Cérémonie d'ouverture des JO-2024: Une jauge considérablement revue à la baisse

Cette photographie prise le 5 mars 2024 montre une vue de l'entrée principale de la piscine Georges Vallerey, en cours de rénovation pour servir de bassin d'entraînement aux athlètes olympiques et paralympiques sélectionnés pour les Jeux de Paris 2024, à Paris (Photo, AFP).
Cette photographie prise le 5 mars 2024 montre une vue de l'entrée principale de la piscine Georges Vallerey, en cours de rénovation pour servir de bassin d'entraînement aux athlètes olympiques et paralympiques sélectionnés pour les Jeux de Paris 2024, à Paris (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 06 mars 2024

Cérémonie d'ouverture des JO-2024: Une jauge considérablement revue à la baisse

  • La sécurisation de cette cérémonie d'ouverture, pour la première fois de l'histoire hors d'un stade, est depuis le début un casse-tête pour le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin
  • Côté sécurité, le gouvernement va mobiliser des moyens, considérables pour la cérémonie, de 45 000 membres des forces de sécurité intérieure en Ile-de-France

PARIS: Le gouvernement a considérablement revu à la baisse la jauge de spectateurs de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, en la fixant à 326 000, contre 600 000 envisagé un temps, pour relever le défi sécuritaire de l’organisation de cette vaste parade fluviale inédite sur la Seine.

La sécurisation de cette cérémonie d'ouverture, pour la première fois de l'histoire hors d'un stade, est depuis le début un casse-tête pour le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

Dans un contexte international tendu avec une menace terroriste pesant sur la France toujours prégnante, la question de la jauge était au coeur des négociations entre les autorités et les organisateurs des JO-2024.

Même s'il n'y a "pas de menace terroriste caractérisée portant sur les jeux à ce jour, il y a une menace sur la France en général", a expliqué mardi Gérald Darmanin, venu présenter à la commission des Lois du Sénat l'ensemble du dispositif de sécurité de la cérémonie d'ouverture.

Au total 326 000 personnes pourront regarder la cérémonie des quais bas (104 000 places payantes) et des quais hauts (222 000 places gratuites). S'ajouteront environ 200 000 personnes des immeubles donnant sur la Seine. 50 000 seront dans les fanzones parisiennes (une fanzone par arrondissement) et un milliard et demi de téléspectateurs suivront le 26 juillet la parade en Mondiovision.

Très loin des 600 000 personnes avancées par le ministre en octobre 2022, et encore plus loin des 2 millions de spectateurs envisagés il y a deux ans par la mairie de Paris, selon une source proche des négociations.

Fin janvier, M. Darmanin avait évoqué une jauge à 300 000 personnes. Le contexte international, avec le conflit entre la Russie et l'Ukraine, la guerre déclenchée par une attaque sans précédent lancée par le Hamas en Israël le 7 octobre, cumulé au niveau de menace terroriste relevé en France après l'attentat d'Arras en octobre 2023 où un enseignant a été tué, plaidait depuis des mois pour une jauge réduite. L'attaque au couteau, le 2 décembre, d'un Franco-iranien de 26 ans qui a coûté la vie à un touriste germano-philippin de 23 ans près de la tour Eiffel, était venue accroître les inquiétudes.

Plusieurs responsables politiques, dont la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse, avaient publiquement plaidé pour une réduction sensible du nombre de spectateurs; d'autres, comme l'ex-ministre des Sports David Douillet, demandaient la mise en place d'un +Plan B+, une hypothèse écartée par les organisateurs.

Jamais depuis Louis XV 

Toutes les délégations - elles sont 206 - ont "accepté de défiler sur la Seine" à bord de 94 bateaux, s'est félicité M. Darmanin, alors que des interrogations existaient concernant la participation de certaines d'entre elles, comme l'israélienne ou l'américaine. La flotte, qui parcourra six kilomètres d'Austerlitz au Trocadéro, sera complétée par 86 bateaux dédiés à la sécurité, aux équipes techniques et au dépannage.

