Grendizer fait son retour dans une nouvelle série animée produite par Manga Productions

Également connu sous le nom de «Goldorak» en France et de «Goldrake» en Italie, «Grendizer» est un robot lancé en 1975 pour sauver la planète Fleed et aider le duc Fleed à rejoindre la Terre en toute sécurité afin de la défendre, ainsi que ses habitants. (Photo fournie)
Également connu sous le nom de «Goldorak» en France et de «Goldrake» en Italie, «Grendizer» est un robot lancé en 1975 pour sauver la planète Fleed et aider le duc Fleed à rejoindre la Terre en toute sécurité afin de la défendre, ainsi que ses habitants. (Photo fournie)
Short Url
Publié le Samedi 05 août 2023

Grendizer fait son retour dans une nouvelle série animée produite par Manga Productions

  • La série animée fait son retour avec un nouveau logo et de nouvelles caractéristiques pour les personnages principaux
  • La bande-annonce été diffusée sur les écrans de la scène Japamura au Gamers8 à Riyadh Boulevard

RIYAD: Manga Productions, une filiale de la Fondation Misk, et Dynamic Planning ont sorti la bande-annonce officielle de la nouvelle série animée Grendizer U.

La série animée fait son retour avec un nouveau logo et de nouvelles caractéristiques pour les personnages principaux. La sortie est prévue pour l’année prochaine sur différents écrans et plates-formes.

La bande-annonce a été dévoilée lors du festival AkibaDaisuki à Tokyo et a suscité des réactions positives de la part du public. Des membres éminents des communautés de l’animé et du manga étaient présents, comme le mangaka ou dessinateur de manga Go Nagai, le producteur exécutif de Dynamic Planning, Ichinao Nagai, le réalisateur Mitsuo Fukuda, le concepteur de personnages Yoshiyuki Sadamoto et le scénariste Ichiro Okouchi.

La bande-annonce a également été diffusée samedi sur les écrans de la scène Japamura au Gamers8 à Riyadh Boulevard. Elle peut être visionnée sur les comptes officiels de la série sur les réseaux sociaux via @GrendizerAnime.

«Nous sommes heureux d’avoir collaboré avec Dynamic Planning pour faire revivre la série populaire Grendizer et la présenter de manière innovante à ses fans et à une nouvelle génération de passionnés d’animé et de manga, plus de 40 ans après sa diffusion originale», a déclaré Essam Boukhary, PDG de Manga Productions.

«La série possède de nombreux fans aux quatre coins du monde et est largement reconnue comme l’une des séries d’animé et de manga les plus appréciées dans le monde entier. Cette réalisation est une contribution distinctive et inoubliable de la jeunesse saoudienne qui a joué un rôle important dans l’octroi de licences pour la série et sa distribution. Chez Manga Productions, nous sommes fiers d’investir dans nos jeunes et de les autonomiser.» 

«Le retour de Grendizer à ses fans par l’intermédiaire de Manga Productions est un saut qualitatif dans le domaine de la distribution et de l’octroi de licences dans le monde. Grâce à ce retour, Manga Productions a prouvé aux créateurs de contenu qu’ils avaient le potentiel de diriger le futur secteur de la création dans le monde, grâce aux efforts des talents saoudiens qui ont lutté et cherché à faire rayonner le nom du Royaume dans le monde entier», a indiqué Abdelaziz Alnaghmoosh, directeur du département de distribution, de marketing et de développement commercial.

Figurent au générique le créateur de Grendizer, Nagai, le réalisateur Fukuda Mitsuo, réputé pour son travail sur Mobile Suit Gundam SEED, et le concepteur de personnages Yoshiyuki Sadamoto, qui a travaillé sur Neon Genesis Evangelion et Summer Wars.

Le scénariste est Ichiro Okouchi, plus connu pour son travail sur Code Geass : Lelouch of the Rebellion, et la musique est composée par Kohei Tanaka, qui a notamment travaillé sur ONE PIECE et Sakura Wars.

L’année dernière, un partenariat stratégique a été établi avec Dynamic Planning, qui a accordé à Manga Productions les droits de licence pour les produits et les personnages de la série Grendizer. Ces droits étaient destinés à être utilisés dans les installations de divertissement et les villes du Moyen-Orient.

La première réalisation du partenariat a été le dévoilement de la statue de Grendizer à Riyad, qui a été reconnue par le Guinness World Records comme la plus grande figure métallique d’un personnage de fiction au monde, d’une hauteur de plus de 33 mètres.

