Après SpaceX, Blue Origin fera aussi atterrir des astronautes sur la Lune

Dans cette illustration publiée par la NASA le 19 mai 2023, un concept d'artiste représente l'atterrisseur Blue Moon de Blue Origin qui ramènera des astronautes vers la Lune dans le cadre du programme Artemis de la NASA. (AFP PHOTO / NASA/ BLUE ORIGIN MEDIA)
Dans cette illustration publiée par la NASA le 19 mai 2023, un concept d'artiste représente l'atterrisseur Blue Moon de Blue Origin qui ramènera des astronautes vers la Lune dans le cadre du programme Artemis de la NASA. (AFP PHOTO / NASA/ BLUE ORIGIN MEDIA)
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Publié le Samedi 20 mai 2023

Après SpaceX, Blue Origin fera aussi atterrir des astronautes sur la Lune

  • Le programme Artémis est le programme américain de retour sur la Lune, composé de missions de difficulté croissante
  • Il a débuté avec la mission Artémis 1, qui a envoyé un vaisseau autour de la Lune à l'automne dernier, sans équipage. La mission Artémis 2 enverra elle quatre astronautes autour de la Lune à l'automne 2024, sans y atterrir

WASHINGTON : Deux ans après avoir attribué un premier contrat à SpaceX, la Nasa a annoncé vendredi avoir choisi l'entreprise spatiale américaine Blue Origin pour construire un deuxième système d'alunissage, destiné à amener des astronautes sur la surface de la Lune.

L'alunisseur a été sélectionné pour la mission Artémis 5, qui doit avoir lieu en 2029. Il devra auparavant démontrer sa sûreté en réalisant un atterrissage sur la Lune sans équipage.

Le milliardaire Jeff Bezos, fondateur de Blue Origin, s'est dit vendredi sur Twitter "honoré de faire partie de ce voyage avec la Nasa".

Le montant du contrat s'élève à 3,4 milliards de dollars, mais John Couluris, vice-président chargé du transport lunaire chez Blue Origin, a précisé lors d'une conférence de presse que l'entreprise contribuerait elle-même "bien au-delà" de ce montant pour développer le vaisseau.

Le programme Artémis est le programme américain de retour sur la Lune, composé de missions de difficulté croissante.

Il a débuté avec la mission Artémis 1, qui a envoyé un vaisseau autour de la Lune à l'automne dernier, sans équipage. La mission Artémis 2 enverra elle quatre astronautes autour de la Lune à l'automne 2024, sans y atterrir. L'identité des heureux élus, trois Américains et un Canadien, a récemment été révélée.

Artémis 3 sera ensuite la première mission à déposer des astronautes sur la surface lunaire depuis 1972. Elle est officiellement prévue fin 2025, un calendrier dont il est largement considéré qu'il ne sera pas tenu.

Les deux missions suivantes, Artémis 4 (en 2028) et Artémis 5 (2029), atterriront également toutes les deux sur la Lune, mais passeront d'abord par une nouvelle station spatiale en orbite lunaire, Gateway -- qui n'existe pas encore.

Concurrence

En 2021, la Nasa avait choisi SpaceX pour construire l'alunisseur d'Artémis 3. Le contrat s'élevait à 2,9 milliards de dollars, même si SpaceX contribue aussi à l'effort au-delà de ce montant.

Blue Origin, également en compétition pour ce premier contrat, avait porté plainte contre la Nasa, l'accusant d'avoir choisi une seule société et non deux comme elle l'avait laissé entendre. Mais la plainte avait été rejetée.

En 2022, SpaceX avait également été choisi par la Nasa pour l'alunisseur de la mission Artémis 4.

Parallèlement, l'agence spatiale américaine a lancé un appel d'offre à destination d'autres compagnies pour la suite du programme.

"Nous voulons davantage de mise en concurrence. Nous voulons deux alunisseurs", a déclaré vendredi le patron de la Nasa, Bill Nelson. "Cela signifie que vous avez davantage de fiabilité, et une alternative de secours."

L'alunisseur de Blue Origin, baptisé Blue Moon, fera 16 mètres de haut et pèsera 45 tonnes une fois rempli de son carburant -- de l'hydrogène et de l'oxygène liquides.