"Depuis Louis XV, il n'y a pas eu de parade nautique sur la Seine dans le même sens", a relevé le ministre.

"2 500 policiers étrangers" seront en outre présents sur le dispositif, comme c'est le cas généralement lors des grands événements sportifs internationaux.

Un point devrait chiffonner ceux qui rêvaient d'être parmi les bénéficiaires des places gratuites: celle de l'attribution qui a été revue.

Abandonnée l'idée d'une billetterie accessible à tous. L'exécutif a finalement décidé de confier la distribution des tickets gratuits aux partenaires institutionnels franciliens (Etat, villes hôtes, région Ile-de-France, Paris 2024).

JO de Paris: «on sera prêt» affirme Oudéa-Castéra

Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des JO, a assuré mardi au Sénat que la France "sera prête" pour les JO de Paris (26 juillet-11 août) qui démarrent dans moins de cinq mois.

"Oui, résolument, nous serons prêts dans 143 jours à accueillir le monde (...) nous allons faire les Jeux les plus iconiques et les plus responsables de l’histoire", a lancé la ministre, en réponse aux inquiétudes développées par le sénateur LR Michel Savin, qui a notamment pointé la question des transports.

"Nous avançons vite et bien", a-t-elle assuré. "Les plans de transports sont stabilisés avec une offre renforcée de 15% en moyenne", a-t-elle ajouté.

Interrogée par le sénateur communiste Pierre Ouzoulias sur les conséquences pour les habitants d'Ile-de-France en terme de télétravail, de congés imposés, et de circulation, la ministre des JO a indiqué qu'à "Londres, la réussite de cette démarche d'anticipation avait permis de baisser de 15% le trafic dans les transports en commun et de 30% sur le plan routier".

Beaucoup de questions de sénateurs ont porté sur les transports, la sécurité, ainsi que l'accessibilité des transports et des sites.

S'agissant de l’hôpital, elle a précisé que l'APHP offrira "300 lits supplémentaires par rapport à un été classique".

Par ailleurs, "la lutte contre les fausses informations, ce qu'il convient parfois d'appeler une forme de +JO bashing+ nous impose un effort supplémentaire en terme de pédagogie et de communication", a-t-elle aussi détaillé.

«Thierry de Béziers»

"Ces tiers de confiance", comme les a nommés M. Darmanin, proposeront à des personnes qu'ils auront choisies de s'inscrire ensuite sur le site internet utilisé pour l'acquisition des places payantes. Elles recevront alors un QR code. Dans la pratique, à titre d'exemple, un "Thierry de Béziers" ne pourra pas acquérir de place gratuite sauf à connaître un "tiers de confiance" francilien.

En revanche, a précisé une source gouvernementale à l'AFP, des "habitants", "riverains" ou des "commerçants" qui sont "impactés" par l'organisation des JO, pourront se voir gratifier de places.

Côté sécurité, le gouvernement va mobiliser des moyens, considérables pour la cérémonie, de 45 000 membres des forces de sécurité intérieure en Ile-de-France. Pour la première fois, les unités d'élite de la police et de la gendarmerie (200 du Raid, 350 du GIGN et 100 de la BRI) œuvreront ensemble.

Tous ceux qui participeront aux Jeux auront été "criblés" par les services. Il est prévu ainsi 1 million d'enquêtes de sécurité. "89 000 ont été effectuées à ce jour donnant lieu à 280 avis d'incompatibilité dont six fichés S", a précisé M. Darmanin.

"2 000 policiers municipaux" seront mobilisés à Paris. Les besoins en personnel de sécurité privée sont évalués entre "18 000 et 24 000 personnes".

Le ministère des Armées chapeautera la lutte anti-drones. L'espace aérien sera totalement fermé dans un rayon de 150 kilomètres autour de Paris, de 19H00 à minuit, le jour de la cérémonie d'ouverture, ce qui n'est jamais arrivé selon le ministre de l'Intérieur.

