Hajj: marée de fidèles au mont Arafat sous une chaleur extrême

Des pèlerins musulmans se rassemblent au sommet de la colline rocheuse connue sous le nom de Montagne de la Miséricorde, dans la plaine d'Arafat, lors du pèlerinage annuel du Hajj, près de la ville sainte de La Mecque, en Arabie saoudite, le samedi 15 juin 2024. (AP)
Des pèlerins musulmans se rassemblent au sommet de la colline rocheuse connue sous le nom de Montagne de la Miséricorde, dans la plaine d'Arafat, lors du pèlerinage annuel du Hajj, près de la ville sainte de La Mecque, en Arabie saoudite, le samedi 15 juin 2024. (AP)
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Publié le Samedi 15 juin 2024

Hajj: marée de fidèles au mont Arafat sous une chaleur extrême

  • Tout de blanc vêtus, certains pèlerins sont arrivés dès l'aube pour escalader la colline de 70 mètres de haut, près de La Mecque, où le prophète Mahomet aurait prononcé son dernier sermon
  • Quelque 2.000 Palestiniens dont la moitié sont des membres de familles de victimes à Gaza ont été invités cette année par le roi Salmane pour le pèlerinage, qui se déroule sur plusieurs jours à La Mecque et dans ses environs

MONT ARAFAT, Arabie Saoudite : Une marée de fidèles a afflué samedi vers le mont Arafat, où plus d'un million et demi de musulmans en pèlerinage dans l'ouest de l'Arabie saoudite passeront la journée à réciter le coran et à prier, notamment pour les Palestiniens de Gaza, sous une chaleur extrême.

Tout de blanc vêtus, certains pèlerins sont arrivés dès l'aube pour escalader la colline de 70 mètres de haut, près de La Mecque, où le prophète Mahomet aurait prononcé son dernier sermon, tandis que la plaine tout autour se remplissait de fidèles venus accomplir l'un des principaux rites du hajj.

«C'est le jour le plus important», lance Mohamed Asser, un pèlerin égyptien de 46 ans, qui dit avoir toute une liste de gens lui ayant demandé de prier pour eux. «Je prie aussi pour les Palestiniens. Que Dieu leur vienne en aide», ajoute-t-il.

Le pèlerinage se déroule dans l'ombre de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.

Le ministre du Hajj, Tawfiq al-Rabiah, a prévenu qu'aucun slogan politique ne serait toléré, mais cela n'a pas empêché l'un des pèlerins de scander son soutien aux Palestiniens, bombardés depuis plus de huit mois dans le territoire assiégé.

«Priez pour nos frères de Palestine, de Gaza (...) Que Dieu donne la victoire aux musulmans», a-t-il lancé.

Dans un message adressé samedi aux pèlerins, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a déclaré que «la résistance inébranlable de la Palestine et du peuple patient et opprimé de Gaza (...) doit être soutenue de toutes les manières possibles».

Quelque 2.000 Palestiniens dont la moitié sont des membres de familles de victimes à Gaza ont été invités cette année par le roi Salmane pour le pèlerinage, qui se déroule sur plusieurs jours à La Mecque et dans ses environs.

- «Un peu effrayant» -

Après avoir passé la nuit dans des tentes à Mina, les pèlerins doivent affronter à Arafat le soleil brulant de l'été dans le royaume du Golfe, l'une des régions les plus chaudes au monde, et des températures devant atteindre les 43 degrés Celsius, selon les prévisions officielles.

Les chapeaux étant interdits pour les hommes pendant les rituels, beaucoup portent des ombrelles, tandis que d'autres tentent de se rafraîchir dans les rares zones d'ombres du site ou sous des brumisateurs géants.

Pour prévenir les coups de chaleur, notamment parmi les plus âgés, les autorités saoudiennes ont mis en place un numéro d'urgence médicale et mis à disposition quelque 280 lits dédiés.

L'année dernière, plus de 10.000 cas de maladies liées à la chaleur ont été recensés durant le hajj, dont 10% de cas graves, selon un responsable saoudien.

Arrivé tôt le matin sur le mont Arafat, Ahmad Karim Abdelsalam, un pèlerin indien de 33 ans, trouve l'idée d'y passer toute la journée «un peu effrayante»

«Mais si Dieu le veut tout se passera bien», dit-il, en affirmant qu'il ira sans doute un moment chercher «une ombrelle et des vaporisateurs d'eau».

Moustafa, un pèlerin algérien, se félicite d'avoir reçu des responsables du Hajj un parapluie pour se protéger du soleil, tandis qu'un pèlerin égyptien, qui veut rester anonyme, raconte avoir bu «beaucoup d'eau» et s'être reposé «deux fois sur la route».

