L'équipe féminine de football exclue des JO 2024: Le scandale secoue l'Algérie

Certains vont jusqu'à parler de discrimination sexuelle et de mépris envers les sportives, en accusant la FAF d'avoir délibérément omis d'inscrire l'équipe féminine (Photo, AFP).
Certains vont jusqu'à parler de discrimination sexuelle et de mépris envers les sportives, en accusant la FAF d'avoir délibérément omis d'inscrire l'équipe féminine (Photo, AFP).
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L'équipe féminine de football exclue des JO 2024: Le scandale secoue l'Algérie

  • Cette omission est considérée comme impardonnable par l'opinion publique
  • Malheureusement, il est désormais trop tard pour l'équipe féminine d'Algérie, qui ne pourra pas participer aux qualifications pour les JO 2024

ALGER : L'absence choquante de l'équipe féminine de football algérienne lors du tirage au sort des Jeux Olympiques de Paris 2024, en raison d'un retard dans son inscription, a provoqué une onde de choc en Algérie, beaucoup condamnant cette erreur de nature administrative. 

À la fin de mai 2023, un nouveau scandale éclate au sein de la Fédération Algérienne de Football (FAF), présidée par Djahid Zefizef. Ce scandale concerne l'équipe nationale féminine, car il s'est avéré que la FAF a négligé d'inscrire l'équipe aux éliminatoires des Jeux Olympiques de Paris 2024. Cette omission est considérée comme impardonnable par l'opinion publique, qui demande que des responsabilités soient établies.

Ce retard est attribué à l'absence d'un Directeur Technique National (DTN) et au changement de président à la tête de la FAF. Malgré la présence du secrétaire général de la FAF depuis plus de six mois, l'inscription a été effectuée en retard, excluant ainsi l'équipe des qualifications. Cette situation a suscité l'indignation et a alimenté la controverse, mettant en évidence les problèmes de changements de direction et de manque d'organisation au sein de la FAF.

L’erreur administrative de trop 

Malheureusement, il est désormais trop tard pour l'équipe féminine d'Algérie, qui ne pourra pas participer aux qualifications pour les JO 2024. Le tirage au sort de ces éliminatoires a déjà eu lieu le mardi 30 mai au siège de la Confédération Africaine de Football au Caire, en Égypte. Le calendrier des deux premiers tours de ces éliminatoires impliquant 25 équipes nationales féminines africaines a été établi.

Suite à la réaction indignée des médias et des supporters, la Fédération Algérienne de Football a finalement réagi en publiant un communiqué dans lequel elle fournit des explications sur cette affaire. L'instance footballistique précise que la FIFA avait fixé la date limite d'inscription des équipes nationales, masculine et féminine, au 29 avril 2022.

Dans ce même contexte, le communiqué explique que la FIFA a établi que pour le tournoi masculin, les joueurs devaient être nés le 1er janvier 2001 ou après, avec la possibilité d'inclure jusqu'à trois joueurs ne respectant pas cette limite d'âge. En ce qui concerne le tournoi féminin, il n'y avait aucune restriction d'âge.

« En l'absence d'une sélection nationale à l'époque et d'un département du football féminin, il n'a pas été jugé utile d'inscrire cette sélection », peut-on lire dans la déclaration.

Réactions sur les réseaux sociaux :

Sur les réseaux sociaux, les réactions ne se sont pas fait attendre. Plusieurs internautes indignés ont condamné « l'incompétence des instances sportives » et ont appelé au départ des membres de la fédération responsables de cette erreur.

Tandis que d'autres voient cela comme un acte volontaire plutôt qu'un simple oubli, allant même jusqu'à parler de discrimination sexuelle et de mépris envers les sportives, en accusant la FAF d'avoir délibérément omis d'inscrire l'équipe féminine à la compétition internationale.

« C'est une atteinte au mouvement sportif féminin, tous les membres de cette fédération doivent être limogés et la fédération dissoute », s'insurge un internaute.

Le président de la FAF se justifie 

Djahid Zefizef, président de la Fédération Algérienne de Football (FAF), a nié toute implication dans le scandale des équipes féminines et a rejeté la responsabilité sur les anciens dirigeants de la FAF. Affirmant que les décisions ayant conduit à l'absence de l'équipe nationale féminine lors des qualifications pour les Jeux Olympiques de 2024 ont été prises avant son élection.

Zefizef a également souligné son intérêt pour le développement du football féminin et déclare avoir nommé de nouveaux responsables du département féminin de la FAF dès son arrivée au pouvoir. Il aurait également fait appel à un spécialiste européen du football féminin pour prendre en charge la sélection nationale et contribuer à son évolution.


