Forum économique mondial: vers une transition verte dans la région Mena

Le 11 septembre 2023, Ziad Rankusi, agriculteur syrien, est confronté au défi de ne conserver que 400 arbres dans ses vergers de pommiers du village de Rankus, après des années de guerre et d'aggravation du changement climatique. (AFP).
Le 11 septembre 2023, Ziad Rankusi, agriculteur syrien, est confronté au défi de ne conserver que 400 arbres dans ses vergers de pommiers du village de Rankus, après des années de guerre et d'aggravation du changement climatique. (AFP).
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Publié le Lundi 15 janvier 2024

Forum économique mondial: vers une transition verte dans la région Mena

  • D'ici à 2050, le changement climatique risque de menacer les moyens de subsistance de plus d’un demi-milliard de personnes dans la région Mena
  • Le rapport révèle que les pays de la région Mena sont en retard par rapport à des régions comparables sur la base des progrès en matière de durabilité

BEYROUTH: Dans une région qui se réchauffe à un rythme deux fois plus élevé que le reste de la planète, les pays du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (Mena) comptent parmi les plus vulnérables aux effets des changements climatiques.

Un récent rapport du Forum économique mondial (FEM) a pour titre «Closing the Climate Action Gap: Accelerating Decarbonization and the Energy Transition in Mena». Élaboré par la prestigieuse entreprise Bain & Company en collaboration avec plus de quarante experts venus de tous horizons (décideurs politiques, acteurs du climat, chefs d’entreprise, banques et experts industriels des secteurs privé et public qui forment les leaders du Forum pour une région Mena durable), il se propose de relever les principaux défis en matière de durabilité dans la région. À ce titre, il fournit des exemples d'actions audacieuses de décarbonation susceptibles de donner lieu à de nouvelles opportunités économiques.

Face à ce constat, une série de défis se présente pour les décennies à venir. D'ici à 2050, le changement climatique risque de menacer les moyens de subsistance de plus d’un demi-milliard de personnes dans la région Mena, dont 70% dans des pays à faible revenu.

Avec une hausse de la température moyenne de 4° C d’ici à 2050, selon les projections, les chocs climatiques tels que les sécheresses prolongées auront des conséquences néfastes sur l’agriculture et la qualité de vie ainsi qu’un effet cumulé sur les problèmes systémiques de la région Mena.

Les conclusions du rapport indiquent comment les dirigeants locaux pourraient contrer les projections de la crise climatique tout en favorisant une plus grande diversification économique et des emplois de haute qualité. Cela stimulerait la dynamique régionale en faveur d’une action climatique holistique, comme l’illustre l’organisation de la COP27 en Égypte et de la COP28 aux Émirats arabes unis, et positionnerait la région Mena comme un leader mondial des technologies durables pendant des années.

«La région Mena a été l'une des régions à la croissance la plus rapide au cours de la dernière décennie et elle a la possibilité de se positionner à l'avant-garde des efforts de développement durable tout en maintenant sa trajectoire économique ascendante», a déclaré Borge Brende, président du Forum économique mondial. «Alors que les marchés mondiaux continuent d’évoluer et que la demande énergétique augmente, la région a besoin d’une action audacieuse et coordonnée de la part des décideurs politiques ainsi que des entreprises pour mener une transition énergétique juste et atteindre les objectifs liés au climat et au développement.»

Le rapport révèle que les pays de la région Mena sont en retard par rapport à des régions comparables sur la base des progrès en matière de durabilité. Alors que les gouvernements locaux se sont engagés au cours des vingt-quatre derniers mois à réduire de 60% des émissions de la région Mena avec l'ambition de zéro émission nette.

Si, dans leur ensemble, les entreprises progressent dans leurs actions climatiques, les engagements actuels ne remplissent pas les objectifs fixés. L'écart n’est toujours pas comblé avec les marchés mondiaux comparables: 12% des entreprises ont fixé un objectif zéro émission nette (ZEN) et 6% ont établi une feuille de route pour atteindre le zéro net.

