La mystérieuse hospitalisation de Kate prive la monarchie de son couple star

La mystérieuse opération de la princesse Kate prive la monarchie britannique d'un de ses piliers pour plusieurs mois et laisse jeudi de nombreuses questions sans réponse (Photo, AP).
La mystérieuse opération de la princesse Kate prive la monarchie britannique d'un de ses piliers pour plusieurs mois et laisse jeudi de nombreuses questions sans réponse (Photo, AP).
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Publié le Vendredi 19 janvier 2024

La mystérieuse hospitalisation de Kate prive la monarchie de son couple star

  • Les services du couple princier ont assuré que l'opération s'était déroulée «avec succès»
  • Charles III, chef d'Etat du Royaume-Uni et de 14 autres pays a dû annuler plusieurs engagements

LONDRES: La mystérieuse opération de la princesse Kate prive la monarchie britannique d'un de ses piliers pour plusieurs mois et laisse jeudi de nombreuses questions sans réponse, surtout à un moment où le roi et son héritier sont eux-même en retrait forcé.

Charles III, chef d'Etat du Royaume-Uni et de 14 autres pays, à l'agenda généralement très chargé, a dû annuler plusieurs engagements avant une intervention prévue la semaine prochaine pour une hypertrophie bénigne de la prostate.

Si le palais de Buckingham a insisté sur le caractère routinier de cette procédure qui touche "des milliers d'hommes chaque année", il s'agit des premiers soucis de santé rendus publics du souverain de 75 ans depuis son accession au trône il y a un an et demi et il va devoir se plier à "une courte période" de convalescence.

La reine Camilla s'est voulue rassurante jeudi, assurant lors de la visite d'une galerie d'art en Ecosse que son époux, couronné en mai, allait "bien" et qu'il était "pressé de se remettre au travail".

Son héritier William est également hors service: il a vidé son agenda car son épouse Kate, qui n'était plus apparue en public depuis le service religieux de Noël, a été hospitalisée mardi pour une "chirurgie abdominale".

Les services du couple princier ont assuré que l'opération s'était déroulée "avec succès" et ont demandé le respect de sa vie privée, réclamant "que ses informations médicales personnelles restent confidentielles".

La situation semble peu anodine. La princesse de Galles, qui vient de fêter ses 42 ans, doit rester 10 à 14 jours dans la London Clinic, hôpital haut de gamme du quartier huppé de Marylebone où sont passés le défunt prince Philip ou le président américain John Kennedy et réputé pour ses repas préparés par des chefs et son service de réservation de spectacles.

Sa convalescence à son domicile de Windsor, à l'ouest de Londres, durera au moins jusqu'à Pâques le 31 mars.

Seule information que la monarchie a laissé fuiter: il ne s'agit pas d'un cancer.

En attendant, William va prendre du temps pour rester à son chevet et s'occuper de leurs trois enfants, George, 10 ans, Charlotte, 8 ans, et Louis, 5 ans. Jeudi, il a rendu visite à son épouse, vu par un photographe de l'AFP au volant d'une berline noire quittant la clinique à la mi-journée.

Image de famille moderne

Si le quotidien The Telegraph y voit un signe de "modernité" pour une institution réputée "fière de placer le devoir avant tout", l'absence du couple laisse un grand vide dans une monarchie qui s'est resserrée au fil des crises.

Harry, le frère cadet de William, est exilé en Californie, fâché avec la famille. Et Andrew, frère de Charles, s'est mis en retrait en raison de ses liens avec le défunt financier pédocriminel Jeffrey Epstein, et après avoir dû lui-même régler par un accord financier des accusations d'agression sexuelle qu'il démentait.

Le prince et la princesse de Galles bénéficient de leur grande popularité, bien supérieure à celle du roi. Ils apportent aussi une certaine jeunesse à la monarchie longtemps dirigée par une Elizabeth II déclinante jusqu'à sa mort en 2022, à 96 ans, et désormais par un roi septuagénaire.

William et Kate s'efforcent d'afficher l'image d'une famille moderne, qui jongle avec les trajets à l'école, les devoirs et leur travail. Ils s'engagent sur des sujets dans l'air du temps comme la santé mentale.

Les tabloïds adulent Kate en qui ils voient une figure souriante, élégante et dévouée à la monarchie, un modèle aux antipodes de sa belle-soeur américaine Meghan Markle.

En l'absence de Charles, William et Kate, la monarchie est sur le terrain entre les mains des autres "royals" aux fonctions officielles: essentiellement la reine Camilla, la princesse royale Anne, discrète mais très active, et Edward, frère de Charles, ainsi que son épouse Sophie.