Également connu sous le nom de «Goldorak» en France et de «Goldrake» en Italie, «Grendizer» est un robot lancé en 1975 pour sauver la planète Fleed et aider le duc Fleed à rejoindre la Terre en toute sécurité afin de la défendre, ainsi que ses habitants. Cette série est la plus regardée dans le monde arabe, en France et en Italie, et est devenue une icône dans le monde de l’animation et du manga.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

Sammy Clark ou la seconde mort de «Grendizer», le Goldorak arabe
Par Arab News en français -
Expo : Goldorak à Paris pour une expérience immersive
Par Arab News en Français -

Le Sushi Bar ravive l'espoir au cœur de Beyrouth

Mario Haddad estime qu'il fait partie de ceux qui redéfinissent la scène de la gastronomie, alors que Beyrouth connaît un renouveau naissant.  Son restaurant, Le Sushi Bar, se dresse comme un trophée élégant au cœur du centre-ville.  Avec l'arrivée cet été du chef japonais en résidence Sayaka Sawaguchi, il pense que le restaurant contribue à replacer la gastronomie libanaise sur la scène mondiale. (Fournie)
Mario Haddad estime qu'il fait partie de ceux qui redéfinissent la scène de la gastronomie, alors que Beyrouth connaît un renouveau naissant. Son restaurant, Le Sushi Bar, se dresse comme un trophée élégant au cœur du centre-ville. Avec l'arrivée cet été du chef japonais en résidence Sayaka Sawaguchi, il pense que le restaurant contribue à replacer la gastronomie libanaise sur la scène mondiale. (Fournie)
Short Url
  • Pour Mme Sawaguchi, l'intégration au Liban - un pays façonné par la résilience et une chaleur particulière - s'est faite naturellement.
  • Elle a passé les semaines précédant la résidence - entre le 9 et le 27 juillet - à voyager à travers le pays, s'immergeant dans les subtilités du pays.

BEYROUTH : "Pour un restaurant, durer 28 ans au Liban, c'est héroïque", a récemment déclaré le chef Mario Haddad à Arab News, alors qu'il réfléchissait à l'industrie dans une ville et un pays confrontés à de nombreux défis.

Mario Haddad estime qu'il fait partie de ceux qui redéfinissent la scène de la gastronomie, alors que Beyrouth connaît un renouveau naissant.

Son restaurant, Le Sushi Bar, se dresse comme un trophée élégant au cœur du centre-ville.

Avec l'arrivée cet été du chef japonais en résidence Sayaka Sawaguchi, il pense que le restaurant contribue à replacer la gastronomie libanaise sur la scène mondiale.

"Nous avons décidé d'avoir un chef en résidence parce que nous voulions célébrer le retour du Liban à la vie", a déclaré M. Haddad.

Pour Mme. Sawaguchi, l'intégration au Liban - un pays façonné par la résilience et une chaleur particulière - s'est faite naturellement.

Elle a passé les semaines précédant la résidence - entre le 9 et le 27 juillet - à voyager à travers le pays, s'immergeant dans les subtilités du pays.

"Le Liban m'a appris le bel équilibre entre les épices, les herbes et l'huile d'olive, tout comme les Libanais vivent leur vie au quotidien", a déclaré Mme Sawaguchi.

Bien que venant de mondes très différents, Haddad et Sawaguchi ont trouvé un terrain d'entente dans leur passion pour la nourriture.

"Elle s'est intégrée comme un gant [...]. Ce n'est pas facile de ne pas avoir ses outils, sa cuisine, ses ingrédients, mais son attitude était parfaite", a déclaré M. Haddad.

"L'art de se nourrir les uns les autres est sans aucun doute notre passion commune", a ajouté Mme Sawaguchi.

Haddad a le sens du détail, ce qui semble être un élément clé du succès de son restaurant.

En l'observant dans son élément - examiner chaque plat à mesure qu'il arrive sur la table, accueillir chaque client comme un membre de la famille et se réjouir de son plaisir - on comprend mieux pourquoi Le Sushi Bar a résisté à la tempête.


Festival international de Hammamet 2025 : Noël Kharman et Yuri Buenaventura, deux voix engagées et envoûtantes 

Short Url
  • Noël Kharman a su allier émotion brute et justesse musicale
  • L’un des moments les plus poignants fut son interprétation de « Haifa », chanson dédiée à sa ville natale

HAMMAMET:  La 59e édition du Festival international de Hammamet, placée cette année encore sous le thème Continuous Vibes, a offert samedi soir un double moment d’exception entre engagement, virtuosité musicale et communion avec le public.

Sur la scène mythique de l’amphithéâtre de Hammamet, deux artistes venus de mondes différents mais unis par la puissance de leur message ont brillé tour à tour : la jeune chanteuse palestinienne Noël Kharman, et l’icône de la salsa colombienne Yuri Buenaventura.

Noël Kharman: la voix d’une génération sacrifiée

Venue pour la première fois en Tunisie, la chanteuse palestinienne Noël Kharman, 24 ans, a fait une entrée sobre mais électrisante. Robe noire élégante, voix puissante et regard franc, elle a captivé d’emblée un public conquis par sa sincérité et son intensité.

Entourée de musiciens tunisiens de talent – avec notamment Outail Maaoui au violon, Mohamed Ben Salha au nay, Dali El Euch à la batterie, ou encore Bechir Neffati aux percussions – Kharman a su allier émotion brute et justesse musicale. Un ensemble d’une cohésion remarquable, mis au service de compositions originales et d’arrangements soignés.

