La diversification économique de l'Arabie saoudite se poursuit dans un contexte d'incertitude mondiale

L'Arabie saoudite, grâce à son engagement politique inébranlable et aux politiques de la Vision 2030 mises en œuvre à un rythme rapide, observe aujourd'hui la réussite de ses plans de diversification économique (Photo, SPA).
L'Arabie saoudite, grâce à son engagement politique inébranlable et aux politiques de la Vision 2030 mises en œuvre à un rythme rapide, observe aujourd'hui la réussite de ses plans de diversification économique (Photo, SPA).
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Publié le Dimanche 27 août 2023

La diversification économique de l'Arabie saoudite se poursuit dans un contexte d'incertitude mondiale

  • Le modèle de diversification économique du Royaume est une réussite, selon les analystes, malgré sa dépendance persistante à l'égard du pétrole
  • Le FMI prévoit une décélération de la croissance économique mondiale, qui passera de 3,4% l'année précédente à 2,8% en 2023, avec une hausse attendue de 3% l'année prochaine

RIYAD: Face à l'incertitude économique mondiale, l'Arabie saoudite se distingue par ses efforts de diversification soutenus par les stratégies de la Vision 2030, qui se traduisent par une augmentation des activités commerciales malgré les inquiétudes concernant l'inflation et les tensions géopolitiques.

Le dernier rapport du Fonds monétaire international (FMI) sur les perspectives économiques mondiales prévoit une décélération de la croissance économique mondiale, qui passera de 3,4% l'année précédente à 2,8% en 2023, avec une hausse attendue de 3% l'année prochaine.

Les prévisions économiques mondiales désastreuses découlent d'une combinaison de facteurs, notamment la nécessité de mesures politiques strictes pour lutter contre l'inflation, le conflit en cours en Ukraine, l'augmentation de la fragmentation géoéconomique et les vulnérabilités au sein du secteur financier non bancaire.

Pourtant, dans plusieurs pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), notamment en Arabie saoudite, la morosité des perspectives mondiales a fait place à l'optimisme et à une croissance économique enthousiaste.

Indice de diversification économique

Malgré la volatilité des marchés, Nasser Saïdi & Associates – un cabinet de conseil économique et commercial dirigé par un homme politique et économiste libanais qui a occupé les fonctions de ministre de l'Économie et de l'Industrie et de vice-gouverneur de la banque centrale libanaise – révèle qu'entre 2000 et 2019, des pays comme la Chine, les États-Unis, l'Arabie saoudite, l'Allemagne et Oman ont enregistré des améliorations notables de leur indice de diversification économique.

En outre, les pays du CCG, à l'exception de Bahreïn, se classent parmi les 20 premiers pays ayant amélioré leur score à l'indice de diversification économique au cours de cette période.

EN BREF

Alors que l'Arabie saoudite poursuit sa diversification, les résultats tangibles sont évidents du côté de la production. De nouveaux secteurs se sont ouverts dans le domaine du tourisme, des médias, de l'hôtellerie, du divertissement, de l'exploitation minière, des métaux, de la finance et de la sphère numérique, y compris les avancées en matière de fintech, d’intelligence artificielle et d'énergie propre.

Si l'Arabie saoudite se classe parmi les nations connaissant une croissance rapide de l’indice de diversification économique, il est important de noter que son parcours est parti d'une base relativement modeste, note M. Saïdi.

Le niveau de diversification limité du Royaume implique que son rythme dépasserait celui d'économies déjà très diversifiées, explique-t-il.

«Il existe un processus de convergence vers des économies très diversifiées. Nous pouvons nous attendre à ce que cette tendance se poursuive.»

De même, le FMI souligne l'essor du produit intérieur brut (PIB) non pétrolier de l'Arabie saoudite, qui a atteint 4,8% du PIB en 2022, sous l'effet d'une consommation privée robuste et d'investissements privés non pétroliers, y compris les giga-projets. Il prévoit que la croissance non pétrolière du Royaume dépassera les 5% pour le premier semestre 2023.