En cas d'incapacité du roi, deux des cinq membres de la famille au statut de conseillers d'Etat peuvent le remplacer de concert pour promulguer des lois ou nommer des juges. Mais le palais a assuré au Times que le roi recommencerait rapidement, une fois son intervention passée, à "lire et signer les papiers" de sa célèbre boîte rouge qu'il reçoit quotidiennement.


L'Iran menace les Etats-Unis après les frappes contre ses sites nucléaires

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  • Un conseiller de l'ayatollah Ali Khamenei, le guide suprême iranien, a affirmé que les Etats-Unis "n'avaient plus leur place" au Moyen-Orient et qu'ils devaient s'attendre à des "conséquences irréparables" après leur attaque
  • Ali Akbar Velayati, cité par l'agence officielle Irna, a averti que les bases utilisées par les forces américaines pour lancer des attaques contre les sites nucléaires iraniens seraient considérées "comme des cibles légitimes"

TEHERAN: L'Iran a menacé de s'en prendre aux bases militaires des Etats-Unis au Moyen-Orient en représailles aux frappes américaines sans précédent contre les sites nucléaires iraniens, faisant craindre un embrasement hors de contrôle de la région.

Un conseiller de l'ayatollah Ali Khamenei, le guide suprême iranien, a affirmé que les Etats-Unis "n'avaient plus leur place" au Moyen-Orient et qu'ils devaient s'attendre à des "conséquences irréparables" après leur attaque dans la nuit de samedi à dimanche.

Ali Akbar Velayati, cité par l'agence officielle Irna, a averti que les bases utilisées par les forces américaines pour lancer des attaques contre les sites nucléaires iraniens seraient considérées "comme des cibles légitimes".

Le président américain Donald Trump a exhorté Téhéran à mettre fin au conflit après l'attaque surprise menée dans la nuit de samedi à dimanche, à l'aide de bombardiers stratégiques B-2.

Ces frappes ont visé un site souterrain d'enrichissement de l'uranium à Fordo, ainsi que des installations à Ispahan et Natanz, où l'étendue des dégâts reste à évaluer.

"Dommages monumentaux" 

"Des dommages monumentaux ont été causés à tous les sites nucléaires en Iran, comme le montrent les images satellite. Destruction totale est l'expression qui convient", a affirmé Donald Trump sur les réseaux sociaux.

"Les dégâts les plus importants ont été causés bien en dessous du niveau du sol. En plein dans le mille !!!", s'est-il félicité.

Il a aussi semblé plaider pour un changement de régime à Téhéran, alors même que plusieurs hauts responsables de son administration avaient affirmé plus tôt que ce n'était pas l'objectif de l'intervention américaine.

"Si le régime iranien actuel est incapable de RENDRE A L'IRAN SA GRANDEUR, pourquoi n'y aurait-il pas un changement de régime ???", a lancé Donald Trump sur son réseau social Truth.

Plus tôt, le chef du Pentagone, Pete Hegseth, avait affirmé que les Etats-Unis avaient "dévasté le programme nucléaire iranien".

Ali Shamkhani, un autre conseiller du guide suprême iranien, a cependant affirmé sur X que l'Iran possédait toujours des stocks d'uranium enrichi.

Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a annoncé une "réunion d'urgence" lundi, estimant impossible à ce stade d'évaluer l'étendue des dégâts.

A Fordo, une usine d'enrichissement d'uranium enfouie sous une montagne au sud de Téhéran, le sol semble avoir été affecté par les frappes et la couleur de la montagne a changé par rapport au 19 juin, selon une analyse d'images satellites de l'AFP à partir des données de la société américaine Planet Labs PBC.

"Terrible erreur" 

Le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, a quant à lui mis l'Iran en garde contre la tentation de bloquer le détroit d'Ormuz, par lequel transite un cinquième de la production mondiale de pétrole.

"S'ils le font, ce sera une autre terrible erreur. C'est un suicide économique pour eux s'ils le font, et nous avons des options pour y faire face", a déclaré M. Rubio sur Fox News.

"J'encourage le gouvernement chinois à Pékin à les appeler à ce sujet, car il dépend fortement du détroit d'Ormuz pour son pétrole", a-t-il ajouté, alors que la Chine a condamné les bombardements américains contre l'Iran.

A Téhéran, des manifestants ont crié "vengeance" contre les Etats-Unis, selon des images diffusées par la télévision d'Etat.

Alors que le président iranien Massoud Pezeshkian a promis une "riposte" aux frappes américaines, Washington a appelé dimanche soir ses ressortissants dans le monde à une "vigilance accrue" face aux "potentielles manifestations contre les citoyens et intérêts américains à l'étranger".