Plusieurs compagnies sont partenaires du projet: Boeing, Draper, Astrobotic, Honeybee Robotics, et Lockheed Martin.

Cette dernière sera chargée de développer un élément crucial. Une fois arrivée en orbite lunaire, Blue Moon devra en effet être réalimenté en carburant avant de pouvoir descendre et remonter les astronautes de la surface de la Lune.

Lockheed Martin doit ainsi développer une sorte de navette, chargée d'aller ravitailler Blue Moon autour de la Lune.

Blue Origin prévoit d'utiliser sa fusée New Glenn, qui n'a encore jamais volé, pour lancer à la fois son alunisseur et cette navette.

Prélude à Mars

Les astronautes décolleront eux à bord de la capsule Orion, propulsée jusqu'à la Lune grâce à la nouvelle méga-fusée SLS de la Nasa. Ces deux éléments ont été testés à vide durant Artémis 1, et le seront avec équipage durant Artémis 2.

Pour Artémis 3, Orion s'amarrera directement à l'alunisseur de SpaceX. Deux astronautes descendront alors sur la Lune pour environ une semaine (deux autres resteront à bord d'Orion). Une fois leurs expériences terminées, les deux aventuriers remonteront dans l'alunisseur, jusqu'à Orion, qui ramènera les quatre membres d'équipage sur Terre.

Par la suite, Orion viendra s'accrocher à la station spatiale Gateway, et les astronautes passeront par elle avant d'embarquer à bord de l'alunisseur de SpaceX (Artémis 4), ou de Blue Origin (Artémis 5).

Toutes ces missions visent le pôle sud de la Lune, où se trouve de l'eau sous forme de glace.

L'alunisseur de SpaceX sera une version modifiée de son vaisseau Starship, actuellement en développement au Texas. Il a explosé en vol lors d'un premier gros test en avril.

Le but du programme Artémis est d'apprendre à vivre sur la Lune, afin de tester toutes les technologies nécessaires à un voyage plus périlleux encore: vers Mars.


Alejandra Castro Riosecco: « L'émancipation des femmes n'est pas une question régionale, c'est une question universelle »

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  • Pour Alejandra Castro Riosecco, collectionneuse chilienne d’origine espagnole et fondatrice de MIA Art, « l'émancipation des femmes n'est pas une question régionale, c'est une question universelle »
  • Castro Riosecco revient également sur l’exposition organisée à la Dubaï Tower par le MIA en collaboration avec le musée d'art latino-américain MOLAA

DUBAI : Pour Alejandra Castro Riosecco, collectionneuse chilienne d’origine espagnole et fondatrice de MIA Art, « l'émancipation des femmes n'est pas une question régionale, c'est une question universelle ». Pour Arab News en français, elle estime que les femmes ont toujours été dans une lutte constante pour rechercher des opportunités dans tous les domaines, « et l'art ne fait pas exception ». Castro Riosecco revient également sur l’exposition organisée à la Dubaï Tower par le MIA en collaboration avec le musée d'art latino-américain MOLAA ainsi que sur le MIA Art Collection Gala & Awards, un classique de la foire de l’art.

Question - Pouvez-vous nous parler de l'inspiration derrière l'exposition MIA en collaboration avec le musée d'art latino-américain MOLAA ? Quels thèmes les visiteurs peuvent-ils s'attendre à voir le 17 avril ?

Réponse - L'inspiration pour cette exposition est venue lors d'une visite à Los Angeles, en Californie, l'année dernière, lorsque mon mari et moi avons rejoint le comité international du conseil d'administration du MOLAA. Nous avons découvert ce musée et nous avons voulu le soutenir en le faisant connaitre avec le Moyen-Orient.

Nous sommes une organisation qui tente de faire fleurir l'inspiration et cherche à apporter quelque chose de différent chaque année à Dubaï dans le domaine de l'art.

Depuis 6 ans maintenant, nous créons des expositions innovantes, pleines de beauté et de sens, qui rencontrent un énorme succès, de sorte que l'inspiration est pour nous comme l'amour dans l'air...

Mon expérience de l'art latino-américain, ayant vécu de nombreuses années en Amérique latine, fait de moi une personne très bien informée sur ce sujet et en particulier sur les femmes artistes et leur rôle dans la société et dans le monde de l'art.

