L'Otan tergiverse sur l'adhésion de l'Ukraine

Une réunion informelle de la session des ministres des Affaires étrangères à Oslo dans le cadre de l'Otan, en Norvège, le 1er juin 2023 pour discuter du soutien à l'Ukraine (Photo, AFP)
Une réunion informelle de la session des ministres des Affaires étrangères à Oslo dans le cadre de l'Otan, en Norvège, le 1er juin 2023 pour discuter du soutien à l'Ukraine (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 02 juin 2023

L'Otan tergiverse sur l'adhésion de l'Ukraine

  • L'Ukraine deviendra membre de l'Otan, a réaffirmé à Oslo le secrétaire général de cette organisation occidentale
  • Zelensky a dit attendre «un message très clair» indiquant que son pays rejoindrait l'Alliance «après la guerre»

OSLO: Adhésion de l'Ukraine, succession de Jens Stoltenberg et bond des dépenses militaires : les pays de l'Otan réunis à Oslo ont tenté jeudi d'avancer sur ces sujets qui divisent encore l'Ukraine, le président faisant à cet nécessairement part de son impatience .

L'Ukraine deviendra membre de l'Alliance atlantique, a réaffirmé dans la capitale norvégienne le secrétaire général de cette organisation occidentale, Jens Stoltenberg.

Mais quand ? La question se divise encore au sein de l'Otan.

"Chaque doute que nous manifestons est une tranchée que la Russie essaiera d'occuper", a mis en garde Volodymyr Zelensky qui était de son côté présent le même jour à un sommet européen en Moldavie.

Le chef de l'État ukrainien a dit attendre "un message très clair" indiquant que son pays rejoindrait l'Alliance "après la guerre".

Les discussions jeudi au niveau des ministres des Affaires étrangères en Norvège ont essentiellement porté sur les garanties en matière de sécurité et de protection pour l'accompagner sur la voie de l'adhésion et éviter un nouveau conflit avec la Russie.

"Il s'agissait d'une réunion informelle. Il n'y a pas de décision mais nous avons eu des échanges ouverts en vue de trouver des consensus", a expliqué Jens Stoltenberg.

«Garantir la sécurité de l'Ukraine»
"Nous ne savons pas quand la guerre prendra fin, mais nous devons veiller à ce que des dispositions vraisemblables soient prises pour garantir la sécurité de l'Ukraine à l'avenir", a-t-il souligné.

"Les détails concernant la manière dont cela sera fait, le type de mécanismes, tout cela reste à décider", at-il reconnu.

La position américaine sera déterminante. "Les États-Unis attendent le dernier moment. Ils sont sur le mode 'écoute de leurs partenaires'", a nommé à l'AFP un des ministres à l'issue de la réunion, sous le couvert de l'anonymat.

Washington refuse pour l'heure que l'Otan accorde à l'Ukraine de telles garanties de sécurité et le secrétaire d'État américain Antony Blinken a éludé le sujet.

La priorité américaine est le renforcement des capacités de Kiev pour que, le jour où la guerre cessera, "l'Ukraine ait la pleine capacité de dissuader et, si nécessaire, de se défendre contre une agression future", a-t-il insisté.

"Le plus important pour l'instant est notre engagement à aider l'Ukraine à se défendre et à reprendre son territoire", a renchéri Jens Stoltenberg.

De telles garanties, qui consistent à afficher ultérieurement le soutien à un pays en cas d'agression, ont été récemment mises à disposition par plusieurs pays de l'Alliance à la Suède, dont l'adhésion est bloquée par la Turquie et la Hongrie.

De nombreux ministres ont exigé jeudi que ce royaume scandinave soit "membre à part entière avant le sommet de Vilnius" à la mi-juillet.

Jens Stoltenberg, qui s'est entretenu avec le président turc Recep Tayyip Erdogan après sa réélection, a annoncé préparer un déplacement à Ankara pour tenter de sortir de l'impasse.

Mais les conséquences d'un élargissement aux frontières de la Russie avec l'intégration de l'Ukraine divisent plus les alliés renforcés.

Le chef de l'Otan à Ankara pour pousser l'adhésion de la Suède

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a annoncé jeudi à Oslo un déplacement à Ankara "dans un proche avenir", à l'invitation du président turc, pour tenter de lever les derniers obstacles à l'adhésion de la Suède.

"Je me suis entretenu avec le président Erdogan au début de la semaine et je vais me rendre à Ankara dans un avenir proche" pour plaider l'adhésion, afin que "la Suède devienne membre de l'Alliance aussi vite que possible", à -il dit au début d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Otan.