Alors que les pays fortement dépendants des exportations de pétrole ont longtemps eu du mal à diversifier leur économie, l'Arabie saoudite, grâce à son engagement politique inébranlable et aux politiques de Vision 2030 mises en œuvre rapidement, voit aujourd'hui les signes de réussite de ses plans de diversification économique.

«Le succès du Royaume peut être attribué à l'approche unifiée et pangouvernementale, guidée par l'ambitieux programme 2030», explique à Arab News Hussein Abul-Enin, responsable du Moyen-Orient à Access Partnership.

Depuis le lancement de Vision 2030 en 2016 par le prince héritier et Premier ministre, Mohammed ben Salmane, le gouvernement a mis en œuvre un certain nombre de réformes économiques et sociales, notamment la réduction des restrictions à l'emploi des femmes, le développement de nouveaux secteurs économiques et la réduction des subventions à l'énergie.

Nasser Saïdi souligne que l'amélioration du score de l’indice de diversification économique de l'Arabie saoudite n'est pas surprenante, étant donné l'effort conscient d'élargir la contribution au PIB du secteur privé non pétrolier – un élément pivot de la stratégie de diversification soutenue par les politiques économiques.

«Du point de vue de la production, la diversification hors pétrole a bénéficié de la taille du pays ainsi que de secteurs relativement fermés, bien qu'avec des niveaux de droits de douane relativement bas», ajoute-t-il.

Secteurs émergents

Avec la mise en œuvre de la Vision 2030, M. Saïdi affirme que le pays s'ouvre davantage et que les nouveaux secteurs émergents, notamment l'économie numérique, les voyages, le tourisme, la logistique, les loisirs et la culture, viendront s'ajouter aux efforts de diversification.

M. Abul-Enin note en outre que les efforts de diversification économique du Royaume ont été couronnés de succès grâce à l'investissement croissant du gouvernement dans la «transformation numérique».

«De l'accélération de l'adoption du cloud pour les services du secteur public à l'encouragement de l'utilisation des technologies émergentes (intelligence artificielle générative, robotique et technologies du grand livre distribué), l'Arabie saoudite a pu réaliser des progrès significatifs dans la réalisation de ses objectifs de diversification économique», explique-t-il à Arab News.

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Hussein Abul-Enin, responsable du Moyen-Orient à Access Partnership (Photo, Fournie).

Alors que l'Arabie saoudite poursuit sa diversification, les résultats tangibles sont évidents du côté des produits. De nouveaux secteurs se sont ouverts dans le domaine du tourisme, des médias, de l'hôtellerie, du divertissement, de l'exploitation minière, des métaux, de la finance et de la sphère numérique, y compris les avancées en matière de fintech, d'intelligence artificielle et d'énergie propre.

M. Abul-Enin insiste sur la croissance du pays dans le secteur numérique pour surmonter les obstacles et les défis sur la voie d'une diversification économique accrue.

«L'Arabie saoudite doit continuer à investir dans des modules de formation avancés et des talents numériques pour surmonter cet obstacle», explique-t-il à Arab News.

Alors que l'Arabie saoudite se rapproche de la réalisation de sa Vision 2030, M. Abul-Enin s'attend à ce que le Royaume évolue pour devenir un centre économique et technologique régional, avec un rôle de plus en plus important sur les marchés mondiaux.

Soutenir la croissance

Si le modèle de diversification économique de l'Arabie saoudite récolte des succès notables, le pétrole reste une source dominante des exportations et des recettes fiscales saoudiennes, représentant directement plus de 40% de son PIB, selon un rapport du FMI datant de 2022.

«Pour ce qui est du commerce, le pétrole reste le principal produit commercialisé par le Royaume, mais comme il s'agit d'un produit international, il est échangé avec un grand nombre de pays (ce qui offre une certaine marge de manœuvre en cas de fléchissement de la croissance ou de la demande de quelques-uns des principaux partenaires commerciaux)», indique M. Saïdi.

Toutefois, à l'avenir, la question se pose de savoir comment le modèle de diversification économique de l'Arabie saoudite peut maintenir sa trajectoire fructueuse.

