«Scandale» de la Royal Navy: Les navires britanniques dans l'incapacité de frapper les Houthis au Yémen

Les navires de la Royal Navy britannique sont incapables d'attaquer les positions des Houthis au Yémen parce qu'ils ne disposent pas des missiles nécessaires (Photo, AFP).
Les navires de la Royal Navy britannique sont incapables d'attaquer les positions des Houthis au Yémen parce qu'ils ne disposent pas des missiles nécessaires (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 29 janvier 2024

«Scandale» de la Royal Navy: Les navires britanniques dans l'incapacité de frapper les Houthis au Yémen

  • Le HMS Diamond n'est pas équipé de systèmes de missiles capables d'atteindre des cibles terrestre
  • Le secrétaire à la Défense : « Il est de notre devoir de protéger la liberté de navigation en mer Rouge et nous restons plus que jamais attachés à cette cause »

LONDRES : Les navires de la Royal Navy britannique sont incapables d'attaquer les positions des Houthis au Yémen parce qu'ils ne disposent pas des missiles nécessaires, a-t-on appris, ce qu'un ancien responsable de la défense a qualifié de « scandale ».

La Grande-Bretagne s'est jointe aux États-Unis pour mener des opérations contre les Houthis afin de mettre un terme aux attaques contre la navigation commerciale en mer Rouge, mais la marine américaine a dû mener la majorité des frappes sur le continent yéménite, a rapporté le Daily Telegraph.

Une source de la défense britannique a déclaré au journal que le HMS Diamond, le destroyer de la Royal Navy stationné en mer Rouge, n'a pas « la capacité de tirer sur des cibles terrestres », ce qui signifie que la seule source de puissance offensive du Royaume-Uni provient des jets de la Royal Air Force stationnés à la RAF Akrotiri à Chypre, à environ 1 500 milles de distance.

Le HMS Diamond, selon la source, a plutôt été impliqué dans l'abattage de « drones houthis ciblant la navigation en mer Rouge », les seuls systèmes d'armes opérationnels sur les destroyers britanniques étant des canons d'artillerie fixes.

Les destroyers de la marine américaine, quant à eux, ont la capacité de tirer des missiles guidés Tomahawk, d'une portée de 1 500 miles.

Un ancien haut responsable de la défense a déclaré au Daily Telegraph : « Il s'agit clairement d'un scandale et d'une situation totalement insatisfaisante. C'est ce qui arrive lorsque la Royal Navy est contrainte de prendre des décisions cruciales susceptibles d'affecter son potentiel ».

« Le Royaume-Uni doit maintenant faire voler des jets de la RAF sur des milliers de kilomètres pour faire ce qu'un missile surface-surface peut faire ».

L'amiral Sir Tony Radakin, chef des forces armées britanniques, a averti le gouvernement de la nécessité « d'accélérer nos processus d'acquisition » de « systèmes de missiles d'attaque terrestre » sur les navires britanniques il y a cinq ans, alors qu'il était à la tête de la Royal Navy.

Depuis lors, un système temporaire de missiles Naval Strike de fabrication norvégienne a été installé sur un seul navire britannique et n'a pas encore été testé. Un nouveau système de missiles de croisière pour les navires de guerre britanniques devrait être introduit en 2028.

Le député conservateur Mark Francois, ancien ministre des Forces armées, a déclaré au Daily Telegraph que « l'absence de missile d'attaque terrestre pour la flotte de surface de la Royal Navy avait été spécifiquement soulignée dans un rapport de la commission de la défense il y a environ deux ans ».

« Il est encourageant que ce missile soit maintenant commandé, mais il est également décevant qu'il ne soit pas encore opérationnel ».

Au début de l'année, le secrétaire à la marine américaine, Carlos Del Toro, a prévenu que les investissements de la marine royale étaient « très importants » compte tenu des « menaces à court terme qui pèsent sur le Royaume-Uni et les États-Unis ».

L'ancien président de la commission de défense de la Chambre des communes, Tobias Ellwood, a exhorté le ministre de la Défense, Grant Shapps, à réexaminer la situation.