Le hajj est l'un des cinq piliers de l'islam. Tous les musulmans sont censés l'accomplir au moins une fois dans leur vie s'ils en ont les moyens. Les visas pour La Mecque sont octroyés sur la base de quotas par pays.

Après avoir attendu quatre ans pour réaliser son rêve, la Libyenne Nouria Abdou peine à retenir ses larmes d'émotion: «C'est tellement difficile d'arriver ici».

Allongé sur le sol un peu loin, Abdelrahman Siyam, un Irakien de 55 ans, s'accorde un repos bien mérité après avoir beaucoup marché, malgré sa prothèse de jambe.

Au coucher du soleil, les fidèles se rendront à Muzdalifah, toujours dans les environs de La Mecque, où ils dormiront à la belle étoile et ramasseront des cailloux qui leur permettront de procéder dimanche à la symbolique «lapidation du diable».

Ils célébreront dimanche également l'Aïd al-Adha (fête du sacrifice) également observée par les musulmans à travers le monde.

Plus de 1,8 million de musulmans ont effectué le hajj l'année dernière, dont environ 90% venus de l'étranger. L'Arabie saoudite a également accueilli 13,5 millions de fidèles venus accomplir la Omra, le petit pèlerinage pouvant se faire toute l'année, et vise à atteindre 30 millions d'ici 2030.


Liban: un mort dans une frappe israélienne contre une voiture près de Beyrouth

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  • L'armée israélienne a affirmé dans un communiqué avoir "éliminé un terroriste responsable de la contrebande d'armes et de la préparation d'attaques" qui oeuvrait pour "la Force Qods iranienne"
  • Selon l'agence nationale d'information (Ani, officielle), "un drone ennemi a visé une voiture sur l'autoroute de Khaldé", qui mène à la capitale

BEYROUTH: Un homme a été tué et trois autres personnes blessées dans une frappe israélienne qui a visé jeudi après-midi une voiture à l'entrée sud de Beyrouth, ont annoncé les autorités libanaises, Israël affirmant avoir "éliminé" un homme travaillant pour le compte de l'Iran.

"La frappe de l'ennemi israélien contre une voiture à Khaldé a fait un mort et trois blessés", a indiqué dans un bilan provisoire le ministère libanais de la Santé.

Selon l'agence nationale d'information (Ani, officielle), "un drone ennemi a visé une voiture sur l'autoroute de Khaldé", qui mène à la capitale.

L'armée israélienne a affirmé dans un communiqué avoir "éliminé un terroriste responsable de la contrebande d'armes et de la préparation d'attaques" qui oeuvrait pour "la Force Qods iranienne", branche des opérations extérieures des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran.

Israël et l'Iran ont mené une guerre de 12 jours stoppée par un cessez-le-feu imposé par le président américain Donald Trump le 24 juin.

Un photographe de l'AFP a vu la voiture à moitié calcinée, autour de laquelle s'est formé un embouteillage monstre, l'armée libanaise ayant formé un cordon de sécurité.

L'autoroute de Khaldé, très empruntée, relie la capitale libanaise au sud du Liban, bastion du Hezbollah pro-iranien, sorti très affaibli de sa dernière guerre contre Israël à l'automne dernier.

L'Ani a ensuite rapporté une série de frappes aériennes israéliennes qui ont visé dans le sud des secteurs situés entre les localités de Yahmor al-Chaqif et Deir Seryan, et les périphéries de Zawtar El Charqiyey et d'autres localités de la région de Jezzine.

L'armée israélienne a dit avoir frappé "des sites militaires, y compris des dépôts d'armes, structures militaires et infrastructures terroristes" du Hezbollah dans le sud du Liban.

Leur présence et les activités du Hezbollah dans la zone constituent, selon elle, "une violation flagrante" de l'accord de cessez-le-feu, entré en vigueur le 27 novembre pour mettre fin à plus d'un an d'hostilités, dont deux mois de guerre ouverte avec le mouvement armé libanais.

Malgré ce cessez-le-feu, Israël continue de mener des frappes sur le Liban, de manière quasi-quotidienne, affirmant viser le Hezbollah.

En vertu de l'accord de trêve, le Hezbollah devait retirer ses combattants au nord du fleuve Litani, à quelque 30 kilomètres de la frontière israélienne, où seules l'armée libanaise et les forces de maintien de la paix des Nations unies doivent être déployées.

Israël, qui devait de son côté retirer complètement ses troupes, les maintient toutefois dans cinq positions frontalières qu'il juge stratégiques.