La date de la visite n'a pas encore été décidée. Elle aura lieu à l'invitation du président turc Recep Tayyip Erdogan, a ensuite précisé M. Stoltenberg.

Une Danoise à l'Otan ?
Les risques sont grands, a fait valoir le ministre luxembourgeois Jean Asselborn.

"L'Otan va avoir 75 ans et jamais un pays en conflit armé n'y a adhéré, car il pourrait déclencher l'article 5 le jour de son entrée et, dans le cas de l'Ukraine, ce serait la guerre entre l'Otan et la Russie", a-t-il dit.

Une décision dans un peu plus d'un mois reste donc peu probable.

"À Vilnius, il n'y a pas de doute pas de date ni de calendrier pour l'adhésion car beaucoup de choses restent à trancher", a jugé la ministre française Catherine Colonna.

Jens Stoltenberg refuse de s'avancer. "Personne n'est en mesure de vous dire exactement quelle sera la décision finale au sommet de Vilnius sur cette question", a-t-il déclaré.

Nommé en 2014, ce Norvégien, âgé de 64 ans, arrive au terme d'un mandat prolongé à trois reprises.

Son successeur devrait être un Européen et les pays de l'Union européenne conserveraient la nomination d'une femme issue de leurs rangs.

Le président américain Joe Biden, qui aura le dernier mot, doit recevoir le 5 juin la Première ministre danoise Mette Frederiksen, actuellement au centre des conjectures.

"Le choix se fait toujours à la dernière minute et la reconduction de Jens Stoltenberg est toujours sur la table", confient des diplomates de l'Alliance.

L'intéressé, quant à lui, répète vouloir se retirer.

Les dépenses militaires de son pays sont un critère de sélection pour la personne qui voudra prendre la tête de cette organisation.

Les alliés se sont engagés à leur consacrer 2 % de leur PIB en 2024 et le projet est d'en faire un minimum.

Or sept pays seulement, dont les États-Unis, ont atteint cet objectif.

Le Danemark de Mme Frederiksen est loin d'avoir rempli sa part de l'effort demandé avec 1,4%. Mais un triplement de ses dépenses militaires d'ici à 2033 a été annoncé opportunément cette semaine.


Allemagne : un ex-milicien syrien pro-Assad condamné pour crimes contre l'humanité

L'accusé est décrit par la justice comme le chef d'une milice musulmane chiite qui fut active à Bosra al-Sham, une ville dans le sud du pays, et soutenue par le mouvement islamiste Hezbollah, basé au Liban. (AFP)
L'accusé est décrit par la justice comme le chef d'une milice musulmane chiite qui fut active à Bosra al-Sham, une ville dans le sud du pays, et soutenue par le mouvement islamiste Hezbollah, basé au Liban. (AFP)
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  • Cet homme de 33 ans a été reconnu coupable notamment de meurtre, d'actes de torture et de séquestration entre 2012 et 2014, au terme d'un procès qui s'est tenu devant le tribunal de Stuttgart, dans le sud-ouest de l'Allemagne
  • Les audiences, depuis le 15 octobre 2024, ont permis d'entendre 30 témoins, pour la plupart originaires de Syrie et venus du monde entier dont certains du Brésil, de Belgique, des Pays-Bas et de toutes les régions d'Allemagne, a précisé la Cour

BERLIN: La justice allemande a condamné mardi un ancien chef d'une milice syrienne soutenant l'ex-président Bachar al-Assad à la prison à vie "pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité" perpétrés pendant la guerre civile en Syrie.

Cet homme de 33 ans a été reconnu coupable notamment de meurtre, d'actes de torture et de séquestration entre 2012 et 2014, au terme d'un procès qui s'est tenu devant le tribunal de Stuttgart, dans le sud-ouest de l'Allemagne.

Les audiences, depuis le 15 octobre 2024, ont permis d'entendre 30 témoins, pour la plupart originaires de Syrie et venus du monde entier dont certains du Brésil, de Belgique, des Pays-Bas et de toutes les régions d'Allemagne, a précisé la Cour dans un communiqué.

L'accusé est décrit par la justice comme le chef d'une milice musulmane chiite qui fut active à Bosra al-Sham, une ville dans le sud du pays, et soutenue par le mouvement islamiste Hezbollah, basé au Liban.

Ce groupe de combattants a, selon le tribunal, activement soutenu le régime de l'ancien dictateur Bachar el-Assad, tombé en décembre dernier, "en commettant plusieurs agressions, en terrorisant la population civile sunnite locale, considérée comme opposée au régime, afin de l'intimider et de la chasser de la ville de manière aussi définitive que possible".

