Les forces israéliennes tuent trois activistes palestiniens en Cisjordanie

Des membres des forces de sécurité israéliennes recueillent des preuves à la suite d'une fusillade à Tel Aviv le 5 août 2023 (AFP).
Des membres des forces de sécurité israéliennes recueillent des preuves à la suite d'une fusillade à Tel Aviv le 5 août 2023 (AFP).
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Publié le Dimanche 06 août 2023

Les forces israéliennes tuent trois activistes palestiniens en Cisjordanie

  • Le chef de la cellule et deux autres membres ont été tués par les forces de sécurité dans les environs de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie
  • Samedi, un Israélien a été tué à Tel-Aviv par un Palestinien, originaire de la région de Jénine selon le Shin Beth, qui a été abattu

JERUSALEM: Trois Palestiniens qui s'apprêtaient à commettre un attentat ont été tués dimanche par les forces de sécurité israéliennes en Cisjordanie occupée, selon l'armée, alors que ce territoire connait un regain de violences.

"Une cellule terroriste du camp de réfugiés de Jénine a été identifiée dans une voiture en route pour commettre un attentat", ont indiqué dans un communiqué conjoint l'armée, la police et le Shin Beth, le service de sécurité intérieure israélien.

Le chef de la cellule et deux autres membres ont été tués par les forces de sécurité dans les environs de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, selon ce communiqué.

Le ministère palestinien de la Santé a confirmé la mort de trois Palestiniens par "des balles de l'occupation (Israël) près de la ville d'Arraba", dans la région de Jénine.

L'armée israélienne a identifié le chef de la cellule comme Nayef Abou Zwiess, 26 ans, qualifié d'"activiste armée" dans le camp de réfugiés de Jénine, par le communiqué.

Il avait été impliqué dans le passé dans des "opérations armées contre nos forces de sécurité en suivant les directives de terroristes de la bande de Gaza", est-il ajouté.

L'armée israélienne mène régulièrement des raids dans le nord de la Cisjordanie, bastion de groupes armés palestiniens. Cette région a connu une récente vague d'attaques contre des Israéliens, ainsi que des violences anti-palestiniennes de la part de colons juifs.

«Agir partout»

Le camp de réfugiés de Jénine est notamment devenu le symbole de la lutte palestinienne contre Israël, qui le considère comme "une plaque tournante du terrorisme".

Le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a qualifié de "crime" la mort dimanche des trois Palestiniens, affirmant qu'Israël en "paiera le prix".

De son côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a salué "les forces de sécurité pour l'élimination de la cellule terroriste qui allait commettre un attentat contre des citoyens israéliens".

"Nous continuerons d'agir partout et à tout moment contre ceux qui cherchent à nous tuer", a ajouté M. Netanyahu dans un bref communiqué.

Samedi, un Israélien a été tué à Tel-Aviv par un Palestinien, originaire de la région de Jénine selon le Shin Beth, qui a été abattu.

Vendredi, un Palestinien avait été tué par des colons israéliens dans le village de Burqa, en Cisjordanie.

Deux suspects ont été arrêtés par la police israélienne dans le cadre de cette affaire alors que les autorités disent continuer leur enquête sur cet incident.

L'armée israélienne avait fait état de "violents affrontements entre des civils israéliens et des Palestiniens" à Burqa vendredi. "Pendant les affrontements, des civils israéliens ont tiré sur les Palestiniens faisant un mort palestinien et quatre autres blessés", a indiqué l'armée.

Des "civils israéliens (ont été) blessés par des jets de pierres" lors de ces heurts, a-t-elle ajouté.

Près de trois millions de Palestiniens vivent en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967. Environ 490 000 colons juifs y habitent aussi dans des colonies considérées par l'ONU comme illégales au regard du droit international.

Au moins 211 Palestiniens ont été tués depuis le début de cette année dans les violences liées au conflit israélo-palestinien, ainsi que 28 Israéliens, une Ukrainienne et un Italien, selon un décompte de l'AFP établi à partir de sources officielles.