Selon M. Saïdi, les investissements saoudiens dans des secteurs tels que les mines et les métaux, ainsi que l'hôtellerie et le tourisme, y compris religieux, culturel et historique, «semblent les plus susceptibles de porter des fruits».

En outre, des mesures visant à accroître les recettes ont été introduites. Il s'agit notamment de mesures telles que la taxe sur la valeur ajoutée, dont le taux est comparativement plus élevé (15%) que dans les autres pays du CCG, ainsi que les accises et les taxes imposées par la loi sur des biens et services spécifiques à l'achat.

Ces ajouts, explique M. Saïdi, «ont permis au pays de s'éloigner de la nature procyclique des recettes publiques qui était évidente dans le passé, suivant les cycles d'expansion et de récession du pétrole et conduisant à des politiques fiscales procycliques».

M. Saïdi souligne que pour l'Arabie saoudite, la poursuite des efforts d'assainissement budgétaire est vitale, ce qui inclut la mise en œuvre de mesures visant à accroître les recettes. Alors que le pays s'efforce d'attirer des sièges régionaux à Riyad, il serait intéressant de voir comment les efforts en matière d'imposition des entreprises sont orientés.

Le secteur de l'énergie propre pourrait accroître la diversification économique, d'autant plus que le Royaume poursuit ses initiatives visant à atteindre des émissions nettes nulles d'ici à 2060.

«Le secteur des énergies propres a un fort potentiel de croissance – le pays pourrait même exporter de l'électricité produite à partir de l'énergie solaire par le biais d'un réseau interconnecté jusqu'en Europe et/ou en Asie du Sud», déclare-t-il.

À mon avis, l'Arabie saoudite deviendra une nouvelle puissance énergétique au cours de cette décennie, en s'appuyant sur son avantage comparatif dans le domaine de l'énergie solaire et en exportant de l'«électricité verte et de l'hydrogène», conclut M. Saïdi.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 

 


Droits de douane: une «pause fragile», l'UE doit continuer à «mobiliser tous les leviers disponibles» affirme Macron 

Emmanuel Macron a donc rappelé que l'objectif de la Commission européenne était "simple: négocier pour faire retirer ces tarifs injustes et obtenir un accord équilibré, sans asymétrie", car cette pause de trois mois représente "90 jours d'incertitude pour toutes nos entreprises, d'un côté comme de l'autre de l'Atlantique et au delà". (AFP)
Emmanuel Macron a donc rappelé que l'objectif de la Commission européenne était "simple: négocier pour faire retirer ces tarifs injustes et obtenir un accord équilibré, sans asymétrie", car cette pause de trois mois représente "90 jours d'incertitude pour toutes nos entreprises, d'un côté comme de l'autre de l'Atlantique et au delà". (AFP)
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  • "Avec la Commission européenne, nous devons nous montrer forts: l'Europe doit continuer de travailler sur toutes les contre-mesures nécessaires", a-t-il déclaré après l'annonce de Donald Trump mercredi d'une pause dans la hausse de droits de douanes
  • Il a notamment alerté sur la nécessité pour l'Union européenne de se protéger "des flux de pays tiers", en particulier la Chine, qui reste taxée au maximum, et dont l'afflux de produits pourrait "déséquilibrer notre marché"

PARIS: Le président français Emmanuel Macron a prévenu vendredi que le rabaissement des droits de douane américains à 10% étaient "une pause fragile" et estimé que l'Europe devait continuer de "mobiliser tous les leviers disponibles pour se protéger", dans un message posté sur X.

"Avec la Commission européenne, nous devons nous montrer forts: l'Europe doit continuer de travailler sur toutes les contre-mesures nécessaires", a-t-il déclaré après l'annonce surprise de Donald Trump mercredi d'une pause dans la hausse de droits de douane, limitée à 25% pour l'acier, l'aluminium, les automobiles, et 10% pour les autres produits.

Il a notamment alerté sur la nécessité pour l'Union européenne de se protéger "des flux de pays tiers", en particulier la Chine, qui reste taxée au maximum, et dont l'afflux de produits pourrait "déséquilibrer notre marché".