«Une transition réussie vers un avenir durable dépendra de mesures audacieuses de la part des décideurs politiques et des entreprises, d'une sensibilisation et de partenariats multipartites», a déclaré Tom De Waele, associé directeur de Bain & Company Moyen-Orient. «Si cette action durable pour le Moyen-Orient nécessite un investissement important en temps et en ressources, elle représente également une opportunité économique significative qui pourrait bien positionner la région Mena au cœur de la transition énergétique mondiale tout en proposant une diversification économique et des emplois de haute qualité grâce à des technologies à faibles émissions de carbone.»

Avec des ressources naturelles abondantes comme l’énergie solaire et éolienne et une forte disponibilité de terres, la région Mena peut devenir un leader mondial dans le développement de nouvelles voies énergétiques telles que les énergies renouvelables et l’hydrogène propre. Associées à la disponibilité des capitaux et à une gouvernance décisive dans les plus grandes économies, ces caractéristiques pourraient faciliter la transition de la région Mena vers une économie décarbonée tout en assurant la demande internationale croissante d’énergie propre.

Pour Henadi al-Saleh, président d’Agility, «les activités des entreprises et des investisseurs liées au climat sont déjà passées de l’atténuation des risques à la capture des opportunités. La région Mena dispose d’abondantes ressources, de talents, d’ambitions – ainsi que de ressources renouvelables solaire et éolienne – afin de contribuer d’une manière significative à la campagne mondiale de décarbonation.

Dans le but de préserver la croissance économique et l’influence énergétique mondiale, les pays du Golfe devraient se concentrer sur des solutions technologiques qui réduisent les émissions dans les secteurs difficiles, optimisent la consommation, passent aux énergies renouvelables et mettent en œuvre la capture du carbone à grande échelle. En parallèle, les pays non membres du Golfe devraient donner la priorité à une énergie abordable, en particulier dans les zones à faible revenu, en se concentrant sur l’utilisation des énergies renouvelables, en supprimant progressivement les subventions régressives aux combustibles fossiles et en soutenant les projets de crédits carbone.


L'Arabie saoudite et la Syrie envisagent une coopération en matière d'investissement

Les discussions s'inscrivent dans le cadre des efforts déployés par l'Arabie saoudite pour étendre son empreinte mondiale en matière d'investissement et renforcer les liens économiques entre les régions. (Getty Via AN)
Les discussions s'inscrivent dans le cadre des efforts déployés par l'Arabie saoudite pour étendre son empreinte mondiale en matière d'investissement et renforcer les liens économiques entre les régions. (Getty Via AN)
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  • Les deux parties ont examiné les perspectives de partenariats en matière d'investissement et discuté des possibilités d'élargir la collaboration dans les secteurs public et privé.
  • La réunion a également permis d'examiner les moyens de créer un environnement favorable aux investissements transfrontaliers susceptibles de contribuer à la stabilité à long terme.

RIYAD : L'Arabie saoudite et la Syrie sont prêtes à faire progresser la coopération économique à la suite d'une réunion virtuelle entre le ministre de l'investissement du Royaume, Khalid Al-Falih, et le ministre de l'économie et de l'industrie du pays du Moyen-Orient, Mohammad Al-Shaar.

Les deux parties ont examiné les perspectives de partenariats en matière d'investissement et discuté des possibilités d'élargir la collaboration dans les secteurs public et privé, selon un rapport de l'agence de presse saoudienne.

Les discussions ont porté sur la promotion d'investissements de qualité dans les secteurs de la production et des services, dans le but de soutenir le développement économique de la Syrie et de renforcer l'intégration financière régionale.

La réunion a également permis d'examiner les moyens de créer un environnement favorable aux investissements transfrontaliers susceptibles de contribuer à la stabilité à long terme.

