Espagne: fréquentation record dans les aéroports en 2023

Des touristes arrivent à l'aéroport de Palma pour quitter l'île de Majorque, le 17 août 2020 (Photo de JAIME REINA / AFP).
Des touristes arrivent à l'aéroport de Palma pour quitter l'île de Majorque, le 17 août 2020 (Photo de JAIME REINA / AFP).
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Publié le Lundi 15 janvier 2024

Espagne: fréquentation record dans les aéroports en 2023

  • En 2022, le trafic aérien avait dépassé celui de 2021, sans retrouver totalement son niveau d'avant la pandémie
  • Les aéroports qui ont concentré le plus de voyageurs sont Madrid (60 millions), Barcelone (49,9 millions), Palma de Majorque (31 millions) et Malaga (22 millions)

MADRID: Les aéroports espagnols n'ont jamais accueilli autant de voyageurs que l'an dernier avec 283 millions de personnes, a annoncé lundi leur gestionnaire Aena, se félicitant de cette fréquentation record qui dépasse les niveaux d'avant-pandémie.

"Ces chiffres record dans le transport aérien sont fondamentaux pour le développement économique et social de l'Espagne. Nous devons nous en féliciter. Aussi bien Aena que les compagnies qui ont souffert des conséquences difficiles de la pandémie et qui à présent transportent plus de passagers que jamais", s'est réjoui Maurici Lucena, le PDG d'Aena dans un communiqué.

La cinquantaine d'aéroports gérés par Aena en Espagne ont vu transiter 283 195 399 passagers en 2023. Ce nombre de voyageurs dépasse de 16,2% celui de 2022 et de 2,9% le niveau de 2019, la dernière année record avant la pandémie.

En 2022, le trafic aérien avait dépassé celui de 2021, sans retrouver totalement son niveau d'avant la pandémie.

La majorité des passagers (près de 190 millions) ont emprunté des vols internationaux, tandis que 92,6 millions de voyageurs étaient sur des lignes intérieures.

Les aéroports qui ont concentré le plus de voyageurs sont Madrid (60 millions), Barcelone (49,9 millions), Palma de Majorque (31 millions) et Malaga (22 millions).

Le groupe semi-public espagnol, premier opérateur aéroportuaire au monde en nombre de passagers, a vu son bénéfice net s'envoler avec 1,14 milliard d'euros de profits nets durant les neuf premiers mois de l'année 2023 grâce au dynamisme du trafic aérien, porté par la reprise du secteur touristique.


Une délégation ukrainienne se rendra à Istanbul lundi pour y tenir des pourparlers avec la Russie

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé dimanche qu'une délégation ukrainienne, menée par son ministre de la Défense Roustem Oumerov, serait à Istanbul lundi (Photo AFP)
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé dimanche qu'une délégation ukrainienne, menée par son ministre de la Défense Roustem Oumerov, serait à Istanbul lundi (Photo AFP)
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  • « J'ai également défini nos positions avant la réunion de lundi à Istanbul », a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.
  • Les priorités de l'Ukraine étaient d'obtenir « un cessez-le-feu complet et inconditionnel », ainsi que « le retour des prisonniers » et des enfants ukrainiens que Kiev accuse Moscou d'avoir enlevés.

KIEV : Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé dimanche qu'une délégation ukrainienne, menée par son ministre de la Défense Roustem Oumerov, serait à Istanbul lundi pour des pourparlers attendus avec la Russie.

« J'ai également défini nos positions avant la réunion de lundi à Istanbul », a-t-il écrit sur les réseaux sociaux, ajoutant que la délégation serait dirigée par M. Oumerov, comme c'était le cas lors du premier cycle de négociations en mai.

Il a ajouté que les priorités de l'Ukraine étaient d'obtenir « un cessez-le-feu complet et inconditionnel », ainsi que « le retour des prisonniers » et des enfants ukrainiens que Kiev accuse Moscou d'avoir enlevés.

Les délégations russe et ukrainienne ont déjà tenu des pourparlers à Istanbul le 16 mai, afin de mettre fin à la guerre déclenchée par l'invasion russe de février 2022. 

Mais cette réunion avait été peu fructueuse, les deux pays ne s'étant accordés que sur un échange d'ampleur de prisonniers.

La Russie avait proposé un nouveau rendez-vous à Istanbul lundi, mais l'Ukraine avait pour l'heure laissé planer le doute sur sa participation.

Volodymyr Zelensky avait notamment accusé Moscou vendredi de saborder les négociations en refusant de transmettre à l'avance son « mémorandum » détaillant ses conditions pour un accord de paix.

Malgré les efforts diplomatiques, les positions des deux pays restent opposées.

Moscou exige notamment que Kiev renonce définitivement à rejoindre l'OTAN et lui cède les cinq régions dont elle revendique l'annexion.

Ces conditions sont inacceptables pour Kiev, qui exige en retour un retrait pur et simple des troupes russes de son territoire.

Moscou refuse également le cessez-le-feu inconditionnel exigé par Kiev, Washington et les Européens.

Volodymyr Zelensky a aussi appelé dimanche à « préparer une réunion au plus haut niveau », c'est-à-dire avec le président russe Vladimir Poutine.

Il avait déjà proposé à Vladimir Poutine d'organiser un entretien, mais le maître du Kremlin n'avait pas donné suite.