« Nous ne pouvons pas continuer à faire cela avec une flotte de surface qui est trop petite et qui ne peut pas tirer à distance sur la terre ferme », a déclaré Ellwood.

Samedi, Shapps a déclaré : « Il est de notre devoir de protéger la liberté de navigation en mer Rouge et nous restons plus que jamais attachés à cette cause ».

Un porte-parole du ministère britannique de la défense a déclaré dans un communiqué : « Comme pour toutes les opérations de la coalition, les commandants choisissent les meilleurs équipements pour le travail à accomplir. Le HMS Diamond est un destroyer de défense aérienne qui a été directement impliqué dans la destruction de drones houthis ciblant la navigation en mer Rouge ».

« De même, la Royal Air Force a la capacité de frapper des cibles terrestres avec une grande précision, ce qui explique pourquoi les frappes des avions Typhoon ont réduit la capacité des Houthis à mener ces attaques ».

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Le ministre saoudien de l'Énergie rencontre son homologue américain au KAPSARC

Le ministre saoudien de l'énergie, le prince Abdulaziz bin Salman, a rencontré le secrétaire américain à l'énergie, Chris Wright, et la délégation qui l'accompagnait, samedi au Centre d'études et de recherches pétrolières du roi Abdallah (KAPSARC) à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien de l'énergie, le prince Abdulaziz bin Salman, a rencontré le secrétaire américain à l'énergie, Chris Wright, et la délégation qui l'accompagnait, samedi au Centre d'études et de recherches pétrolières du roi Abdallah (KAPSARC) à Riyad. (SPA)
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  • La réunion a souligné la coopération croissante entre l'Arabie saoudite et les États-Unis dans les domaines de l'énergie, du développement durable et de la recherche.
  • Les discussions ont également porté sur les possibilités de collaboration dans le domaine de la recherche énergétique, l'échange d'expertise et le renforcement des initiatives de recherche conjointes. 

RIYAD : le ministre saoudien de l'Énergie, le prince Abdulaziz bin Salman, a rencontré le secrétaire américain à l'Énergie, Chris Wright, et la délégation l'accompagnant, samedi, au Centre d'études et de recherches pétrolières du roi Abdallah (KAPSARC), a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Cette visite s'inscrit dans le cadre de la visite du responsable américain dans le Royaume.

Lors de cette réunion, la coopération croissante entre les deux pays dans les domaines de l'énergie, du développement durable et de la recherche a été soulignée. 

Au cours de sa visite, le secrétaire d'État a été informé des rôles clés du KAPSARC dans les domaines de la recherche et de la transformation de la politique énergétique, de l'atténuation du changement climatique, du transport durable et des services de conseil stratégique.

Les discussions ont également porté sur les possibilités de collaboration dans le domaine de la recherche énergétique, l'échange d'expertise et le renforcement des initiatives de recherche conjointes. 

Le travail continu du KAPSARC dans le développement de modèles et d'outils analytiques avancés a été reconnu comme une contribution cruciale à l'élaboration de politiques éne

rgétiques tournées vers l'avenir et de solutions pratiques aux problèmes urgents actuels, a ajouté SPA. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  


L'Arabie saoudite et la France coprésident la réunion d'information de l'ONU sur la cause palestinienne

Les représentants permanents de l'Arabie saoudite et de la France auprès de l'ONU, Abdulaziz Al-Wasel et Jérôme Bonnafont, ont coprésidé une réunion d'information pour les États membres et observateurs de l'ONU au siège de l'organisation à New York. (SPA)
Les représentants permanents de l'Arabie saoudite et de la France auprès de l'ONU, Abdulaziz Al-Wasel et Jérôme Bonnafont, ont coprésidé une réunion d'information pour les États membres et observateurs de l'ONU au siège de l'organisation à New York. (SPA)
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  • Les membres de l'ONU soutiennent l'initiative conjointe visant à organiser des pourparlers de paix en juin.
  • M. Al-Wasel a invité les États membres à soumettre leurs visions et propositions pour soutenir les préparatifs de la conférence de juin.