Pendant des décennies, les musées ont représenté la vision la plus pure de l'art en collaboration avec des fondations, en particulier ce musée, le MOLAA, qui est l'un des rares musées spécialisés dans l'art latino-américain et qui abrite une collection d'œuvres d'artistes historiques et d'artistes internationaux de premier plan tels que Leonora Carrington, Botero, entre autres.

Q - Y a-t-il des artistes ou des œuvres en particulier qui vous captent votre enthousiasme ?

Ils nous enthousiasment tous beaucoup, plus que les œuvres, nous aimons toujours voir l'effet et l'impact de ce mélange d'œuvres d'artistes plus établis et d'artistes plus jeunes. Cette conversation émergente entre les œuvres d'art génère beaucoup de créativité et de dynamisme et nous invite en même temps à découvrir l'histoire des dernières décennies et plus encore de l'art féminin latino-américain. Les œuvres qui nous enthousiasment le plus sont bien sûr celles de Leonora Carrington, la mère du surréalisme, et Doris Salcedo par exemple, une artiste cubaine qui participe à des expositions dans des musées tels que le MOMA à New York.

R - Quelle importance revêt l'organisation de cette exposition à la Dubaï Festival Tower pour le MIA et le musée MOLAA ?

C’est important pour une multitude de raisons. Tout d'abord, parce que pour la première fois dans l'histoire des pays arabes, nous avons obtenu qu'un musée américain déplace des pièces de sa collection vers une exposition. Il s'agit vraiment d'un effort "public-privé". Je suis très heureuse que Dubaï Festival City, propriété d'une famille émiratie locale, soutienne un projet comme le nôtre. J'admire et respecte leur esprit d'entreprise et leur engagement envers la société, et cela me semble être un merveilleux exemple pour les groupes économiques de Dubaï. La responsabilité sociale ne devrait pas être un simple sujet de conversation, elle devrait être réellement mise en pratique. DFC (Dubaï Festival City) le fait dans tous les domaines : arts, éducation, environnement et développement durable, etc.

Nous sommes heureux de cette collaboration, et pour le MOLAA, cette fenêtre qui s'est ouverte est un cadeau. En ces temps difficiles où les frontières nationales semblent être des barrières énormes, les Émirats sont toujours ouverts et prêts à apporter leur soutien.

Q- Le MIA Art Collection Gala & Awards est un événement prestigieux prévu pour le 18 avril. Quels sont les principaux objectifs de ce gala et comment contribuera-t-il à la communauté artistique ?

Le MIA Art Collection Gala & Awards est un classique de la foire d'art de Dubaï, un classique parce que c'est un gala unique, avec un sens profond de la chaleur humaine, et cette année, il se tiendra pour la première fois au Lana - Dorchester Collection Hotel. Grâce à leur collaboration, nous pouvons à nouveau organiser ce magnifique dîner au cours duquel MIA ART Collection récompense 10 personnalités distinguées du monde de l'art, 10 personnes qui, par leur engagement, changent chaque jour la scène artistique internationale. Les lauréats sont l'âme de ce gala. Notre contribution à la scène artistique est énorme, MIA est une organisation à but non lucratif qui se concentre entièrement et exclusivement sur la philanthropie et l'aide aux femmes artistes dans le monde entier. Basée dans une ville où la plupart des œuvres d'art sont des affaires et évoluent dans des limites transactionnelles, MIA Art Collection le fait simplement pour l'amour de l'art et la simple passion de la conviction.

R - Quel impact espérez-vous que l'exposition HER LAND aura sur les artistes émergents et sur l'appréciation de l'art dans la région ?

Il est très important d'avoir une large scène artistique à Dubaï, qui ne se concentre pas uniquement sur l'achat et la vente d'œuvres d'art, mais aussi sur des projets qui cherchent uniquement à éduquer. Je pense que si nous voulons que Dubaï continue à devenir une référence dans le monde culturel, nous devons avoir la capacité d'aller au-delà de la transaction et de comprendre que l'art est plus que cela, et que la culture améliore la société et la rend plus sensible et plus hospitalière.

Q - Quel rôle l'art joue-t-il dans l'émancipation des femmes artistes de la région ?