Gaza: Netanyahu veut déraciner le Hamas, qui évalue des «propositions» pour un cessez-le-feu

Des Palestiniens pleurent les corps des victimes d'une frappe israélienne qui a touché l'école Mustafa Hafez abritant des civils déplacés par la guerre, le 3 juillet 2025. (AFP)
Des Palestiniens pleurent les corps des victimes d'une frappe israélienne qui a touché l'école Mustafa Hafez abritant des civils déplacés par la guerre, le 3 juillet 2025. (AFP)
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  • Donald Trump a assuré mardi qu'Israël avait accepté de finaliser les termes d'un cessez-le-feu de deux mois à Gaza et a exhorté le Hamas à l'accepter
  • Pourtant, aucune piste tangible n'a encore émergé des tractations et l'horizon d'une fin des combats suscite des débats en Israël, des ministres d'extrême droite s'y opposant tant que le Hamas est toujours actif

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a juré mercredi d'éliminer "jusqu'à la racine" le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui a annoncé étudier des "propositions" en vue d'un cessez-le-feu à Gaza.

A quelques jours d'une rencontre prévue à Washington avec le président américain Donald Trump, qui presse pour un arrêt des hostilités, M. Netanyahu a assuré qu'il n'y aurait plus de "Hamastan" à Gaza.

"C'est terminé. Nous libérerons tous nos otages et nous éliminerons le Hamas (...). Nous les éliminerons jusqu'à la racine", a-t-il insisté.

Selon une source palestinienne proche des négociations, les "propositions" reçues par le Hamas des médiateurs égyptiens et qataris mentionnent une trêve de 60 jours pendant laquelle seraient libérés la moitié des otages israéliens encore vivants en échange d'"un certain nombre de prisonniers" palestiniens.

Le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar, a appelé à ne pas "manquer" une occasion de libérer les derniers otages retenus dans le territoire palestinien ravagé par près de 21 mois de guerre.

Donald Trump a assuré mardi qu'Israël avait accepté de finaliser les termes d'un cessez-le-feu de deux mois à Gaza et a exhorté le Hamas à l'accepter.

Pourtant, aucune piste tangible n'a encore émergé des tractations et l'horizon d'une fin des combats suscite des débats en Israël, des ministres d'extrême droite s'y opposant tant que le Hamas est toujours actif.

"Nous n'avons qu'un mot à leur dire ce matin: honte!", a taclé le Forum des familles, principale association de proches des otages retenus à Gaza, et fer de lance de la mobilisation pour exiger du gouvernement un accord pour leur libération.

Pour Nadav Miran, frère de l'otage Omri Miran et membre du Forum de l'espoir, qui regroupe des proches d'otages opposés aux négociations avec le Hamas, un accord partiel "n'assurerait pas le retour de tous les otages (...), il faut les ramener tous en une fois".

Mort du directeur d'un hôpital 

La guerre à Gaza a été déclenchée par l'attaque sans précédent sur Israël lancée le 7 octobre 2023 par le Hamas.

Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l'armée israélienne.

Dans la bande de Gaza, 47 personnes ont été tuées mercredi dans des frappes et des tirs de l'armée israélienne, a indiqué à l'AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile du territoire, organisation de premiers secours.

Parmi les morts figurent le directeur d'un hôpital le Dr Marouane Al-Sultan, selon l'ONG indonésienne gérant cet établissement.

L'armée israélienne a confirmé la frappe, indiquant, sans plus de précisions qu'elle avait visé un "terroriste clef" du Hamas et qu'elle examinait des informations selon lesquelles "des civils non impliqués ont été blessés".

Les forces israéliennes ont indiqué étendre leurs opérations militaires pour "démanteler les capacités militaires du Hamas en réponse aux attaques sauvages" du mouvement palestinien. En fin de journée, elles ont appelé la population à évacuer plusieurs quartier de l'est de Gaza-ville en vue d'un offensive proche.

L'armée a également annoncé avoir intercepté deux "projectiles" tirés de la bande de Gaza vers Israël, ainsi que la mort au combat d'un de ses soldats, âgé de 19 ans.

Enfants en sang 

Dans la journée, plus d'une centaine de personnes se sont rassemblées dans la cour de l'hôpital Nasser de Khan Younès (sud) avant l'inhumation des cinq membres de la famille Abou Taimeh, tués quelques heures plus tôt.

A l'intérieur de l'établissement, qui ne fonctionne plus que partiellement en raison de pénuries, plusieurs enfants couverts de sang sont pris en charge.

Pendant ce temps, dans la zone d'al-Mawasi, des passants regardent stupéfaits ce qui reste d'une tente visée par une frappe israélienne.

