La Commission royale pour AlUla au secours du léopard d'Arabie

La Commission royale pour AlUla (RCU) s'est montrée inébranlable dans sa mission visant à assurer la survie des léopards d'Arabie pour les générations à venir (Photo, RCU).
La Commission royale pour AlUla (RCU) s'est montrée inébranlable dans sa mission visant à assurer la survie des léopards d'Arabie pour les générations à venir (Photo, RCU).
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Publié le Mercredi 24 janvier 2024

La Commission royale pour AlUla au secours du léopard d'Arabie

  • «La stratégie à long terme reste axée sur le renforcement de la population de léopards d'Arabie et sur la facilitation de la réintroduction dans l'habitat naturel»
  • La Commission a établi un centre d'élevage à Taif qui compte 27 léopards à ce jour et a préparé plusieurs réserves dans l'ensemble d’AlUla pour accueillir d'autres léopards

LA MECQUE: La Commission royale pour AlUla a pris des mesures importantes afin de sauvegarder et d’accroître la population de léopards d'Arabie. En collaborant avec des organisations de protection de la nature et en créant des réserves, la Commission s'est montrée résolue à assurer la survie et le développement des léopards d'Arabie pour les générations à venir.

La RCU a déclaré à Arab News que la préservation du léopard d'Arabie, espèce menacée, exigeait une approche méticuleuse de l'élevage.

«La méthodologie employée pour l'élevage de ces léopards témoigne de l'engagement et de la rigueur scientifique impliqués dans cette entreprise», a précisé la Commission.

«L'élevage du léopard d'Arabie comporte plusieurs étapes. Tout d'abord, les enclos doivent être bien préparés pour accueillir séparément un mâle et une femelle. La RCU construit de grands enclos qui sont divisés en deux ou trois sections pour commencer le processus de présentation entre un mâle et une femelle.

«Deuxièmement, les couples sont spécifiquement sélectionnés en fonction de leur génétique et de leur comportement. Troisièmement, après avoir été placés dans les enclos de reproduction, les couples sélectionnés n'auront la possibilité de se voir et de s'observer qu'à travers les grilles, où le personnel les surveillera de près pour enregistrer leur comportement et se concentrer sur les signes positifs entre les couples, tels que les frottements, les vocalisations et les roulades des femelles.

«Après avoir détecté des signes positifs, par exemple l'absence d'agression de la part du mâle et de roulement de la part de la femelle, l'équipe entamera le véritable processus de présentation en faisant tourner le couple dans les sections où ils pourront commencer à sentir les odeurs de l'autre.»

Selon la Commission, la quatrième étape consiste à permettre au couple d'être complètement ensemble, tout en surveillant étroitement leur comportement. Une fois qu'ils commencent à s'accoupler, chaque rencontre est enregistrée par l'équipe, de même que la fréquence des accouplements et la réussite ou l'échec de la tentative.

«Le léopard d'Arabie est connu pour être légèrement difficile à élever, car la majorité des femelles ne tombent pas enceintes immédiatement. Il leur faut plusieurs cycles d'œstrus et plusieurs mois avant de tomber enceintes. Par conséquent, dès qu'une femelle ne présente plus de signes d'œstrus, l'équipe commencera à compter les jours écoulés depuis son dernier accouplement et supposera qu'elle est enceinte

«Une fois qu'elle a dépassé la période de pseudo-grossesse, les signes de grossesse commencent à se manifester et elle est séparée du mâle. La gestation du léopard d'Arabie dure de quatre-vingt-dix à cent-sept jours, selon le cycle de la femelle. La femelle moyenne donne naissance à un ou deux petits, qui resteront avec leur mère jusqu'à l'âge de dix-huit mois», a expliqué la RCU.

La Commission a établi un centre d'élevage à Taïf qui compte 27 léopards à ce jour et a préparé plusieurs réserves à travers AlUla pour accueillir davantage de léopards à l'avenir. La RCU collabore également avec d'autres organisations impliquées dans la conservation, telles que l'Arabian Leopard Fund et Panthera.

«Les efforts globaux de la Commission en matière de reproduction et de protection du léopard d'Arabie reflètent un profond dévouement à la conservation de cette espèce emblématique. Alors que le centre de reproduction continue de s'étendre et d'évoluer, la stratégie à long terme reste axée sur le renforcement de la population de léopards d'Arabie et sur la facilitation de leur réintroduction dans leur habitat naturel», a soutenu la RCU.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


« Dandelion's Odyssey », un film soutenu par l’Arabie saoudite, sélectionné à la Semaine de la Critique à Cannes

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  • La Semaine de la Critique du Festival de Cannes a annoncé la programmation de son édition 2025, qui comprend le film « Dandelion's Odyssey » de Momoko Seto
  • Le film est soutenu par la Fondation du festival du film de la mer Rouge

DUBAI : La Semaine de la Critique du Festival de Cannes a annoncé la programmation de son édition 2025, qui comprend le film « Dandelion's Odyssey » de Momoko Seto, soutenu par la Fondation du festival du film de la mer Rouge.