Devant le Conseil de sécurité de l'ONU, réuni dimanche en urgence, son secrétaire général Antonio Guterres a mis en garde, lui, contre un "cycle sans issue de représailles".

Dimanche soir, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a estimé pour sa part que son pays était "très proche" de ses objectifs de guerre contre l'Iran grâce aux frappes américaines, tout en laissant planer le doute sur la suite des opérations militaires.

L'armée israélienne a annoncé dans la soirée avoir frappé des sites de missiles et d'autres infrastructures militaires dans l'ouest de l'Iran, au dixième jour de la guerre entre les deux pays.

"L'ennemi sioniste a fait une grande erreur, commis un grand crime; il doit être puni et il est en train d'être puni", a écrit sur X le guide suprême iranien Ali Khamenei, accompagnant sa déclaration du dessin d'un crâne avec une étoile de David sur le front en train d'être traversé par des dizaines de missiles.

"Prêts à discuter" 

Avant l'offensive massive lancée le 13 juin par Israël contre l'Iran, Téhéran et Washington menaient depuis avril des pourparlers via la médiation d'Oman pour un accord sur le nucléaire.

Les Etats-Unis sont "prêts à discuter" avec l'Iran sur son programme nucléaire civil, a assuré dimanche Marco Rubio. Mais pour son homologue iranien, Abbas Araghchi, les Etats-Unis et Israël "ont franchi une ligne rouge majeure".

M. Araghchi doit rencontrer lundi à Moscou le président russe Vladimir Poutine, dont le pays a dénoncé des bombardements "irresponsables".

La Corée du Nord, autre allié de Téhéran, "dénonce avec force l'attaque contre l'Iran", selon un porte-parole de sa diplomatie.

L'attaque surprise américaine, baptisée "Marteau de minuit", a été menée à l'aide de sept bombardiers furtifs B-2. Pour la première fois, Washington a eu recours à de puissantes bombes anti-bunker GBU-57, capable de s'enfoncer à des dizaines de mètres de profondeur avant d'exploser.

Israël a lancé le 13 juin une offensive sans précédent contre l'Iran pour empêcher le pays de se doter de la bombe atomique et a frappé depuis le début de la guerre des centaines de sites militaires ou liés au programme nucléaire iranien.

Son armée a aussi décapité l'état-major général des forces armées et tué une dizaine de scientifiques du nucléaire.

L'Iran riposte par des salves de drones et missiles balistiques, la plupart interceptés par les systèmes de défense israéliens.

Côté iranien, la guerre a fait plus de 400 morts et 3.056 blessés, en majorité des civils, selon un bilan officiel. Les tirs iraniens sur Israël ont fait 24 morts, d'après les autorités israéliennes.

 


La BBC retire son documentaire sur Gaza, suscitant l'indignation des internautes

La BBC a décidé de ne pas diffuser un documentaire très attendu sur les médecins de Gaza, invoquant des préoccupations quant au maintien de ses normes d'impartialité dans le cadre du conflit actuel entre Israël et Gaza. (Photo Fournie)
La BBC a décidé de ne pas diffuser un documentaire très attendu sur les médecins de Gaza, invoquant des préoccupations quant au maintien de ses normes d'impartialité dans le cadre du conflit actuel entre Israël et Gaza. (Photo Fournie)
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  • Le film, intitulé "Gaza : Doctors Under Attack", faisait l'objet d'un examen éditorial de la part de la chaîne depuis plusieurs mois.
  • Le réalisateur Ben de Pear et la journaliste Ramita Navai, qui ont travaillé sur le documentaire, ont exprimé leur déception face à cette décision.

LONDRES : La BBC a décidé de ne pas diffuser un documentaire très attendu sur les médecins de Gaza, invoquant des préoccupations quant au maintien de ses normes d'impartialité dans le cadre du conflit actuel entre Israël et Gaza.

Le film, intitulé "Gaza : Doctors Under Attack" (également connu sous le nom de "Gaza : Medics Under Fire"), a été produit par la société indépendante Basement Films et faisait l'objet d'un examen éditorial de la part du radiodiffuseur depuis plusieurs mois.

Dans un communiqué publié le 20 juin, la BBC a déclaré qu'elle avait conclu que la diffusion du documentaire "risquait de créer une perception de partialité qui ne répondrait pas aux normes éditoriales de la BBC". Les droits ont depuis été restitués aux réalisateurs, ce qui leur permet de chercher à être distribués ailleurs.

Cette décision fait suite à l'examen de plus en plus minutieux de la manière dont la BBC couvre la guerre entre Israël et Gaza. Au début de l'année, la chaîne a dû faire face à des réactions négatives après avoir diffusé "Gaza : How to Survive a War Zone", un court métrage raconté par un garçon de 13 ans dont il s'est avéré par la suite qu'il était le fils d'un responsable du Hamas. Cette séquence a donné lieu à près de 500 plaintes, ce qui a entraîné un examen interne et soulevé des questions sur le filtrage, l'exactitude des traductions et l'utilisation de sources dans les zones de conflit.