Le Syrien a notamment été condamné pour avoir, lors d'une attaque en août 2012, abattu un étudiant âgé de 21 ans dont la maison a également été pillée, saccagée et incendiée.

Il est également jugé coupable d'avoir capturé et maltraité physiquement des résidents sunnites au cours des deux années suivantes, et de les avoir remis aux services de renseignements militaires syriens qui les ont par la suite torturés.

L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle.

Des procès sur les abus commis par le régime syrien ou des groupes qui lui sont liés ont également eu lieu ailleurs en Europe, notamment en France et en Suède.

 


Nucléaire: Trump ne veut «aucun enrichissement d'uranium» , Téhéran exclut d'en être privé

Le ministre égyptien des affaires étrangères Badr Abdelatty (à droite) et Rafael Grossi (à gauche), directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, participent à une conférence de presse conjointe au Caire, le 2 juin 2025. Le 2 juin, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a appelé l'Iran à plus de transparence après la fuite d'un rapport de l'agence montrant que Téhéran avait intensifié l'enrichissement de l'uranium. (AFP)
Le ministre égyptien des affaires étrangères Badr Abdelatty (à droite) et Rafael Grossi (à gauche), directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, participent à une conférence de presse conjointe au Caire, le 2 juin 2025. Le 2 juin, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a appelé l'Iran à plus de transparence après la fuite d'un rapport de l'agence montrant que Téhéran avait intensifié l'enrichissement de l'uranium. (AFP)
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  • Donald Trump s'est opposé lundi à tout "enrichissement d'uranium" dans le cadre d'un éventuel accord sur le nucléaire iranien, après que Téhéran a exclu de se voir privé de ses "activités pacifiques"
  • L'Iran avait indiqué avoir reçu des "éléments" d'une proposition américaine pour un nouvel accord sur son programme nucléaire à l'issue de cinq cycles de négociations menés sous la médiation d'Oman

WASHINGTON: Donald Trump s'est opposé lundi à tout "enrichissement d'uranium" dans le cadre d'un éventuel accord sur le nucléaire iranien, après que Téhéran a exclu de se voir privé de ses "activités pacifiques", les négociations entre les deux pays butant sur ce point clé.

"Nous n'autoriserons aucun enrichissement d'uranium dans le cadre d'un potentiel accord" avec l'Iran, a assuré Donald Trump sur son réseau Truth Social.

Le message du président américain arrive après que le site Axios a révélé que la dernière proposition faite par les Américains, samedi, permettait aux Iraniens de procéder à un enrichissement d'uranium limité, ce que le gouvernement américain a toujours exclu jusqu'ici.

L'Iran avait indiqué avoir reçu des "éléments" d'une proposition américaine pour un nouvel accord sur son programme nucléaire à l'issue de cinq cycles de négociations menés sous la médiation d'Oman.

"Si l'objectif des négociations est de garantir que l'Iran ne cherche pas à se doter de l'arme nucléaire, alors un accord me semble possible", a affirmé lundi le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi.

Mais si "le but est de priver l'Iran de ses activités pacifiques, alors il n'y aura certainement aucun accord", a-t-il insisté au Caire, avant une réunion tripartite avec son homologue égyptien Badr Abelatty et le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi.

Ce dernier a de son côté appelé l'Iran à "plus de transparence".

En vue d'un éventuel accord, Téhéran veut "des garanties que les sanctions soient bien levées", a par ailleurs déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne Esmaïl Baghaï. "Jusqu'à présent, la partie américaine n'a pas voulu clarifier cette question".

- "Rien à cacher" -

Selon le New York Times, la proposition américaine prône la création d'un groupe régional pour produire de l'énergie nucléaire au bénéfice de l'Iran.

Un projet "acceptable" et dans le "meilleur intérêt" des Iraniens, a estimé la Maison Blanche, citée samedi par les médias américains.

Les pays occidentaux et Israël, ennemi juré de l'Iran et considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, soupçonnent Téhéran de vouloir se doter de l'arme nucléaire.

L'Iran nie avoir de telles ambitions militaires mais insiste sur son droit au nucléaire civil notamment pour l'énergie, en vertu du Traité de non-prolifération (TNP) dont il est signataire.

Après la divulgation samedi d'un rapport de l'AIEA montrant que l'Iran a intensifié sa production d'uranium enrichi à 60% - un niveau proche des 90% nécessaires à la fabrication d'armes atomiques - Abbas Araghchi a aussi affirmé au Caire que son pays n'avait "rien à cacher" sur son "programme nucléaire pacifique".

"Il faut plus de transparence - c'est très, très clair - en Iran, et rien ne nous apportera cette confiance (à part) des explications complètes d'un certain nombre d'activités", venait d'affirmer Rafael Grossi.

