciniak s’est ainsi montré extrêmement généreux à l’égard du Qatar en allouant non pas 9 minutes exceptionnelles de temps initialement annoncées, mais bien 19 minutes de plus.

Le match qui, avant cette annonce, était dominé par les Algériens bascule alors vers une égalité. Les Algériens, bien que décontenancés par la longévité de cette rencontre inédite, ripostent. Peu avant la fin de ce temps additionnel sans précédent, le joueur Yacine Brahimi réussit à décrocher un penalty, que son coéquipier Youcef Belaili transforme en but de la victoire, qualifiant ainsi son pays pour la finale de la coupe, grâce à un score final de 2-1. 

Les joueurs algériens, entraînés par l’ancien joueur national Madjid Bougherra, affronteront donc ce samedi 18 décembre leurs voisins Tunisiens dans une finale exclusivement maghrébine, les Aigles de Carthage ayant remporté leur match contre l’Égypte in extremis (1-0).

 


Le ministre saoudien des Affaires étrangères participe à la réunion du CCG et des pays d'Asie centrale au Koweït

Le ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane. (SPA)
Le ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane. (SPA)
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  • La réunion a permis de discuter des moyens de renforcer les relations entre les pays du Golfe et les pays d'Asie centrale
  • Les dirigeants ont abordé la préparation du prochain sommet qui se tiendra dans la ville de Samarkand, en Ouzbékistan

RIYAD : Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a participé mercredi à la troisième réunion de dialogue stratégique entre le Conseil de coopération du Golfe et les pays d'Asie centrale.

Cette réunion, organisée par le Koweït, a permis de discuter des moyens de renforcer les relations entre le CCG et les pays d'Asie centrale dans divers domaines et d'intensifier la coordination multilatérale sur les questions d'intérêt commun, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Les dirigeants ont abordé la préparation du prochain sommet entre le CCG et les pays d'Asie centrale, qui se tiendra dans la ville de Samarkand, en Ouzbékistan, en mai. L'Arabie saoudite a accueilli le premier sommet CCG-Asie centrale à Djeddah en 2023.

Le prince Sultan ben Saad ben Khalid, ambassadeur saoudien au Koweït, a également assisté à la réunion.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les discussions franco-saoudiennes portent sur l'innovation dans le domaine de la santé

L'événement a permis d'explorer les perspectives de partenariat entre le Royaume et la France dans le domaine de la santé numérique et des technologies médicales avancées.(SPA)
L'événement a permis d'explorer les perspectives de partenariat entre le Royaume et la France dans le domaine de la santé numérique et des technologies médicales avancées.(SPA)
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  • Une délégation ministérielle explore les outils numériques et les partenariats pour transformer le secteur des soins de santé.
  • Au cours de sa visite officielle en France, le ministre saoudien a également tenu des réunions bilatérales de haut niveau à Paris, a rapporté l'agence de presse SPA. 

RIYAD : le ministre saoudien de la Santé, Fahad AlJalajel, a participé à une réunion franco-saoudienne sur les soins de santé, organisée par le Conseil d'affaires franco-saoudien à Paris.

L'événement a permis de renforcer la coopération économique dans des secteurs clés, comme la santé, la biotechnologie et les investissements étrangers et privés, conformément aux objectifs de la Vision 2030, a rapporté l'agence de presse saoudienne (Saudi Press Agency).

Il a également exploré les perspectives de partenariat entre le Royaume et la France dans les domaines de la santé numérique et des technologies médicales avancées, dans le but de stimuler les opportunités d'investissements conjoints et de soutenir les ambitions des deux pays d'améliorer leurs secteurs de la santé. 

Dans son discours, le ministre a souligné l'intensité des liens stratégiques unissant le Royaume et la France, notant que ce partenariat solide témoigne d'un engagement commun à faire progresser la santé mondiale et à relever les défis dans ce domaine.

M. AlJalajel a également mis l'accent sur la coopération en matière d'innovation, en particulier dans le domaine des biotechnologies, ainsi que sur la localisation de l'industrie des soins de santé, afin d'améliorer la résilience et la durabilité.