L'émancipation des femmes n'est pas une question régionale, c'est une question universelle. La recherche d'opportunités a été une lutte constante pour les femmes dans tous les domaines, et l'art ne fait pas exception. Nous savons qu'au cours des 100 dernières années, nous avons fait de grands progrès. Le droit de vote universel pour les femmes a été approuvé il y a 45 ans à peine. Cependant, il reste encore beaucoup à faire.

Pour moi, les Émirats arabes unis font un excellent travail en ce qui concerne le rôle des femmes. Les femmes émiriennes sont très fortes et intelligentes. Elles savent ce qu'elles doivent faire et comment le faire. Les femmes artistes arabes sont des pionnières en matière de techniques artistiques, et ce depuis plusieurs décennies. Je suis sûre que le rôle important que les femmes ont joué dans l'art est une question que de nombreuses organisations doivent aborder, reconnaître et soutenir. Il est essentiel pour atteindre notre objectif de donner aux femmes artistes plus de visibilité, plus d'espace, plus de soutien.

La façon dont les femmes voient et observent le monde est fascinante, et lorsque l'art le montre, il nous émeut, il nous touche, mais surtout, il nous enseigne, et une chose que nous ne devrions jamais cesser de faire, c'est d'apprendre.

L'exposition est ouverte au public du 18 avril au 17 mai à la DUBAI FESTIVAL TOWER, 30ème étage.

 


Sotheby's met aux enchères une collection rare d'armes et d'armures islamiques

Un rare bouclier ottoman en osier (Kalkan), Turquie, 17e siècle. (Photo Fournie)
Un rare bouclier ottoman en osier (Kalkan), Turquie, 17e siècle. (Photo Fournie)
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  • Les 29 et 30 avril, Sotheby's procédera à la vente aux enchères d'une partie de la collection d'armes et d'armures de Philippe Missillier, l'une des collections les plus importantes et les plus rares de son genre.
  • Parmi les pièces maîtresses de la collection figurent des armes de diverses dynasties islamiques, de l'Espagne à l'Indonésie.

DUBAI : Les 29 et 30 avril, Sotheby's procédera à la vente aux enchères d'une partie de la collection d'armes et d'armures de Philippe Missillier, l'une des collections les plus importantes et les plus rares de son genre.

La collection, qui comprend plus de 100 lots représentant plus de 500 ans d'histoire, comprend des pièces uniques et emblématiques des empires ottoman, safavide et moghol. Avant la vente, la collection sera exposée chez Sotheby's Dubaï au DIFC, du 7 au 11 avril et du 25 au 28 avril.

Elle a été rassemblée par Philippe Gilles René Missillier (1949-2022), un érudit et collectionneur qui a passé plus de 50 ans à étudier, acquérir et documenter des artefacts dans des musées afin de maîtriser le sujet qui l'intéressait : les armes du monde islamique.

En 1988, une grande partie de sa collection a été exposée à Paris dans le cadre de l'exposition « Splendeurs des armes orientales », la plus grande exposition de ce type au cours des XX^e et XXI^e siècles. La vente de Sotheby's marque la première exposition de sa collection depuis lors. 

« Il s'agit d'une vente historique », a déclaré à Arab News Benedict Carter, directeur principal de Sotheby's pour le Moyen-Orient et responsable des ventes aux enchères. « Il s'agit vraiment de la vente la plus importante d'armes et d'armures islamiques qui ait été organisée. 

Poignard moghol en jade en forme de cheval, Inde, XVIIIe siècle. ( Photo Fournie)
Poignard moghol en jade en forme de cheval, Inde, XVIIIe siècle. (Fourni)

Parmi les pièces maîtresses de la collection figurent des armes de diverses dynasties islamiques, de l'Espagne à l'Indonésie. La pièce maîtresse de la vente aux enchères est l'une des épées personnelles de l'empereur moghol Shah Jahan, dont le règne, de 1629 à 1658, a marqué une période importante pour l'architecture et la culture de l'empire moghol. 

L'épée porte l'inscription « World-Capturer » (Capitaine du monde), ce qui témoigne des compétences de Shah Jahan en tant que commandant militaire. L'épée est mentionnée dans les récits du voyageur vénitien Niccolao Manucci, qui a documenté les épées personnelles du fils de Shah Jahan, Aurangzeb, qui a probablement hérité de l'épée de son père.