Y vivaient certains des blessés conduits à l'hôpital, comme de nombreux Gazaouis qui, contraints de quitter leur logement à cause de la guerre, peuplent des camps de fortune.

Il ne reste plus qu'un amas de casseroles et de couvertures, et encore du sang au sol.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.

Plus de 57.012 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles militaires israéliennes sur la bande de Gaza, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.

 


Gaza: la Défense civile fait état de 25 morts, un cessez-le-feu débattu en Israël

Les premiers secours de la bande de Gaza ont rapporté jeudi matin la mort de 25 personnes dans des opérations militaires israéliennes en pleines discussions de part et d'autre pour un cessez-le-feu qui divise le gouvernement en Israël. (AFP)
Les premiers secours de la bande de Gaza ont rapporté jeudi matin la mort de 25 personnes dans des opérations militaires israéliennes en pleines discussions de part et d'autre pour un cessez-le-feu qui divise le gouvernement en Israël. (AFP)
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  • Un responsable de la Défense civile gazaouie, Mohammad al-Moughayyir, a indiqué à l'AFP qu'une frappe aérienne nocturne sur l'école Moustafa Hafez de Gaza-ville, qui abrite des déplacés, avait fait 12 morts
  • Des images de l'AFP sur place montrent de jeunes enfants errant dans le bâtiment carbonisé après le bombardement, au milieu d'un amas de débris

GAZA: Les premiers secours de la bande de Gaza ont rapporté jeudi matin la mort de 25 personnes dans des opérations militaires israéliennes en pleines discussions de part et d'autre pour un cessez-le-feu qui divise le gouvernement en Israël.

L'armée israélienne a récemment étendu son offensive dans le petit territoire côtier palestinien, où la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas sur le sol israélien, le 7 octobre 2023, a poussé une large majorité des habitants à se déplacer.

Beaucoup d'entre eux ont trouvé refuge dans des bâtiments scolaires, mais ceux-ci sont parfois attaqués par les forces israéliennes, qui affirment cibler des combattants du Hamas se cachant parmi les civils.

Un responsable de la Défense civile gazaouie, Mohammad al-Moughayyir, a indiqué à l'AFP qu'une frappe aérienne nocturne sur l'école Moustafa Hafez de Gaza-ville, qui abrite des déplacés, avait fait 12 morts, parmi lesquels "une majorité d'enfants et de femmes".

Des images de l'AFP sur place montrent de jeunes enfants errant dans le bâtiment carbonisé après le bombardement, au milieu d'un amas de débris.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a répondu qu'elle examinait cette information, ainsi qu'un autre incident, dans le centre de Gaza, où selon les secouristes, six Palestiniens en quête d'aide humanitaire ont été tués par des tirs israéliens.

La GHF en question 

Le mécanisme de distribution de l'aide humanitaire est sujet à controverse depuis fin mai et sa prise en main par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation soutenue par les Etats-Unis et Israël.

Les Nations unies ont accusé les militaires israéliens d'avoir "bombardé et tiré sur des Palestiniens essayant d'atteindre les points de distribution, causant de nombreux décès".

L'armée israélienne a reconnu avoir ouvert le feu à proximité de sites de distribution d'aide, mais affirme avoir répondu à une "menace".

"Nous ne fermerons pas. Nous avons une tâche à accomplir. C'est très simple: fournir tous les jours de la nourriture gratuite aux habitants de Gaza. C'est tout", s'est défendu mercredi le président de la GHF, Johnnie Moore.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège la bande de Gaza, et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les affirmations de la Défense civile.

"Nos enfants en souffriront" 

En coulisses, la classe politique israélienne continue de se diviser entre partisans d'une trêve de 60 jours -- pendant laquelle seraient libérés la moitié des otages encore vivants retenus à Gaza, en échange de prisonniers palestiniens -- et ceux d'une poursuite des combats tant que le Hamas n'est pas anéanti.

"Si nous ne parvenons pas à faire disparaître le Hamas, nos enfants en souffriront!", a estimé dans un entretien à la chaîne 14 le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir.

Il compte, avec un autre ministre d'extrême droite, Bezalel Smotrich, faire pression sur le Premier ministre, Benjamin Netanyhu, pour qu'il repousse les propositions américaines pour un cessez-le-feu à Gaza.

M. Netanyahu doit se rendre la semaine prochaine à Washington pour une troisième rencontre en moins de six mois avec le président américain, Donald Trump, qui presse pour un arrêt rapide des hostilités.

L'attaque du 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.

Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne.

Plus de 57.000 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles militaires israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.