RIYAD : les représentants permanents de l'Arabie saoudite et de la France auprès de l'ONU, Abdulaziz Al-Wasel et Jérôme Bonnafont, ont coprésidé une réunion d'information pour les États membres et observateurs de l'ONU au siège de l'ONU à New York, a rapporté samedi l'agence de presse saoudienne.

La session a permis d'aborder les préparatifs de la prochaine conférence internationale de haut niveau sur la résolution pacifique de la cause palestinienne et la mise en œuvre de la solution des deux États, qui devrait se tenir en juin sous la coprésidence de l'Arabie saoudite et de la France », a déclaré l'agence de presse saoudienne. 

M. Al-Wasel a également annoncé la formation de plusieurs groupes de travail chargés d'examiner les questions clés liées à un règlement pacifique du conflit. Il a invité les États membres à soumettre leurs visions et propositions pour soutenir les préparatifs de la conférence de juin.

M. Al-Wasel a souligné que cette conférence représentait « une voie formelle et globale pour renforcer les efforts internationaux visant à parvenir à une résolution juste et durable ».

La plupart des États membres des Nations unies et des délégations d'observateurs de blocs régionaux ont exprimé leur soutien total aux efforts déployés par l'Arabie saoudite et la France pour organiser la conférence, réaffirmant leur attachement à la solution des deux États, seule formule internationalement reconnue pour résoudre le conflit, et soulignant la nécessité d'obtenir des résultats tangibles, notamment la reconnaissance d'un État palestinien. 

Ils ont également exprimé leur rejet de l'annexion de terres et du déplacement forcé de Palestiniens, et ont souligné l'importance de soutenir le gouvernement palestinien et l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).

« Les pays participants ont salué le rôle de premier plan joué par le Royaume dans le soutien à la cause palestinienne, sa coprésidence de la conférence et ses efforts pour promouvoir l'action collective et maintenir la dynamique politique et diplomatique nécessaire au succès de la conférence », a rapporté l'agence SPA. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Riyad accueille la deuxième conférence de l'initiative sur les capacités humaines

L'événement est organisé avec le soutien du prince héritier Mohammed bin Salman, président du comité du programme de développement des capacités humaines (Photo SPA)
L'événement est organisé avec le soutien du prince héritier Mohammed bin Salman, président du comité du programme de développement des capacités humaines (Photo SPA)
  • L'événement est organisé avec le soutien du prince héritier Mohammed ben Salmane.
  • La conférence réunira plus de 300 intervenants, dont des dirigeants mondiaux, des décideurs politiques et des experts issus de divers domaines tels que le monde universitaire, le secteur privé et la société civile.

RIYAD :  La deuxième conférence sur l'initiative des capacités humaines débute ce dimanche au Centre de conférence international du roi Abdulaziz à Riyad, selon l'agence de presse saoudienne.

L'événement est organisé avec le soutien du prince héritier Mohammed bin Salman, qui préside également le comité du programme de développement des capacités humaines.

Tenu sous le thème « Au-delà de la préparation de l'avenir », ce rassemblement mondial de deux jours mettra en évidence l'engagement du Royaume à investir dans le capital humain en tant que pierre angulaire du développement et force motrice pour façonner un avenir durable, a ajouté l'agence de presse saoudienne. 

La conférence réunira plus de 300 intervenants, dont des dirigeants mondiaux, des décideurs politiques et des experts issus de divers domaines tels que le monde universitaire, le secteur privé et la société civile.

Plus de 100 sessions de dialogue permettront d'aborder des discussions approfondies sur la manière d'exploiter la technologie et l'innovation pour exploiter tout le potentiel humain.

L'accent sera mis sur la création d'environnements d'apprentissage tout au long de la vie et les participants exploreront également l'importance de forger des partenariats permettant aux individus de proposer des solutions durables et axées sur l'avenir. 

e texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com