L'Arabie saoudite et le Qatar contribuent au financement des fonctionnaires syriens

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan Al Saud, et le ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad Hassan al-Shibani, participent à une conférence de presse à Damas, en Syrie, le 31 mai 2025. (Reuters)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan Al Saud, et le ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad Hassan al-Shibani, participent à une conférence de presse à Damas, en Syrie, le 31 mai 2025. (Reuters)
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  • Le Royaume restera l'un des principaux soutiens de la Syrie sur la voie de la reconstruction et du redressement économique, a déclaré le ministre des Affaires étrangères.
  • Plusieurs visites d'hommes d'affaires saoudiens suivront dans les prochains jours pour discuter d'investissements : Prince Faisal.

DAMASCUS : Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a déclaré samedi que le Royaume offrirait avec le Qatar un soutien financier conjoint aux employés de l'Etat en Syrie.

Il a fait cette déclaration lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue syrien Asaad Al-Shaibani à Damas, qui a accueilli le ministre des Affaires étrangères et sa délégation à son arrivée dans la capitale syrienne.

"Le Royaume fournira, avec le Qatar, un soutien financier conjoint aux employés de l'État en Syrie", a déclaré le prince Faisal.

La Syrie et l'Arabie saoudite avaient déjà discuté des moyens de renforcer les relations bilatérales dans les secteurs financiers.

Le prince Faisal a évoqué le rôle joué par son pays dans la levée des sanctions économiques imposées à la Syrie, affirmant que l'Arabie saoudite continuerait à être l'un des principaux soutiens de la Syrie sur la voie de la reconstruction et du redressement économique.

Il a indiqué qu'il était accompagné d'une délégation économique de haut niveau du Royaume pour "mener des discussions (avec la partie syrienne) afin de renforcer les aspects de la coopération dans divers domaines".

Plusieurs visites d'hommes d'affaires saoudiens en Syrie suivront dans les prochains jours pour discuter d'investissements dans l'énergie, l'agriculture, les infrastructures et d'autres secteurs, a-t-il ajouté.

Le Royaume et le Qatar ont réaffirmé leur engagement à soutenir la stabilité et le développement de la Syrie, soulignant les liens historiques et fraternels qu'ils partagent avec le peuple syrien, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Les deux pays ont souligné l'importance d'améliorer les conditions de vie et de promouvoir la stabilité économique et sociale en Syrie.

Ils ont également exprimé leur volonté de travailler en coordination avec la communauté internationale et les partenaires du développement afin de garantir un soutien durable et efficace grâce à une vision globale et unifiée, a ajouté l'agence de presse saoudienne.

Plus tard, samedi, les deux ministres des affaires étrangères ont visité la mosquée des Omeyyades à Damas. 

Le prince Faisal a également rencontré le président intérimaire Ahmed Al-Sharaa samedi au cours de sa visite et "la délégation économique de haut niveau" s'est entretenue avec des responsables syriens sur les moyens de coopérer "qui contribuent à soutenir l'économie syrienne et à renforcer le développement des institutions". 

Le prince Faisal a également rencontré le président intérimaire Ahmed Al-Sharaa et "la délégation économique de haut niveau" s'est entretenue avec des responsables syriens sur les moyens de coopérer "qui contribuent à soutenir l'économie syrienne et à renforcer le développement des institutions". (KSAMOFA)
Le prince Faisal a également rencontré le président intérimaire Ahmed Al-Sharaa et "la délégation économique de haut niveau" s'est entretenue avec des responsables syriens sur les moyens de coopérer "qui contribuent à soutenir l'économie syrienne et à renforcer le développement des institutions". (KSAMOFA)

Lors d'une visite à Riyad au début du mois, le président américain Donald Trump a déclaré qu'il lèverait les sanctions américaines contre la Syrie, une mesure qui ouvre la voie à la reprise économique dans le pays déchiré par la guerre.

L'Union européenne a également levé récemment les sanctions économiques contre la Syrie.

En février, M. Sharaa s'est rendu en Arabie saoudite pour son premier voyage à l'étranger en tant que président.

Le mois dernier, l'Arabie saoudite et le Qatar, autre soutien important des nouvelles autorités, ont annoncé qu'ils allaient régler la dette de la Syrie envers la Banque mondiale, qui s'élève à environ 15 millions de dollars.

Damas espère que la levée des sanctions, notamment par les États-Unis, ouvrira la voie au soutien de la communauté internationale.

Des années de guerre et de sanctions ont mis à mal l'économie, les infrastructures et l'industrie du pays.

Un récent rapport du Programme des Nations unies pour le développement a estimé à environ 800 milliards de dollars le "PIB perdu" par la Syrie au cours de la guerre de 2011-2024.

Le prince Fayçal a rendu visite aux nouvelles autorités syriennes pour la première fois en janvier.

