Vision Golfe se penche sur l’attractivité économique française

Le panel, animé par Raffaella Silveti, directrice des investissements chez Business France Moyen-Orient, réunissait des experts des secteurs bancaire, juridique, du marketing et de l’investissement. (Photo fournie)
Le panel, animé par Raffaella Silveti, directrice des investissements chez Business France Moyen-Orient, réunissait des experts des secteurs bancaire, juridique, du marketing et de l’investissement. (Photo fournie)
Short Url
Publié le Jeudi 15 juin 2023

Vision Golfe se penche sur l’attractivité économique française

  • Le panel réunissait des experts des secteurs bancaire, juridique, du marketing et de l’investissement
  • «En termes bancaires, la France affiche de belles performances», selon Christophe Bourland, manager France de First Abu Dhabi Bank

PARIS: Investir en France: comment construire ensemble les chaînes de valeur de demain? Telle est la problématique abordée lors d’une table ronde qui s’est tenue dans le cadre de la deuxième journée de la conférence organisée par Business France, à Paris, au ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. 

Le panel, animé par Raffaella Silveti, directrice des investissements chez Business France Moyen-Orient, réunissait des experts des secteurs bancaire, juridique, du marketing et de l’investissement. Ces derniers ont débattu des défis qui sont au centre des préoccupations des échanges économiques. En effet, l’attractivité dans le domaine du business représente désormais un enjeu incontournable dans l’établissement et le développement des partenariats économiques internationaux.

 

Les Participants

  • Marc Lhermitte, senior partner, EY Consulting, Global Lead – FDI & Attractiveness | EY - Global
  • Geoffroy Bunetel, directeur de cabinet du président du groupe Chalhoub 
  • Christophe Bourland, manager France à la First Abu Dhabi Bank
  • Roland Montfort, Corporate and M&Aassocie chez Bryan Cave Leighton Paisner
  • Olivier Billon, fondateur et PDG de l’agence Ykone

 

Les intervenants ont été interrogés sur la fiscalité, le coût du travail ou l’environnement réglementaire qui sont souvent perçus comme des défauts récurrents qui plombent la compétitivité de l'Hexagone.

Toutefois, les intervenants ont signalé qu’une économie productive et orientée vers les services à haute valeur ajoutée, une qualité de vie élevée stimulée par un haut niveau de prestations sociales, une main-d'œuvre qualifiée et une place financière dynamique sont des exemples d'atouts qui renforcent l'attractivité française. La France a en effet attiré en 2022, comme l’a rappelé la modératrice, 1 700 projets d’investissements selon le rapport de Business France, ce qui a contribué à créer 60 000 emplois.

Selon Marc Lhermitte «de nombreuses réformes ont été mises en place par l'administration Macron dans le but de faire de la France l'économie la plus attractive d'Europe: l’allègement de la fiscalité des entreprises et du capital, la simplification de l'environnement administratif et réglementaire et l’amélioration du crédit d'impôt-recherche en sont des exemples – une démarche qui coûte cher mais qui est courageuse». Il ajoute: «Il y a 500 millions de consommateurs en Europe; il y a une compétition entre les trois grandes puissances et elle est brutale, malgré l'amitié qui existe entre ces pays. Mais, par exemple, l’Allemagne, qui réussit si bien dans les chaînes d'approvisionnement, est l'un des pays où l'emploi est le plus difficile, ce qui est un avantage pour la France qui est plus flexible». Il existe par ailleurs un atout majeur à ne pas négliger: «La France est une économie à faible émission de carbone», a-t-il rappelé.

Geoffroy Bunetel, lui, a réaffirmé l’attachement du groupe Chalhoub à la France, puisque la compagnie considérée comme leader dans la distribution des marques de luxe au Moyen-Orient, avec plus de 300 marques dans le secteur de la mode, de la beauté et de l’art de vivre, a décidé d’investir en France en rachetant la compagnie Christofle, marque leader dans l’art de vivre. «Nous sommes l’exemple d’une compagnie installée au Moyen-Orient qui investit en France dans une compagnie française, a-t-il souligné, même s’il s’agit beaucoup dans ce cas d’un investissement émotionnel, puisque nous étions distributeurs de la marque en Syrie en 1955 et que les liens qui nous lient sont historiques.» Mais, finalement, grâce à cet investissement «nous avons découvert en France une quantité incroyable de talents, un écosystème fort, surtout en Normandie où la manufacture est installée, et nous avons bénéficié d’un soutien des pouvoirs publics, notamment après la période Covid». Même son de cloche du côté d’Olivier Billon, fondateur et PDG de la compagnie de marketing Ykone, qui est une entreprise européenne avec, en partie, des investisseurs saoudiens. Billon a également souligné l’incroyable savoir-faire français dans le domaine de la publicité: «Ykone est présent dans quinze pays; les employés en France sont les meilleurs dans plusieurs domaines et le système bureaucratique social légal est le meilleur.» 