Cela signifie qu'aucun avion ne pourra atterrir ou décoller notamment des aéroports internationaux de Roissy et Orly.


Rapport sur les Frères musulmans: Macron réunit un Conseil de défense

Emmanuel Macron réunit mercredi un conseil de Défense pour évoquer un rapport consacré aux Frères musulmans, un document qui met en garde contre le développement d'un islamisme "par le bas" et fait l'objet d'une surenchère de réactions politiques. (AFP)
Emmanuel Macron réunit mercredi un conseil de Défense pour évoquer un rapport consacré aux Frères musulmans, un document qui met en garde contre le développement d'un islamisme "par le bas" et fait l'objet d'une surenchère de réactions politiques. (AFP)
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  • Le président a convoqué autour de lui le chef du gouvernement mais aussi plusieurs de ses ministres en charge des Affaires étrangères, des Finances, ainsi que de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et des Sports
  • A l'issue de ce conseil, des mesures seront prises "dont certaines sont communiquées" mais d'autres resteront classifiées, ajoute-t-on de même source

PARIS: Emmanuel Macron réunit mercredi un conseil de Défense pour évoquer un rapport consacré aux Frères musulmans, un document qui met en garde contre le développement d'un islamisme "par le bas" et fait l'objet d'une surenchère de réactions politiques.

Le président a convoqué autour de lui le chef du gouvernement mais aussi plusieurs de ses ministres en charge des Affaires étrangères, des Finances, ainsi que de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et des Sports, "trois secteurs particulièrement visés par cet entrisme par le bas", précise-t-on à l'Elysée.

A l'issue de ce conseil, des mesures seront prises "dont certaines sont communiquées" mais d'autres resteront classifiées, ajoute-t-on de même source.

Le rapport, dont l'AFP a obtenu copie, fait état d'une "menace pour la cohésion nationale" avec le développement d'un islamisme "par le bas" de la part des Frères musulmans.

L'une de ces vocations est de "pouvoir sensibiliser l'Etat sur cette problématique", mais aussi "de faire connaître au grand public, aux élus locaux, la menace et comment elle procède" , a souligné l'Elysée "car l'entrisme, c'est du temps long, c'est dissimulé, et c'est un discours qui est très policé".

Le conseil se penchera aussi sur la question des réseaux sociaux qui "constituent un vecteur pour les islamistes qui surfent sur des éléments d'actualité et remettent en cause ce que la République défend en matière de laïcité, notamment pour essayer de démontrer que l'Etat est islamophobe".

Présentée comme "la branche nationale des Frères musulmans en France, la Fédération des Musulmans de France a vivement dénoncé dans un communiqué des "accusations infondées" et mis en garde contre des "amalgames dangereux".

"Nous rejetons fermement toute allégation qui tenterait de nous associer à un projet politique étranger, ou à une stratégie d'+entrisme+. Cette lecture idéologique ne reflète ni notre réalité institutionnelle ni notre action de terrain", a-t-elle assuré.

Proposition choc d'Attal 

Avant même sa publication officielle, la classe politique a rivalisé de réactions et de propositions.

A droite, Xavier Bertrand (LR) a plaidé sur France 2 pour "une offensive républicaine" car on "doit être intraitable avec les ennemis de la République que sont les islamistes".

Le président du RN Jordan Bardella a demandé sur France Inter que "les Frères musulmans soient interdits" et que "l'ensemble de ses relais soit combattu sur le plan administratif". "Il faut remettre en cause notre convention fiscale avec le Qatar qui est l'un des premiers fournisseurs financiers des Frères musulmans", a-t-il ajouté.

Mais l'idée qui a fait le plus réagir vient de Renaissance. Gabriel Attal, à l'origine de l'interdiction de l'abaya à l'école, souhaite interdire le voile dans l'espace public pour les mineures de moins de quinze ans car le rapport décrit le secteur éducatif comme une "priorité de la branche française" des Frères musulmans et s'inquiète d'une "augmentation massive et visible de petites filles portant le voile".