Des initiés de la BBC ont rapporté que des parties de "Gaza : Doctors Under Attack" avaient été envisagées pour être intégrées dans les programmes d'information existants. Toutefois, des inquiétudes seraient apparues au cours des examens internes, selon lesquelles une diffusion même limitée pourrait nuire à la réputation de neutralité de la BBC, en particulier dans le contexte politiquement chargé de la guerre en cours.

Le réalisateur Ben de Pear et la journaliste Ramita Navai, qui ont travaillé sur le documentaire, ont exprimé leur déception face à cette décision. Ils soutiennent que le film a apporté un regard nécessaire et non filtré sur les conditions auxquelles les travailleurs médicaux sont confrontés à Gaza. "Il s'agit d'un documentaire sur les médecins, sur la réalité des efforts déployés pour sauver des vies sous les bombardements", a déclaré Ramita Navai. "Le mettre de côté, c'est faire taire ces voix.

Les critiques de la décision de la BBC se sont fait entendre sur les médias sociaux et les forums en ligne, accusant la chaîne de céder aux pressions politiques et de censurer les points de vue palestiniens. Un commentateur a écrit : "Désolé, les partisans du gouvernement israélien seraient très offensés si nous montrions les conséquences ... alors nous l'avons mis de côté". D'autres, en revanche, ont défendu la décision, en citant l'importance de la neutralité dans la radiodiffusion de service public.

Un porte-parole de la BBC a déclaré que la décision avait été prise indépendamment de toute influence politique et qu'elle reflétait des lignes directrices éditoriales établies de longue date. "Nous nous sommes engagés à rendre compte du conflit entre Israël et Gaza avec exactitude et équité. Dans ce cas, nous avons conclu que le contenu, dans sa forme actuelle, pourrait compromettre la confiance du public".

Les droits ayant été restitués, Basement Films devrait chercher d'autres moyens de diffusion. Reste à savoir si le documentaire atteindra le public par l'intermédiaire d'un autre diffuseur ou d'une autre plateforme. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


British Airways annule ses vols vers Dubai et Doha après les frappes américaines en Iran

British Airways a invoqué des raisons de sécurité pour justifier cette décision, après avoir suspendu ses vols vers Tel Aviv en mai à la suite d'une attaque à la roquette menée par les Houthis. (AFP)
British Airways a invoqué des raisons de sécurité pour justifier cette décision, après avoir suspendu ses vols vers Tel Aviv en mai à la suite d'une attaque à la roquette menée par les Houthis. (AFP)
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  • « À la suite des événements récents, nous avons adapté notre programme de vols afin de garantir la sécurité de nos clients et de nos équipages », a indiqué un porte-parole de la compagnie.
  • British Airways n'a pas indiqué quand les vols reprendraient et a souligné qu'elle continuait de suivre la situation.

LONDRES : La compagnie aérienne a également annulé ses vols dimanche entre l'aéroport londonien de Heathrow et ceux de Dubaï et Doha, à la suite des frappes américaines en Iran.

« À la suite des événements récents, nous avons adapté notre programme de vols afin de garantir la sécurité de nos clients et de nos équipages », a indiqué un porte-parole de la compagnie.

Tous les vols prévus dimanche vers ces deux destinations ont été annulés, ainsi que les vols retour.

« Nous contactons nos clients pour leur proposer des solutions », a ajouté le porte-parole.

Les passagers qui avaient prévu de voyager d'ici mardi depuis et vers ces destinations sont invités à réserver un vol ultérieurement.

Cependant, British Airways n'a pas indiqué quand les vols reprendraient et a souligné qu'elle continuait de suivre la situation.

Basée à Londres, la compagnie compte trois vols quotidiens entre Heathrow et Dubaï, ainsi que deux vols vers Doha.

Emirates et Qatar Airways ont maintenu leurs vols depuis les aéroports londoniens Heathrow et Gatwick vers Dubaï et Doha.

Les États-Unis ont bombardé dimanche trois sites nucléaires clefs en Iran, rejoignant ainsi l'offensive lancée par Israël le 13 juin.

Quelques heures après ces frappes, l'Iran a lancé 40 missiles sur Israël et menacé les États-Unis de représailles « qu'ils vont regretter ».

Israël a annoncé dimanche matin la fermeture de son espace aérien après l'attaque américaine sur l'Iran, mais l'a rouvert quelques heures plus tard pour les vols de rapatriement. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com