La Syrie déploie des efforts considérables pour relancer son économie après des années de conflit. Le gouvernement de transition, dirigé par le président Ahmed Al-Sharaa, a lancé des réformes, notamment la privatisation des entreprises d'État, la levée des restrictions à l'importation et l'encouragement des investissements étrangers.

Parmi les développements notables, on peut citer un accord sur l'infrastructure énergétique de 7 milliards de dollars avec un consortium dirigé par le Qatar, la réouverture de la Bourse de Damas et un projet de fibre optique de 300 millions de dollars impliquant des entreprises de télécommunications du Golfe.

"M. Al-Falih a souligné l'importance de créer un environnement propice à l'expansion des partenariats d'investissement régionaux", a déclaré SPA.

Il a ajouté que l'Arabie saoudite souhaitait contribuer à la stabilisation et au développement de l'économie syrienne, ce qu'il a qualifié d'essentiel pour servir les intérêts mutuels et promouvoir la prospérité économique régionale.

En outre, le Royaume et le Qatar se sont engagés à soutenir financièrement les salaires du secteur public syrien en mai.

Ces initiatives, ainsi que l'assouplissement des sanctions occidentales, visent à stabiliser l'économie et à attirer les investissements internationaux.

Les pourparlers s'inscrivent dans le cadre des efforts déployés par l'Arabie saoudite pour étendre son empreinte mondiale en matière d'investissement et renforcer les liens économiques entre les régions.

En mai, le ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, s'est rendu à Damas, où il a rencontré M. Al-Sharaa et s'est engagé à soutenir le secteur public syrien, en mettant l'accent sur les investissements dans les domaines de l'énergie et des infrastructures.

Le Royaume a également intensifié ses engagements internationaux de haut niveau cette année. Le ministre des finances, Mohammed Al-Jadaan, a participé au forum d'investissement américano-saoudien à Riyad en mai pour discuter des opportunités d'investissement transfrontalier.

En avril, M. Al-Jadaan a rencontré le ministre pakistanais des finances, M. Muhammad Aurangzeb, à Washington, afin d'approfondir la coopération financière et économique.

En outre, le ministre de l'économie et de la planification Faisal Alibrahim a signé le 22 mai un protocole d'accord avec l'Espagne pour promouvoir la diversification du commerce et les nouvelles possibilités d'investissement.

M. Alibrahim a également représenté l'Arabie saoudite au Sommet mondial des gouvernements, qui s'est tenu à Dubaï en février, afin de faire progresser les partenariats de la Vision 2030. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Trump, l'inflation et l'économie poussent la BCE à abaisser encore ses taux

Un panneau en euros au centre des visiteurs de la Banque centrale européenne (BCE), au siège de la banque centrale à Francfort-sur-le-Main, dans l'ouest de l'Allemagne, le 5 juin 2025, avant une conférence de presse sur la politique monétaire de la zone euro. (AFP)
Un panneau en euros au centre des visiteurs de la Banque centrale européenne (BCE), au siège de la banque centrale à Francfort-sur-le-Main, dans l'ouest de l'Allemagne, le 5 juin 2025, avant une conférence de presse sur la politique monétaire de la zone euro. (AFP)
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  • La Banque centrale européenne devrait, sauf surprise, abaisser de nouveau ses taux jeudi, sous la pression des droits de douane imposés par Donald Trump
  • Les inquiétudes se sont déplacées vers la faiblesse persistante de l'activité dans les vingt pays de la zone euro, où l'atonie de la demande pourrait avoir des effets déflationnistes

FRANCFORT: La Banque centrale européenne devrait, sauf surprise, abaisser de nouveau ses taux jeudi, sous la pression des droits de douane imposés par Donald Trump, du ralentissement de l'inflation et des craintes persistantes sur la croissance.