* Avec l'AFP

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Frappe israélienne dans le sud du Liban, un mort est à déplorer

En dépit de l'accord de cessez-le-feu entré en vigueur fin novembre, Israël poursuit des frappes aériennes quasi-quotidiennes au Liban voisin, disant y viser des positions et combattants du mouvement libanais pro-iranien. (AFP)
En dépit de l'accord de cessez-le-feu entré en vigueur fin novembre, Israël poursuit des frappes aériennes quasi-quotidiennes au Liban voisin, disant y viser des positions et combattants du mouvement libanais pro-iranien. (AFP)
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  • Selon l'agence de presse officielle Ani, un homme a été tué lorsque un drone israélien a frappé sa voiture alors qu'il se rendait à la mosquée de Deir al-Zahrani, à environ 20 kilomètres de la frontière israélienne.
  • Israël poursuit ses frappes sur le Liban, malgré le cessez-le-feu qui a mis fin, le 27 novembre, à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte avec le Hezbollah.

BEYROUTH : Une frappe israélienne a fait samedi un mort dans le sud du Liban, a annoncé l'agence officielle libanaise, tandis qu'Israël a déclaré avoir visé un cadre du Hezbollah, en dépit du cessez-le-feu avec le mouvement armé soutenu par l'Iran.

Selon l'agence de presse officielle Ani, un homme a été tué lorsque un drone israélien a frappé sa voiture alors qu'il se rendait à la mosquée de Deir al-Zahrani, à environ 20 kilomètres de la frontière israélienne.

Israël poursuit ses frappes sur le Liban, malgré le cessez-le-feu qui a mis fin, le 27 novembre, à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte avec le Hezbollah.

Selon un communiqué de l'armée israélienne, la frappe de samedi a tué un commandant « du système de roquettes du Hezbollah », à l'origine de « nombreuses attaques » pendant le conflit et « récemment impliqué dans des efforts pour rétablir l'infrastructure terroriste » du mouvement islamiste dans le sud du Liban.

Aux termes du cessez-le-feu, les combattants du Hezbollah devaient se retirer au nord du fleuve Litani, à environ 30 kilomètres de la frontière israélienne, et démanteler leurs installations militaires au sud de cette limite.

Israël, de son côté, devait retirer toutes ses troupes du Liban, mais a maintenu cinq positions qu'il juge « stratégiques » le long de la frontière.

L'armée libanaise s'est déployée dans ces régions, où elle est seule autorisée à rester aux côtés des Casques bleus de l'ONU.


Un responsable israélien a déclaré qu'Israël « ne coopérera pas » à une visite de ministres arabes en Cisjordanie

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, le nombre de colonies sauvages et de nouvelles routes pour les colons a connu une progression "sans précédent" en Cisjordanie occupée (Photo d'illustration, AFP).
Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, le nombre de colonies sauvages et de nouvelles routes pour les colons a connu une progression "sans précédent" en Cisjordanie occupée (Photo d'illustration, AFP).
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  • Israël contrôle les frontières et l'espace aérien de ce territoire palestinien occupé, ce qui signifie qu'il doit donner son approbation pour que les diplomates étrangers puissent y entrer.
  • Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a affirmé qu'il n'était pas question de laisser advenir un État palestinien en Cisjordanie.

JERUSALEM : Un responsable israélien a déclaré que son pays « ne coopérerait pas » à une visite en Cisjordanie de ministres arabes des Affaires étrangères, après qu'une source diplomatique saoudienne a indiqué que le ministre saoudien des Affaires étrangères se rendrait dimanche à Ramallah.

Israël contrôle les frontières et l'espace aérien de ce territoire palestinien occupé, ce qui signifie qu'il doit donner son approbation pour que les diplomates étrangers puissent y entrer.

« L'Autorité palestinienne, qui refuse à ce jour de condamner le massacre du 7 octobre, comptait accueillir à Ramallah une réunion de ministres des Affaires étrangères de pays arabes pour discuter de la promotion de l'établissement d'un État palestinien », a déclaré le responsable israélien vendredi soir.

« Un tel État deviendrait sans aucun doute un État terroriste au cœur de la Terre d'Israël. Israël ne coopérera pas avec de telles initiatives visant à lui nuire et à porter atteinte à sa sécurité », a-t-il ajouté.

Une source de l'ambassade palestinienne à Ryad avait indiqué vendredi soir que le ministre saoudien des Affaires étrangères, Fayçal ben Farhane, se rendrait dimanche à Ramallah.

La chaîne de télévision américaine CNN a rapporté que des ministres des Émirats arabes unis, d'Égypte, de Jordanie, du Qatar et de Turquie participeraient également à cette visite.

Avant la guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, l'Arabie saoudite avait entamé des discussions avec Washington, incluant une normalisation avec Israël, en échange d'un accord de sécurité et d'un soutien à son programme nucléaire civil.

Mais elle a conditionné depuis une telle démarche à l'établissement d'un État palestinien, éloignant la perspective d'un accord dans le contexte actuel. 

Vendredi, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a affirmé qu'il n'était pas question de laisser advenir un État palestinien en Cisjordanie.

Israël a annoncé cette semaine la construction de « l'État juif israélien » en Cisjordanie et la création de 22 nouvelles colonies israéliennes dans ce territoire qu'il occupe depuis 1967, des projets considérés comme illégaux au regard du droit international.