 «En termes bancaires, la France affiche également de belles performances», selon Christophe Bourland, manager France de First Abu Dhabi Bank qui souligne la «stabilité» de l’environnement «business». «Le président Macron a, depuis son arrivée au pouvoir, tracé une voie claire de simplification pour l'innovation et la création de moyens pour les investisseurs étrangers, et cela constitue un grand changement par rapport au passé, ce qui instaure un climat de confiance», a-t-il affirmé. En effet, la banque, l’une des plus importantes dans le Golfe, a choisi Paris pour seul siège en Europe et affiche clairement sa volonté d’encourager et de soutenir les investissements de la région du Golfe vers la France mais aussi les compagnies françaises voulant investir dans le Golfe.

Le volet «légal» des investissements a été abordé par Roland Montfort, qui conseille des clients étrangers «dans le monde entier». Le juriste a déclaré que «juridiquement, les problèmes sont complexes par nature et la France n'est pas libre puisque légalement liée à l'Union européenne et qu’il fallait toujours garder cela en tête». Cela dit, «le système juridique français rest[e] quand même flexible» et les avocats savent y «naviguer».

Les experts ont également souligné en conclusion le dévouement total des représentants de l’État dans la facilitation des investissements, «qu’ils soient au niveau régional ou local».

 


AIE: les investissements dans les technologies énergétiques propres accélèrent la croissance économique mondiale

Les investissements dans les énergies propres représentaient environ 0,7% des investissements mondiaux dans tous les secteurs de l’économie en 2023. (Shutterstock)
Les investissements dans les énergies propres représentaient environ 0,7% des investissements mondiaux dans tous les secteurs de l’économie en 2023. (Shutterstock)
Short Url
  • Le rapport évoque la vitalité de la recherche et du développement pour accroître la croissance de la production d’énergies propres au niveau mondial
  • Selon l’AIE, plusieurs facteurs, dont la taille du marché intérieur, la disponibilité de travailleurs qualifiés et l’état de préparation des infrastructures, sont des éléments cruciaux qui influencent la décision des entreprises d’investir dans le secteur

RIYAD: L’essor des investissements dans les technologies énergétiques propres renforce l’économie mondiale en créant de nouvelles opportunités industrielles et de nouveaux emplois, indique un rapport.

Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), les investissements mondiaux dans la fabrication de cinq technologies énergétiques propres – les panneaux solaires photovoltaïques, les éoliennes, les batteries, les électrolyseurs et les pompes à chaleur – ont grimpé de 70% en glissement annuel en 2023, atteignant 200 milliards de dollars (1 dollar = 0,93 euro).

L’AIE ajoute que les investissements dans la fabrication de technologies propres se multiplient et commencent à être pris en compte dans les données macroéconomiques plus générales.

D’après le rapport, ces investissements représentaient environ 0,7% des investissements mondiaux dans tous les secteurs de l’économie en 2023.

«Concernant la croissance, la contribution est encore plus marquée: en 2023, la fabrication de technologies propres représentait à elle seule environ 4% de la croissance du Produit intérieur brut (PIB) mondial et près de 10% de la croissance de l’investissement mondial», précise l’AIE. 

 

Le secteur de l’énergie solaire photovoltaïque atteint ses objectifs pour 2030

L’analyse révèle que les investissements dans la fabrication de panneaux solaires photovoltaïques ont plus que doublé l’année dernière pour atteindre 80 milliards de dollars, tandis que le financement de la production de batteries a augmenté d’environ 60% pour atteindre 100 milliards de dollars.

En raison de l’explosion des investissements, la capacité de production de modules solaires photovoltaïques est aujourd’hui déjà conforme à ce qui sera nécessaire en 2030 selon le scénario «zéro émission nette» de l’AIE.

De même, pour les cellules de batteries, si l’on tient compte des projets annoncés, la capacité de production est à 90% en mesure de répondre à l’objectif «zéro émission nette» d’ici à la fin de la décennie, souligne le rapport.