Le taux de dépôt, principal instrument de référence, devrait être abaissé d'un quart de point à 2,0%, un niveau considéré comme "neutre", c'est-à-dire ni restrictif ni stimulant pour l'économie, selon les analystes.

Cette huitième baisse du loyer de l'argent depuis juin 2024, et la septième consécutive, intervient alors que l'institution présidée par Christine Lagarde semble avoir remporté son combat contre l'inflation excessive.

Les inquiétudes se sont déplacées vers la faiblesse persistante de l'activité dans les vingt pays de la zone euro, où l'atonie de la demande pourrait avoir des effets déflationnistes.

L’Europe est en outre dans le viseur du président américain, qui ne cesse de s'emporter contre l'important excédent commercial affiché avec les États-Unis.

Si les menaces protectionnistes de Donald Trump sont mises à exécution, de lourds droits de douane pourraient "fortement peser sur les exportations européennes", voire "plonger l'UE dans la récession", avec à la clé un risque "d'inflation durablement trop faible pour la BCE", avertit Éric Dor, directeur des études économiques à l'IESEG School of Management.

- Nouvelles projections -

Les anticipations d'une baisse des taux en juin se sont renforcées cette semaine avec l'annonce par Eurostat d'une inflation à 1,9% en mai dans la zone euro, en net ralentissement et sous la cible des 2% visée par la BCE.

Ce recul s'explique notamment par la baisse des prix de l'énergie, mais même hors énergie et autres prix volatils de l'alimentation, l'inflation sous-jacente, qui sert aussi de référence, a également ralenti, à 2,3% sur un an contre 2,7% en avril.

La BCE note aussi un apaisement progressif des tensions salariales, éloignant les craintes d'effets de "second tour" sur les prix.

Résultat : "tous les doutes sur une baisse des taux [ce jeudi] sont désormais levés", affirme Dirk Schumacher, chef économiste au sein de la banque publique allemande KfW.

Au-delà de la décision sur les taux, les marchés scruteront de près les nouvelles prévisions macroéconomiques publiées jeudi pour obtenir des indices sur la suite de la politique monétaire.

Les données sur l'inflation de mai "renforcent la probabilité d'une nouvelle baisse en juillet", avance Jack Allen-Reynolds, de Capital Economics.

L'ultimatum de Trump sur des taxes de 50% visant les produits européens expire le 9 juillet, ce qui maintient une forte incertitude quant à l'ampleur du choc à venir.

Washington a relevé mercredi à 50% les droits de douane sur l'acier et l'aluminium européens, une mesure "fortement" regrettée par le commissaire européen Maros Sefcovic, qui estime qu'elle complique les négociations en cours entre les deux blocs.

- Pause en juillet ? -

Lors de la conférence de presse prévue à 12H45 GMT, Christine Lagarde "soulignera très probablement l'incertitude exceptionnellement élevée entourant l'économie de la zone euro", selon Felix Schmidt, de Berenberg.

Elle devrait de même réaffirmer l'approche "dépendante des données" et guidée "réunion par réunion" de la BCE.

Certains analystes estiment que la baisse de juin pourrait être la dernière de la série actuelle. La BCE pourrait signaler jeudi qu'elle compte faire une pause en juillet, le temps d'évaluer l'évolution de la conjoncture, selon François Rimeu, de Crédit Mutuel Asset Management.

La série de baisses en zone euro tranche avec la position de la Réserve fédérale américaine, qui maintient ses taux au-dessus de 4%, craignant que les mesures de Trump ne relancent l'inflation aux États-Unis.

La Banque d'Angleterre suit une stratégie similaire.

L'attention des marchés pourrait se détourner lors du second semestre des tensions commerciales pour se concentrer sur la mise en œuvre du plan de relance allemand, doté de centaines de milliards d'euros. Ses effets sur la croissance et l'inflation en Europe après 2025 seront scrutés de près.