Emmanuel Macron a donc rappelé que l'objectif de la Commission européenne était "simple: négocier pour faire retirer ces tarifs injustes et obtenir un accord équilibré, sans asymétrie", car cette pause de trois mois représente "90 jours d'incertitude pour toutes nos entreprises, d'un côté comme de l'autre de l'Atlantique et au delà".

"Nous avons raison de nous battre, ce sont des emplois et la vie de nos territoires qui sont ici en jeu", a encore insisté le président français.

Son Premier ministre François Bayrou devait se rendre vendredi matin à la foire aux fromages et aux vins de Coulommiers (Seine-et-Marne) pour précisément apporter son soutien à des filières susceptibles d'être impactées par des droits de douane.


La Bourse de Paris célèbre la suspension des droits de douane de Trump

a Bourse de Paris s'envolait de concert avec les autres principaux indices européens, euphoriques après la suspension annoncée par Donald Trump de ses droits de douane colossaux contre le reste du monde, à l’exception de la Chine. (AFP)
a Bourse de Paris s'envolait de concert avec les autres principaux indices européens, euphoriques après la suspension annoncée par Donald Trump de ses droits de douane colossaux contre le reste du monde, à l’exception de la Chine. (AFP)
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  • Vers 10H30 heure de Paris (08H30 GMT), l'indice vedette CAC 40, s'envolait (+5,36%), s'établissant à 7.230,69 points, soit un bond de 367,67 points. Depuis le 1er avril, il cède toutefois plus de 2%
  • A Francfort, le Dax décollait de 6,28%, Londres de 4,55%, Milan de 6,96% et la Bourse suisse de 5,27%

PARIS: La Bourse de Paris s'envolait de concert avec les autres principaux indices européens, euphoriques après la suspension annoncée par Donald Trump de ses droits de douane colossaux contre le reste du monde, à l’exception de la Chine.

Vers 10H30 heure de Paris (08H30 GMT), l'indice vedette CAC 40, s'envolait (+5,36%), s'établissant à 7.230,69 points, soit un bond de 367,67 points. Depuis le 1er avril, il cède toutefois plus de 2%.

A Francfort, le Dax décollait de 6,28%, Londres de 4,55%, Milan de 6,96% et la Bourse suisse de 5,27%.

Donald Trump a annoncé mercredi dans une spectaculaire volte-face qu'il allait ramener provisoirement à 10% les droits de douane imposés à la plupart des pays, si ces derniers n'ont pas riposté, à l'exception notable de la Chine.

"Les investisseurs espèrent que cette trêve de 90 jours donnera aux pays le temps de renégocier, de réorganiser les chaînes d'approvisionnement et d'atténuer le choc" des droits de douane, commente Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank.

"C’est fondamentalement positif - que les droits de douane soient finalement appliqués ou non", poursuit-elle, "mais il ne faut pas encore sabrer le champagne".

Face à la Chine, les Etats-Unis s'enfoncent dans une guerre commerciale qui enfle de plus en plus. Donald Trump a annoncé mercredi durcir les surtaxes visant Pékin en raison d'un supposé "manque de respect", les portant à un niveau vertigineux de 125%, contre 104% auparavant.

Les incertitudes devraient ainsi "persister", même si le rebond actuel "repose sur des bases solides", affirme Mme Ozkardeskaya.

Les bancaires au beau fixe

Très attaquées lors de la débâcle boursière des derniers jours, les valeurs bancaires caracolent désormais en tête avec le retour de l'appétit des investisseurs pour le risque.

Elles sont aussi portées par la stabilisation des taux d'emprunts longs des Etats après une flambée massive, un phénomène favorable à leurs marges.

Société Générale s'envolait de 9,14% à 37,50 euros, BNP Paribas décollait de 9,60% à 69,90 euros et Crédit agricole de 5,18% à 15,75 euros vers 10H30 heure de Paris.

L'industrie surfe sur la vague

La suspension des droits de douane de Donald Trump a aussi apporté un soulagement immédiat aux valeurs industrielles, l'aéronautique en tête, un cinquième des exportations de la France vers les Etats-Unis étant lié au secteur.