Israël et le Hamas restent inflexibles, mais Washington presse pour un cessez-le-feu à Gaza

Le président de la Chambre des représentants américaine Mike Johnson (R) et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'adressent à la presse lors de leur rencontre au Capitole à Washington, DC, le 8 juillet 2025. (Photo par Jim WATSON / POOL / AFP)
Le président de la Chambre des représentants américaine Mike Johnson (R) et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'adressent à la presse lors de leur rencontre au Capitole à Washington, DC, le 8 juillet 2025. (Photo par Jim WATSON / POOL / AFP)
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  • Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré avoir axé ses discussions avec Donald Trump sur la volonté d'Israël d'éliminer le Hamas, un leitmotiv répété depuis 21 mois.
  • Ces pourparlers indirects entre Israël et le mouvement islamiste palestinien se sont poursuivis mercredi pour le quatrième jour consécutif à Doha.

JERUSALEM : Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré avoir axé ses discussions avec Donald Trump sur la volonté d'Israël d'éliminer le Hamas, un leitmotiv répété depuis 21 mois. Des sources palestiniennes déplorent toutefois une impasse dans les négociations en vue d'une trêve à Gaza.

Ces pourparlers indirects entre Israël et le mouvement islamiste palestinien se sont poursuivis mercredi pour le quatrième jour consécutif à Doha.

Mardi, l'envoyé spécial du président américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, avait dit espérer un accord « d'ici à la fin de la semaine » sur une trêve de 60 jours accompagnée d'une libération d'otages, mais le Qatar, l'un des trois pays médiateurs, avait estimé que les discussions allaient « prendre du temps ».

Selon un responsable palestinien proche des négociations, la délégation israélienne refuserait « d'accepter la libre circulation de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza » et de retirer ses soldats des zones où ils sont installés depuis le mois de mars. 

« La délégation israélienne se contente principalement d'écouter plutôt que de négocier, ce qui reflète la politique actuelle de Netanyahou consistant à faire obstruction », a ajouté une autre source palestinienne.

« Il y a eu un échange de points de vue, mais aucune avancée », a-t-elle ajouté.

De précédentes négociations avaient fini par s'enliser, Israël et le Hamas se rejetant mutuellement la responsabilité de cet échec.

Dans un message publié après sa deuxième rencontre en 24 heures avec Donald Trump, mardi à Washington, Benjamin Netanyahu a réaffirmé les objectifs d'Israël : « La libération de tous nos otages, vivants ou morts, et l'élimination des capacités militaires et gouvernementales du Hamas, afin que Gaza ne constitue plus jamais une menace pour Israël. »

« Nous nous sommes concentrés sur les efforts visant à libérer nos otages », a-t-il ajouté, alors qu'il est critiqué dans son pays pour son manque de résultats sur cette question.

Mardi, un responsable du Hamas, Izzat al-Risheq, avait déclaré que M. Netanyahu n'était pas en phase avec « la réalité ». « Gaza ne se rendra pas… et c'est la résistance qui imposera les conditions », a affirmé ce responsable, qui n'est pas membre de l'équipe de négociation. 

Selon M. Witkoff, le projet d'accord prévoit le retour de dix otages vivants détenus par des groupes armés palestiniens depuis l'attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023, ainsi que de neuf otages décédés.

Donald Trump a intensifié la pression sur Benjamin Netanyahu pour qu'il parvienne à un accord qui pourrait mettre fin à la guerre. « C'est une tragédie. Je veux trouver une solution, il veut trouver une solution, et je pense que l'autre partie (le Hamas) le veut aussi », a-t-il déclaré mardi. 

Mais les points de blocage subsistent.

Lundi soir, M. Netanyahu a affirmé qu'Israël conserverait « toujours » le contrôle de la sécurité à Gaza.

Le Hamas a insisté à de nombreuses reprises sur le fait qu'il exigeait le retrait israélien du territoire palestinien, des garanties sur la poursuite du cessez-le-feu et la reprise en main de l'aide humanitaire par l'ONU et des organisations internationales reconnues. 