Cette proposition, dont la constitutionnalité et la mise en oeuvre poseraient débat, n'a pas fait l'unanimité au sein du bloc central.

"Je ne suis pas sûr qu'on irait jusqu'à interdire le voile dans l'espace public", a tempéré sur TF1 le maire Horizons de Reims Arnaud Robinet, plaidant pour "agir en termes d'éducation, de promotion des valeurs de la République".

Chez LFI, accusé par la droite et le RN de relayer l'argumentaire islamiste, la députée Danièle Obono a dénoncé sur X "une course à l'échalote islamophobe entre les candidats à la présidentielle au sein du bloc bourgeois".

"L'opportunisme de Gabriel Attal fait le jeu des islamistes", a critiqué sur franceinfo François Ruffin. Le député membre du groupe écologiste juge néanmoins que le rapport "contient des choses intéressantes à la fois dans ces points de vigilance et dans ces recommandations" parce qu'il prône "une action de terrain de longue haleine".

Le rapport évoque ainsi la nécessité de "signaux forts et positifs à destination de la communauté musulmane", dont "la réglementation funéraire" pour faciliter les carrés confessionnels, "l'apprentissage de l'arabe" à l'école et "la position française sur le conflit israélo-palestinien".


L'écrivain Boualem Sansal, emprisonné, reçoit un prix saluant sa «parole libre»

Le prix doit être remis "sous la Coupole de l'Institut de France lors de la séance solennelle de remise des Grands Prix des fondations de l'Institut, le 18 juin", a indiqué la Fondation Simone et Cino del Duca. (AFP)
Le prix doit être remis "sous la Coupole de l'Institut de France lors de la séance solennelle de remise des Grands Prix des fondations de l'Institut, le 18 juin", a indiqué la Fondation Simone et Cino del Duca. (AFP)
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  • Récompensé pour l'ensemble de son oeuvre, Boualem Sansal rejoint au palmarès des auteurs comme Andreï Sakharov, Léopold Sédar Senghor, Jorge Luis Borges ou Milan Kundera. Kamel Daoud avait également obtenu ce prix en 2019
  • Le principe du prix, créé en 1969, est de "couronner la carrière d'un auteur français ou étranger dont l'œuvre constitue, sous forme scientifique ou littéraire, un message d'humanisme moderne"

PARIS: Boualem Sansal, emprisonné en Algérie depuis six mois, a reçu mercredi le prix mondial Cino del Duca, récompense littéraire française rendant hommage à "la force d'un écrivain qui (...) continue de faire entendre une parole libre".

Récompensé pour l'ensemble de son oeuvre, Boualem Sansal rejoint au palmarès des auteurs comme Andreï Sakharov, Léopold Sédar Senghor, Jorge Luis Borges ou Milan Kundera. Kamel Daoud avait également obtenu ce prix en 2019.

Doté de 200.000 euros par la Fondation Simone et Cino Del Duca (un éditeur de presse franco-italien), ce prix "rend hommage à la force d'un écrivain qui, par-delà les frontières et les censures, continue de faire entendre une parole libre, profondément humaniste et résolument nécessaire", a indiqué le jury dans un communiqué.

Le principe du prix, créé en 1969, est de "couronner la carrière d'un auteur français ou étranger dont l'œuvre constitue, sous forme scientifique ou littéraire, un message d'humanisme moderne".

Boualem Sansal, écrivain franco-algérien âgé de 80 ans, est en détention depuis son arrestation mi-novembre à l'aéroport d'Alger.

Il a été condamné le 27 mars à cinq ans de prison, notamment pour des déclarations en octobre au média français d'extrême droite Frontières, où il estimait que l'Algérie avait hérité sous la colonisation française de territoires appartenant jusque-là au Maroc.

Un procès en appel est prévu le 24 juin.

L'écrivain est l'objet d'une lutte diplomatique entre l'Algérie et la France. Alger estime que la justice a suivi son cours normal, tandis que Paris appelle à un "geste d'humanité" envers un homme atteint d'un cancer.