Airbus flambait ainsi de 7,57% à 143,58 euros, Dassault Aviation gagnait 3,69% à 292,60 euros.

Les entreprises de matériaux de constructions profitent aussi de la dynamique, avec ArcelorMittal qui s'envolait de 7,99% à 23,65 euros, et Saint-Gobain de 9,48% à 83,82 euros.

 


Arabie saoudite: croissance de 89% des installations touristiques autorisées

Le palais de Salwa à Turaif, site du patrimoine mondial de l'Unesco, illuminé la nuit, à Diriyah, en Arabie saoudite. (Shutterstock)
Le palais de Salwa à Turaif, site du patrimoine mondial de l'Unesco, illuminé la nuit, à Diriyah, en Arabie saoudite. (Shutterstock)
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  • Le porte-parole officiel du ministère du Tourisme, Mohammed Al-Rasasimah, a qualifié cette augmentation de «remarquable»
  •  Il ajoute que cette expansion s'inscrit dans le cadre d'un essor significatif du secteur touristique du Royaume

RIYAD: Le secteur du tourisme en Arabie saoudite a connu une croissance significative en 2024, le nombre d'établissements d'accueil autorisés ayant augmenté de 89% pour atteindre 4 425 dans les différentes régions du Royaume.

Dans un message publié sur X, le porte-parole officiel du ministère du Tourisme, Mohammed Al-Rasasimah, a qualifié cette augmentation de «remarquable», ajoutant qu'elle reflétait les efforts déployés «pour soutenir la croissance du secteur et renforcer son attractivité en matière d'investissement».

Il ajoute que cette expansion s'inscrit dans le cadre d'un essor significatif du secteur touristique du Royaume, stimulé par un afflux de voyageurs et par l'engagement du ministère à favoriser un environnement d'accueil de classe mondiale.

Le ministère a indiqué en mars que le nombre d'établissements hôteliers agréés à La Mecque atteindrait 1 030 à la fin de 2024, soit une augmentation de 80% par rapport à l'année précédente.

Cette augmentation place la province en tête du Royaume pour le plus grand nombre d'installations et de chambres autorisées, soulignant l'engagement de la région à améliorer l'expérience des visiteurs, a rapporté l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Cette mesure renforce également l'engagement du ministère à protéger les droits des visiteurs et des pèlerins de la Omra qui utilisent les services d'accueil à La Mecque, dans le cadre de ses efforts continus pour améliorer la qualité des services.

«Les équipes d'inspection du ministère effectuent des visites de contrôle et d'inspection régulières tout au long de l'année pour s'assurer que tous les établissements respectent les exigences en matière de licence, détecter les violations et imposer des amendes en vertu de la loi sur le tourisme et de la réglementation des établissements d'hébergement touristique», a déclaré SPA.

Le secteur de l'hôtellerie en Arabie saoudite se développe au-delà de La Mecque. À la fin du troisième trimestre 2024, le nombre total d'établissements d'accueil autorisés dans le Royaume dépassait 3 950, soit une augmentation de 99% par rapport au troisième trimestre 2023. Le nombre de chambres autorisées a atteint 443 000, soit un bond de 107% par rapport aux 214 000 chambres enregistrées un an plus tôt.

Selon CoStar, un fournisseur mondial de données immobilières, La Mecque et Médine auront respectivement 17 646 et 20 079 chambres à divers stades de développement en 2025.

Cela intervient alors que l'Arabie saoudite a enregistré 30 millions de touristes entrants en 2024, contre 27,4 millions en 2023, selon les données du gouvernement. Le Royaume vise à attirer 150 millions de visiteurs par an d'ici à 2030 et prévoit d'augmenter la contribution du secteur du tourisme au produit intérieur brut de 6 à 10%.

L'expansion dynamique de l'Arabie saoudite dans le domaine de l'hôtellerie et du tourisme souligne son ambition de se positionner en tant que plaque tournante mondiale du voyage, en s'adressant aux visiteurs religieux et aux touristes de loisir.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com