Expositions: Étienne Dinet, passions algériennes

Étienne Dinet (1861-1929), Esclave d’amour et Lumière des yeux : Abd-el-Gheram et Nouriel-Aïn (légende arabe)
Étienne Dinet (1861-1929), Esclave d’amour et Lumière des yeux : Abd-el-Gheram et Nouriel-Aïn (légende arabe)
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Le Samedi 06 janvier 2024

Expositions: Étienne Dinet, passions algériennes

  • Étienne Dinet naît en 1861 dans le milieu cultivé d’une famille d’avoués parisiens
  • S’opposant à l’académisme ambiant, il cherche ses maîtres du côté du réalisme de Jean-François Millet ou de Jules Bastien-Lepage

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Algérien d'adoption, Étienne Dinet (1861-1929) est l’un des seuls peintres orientalistes à avoir échappé au reproche d’exotisme et au procès fait au regard colonial.

L'IMA vous invite à (re) découvrir son œuvre, devenue l’une des identités visuelles de l’Algérie de l’après-indépendance – l’historiographie nationale est allée jusqu’à faire de lui une figure du nationalisme naissant, ce qu’il ne fut pas – et à y lire la passion qu'il nourrit pour un pays dont il épousa la terre, la foi et la cause.

Étienne Dinet naît en 1861 dans le milieu cultivé d’une famille d’avoués parisiens. Il se détourne tôt du modèle familial, qui l’orientait vers des études de droit : après son service militaire, pour avoir manifesté précocement un goût pour le dessin, il entrera plutôt à l’École des Beaux-Arts. Il joint rapidement l’Académie Julian où il a pour professeur William Bouguereau, mais ne se reconnaît pour maître que Rembrandt et Delacroix.

S’opposant à l’académisme ambiant, il cherche ses maîtres du côté du réalisme de Jean-François Millet ou de Jules Bastien-Lepage et se passionne pour la photographie. Il partage avec les impressionnistes la recherche de lumière et de la peinture sur le motif comme l’attestent ses premiers envois aux salons de 1882 et 1883.