L'Algérie et la France traversent depuis l'été 2024 une crise diplomatique considérée comme l'une des plus graves depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962. Elle est marquée par le gel de toutes les coopérations entre les deux pays, et dernièrement par une nouvelle série d'expulsions de fonctionnaires de part et d'autre.

"Liberté de création" 

L'éditeur de Boualem Sansal, Gallimard, lui a fourni un avocat français qui n'a jamais obtenu de visa pour pouvoir assurer sa défense.

"Romancier majeur de la scène francophone, Boualem Sansal s'est imposé au fil des années comme une voix incontournable de la littérature contemporaine", a estimé le jury.

"Avec un courage rare et une plume d'une grande élégance, son œuvre traduit son engagement indéfectible envers notre langue commune et les valeurs qu'elle porte. Par ce choix, le jury rappelle également son attachement à la liberté de création et de publication, à la protection de la vie culturelle et du débat intellectuel", a-t-il ajouté.

Ce jury est composé de 14 membres, dont 12 sont issus de cinq académies composant l'Institut de France. Son président est le secrétaire perpétuel de l'Académie française, l'écrivain franco-libanais Amin Maalouf.

Le prix doit être remis "sous la Coupole de l'Institut de France lors de la séance solennelle de remise des Grands Prix des fondations de l'Institut, le 18 juin", a indiqué la Fondation Simone et Cino del Duca.

Les modalités de cette remise restent à déterminer.

Boualem Sansal a fait son entrée en littérature avec avec "Le Serment des barbares", en 1999, où il relate l'influence croissante des intégristes dans une société algérienne où règnent violence, peur et corruption.

Publié par Gallimard à Paris, ce premier roman est très bien accueilli en France. En Algérie, où la littérature francophone voit sa place se réduire, Boualem Sansal restera peu connu du grand public.

Son œuvre comprend "Le Village de l'Allemand", censuré en Algérie car il dresse un parallèle entre islamisme et nazisme, ou "Rue Darwin".

En 2013, l'Académie française lui décerne le Grand prix de la francophonie. En 2015, elle lui remet le Grand Prix du roman pour "2084". S'inspirant du chef-d'œuvre de George Orwell, "1984", le romancier prédit dans "2084" une arrivée de l'islamisme en Abistan, où on doit prier neuf fois par jour.


Air-France KLM Groupe lance une nouvelle liaison aérienne directe entre Paris et Riyad

Opéré par un Airbus A350-900, le premier vol, AF684, a atterri à Riyad le 20 mai 2025, marquant une étape importante dans la stratégie d’expansion du groupe aérien dans la région. (Photo Fournie)
Opéré par un Airbus A350-900, le premier vol, AF684, a atterri à Riyad le 20 mai 2025, marquant une étape importante dans la stratégie d’expansion du groupe aérien dans la région. (Photo Fournie)
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  • Opéré par un Airbus A350-900, le premier vol, AF684, a atterri à Riyad le 20 mai 2025, marquant une étape importante dans la stratégie d’expansion du groupe aérien dans la région.
  • Cette nouvelle ligne aérienne entre Riyad et Paris constitue une passerelle stratégique entre deux capitales internationales influentes.

RIYAD : Air France a annoncé le lancement de sa nouvelle liaison directe entre l’aéroport international King Khalid de Riyad et l’aéroport Paris-Charles de Gaulle.

Opéré par un Airbus A350-900, le premier vol, AF684, a atterri à Riyad le 20 mai 2025, marquant une étape importante dans la stratégie d’expansion du groupe aérien dans la région.

Cette nouvelle ligne aérienne entre Riyad et Paris constitue une passerelle stratégique entre deux capitales internationales influentes, favorisant les échanges culturels, offrant de nouvelles opportunités touristiques et renforçant la coopération économique.

Ce nouveau service répond à une demande croissante de la part des voyageurs saoudiens, de la communauté expatriée et du monde des affaires, mais aussi à l'initiative Vision 2030 de l’Arabie saoudite qui ambitionne de développer le tourisme et la connectivité internationale.