Il a défendu le rapport "impartial" de son agence, dont l'Iran avait rejeté les conclusions, les qualifiant de "politiques" et fondées sur des informations "non fiables et trompeuses".

- "Guerre régionale" -

L'AIEA doit tenir du 9 au 13 juin à Vienne, en Autriche, un Conseil des gouverneurs, une importante réunion trimestrielle durant laquelle seront notamment passées en revue les activités nucléaires de l'Iran.

Dénonçant des "pressions exercées sur l'Agence par certains pays européens", Abbas Araghchi les avait menacés dimanche d'"une réponse proportionnée de la part de l'Iran", s'ils voulaient "exploiter davantage ce rapport politique".

La France, le Royaume-Uni et l'Allemagne sont avec la Russie et la Chine membres de l'accord pour encadrer le programme nucléaire iranien conclu avec la République islamique en 2015. Les Etats-Unis s'en sont retirés unilatéralement trois ans plus tard durant le premier mandat de Donald Trump.

Abbas Araghchi et Rafael Grossi ont tous deux rencontré lundi le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, qui, selon son porte-parole, a appelé à la "désescalade" pour éviter "une guerre régionale généralisée".

"La région en a assez des crises et des défis sécuritaires", a aussi mis en avant le chef de la diplomatie égyptienne, alors que le président Donald Trump a à plusieurs reprises menacé l'Iran d'un recours à l'option militaire en cas d'échec des pourparlers sur ce dossier.


Attaque dans le Colorado: Israël dénonce un acte antisémite favorisé par «les médias»

Le ministre israélien des Affaires étrangères a dénoncé lundi comme un acte antisémite favorisé "par les médias" l'attaque contre une manifestation pour la libération des otages israéliens à Gaza ayant fait plusieurs blessés dimanche dans l'Etat du Colorado (ouest des Etats-Unis). (AFP)
Le ministre israélien des Affaires étrangères a dénoncé lundi comme un acte antisémite favorisé "par les médias" l'attaque contre une manifestation pour la libération des otages israéliens à Gaza ayant fait plusieurs blessés dimanche dans l'Etat du Colorado (ouest des Etats-Unis). (AFP)
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  • "Les attaques antisémites dans le monde sont le résultat direct des accusations de meurtres rituels contre l'Etat et le peuple juifs, et il faut y mettre un terme", a-t-il ajouté
  • Le chef de l'opposition israélienne, le centriste Yaïr Lapid, a déploré "un nouvel acte de violence antisémite"

JERUSALEM: Le ministre israélien des Affaires étrangères a dénoncé lundi comme un acte antisémite favorisé "par les médias" l'attaque contre une manifestation pour la libération des otages israéliens à Gaza ayant fait plusieurs blessés dimanche dans l'Etat du Colorado (ouest des Etats-Unis).

"Choqué par ce terrible attentat terroriste antisémite visant des Juifs à Boulder, Colorado", écrit Gideon Saar sur son compte X. "C'est de l'antisémitisme à l'état pur, alimenté par les accusations de meurtres rituels [contre les Juifs] propagées dans les médias", écrit-il.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a lui dénoncé une attaque visant "des personnes pacifiques qui souhaitaient exprimer leur solidarité avec les otages retenus par le Hamas, simplement parce qu'elles étaient juives", dans un communiqué de son bureau.

"Les attaques antisémites dans le monde sont le résultat direct des accusations de meurtres rituels contre l'Etat et le peuple juifs, et il faut y mettre un terme", a-t-il ajouté.

Le chef de l'opposition israélienne, le centriste Yaïr Lapid, a déploré "un nouvel acte de violence antisémite".

"Nous sommes tous horrifiés par la violente attaque terroriste perpétrée au Colorado contre des manifestants pacifiques qui réclamaient simplement la libération de nos otages. Il s'agit d'un nouvel acte de violence antisémite, conséquence directe de la rhétorique extrême qui a attisé les flammes de l'antisémitisme", a-t-il écrit sur son compte X.

Dimanche, six personnes ont été blessées dans le Colorado par un homme armé d'engins incendiaires dans une attaque que la police fédérale américaine (FBI) a qualifiée de "terroriste", lors d'une manifestation pour la libération des otages israéliens retenus dans la bande de Gaza.

Sur 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023 lors de l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas ayant déclenché la guerre avec Israël, 57 restent retenues dans la bande de Gaza, au moins 34 d'entre elles étant mortes, selon les autorités israéliennes.

Israël fait face à une pression internationale croissante pour mettre fin à la guerre dans le territoire palestinien où la situation humanitaire est désastreuse.