Nucléaire : la Maison Blanche juge sa proposition dans le « meilleur intérêt » de l'Iran selon les médias

Trois cycles de négociations indirectes entre les États-Unis et l'Iran ont eu lieu à Oman et en Italie, et d'autres sont prévus (Archive/AFP)
Trois cycles de négociations indirectes entre les États-Unis et l'Iran ont eu lieu à Oman et en Italie, et d'autres sont prévus (Archive/AFP)
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  • « L'envoyé spécial (Steve) Witkoff a envoyé une proposition détaillée et acceptable au régime iranien, et c'est dans leur meilleur intérêt de l'accepter », a déclaré Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison Blanche, citée par le New York Times.
  • D'après le New York Times, qui cite des responsables au fait des échanges diplomatiques, la proposition a été décrite comme une série de points à puces plutôt qu'un projet complet. 

WASHINGTON : Selon des médias américains, la Maison Blanche a rapporté samedi que la proposition américaine pour un accord nucléaire avec l'Iran était « acceptable » et « dans le meilleur intérêt » de Téhéran.

Samedi, l'Iran a déclaré avoir reçu des « éléments » d'une proposition américaine à l'issue de cinq cycles de négociations menés sous l'égide d'Oman et a affirmé, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, qu'il y répondrait de manière appropriée.

« L'envoyé spécial (Steve) Witkoff a envoyé une proposition détaillée et acceptable au régime iranien, et c'est dans leur meilleur intérêt de l'accepter », a déclaré Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison Blanche, citée par le New York Times.

D'après le New York Times, qui cite des responsables au fait des échanges diplomatiques, la proposition a été décrite comme une série de points à puces plutôt qu'un projet complet. 

Elle appelle l'Iran à cesser tout enrichissement d'uranium et propose la création d'un groupe régional pour produire de l'énergie nucléaire, qui inclurait l'Iran, l'Arabie saoudite, d'autres États arabes, ainsi que les États-Unis.

Depuis plusieurs semaines, Washington et Téhéran mènent des discussions dans l'espoir de conclure un nouvel accord sur le nucléaire.

Selon un rapport confidentiel de l'AIEA jugé « politique » samedi par l'Iran, l'Iran aurait encore accéléré son rythme de production d'uranium hautement enrichi.

Vendredi, le président américain Donald Trump estimait qu'Iran et États-Unis étaient « assez proches d'un accord », un optimisme toutefois tempéré par M. Araghchi, qui n'est « pas sûr » de l'« imminence » d'un accord.

Les négociations achoppent pour l'heure sur la question de l'enrichissement d'uranium : les États-Unis demandent que l'Iran y renonce totalement, tandis que Téhéran refuse catégoriquement. 


Sanctions contre Moscou, Paris rappelle la nécessité d'une « coordination » avec les États-Unis

Le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot (à gauche), le Premier ministre français François Bayrou et le ministre français de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique Éric Lombard quittent l'Élysée à Paris après la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, le 9 avril 2025. (Photo : ALAIN JOCARD / AFP)
Le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot (à gauche), le Premier ministre français François Bayrou et le ministre français de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique Éric Lombard quittent l'Élysée à Paris après la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, le 9 avril 2025. (Photo : ALAIN JOCARD / AFP)
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  • Les ministres français des Finances et des Affaires étrangères ont rappelé samedi « la nécessaire coordination » entre les États-Unis et l'Europe pour mettre fin au conflit en Ukraine.
  • L'Union européenne prépare un 18e paquet de sanctions à l'encontre de la Russie pour la convaincre d'accepter un cessez-le-feu.

PARIS : Les ministres français des Finances et des Affaires étrangères ont rappelé samedi « la nécessaire coordination » entre les États-Unis et l'Europe pour mettre fin au conflit en Ukraine, en recevant des sénateurs américains porteurs d'un projet de sanctions contre Moscou.

Le gouvernement français indique dans un communiqué qu'Éric Lombard et Jean-Noël Barrot ont reçu les sénateurs républicain Lindsey Graham et démocrate Richard Blumenthal.

Les deux parlementaires incitent le Congrès à adopter des sanctions dites « secondaires » extrêmement strictes, avec notamment des droits de douane allant jusqu'à 500 % sur les pays qui importent des hydrocarbures et des matières premières russes.

« Les ministres ont insisté sur la nécessaire coordination entre les États-Unis et l'Europe pour que les efforts en cours aboutissent à une paix juste et durable », affirme-t-il.

De retour d'Ukraine, les deux sénateurs ont fait part de leur intention de prendre des « dispositions législatives » pour « obtenir le retour en Ukraine des milliers d'enfants déportés par la Russie », ajoute le gouvernement.

L'Union européenne prépare un 18e paquet de sanctions à l'encontre de la Russie pour la convaincre d'accepter un cessez-le-feu. Le président américain Donald Trump affiche de son côté une attitude ambivalente, faisant preuve d'impatience et brandissant la menace de sanctions, sans pour autant passer à l'acte.

Au cours de leur entretien, les ministres et sénateurs ont par ailleurs évoqué l'Iran, qui « ne peut en aucun cas et d'aucune manière disposer de l’arme nucléaire », ainsi que le « dialogue exigeant avec le président intérimaire de Syrie Ahmad al-Chareh.