À cette occasion, Patrick Maisonnave, ambassadeur de France en Arabie saoudite, a déclaré : « L’ouverture de cette nouvelle ligne Air France entre Riyad et Paris est bien plus qu’un simple vol, c’est un pont entre deux grandes nations. Elle reflète la force de notre partenariat, notre volonté commune de rapprocher nos peuples et l’invitation à découvrir le meilleur du luxe, de la culture et de l’hospitalité à la française. C’est également une invitation à découvrir la France, Paris et ses magnifiques régions. De l’élégance de la Bourgogne au charme de Toulouse, des côtes bretonnes aux belles villes et campagnes d’Alsace. »

Angus Clarke, vice-président exécutif et directeur commercial d’Air France-KLM, a ajouté : « Nous sommes fiers d’inaugurer cette nouvelle liaison directe entre Paris et Riyad, une route qui renforce les liens entre la France et l’Arabie saoudite et reflète la dynamique remarquable de transformation du Royaume.

Les investissements audacieux de l’Arabie saoudite dans le tourisme, la culture et l’hospitalité créent de nouvelles opportunités passionnantes pour les voyageurs et les entreprises. Nous sommes honorés de participer à ce mouvement d’avenir en reliant les capitales française et saoudienne avec notre signature emblématique, en complément de la présence de notre partenaire saoudien. Je remercie également l’Autorité générale de l’aviation civile (GACA) pour son soutien constant et sa collaboration, qui ont été essentiels à la réussite de ce lancement. »

Hazim Al Hazmi, président des marchés Europe et Amériques de la Saudi Tourism Authority (STA), déclare : « Cette nouvelle liaison directe entre Paris et Riyad confirme la position de l’Arabie saoudite comme destination touristique mondiale de premier plan et renforce notre connectivité avec la France et l’Europe.

L’année dernière, nous avons accueilli près de 116 millions de visiteurs, un record. Grâce à l’eVisa et à cette nouvelle route, ce chiffre devrait encore augmenter, permettant à encore plus de touristes français et européens de découvrir notre patrimoine, notre culture, nos divertissements familiaux et nos paysages exceptionnels. »

Hazim Al Hazmi, président des marchés Europe et Amériques de l'Autorité saoudienne du tourisme (STA), a déclaré : « Cette nouvelle liaison directe entre Paris et Riyad confirme la position de l’Arabie saoudite comme destination touristique mondiale de premier plan et renforce notre connectivité avec la France et l’Europe.

L’année dernière, nous avons battu notre record avec près de 116 millions de visiteurs. Grâce à l’eVisa et à cette nouvelle route, ce chiffre devrait encore augmenter, permettant à encore plus de touristes français et européens de découvrir notre patrimoine, notre culture, nos divertissements en famille et nos paysages exceptionnels. »

Le lancement de cette nouvelle liaison renforce la présence du groupe Air France-KLM au Royaume-Uni. Cette nouvelle liaison vient s’ajouter aux vols KLM existants entre Amsterdam et Riyad/Dammam, aux liaisons Transavia entre Paris-Orly/Lyon et Djeddah, ainsi qu'au partenariat de partage de code avec Saudia.

Grâce à ce réseau élargi, les voyageurs saoudiens peuvent désormais accéder facilement à plus de 300 destinations dans le monde via les hubs d’Amsterdam-Schiphol et de Paris-Charles de Gaulle.

Ambassadrice du savoir-vivre à la française depuis 90 ans, Air France relie la France au monde avec fierté. Engagée dans la transition écologique, la compagnie vise à réduire de 30 % ses émissions de CO₂ par passager-kilomètre d’ici 2030, par rapport à 2019.

La compagnie y parvient notamment en modernisant sa flotte, en intégrant davantage de carburants d’aviation durables et en adoptant des pratiques d’éco-pilotage. Air France propose également, quand c’est possible, des solutions de mobilité plus durables, comme des offres combinées avec la SNCF.