Les deux parties ont conclu l'événement en soulignant l'importance de renforcer les liens économiques et d'élargir la coopération afin de servir les intérêts mutuels et de partager une vision commune de l'avenir.

Au cours de sa visite officielle en France, le ministre saoudien a également tenu des réunions bilatérales de haut niveau à Paris, a rapporté l'agence de presse SPA. 

Il a rencontré Anne-Claire Legendre, conseillère du président français, au palais de l'Élysée, où ils ont discuté du renforcement du partenariat franco-saoudien dans le domaine de la santé, notamment en ce qui concerne le développement des systèmes, l'innovation médicale et l'échange de connaissances.

Il a également rencontré Clara Chappaz, la secrétaire d'État chargée du numérique, afin d'explorer la coopération dans les technologies d'intelligence artificielle et leurs applications dans le domaine de la santé, en mettant l'accent sur l'amélioration de la qualité et de l'efficacité des services.

M. AlJalajel a également rencontré des étudiants saoudiens boursiers à Paris, dont il a loué les résultats académiques et le rôle dans la représentation du Royaume dans les forums scientifiques internationaux.

Il a souligné leur importance pour façonner l'avenir du secteur de la santé grâce à la connaissance et à l'innovation. 

La visite du ministre saoudien comprendra également la signature de plusieurs protocoles d'accord dans les domaines de la santé numérique, de l'industrie pharmaceutique et des services ambulatoires, ainsi que des réunions avec de hauts responsables français pour discuter de futurs partenariats dans le domaine de la santé.

M. AlJalajel est accompagné d'une délégation du ministère de la santé, de l'autorité saoudienne des aliments et des médicaments, de l'autorité saoudienne du Croissant-Rouge, de l'autorité de la santé publique, de l'hôpital virtuel de Seha, du comité ministériel pour la santé dans toutes les politiques et de Health Holding Co. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  


Un ministre israélien exclut l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza

Des panaches de fumée se dégagent des bombardements israéliens à l'est de la ville de Gaza, depuis Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, le 14 avril 2025. (Photo de Bashar TALEB / AFP)
Des panaches de fumée se dégagent des bombardements israéliens à l'est de la ville de Gaza, depuis Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, le 14 avril 2025. (Photo de Bashar TALEB / AFP)
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  • Depuis le 2 mars, Israël bloque l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.
  • M. Katz, l'un des membres du gouvernement les plus proches du Premier ministre Benjamin Netanyahu, a précisé que cette politique était « l'un des principaux leviers de pression empêchant le Hamas d'utiliser » l'aide humanitaire. 

JERUSALEM : « Aucune aide humanitaire n'entrera à Gaza », a déclaré Israël Katz dans un communiqué, deux jours après l'annonce du Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) indiquant que la situation humanitaire à Gaza était « probablement la pire » depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023.

Depuis le 2 mars, Israël bloque l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

M. Katz, l'un des membres du gouvernement les plus proches du Premier ministre Benjamin Netanyahu, a précisé que cette politique était « l'un des principaux leviers de pression empêchant le Hamas d'utiliser » l'aide humanitaire. 

M. Katz a rappelé que son pays souhaitait à terme confier la distribution de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza à des « sociétés civiles ».

Israël accuse le Hamas de détourner l'aide et d'en assurer la distribution depuis des mois, ce que le mouvement islamiste dément.

Les organisations internationales ont évoqué des pillages sans préciser s'ils étaient le fait du Hamas.

« La situation humanitaire est maintenant probablement la pire depuis le début des hostilités il y a 18 mois », a prévenu lundi OCHA dans un communiqué. 

Le petit territoire où vivent 2,4 millions d'habitants souffre d'une pénurie de nourriture, d'eau, de carburants et d'autres produits de première nécessité, selon l'OCHA.

Différents acteurs humanitaires et membres du personnel soignant de la bande de Gaza ont confirmé à l'AFP faire face à d'importantes pénuries.