Le film - qui clôturera la semaine - sera le premier long métrage d'animation à être projeté dans la section depuis « I Lost My Body » de Jeremy Clapin, lauréat du Grand Prix en 2019.

Tourné du Japon à l'Islande, « Dandelion’s Odyssey » est une aventure qui se déroule dans un monde dystopique, avec des plantes et des animaux comme personnages principaux. Le long métrage présente un mélange de photographies en timelapse, de prises de vue réelles et d'animation 3D.

Plus de 1 000 films ont été soumis à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes 2025, qui se déroule du 14 au 22 mai.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


À Paris, Gilles Bensimon partage son rêve d’AlUla au Salon du livre

À l'occasion du Salon du livre de Paris, rendez-vous incontournable des passionnés d'écriture et de culture, l'Agence française pour le développement d’Alula (AFALULA), offre aux visiteurs une plongée sensorielle dans le paysage enchanteur de cette région. (Photo: fournie)
À l'occasion du Salon du livre de Paris, rendez-vous incontournable des passionnés d'écriture et de culture, l'Agence française pour le développement d’Alula (AFALULA), offre aux visiteurs une plongée sensorielle dans le paysage enchanteur de cette région. (Photo: fournie)
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  • Bensimon saisit la beauté intemporelle d’Alula, entre dunes dorées, reliefs rocheux spectaculaires, oasis verdoyante et vestige millénaire
  • Pas une nuance de couleur, pas un reflet n’échappe au regard ardent du photographe

PARIS: À l'occasion du Salon du livre de Paris, rendez-vous incontournable des passionnés d'écriture et de culture, l'Agence française pour le développement d’Alula (AFALULA), offre aux visiteurs une plongée sensorielle dans le paysage enchanteur de cette région désertique du nord-ouest de l'Arabie saoudite.

Au cœur de cette immersion, l'ouvrage photographique A Dream of Alula, signé par le célèbre photographe français Gilles Bensimon, attire les regards.

À travers plus de deux cents clichés inédits, Bensimon saisit la beauté intemporelle d’Alula, entre dunes dorées, reliefs rocheux spectaculaires, oasis verdoyante et vestige millénaire.

Pas une nuance de couleur, pas un reflet n’échappe au regard ardent du photographe, même les animaux de la région, chèvres, moutons ou chameaux, semblent poser avec élégance face à lui, se laissant capturer sur des photos qui s’apparentent aux toiles d’un peintre.

Aujourd’hui âgé de 81 ans, après une carrière brillante dans la photographie de la mode et de la publicité, Bensimon confie à Arabnews en français avoir été littéralement envoûté par cette d’histoire de contrastes.

Son regard d’artiste, nourri par des décennies de création visuelle, capté la poésie brute du désert et la vie qui l’habite depuis la nuit des temps.

Photographe internationalement reconnu et ancien directeur de la création du magazine Elle, Bensimon a immortalisé des icônes de la mode, Cindy Crawford, Elle Macpherson, Madonna …avant de poser son objectif sur les terres arides mais vibrantes d’Alula.

Un changement d'univers radical, mais tout aussi inspirant, qui s'inscrit dans un parcours personnel autant que professionnel.

Depuis sa tendre jeunesse, ce Breton était passionné par le monde arabe et fasciné par le fait que les Arabes soient arrivés par le passé jusqu’à la région de Tour, dans le centre ouest de la France.

Il s’est donc inventé une histoire qu'il racontait à qui voulait l'entendre. Il disait qu’il venait de la lointaine ville de Bagdad, pour justifier son attirance profonde vers l’Orient qu'il considère comme le berceau des grandes civilisations monothéistes.

Grand voyageur et amateur des contrées lointaines, il découvre le Sahara au fil de ses périples, ainsi que cette envie de capturer l’essence de ces lieux hors du temps qui ne le quittera plus.

D'ailleurs, indique-t-il, avec une jubilation presque enfantine, il s'apprête à repartir en Arabie saoudite à la découverte de nouvelles contrées, pour une durée de huit semaines au bout desquelles il reviendra chargé de clichés inoubliables.