Lucid, soutenue par le FIP, fournit du graphite pour les batteries de véhicules électriques aux États-Unis

Lucid est détenue majoritairement par le Fonds d'investissement public saoudien. Lucid (Photo Fournie)
Lucid est détenue majoritairement par le Fonds d'investissement public saoudien. Lucid (Photo Fournie)
  • Cet accord vise à renforcer la chaîne d'approvisionnement nationale de l'entreprise pour la production de batteries.
  • Il fait suite à des accords similaires avec Graphite One et Syrah Resources, alors que l'entreprise redouble d'efforts pour localiser son écosystème de production de véhicules électriques.

RIYAD : Lucid Group, le fabricant de véhicules électriques soutenu par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, a signé un accord de fourniture pluriannuel avec Graphite One pour s'approvisionner en graphite naturel aux États-Unis.

Cet accord vise à renforcer la chaîne d'approvisionnement nationale de l'entreprise pour la production de batteries. L'accord s'inscrit dans la stratégie plus large de Lucid visant à sécuriser les matières premières essentielles au niveau national.

Il fait suite à des accords similaires avec Graphite One et Syrah Resources, alors que l'entreprise redouble d'efforts pour localiser son écosystème de production de véhicules électriques.

Selon les termes de l'accord, le graphite sera fourni par l'intermédiaire des partenaires de Lucid pour les cellules de batteries qui seront utilisées dans les prochains modèles de véhicules.

Lucid est détenue majoritairement par PIF, qui détient une participation de 60 %, soit 1,77 milliard d'actions. Ce partenariat souligne l'engagement à long terme du fonds souverain à promouvoir la mobilité électrique dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

En septembre 2023, Lucid a ouvert son premier site de production international à King Abdullah Economic City. L'usine produit actuellement 5 000 véhicules par an et prévoit de passer à 155 000 unités par an. L'expansion devrait soutenir les ambitions de l'Arabie saoudite de diversifier son économie et de devenir une plaque tournante régionale pour la fabrication de véhicules électriques.

"Une chaîne d'approvisionnement en matériaux essentiels aux États-Unis stimule l'économie de notre pays, accroît notre indépendance face aux facteurs extérieurs ou à la dynamique du marché et soutient nos efforts pour réduire l'empreinte carbone de nos véhicules", a déclaré Marc Winterhoff, PDG par intérim de Lucid.

En vertu de ce dernier accord, Lucid et ses fournisseurs de batteries commenceront à recevoir du graphite naturel de Graphite Creek, un gisement situé près de Nome, en Alaska, à partir de 2028. Cet accord s'appuie sur un accord antérieur signé en 2024, dans lequel Graphite One fournira du graphite synthétique à partir de son projet d'installation de matériaux d'anode à Warren, dans l'Ohio, dont la production devrait également débuter en 2028.

"Cet accord complète celui que nous avons conclu avec Lucid en 2024, qui constituait le premier accord sur le graphite synthétique entre un développeur de graphite américain et une entreprise américaine de véhicules électriques", a déclaré Anthony Huston, PDG de Graphite One.

Il a ajouté : "Nous sommes entrés dans l'histoire à l'époque - et nous continuons à le faire aujourd'hui, alors que nous donnons de l'élan à nos efforts pour développer une chaîne d'approvisionnement en graphite entièrement nationale, afin de répondre aux demandes du marché et de renforcer l'industrie et la défense nationale des États-Unis."

Lucid devrait également recevoir des anodes actives en graphite naturel de Syrah Resources à partir de 2026, dans le cadre de la diversification de ses sources d'approvisionnement.

Pour renforcer encore sa position financière, Lucid a conclu en avril une offre de billets de premier rang convertibles d'un montant de 1,1 milliard de dollars, dont l'échéance est fixée à 2030. L'annonce a été faite peu après que la société a déclaré avoir livré 3 109 véhicules au premier trimestre, soit une augmentation de 58 % par rapport à l'année précédente. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com