La provenance de l'épée est fascinante. Elle est entrée dans diverses collections prestigieuses au cours des XIX^e et XX^e siècles, dont celle de Charles Canning, gouverneur général et premier vice-roi des Indes, et plus récemment celle de George Henry Hubert Lascelles, 7^e comte de Harewood.

Ni Sotheby's ni Christie's n'ont organisé de vente autonome d'armes et d'armures depuis une vingtaine d'années, ce qui rend cette vente d'autant plus importante.

« De temps en temps, lors de nos différentes ventes de propriétaires en avril et en octobre, nous avons des pièces d'armes et d'armures qui apparaissent », a ajouté M. Carter. « Mais c'est la première fois, de mémoire récente, que nous avons une grande collection d'un seul propriétaire associée à un nom synonyme de goût raffiné et d'érudition profonde.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  


L'essor de la méditation active en Arabie saoudite, une étape vers la sérénité

Qu'elle soit pratiquée en marchant, en dansant ou sous toute autre forme d'activité consciente, la méditation active n'améliore pas seulement le corps, mais ajoute aussi de la joie à la routine quotidienne. (SPA)
Qu'elle soit pratiquée en marchant, en dansant ou sous toute autre forme d'activité consciente, la méditation active n'améliore pas seulement le corps, mais ajoute aussi de la joie à la routine quotidienne. (SPA)
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  • La popularité croissante de la méditation active s'explique par le fait qu'elle invite les gens à engager leur corps et leur esprit de manière dynamique.
  • La marche est l'un des actes les plus populaires de la méditation active, les mouvements lents et délibérés ayant un impact sur les pratiquants.

RIYAD : une nouvelle vague de tranquillité déferle sur l'Arabie saoudite, les habitants adoptant une tendance mondiale connue sous le nom de méditation active.

Si certains se tournent encore vers des pratiques telles que le yoga pour trouver la paix intérieure, cette tendance moderne, qui associe la pleine conscience au mouvement, est en train de s'imposer dans le royaume.

Laila Al-Marshad, une habitante qui a intégré la méditation active à son programme depuis l'année dernière, a déclaré à Arab News : « J'aime marcher dans la nature ou dans mon quartier pendant au moins une heure chaque jour. C'est incroyablement bénéfique pour l'esprit et l'âme. »

Elle ajoute que la danse est également un choix populaire et explique que tout passe-temps apprécié par une personne peut être une forme de méditation active.

« J'aime la danse sportive parce qu'elle me permet de me laisser aller, de sentir le rythme et d'être pleinement dans le moment présent », a déclaré Hanan Al-Harbi. « La combinaison du mouvement et de la musique me met de bonne humeur et me donne un sentiment de liberté. 

La popularité croissante de la méditation active s'explique par le fait qu'elle invite les gens à allier le corps et l'esprit de manière dynamique.

Pour certaines personnes, ce type de méditation est plus facile et plus agréable, car elles ont du mal à rester assises et calmes pendant la méditation traditionnelle.

Lamia Saad, une Saoudienne qui s'est mise à la marche comme méditation active, a déclaré : « J'avais l'habitude de faire du yoga à l'école. J'en faisais aussi dans un centre près de chez moi, mais il était très difficile de rester silencieuse. Je n'arrêtais pas de penser au travail et à mon fils à chaque fois que j'étais au cours et je n'arrivais pas à me concentrer du tout. »

La marche est l'une des formes les plus populaires de méditation active, car les mouvements lents et délibérés ont un impact sur ceux qui la pratiquent.

Les personnes qui se promènent considèrent généralement cette pratique comme un moyen d'alléger le stress et de prendre un break dans leur vie trépidante.

Mais les personnes qui marchent lentement sont plus attentives à leurs pas et au rythme de leur respiration, ce qui leur permet de prendre le temps de respirer lentement et de réfléchir à leurs pensées et à leur état d'esprit.

Le jardinage est également un excellent exemple de méditation active. Dans diverses cultures d'Asie de l'Est, les personnes âgées préfèrent ce type de méditation active car il requiert peu d'efforts, mais beaucoup de patience et de temps passé dans le jardin.

La tendance à la méditation active aide les habitants à se rapprocher de leur corps, tout en réduisant le stress et l'anxiété.

Elle permet d'explorer le lien entre le corps et l'esprit par le biais du mouvement.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com