Cinq membres d'équipage secourus après l'attaque d'un navire au large du Yémen

Cinq membres d'équipage d'un navire marchand attaqué lundi au large des côtes tenues par les Houthis au Yémen ont été secourus, a annoncé mercredi un organisme de surveillance maritime. (Reuters)
Cinq membres d'équipage d'un navire marchand attaqué lundi au large des côtes tenues par les Houthis au Yémen ont été secourus, a annoncé mercredi un organisme de surveillance maritime. (Reuters)
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  • Cinq membres d'équipage d'un navire marchand attaqué lundi au large des côtes tenues par les Houthis au Yémen ont été secourus
  • Les autorités philippines avaient précisé auparavant que 21 des 22 membres d'équipage étaient des Philippins. "Les opérations de recherche et de sauvetage ont commencé dans la nuit

DUBAI: Cinq membres d'équipage d'un navire marchand attaqué lundi au large des côtes tenues par les Houthis au Yémen ont été secourus, a annoncé mercredi un organisme de surveillance maritime.

Les autorités philippines avaient précisé auparavant que 21 des 22 membres d'équipage étaient des Philippins. "Les opérations de recherche et de sauvetage ont commencé dans la nuit. Cinq membres d'équipage ont été secourus et les recherches se poursuivent pour retrouver les autres", a indiqué l'United Kingdom Maritime Trade Operations (UKMTO), un service géré par la Royal Navy britannique.

La société de sécurité britannique Ambrey a indiqué à l'AFP que le navire, le MV Eternity C, avait coulé.

 

 


L'Arabie saoudite conserve sa première place dans le classement mondial de la cybersécurité pour 2025

L'Arabie saoudite a conservé sa place de premier pays en matière de cybersécurité mondiale, selon l'édition de cette année du World Competitiveness Yearbook de l'International Institute for Management Development. (Photo Fournie)
L'Arabie saoudite a conservé sa place de premier pays en matière de cybersécurité mondiale, selon l'édition de cette année du World Competitiveness Yearbook de l'International Institute for Management Development. (Photo Fournie)
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  • La stratégie nationale de transformation numérique contribue à propulser le Royaume à l'avant-garde des normes internationales, selon des responsables.
  • L'Arabie saoudite est citée comme nation "modèle" de niveau 1 par l'agence spécialisée des Nations unies, ce qui souligne encore sa position dans le monde.

RIYAD : L'Arabie saoudite a conservé sa position de premier pays en matière de cybersécurité mondiale, selon l'édition de cette année du World Competitiveness Yearbook de l'International Institute for Management Development.

Le classement de l'indicateur de cybersécurité reflète ce que les responsables décrivent comme un soutien continu de la part des dirigeants du pays, notamment le roi Salman et le prince héritier Mohammed bin Salman.

Les responsables ont ajouté que la stratégie nationale de transformation numérique des dirigeants a contribué à propulser le Royaume au premier rang des références internationales.

Ils ont également déclaré que les réalisations du Royaume en matière de cybersécurité découlent d'une stratégie globale et à long terme qui équilibre la sécurité nationale avec le développement économique et technologique.

L'Arabie saoudite a également été désignée comme nation "modèle" de niveau 1 dans le Global Cybersecurity Index 2024 publié par l'Union internationale des télécommunications des Nations unies, ce qui souligne encore sa position internationale.

L'Autorité nationale de cybersécurité, principal organe de supervision des questions de cybersécurité, et la Saudi Information Technology Company, qui est son partenaire technique et stratégique, sont au cœur de ce modèle.

Ensemble, ces institutions ont contribué à renforcer les cyberdéfenses nationales, à localiser les technologies clés et à étendre la collaboration tant au niveau national qu'international.

La NCA, qui fait office de point de référence national pour toutes les questions relatives à la cybersécurité, a pour mission de renforcer la résilience numérique du Royaume en protégeant les infrastructures critiques, les secteurs clés et les services gouvernementaux.

Elle est également chargée de définir des politiques, des cadres et des normes tout en encourageant l'innovation, l'investissement et la croissance dans le secteur de la cybersécurité du Royaume.

Ces initiatives s'inscrivent dans le cadre des efforts déployés par l'Arabie saoudite pour créer un environnement numérique sûr et fiable qui favorise la croissance économique et la coopération mondiale. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com