Mais au-delà de la beauté envoûtante des paysages, Bensimon évoque aussi son intérêt pour les habitants de ces régions et leur hospitalité chaleureuse et spontanée.

Il avoue également nourrir un intérêt et même une attirance poussée pour la spiritualité locale, allant jusqu’à admettre une forme de connexion personnelle avec la culture musulmane.

C’est à travers ses voyages et ses échanges avec les habitants qu’il dit avoir «compris pourquoi on prie cinq fois par jour. Cela structure et recentre. J’ai même failli me convertir pour une journée, juste pour expérimenter cette paix intérieure», raconte-t-il avec humour et sincérité.

A Dream of AlUla n’est pas seulement un recueil de photographies, c'est une invitation au voyage, un hommage à la beauté naturelle et spirituelle d'un territoire en pleine renaissance.

À travers l'objectif de Bensimon, un artiste à l’œil affûté et au cœur encore émerveillé, AlUla devient un poème visuel et un rêve à partager.


Les universités saoudiennes remportent les honneurs les plus prestigieux lors de l'exposition de Genève

Les institutions universitaires d'Arabie saoudite se sont illustrées lors du 50e Salon international des inventions de Genève. (MoE)
Les institutions universitaires d'Arabie saoudite se sont illustrées lors du 50e Salon international des inventions de Genève. (MoE)
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  • Ces victoires, obtenues parmi 900 inventeurs de 40 pays, soulignent la montée en puissance de la influence scientifique mondiale du Royaume.
  • L'événement a rassemblé 161 participants saoudiens issus d'écoles, d'universités et d'instituts techniques

RIYAD : Les institutions universitaires d'Arabie saoudite se sont distinguées lors du 50 e Salon international des inventions de Genève, qui s'est tenu du 9 au 13 avril 2025. L'université Princesse Nourah et l'université de Najran ont notamment remporté cinq médailles.

Ces victoires, obtenues parmi 900 inventeurs de 40 pays, soulignent l'influence croissante de ce pays sur le plan scientifique mondial.

L'université Princess Nourah a remporté quatre médailles, dont une médaille d'argent pour le « marqueur de référence dentaire fixe » du Dr Sarah Al-Nufaiei. Il s'agit d'un outil novateur qui normalise la pose d'implants dentaires en créant des points de référence intra-oraux fixes, améliorant ainsi la précision des procédures de restauration. 

L'université a également reçu trois médailles de bronze pour des projets innovants. Le « fauteuil roulant intelligent contrôlé sans fil par les signaux cérébraux et les clignements des yeux » du Dr Haya Al-Shahrani utilise des capteurs EEG non invasifs et des caméras de suivi des yeux afin d'accorder plus d'autonomie aux utilisateurs à mobilité réduite.

L'outil à base de gomme du Dr Fahda Al-Qahtani pour isoler les dents structurellement endommagées offre une alternative biocompatible aux clamps traditionnels en caoutchouc, tandis que la formulation de médicaments antidiabétiques du Dr Taghreed Al-Omar avec la Friedelin (un composé chimique) permet d'isoler le composé triterpénoïde des feuilles de Ziziphus spina-christi afin d'améliorer le contrôle de la glycémie.

Ces innovations s'inscrivent dans le plan stratégique 2025 de la PNU, qui vise à faire progresser les objectifs de développement durable de l'Arabie saoudite et à positionner l'université comme un centre de percées STIM dirigées par des femmes.

L'université de Najran a remporté une médaille d'or pour son « photocatalyseur à base de biocarbone de graines de palmier dattier, de nanoparticules d'or et de l'oxyde de zinc pour le traitement des eaux usées industrielles ».

Le projet permet de relever les défis environnementaux en convertissant des graines de palmier dattier d'origine locale en biocarbone, un matériau de base durable, puis en y ajoutant des nanoparticules d'or et de l'oxyde de zinc afin de créer un photocatalyseur qui dégrade les polluants organiques sous l'effet de la lumière ultraviolette.

Cette solution peu coûteuse et alimentée par l'énergie solaire témoigne de l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur de l'éco-innovation dans le cadre de la Vision 2030.

L'événement a rassemblé 161 participants saoudiens issus d'écoles, d'universités et d'instituts techniques, qui ont présenté des avancées dans les domaines des infrastructures pilotées par l'intelligence artificielle, de la robotique médicale et des systèmes de sécurité biométriques.

Les deux universités visent désormais des brevets internationaux et des partenariats commerciaux, ce qui témoigne de l'expansion croissante de l'empreinte du monde universitaire saoudien sur la scène internationale. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com