L’un des moments les plus poignants fut son interprétation de « Haifa », chanson dédiée à sa ville natale. Elle y a livré un message bouleversant : « La guerre m’a beaucoup épuisée. Elle a changé ma vision du monde. Je vis actuellement en Jordanie. Je prie pour une paix prochaine. » Le public, profondément touché, a répondu par des slogans engagés : « Free, Free Palestine », criant son soutien à la cause palestinienne.

Kharman s’est imposée ces dernières années comme une figure montante de la scène arabe grâce à ses mashups viraux et ses compositions originales, largement diffusées sur TikTok, Instagram et YouTube. Issue d’un village proche de Haïfa, elle fait résonner la culture musicale moyen-orientale au-delà des frontières, avec rigueur, passion et une vraie vision artistique.

Yuri Buenaventura: la salsa comme langage universel

Un peu plus tôt dans la soirée, c’est Yuri Buenaventura qui a fait vibrer l’amphithéâtre, dans une performance marquant son grand retour sur scène après six ans de silence. La soirée, affichant complet bien avant l’ouverture des portes, a tenu toutes ses promesses.

Dès les premières notes, le chanteur colombien a installé son univers : une salsa colorée, généreuse, ouverte à toutes les influences. Costumé en sport-chic, entre élégance sobre et énergie débordante, l’artiste a invité le public à danser, à rêver, mais aussi à réfléchir.

Pendant deux heures, il a enchaîné classiques, morceaux de son nouvel album « Ámame » – un hommage à la musique latine new-yorkaise – et quelques reprises iconiques. De « Como la maleza » à « Historia de un Amor », en passant par sa reprise bouleversante de « Ne me quitte pas », il a ému autant qu’il a fait danser.

Loin de se limiter à l’ambiance festive, Yuri Buenaventura a aussi livré des messages forts sur l’état du monde, dénonçant les conflits et les divisions actuelles. « La musique est une arme de paix », semble-t-il nous dire, en valorisant les instruments comme vecteurs de rencontre entre les peuples.

Le Festival international de Hammamet confirme ainsi, pour sa 59e édition, sa capacité à conjuguer excellence artistique et résonance contemporaine. Une scène où les émotions croisent les convictions, et où les Continuous Vibes prennent tout leur sens.

 


Le coréen, langue invitée du festival d'Avignon 2026

L'auteure française Valérie Demay pose lors d'une séance photo en marge du festival de théâtre d'Avignon, à Avignon le 8 juillet 2025. (AFP)
L'auteure française Valérie Demay pose lors d'une séance photo en marge du festival de théâtre d'Avignon, à Avignon le 8 juillet 2025. (AFP)
Short Url
  • Le Festival d'Avignon fera du coréen sa langue invitée en 2026, a annoncé lundi à l'AFP son directeur artistique Tiago Rodrigues, saluant par ailleurs le succès public de l'édition 2025 avec une fréquentation au plus haut depuis dix ans
  • Après l'arabe cette année, le festival international de théâtre mettra le cap sur la péninsule coréenne et sur une langue qui, grâce à la culture, est devenue "très globale alors qu'elle n'est pas connue", a précisé M. Rodrigues

PARIS: Le Festival d'Avignon fera du coréen sa langue invitée en 2026, a annoncé lundi à l'AFP son directeur artistique Tiago Rodrigues, saluant par ailleurs le succès public de l'édition 2025 avec une fréquentation au plus haut depuis dix ans.

Après l'arabe cette année, le festival international de théâtre mettra le cap sur la péninsule coréenne et sur une langue qui, grâce à la culture, est devenue "très globale alors qu'elle n'est pas connue", a précisé M. Rodrigues.

"C'est très intéressant de voir que cette langue qu'on pourrait dire petite, issue d'un petit pays lointain, s'est complètement répandue dans toute la planète à travers la culture, le cinéma, les séries télévisées, la musique, la littérature", a détaillé le dramaturge portugais, citant notamment l'écrivaine sud-coréenne Han Kang, prix Nobel de littérature 2024.

En 2026, le Festival d'Avignon, qui n'a pas accueilli d'artistes de la péninsule depuis 25 ans, tentera aussi de mettre en lumière des arts vivants coréens "moins connus" et donner à voir "au-delà des idées reçues une société avec ses complexités", a détaillé le directeur artistique.

A cinq jours de la fin de l'édition 2025, il s'est par ailleurs félicité d'un taux de fréquentation de 96,5% pour les 42 spectacles du "in", évoquant "des chiffres pas vus depuis 2016 et qu'on pense pouvoir encore dépasser".

Le Festival a notamment été marqué cette année par les créations de grands noms du spectacle vivant (Thomas Ostermeier, Anne Teresa de Keersmaeker...) et une restitution théâtrale du procès des viols de Mazan.

"Dans un moment où on se questionne sur le rapport fort qu'il y a avec le service public de la culture en France, c'est une preuve de sa vitalité et de l'intérêt des gens de participer à la vie culturelle", a souligné Tiago Rodrigues, qui a fait part de son inquiétude pour le spectacle vivant à l'heure des restrictions budgétaires.

Si le Festival lui-même a conservé son financement public, le directeur artistique constate une "précarisation de l'ensemble du paysage vivant en France". "On n'est pas juste solidaires, on est inquiets", a-t-il dit.