«La production record de panneaux solaires photovoltaïques et de batteries stimule la transition vers les énergies propres. Par ailleurs, les investissements importants dans les nouvelles installations et dans les agrandissements d’usines devraient donner un nouvel élan à cette transition dans les années à venir», estime Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE. 

«Bien que des investissements plus importants soient encore nécessaires pour certaines technologies, et que la production d’énergies propres pourrait être plus largement répandue dans le monde, la direction à suivre est claire», ajoute-t-il.

«Les décideurs politiques ont la possibilité de concevoir des stratégies industrielles axées sur la transition vers les énergies propres.»

L’AIE indique également qu’environ 40% des investissements dans la production d’énergies propres en 2023 concernaient des installations qui devraient entrer en service en 2024. Pour les batteries, cette proportion s’élève à 70%.

 

La fabrication de batteries en plein essor

 

La fabrication de batteries a connu une année record en 2023, avec une production totale de plus de 800 gigawattheures (GWh), soit une hausse de 45% par rapport à 2022.

Le rapport révèle que la capacité de production de batteries a également augmenté, avec près de 780 GWh de capacité de production de cellules ajoutés en 2023, soit environ un quart de plus que l’année précédente.

«Au niveau mondial, la capacité de fabrication de batteries pourrait dépasser 9 térawattheures d’ici à 2030 si tous les projets se concrétisent», ajoute le rapport de l’AIE. 

De même, les nouvelles capacités de production des éoliennes et des électrolyseurs ont connu une croissance plus rapide en 2023.

Selon l’agence, la capacité éolienne existante pourrait couvrir près de 50% des besoins en 2030, tandis que les projets annoncés pourraient en couvrir 12% supplémentaires.

En revanche, la capacité de production des pompes à chaleur s’est ralentie en raison de la stagnation de la plupart des principaux marchés. Le rapport ajoute que la capacité existante ne pourrait répondre qu’à environ un tiers des besoins en 2030.

 

La Chine domine les énergies propres

 

La production d’énergies propres est encore dominée par quelques régions, notamment la Chine qui abrite 80% de la capacité mondiale de production de modules solaires photovoltaïques.

Selon le rapport, la fabrication de cellules de batteries pourrait être moins concentrée géographiquement d’ici à la fin de la décennie si tous les projets annoncés se concrétisent.

Après avoir évalué plus de 750 usines, l’AIE a constaté que la Chine reste le producteur de technologies énergétiques propres le moins cher.

«La construction d’usines de fabrication de batteries, d’éoliennes et de panneaux solaires photovoltaïques est généralement 20 à 30% plus chère en Inde qu’en Chine, et 70 à 130% plus chère aux États-Unis et en Europe», mentionne l’AIE. 

«Toutefois, on estime que la grande majorité des coûts totaux de production de ces technologies (70 à 98%) provient des coûts opérationnels, qui comprennent des intrants tels que l’énergie, la main-d’œuvre et les matériaux, ce qui implique que les écarts de coûts de production observés aujourd’hui ne sont pas immuables et peuvent être influencés par la politique», ajoute le rapport.

Outre la Chine, les États-Unis et l’Union européenne, l’Inde, le Japon et la Corée du Sud ont investi massivement dans les technologies énergétiques propres au cours des dernières années.

Le rapport relève cependant que les investissements similaires en Afrique, en Amérique centrale et en Amérique du Sud sont négligeables.

 

Des investissements influencés par de nombreux facteurs

 

D’après l’AIE, le coût n’est pas le seul facteur qui attire les investissements dans le secteur des technologies énergétiques propres.

Selon l’agence, plusieurs autres facteurs, dont la taille du marché intérieur, la disponibilité de travailleurs qualifiés et l’état de préparation des infrastructures, sont des éléments cruciaux qui influencent la décision des entreprises d’investir dans le secteur.

«Les interventions politiques peuvent donc accroître l’attrait des investissements dans une région donnée sans subventionner directement les coûts de fabrication», explique l’AIE. 

«Les programmes de formation et de certification des travailleurs, la réduction des délais d’exécution des projets tout en maintenant les normes environnementales, l’élargissement des marchés intérieurs et la réduction de l’incertitude grâce à des politiques climatiques solides et stables figurent parmi les principales mesures “quasi sans regrets” qui peuvent accroître les incitations à investir, indépendamment du rôle des incitations directes dans les stratégies industrielles», poursuit-elle. 

En outre, le rapport évoque la vitalité de la recherche et du développement pour accroître la croissance de la production d’énergies propres au niveau mondial. 

«Si la recherche et le développement dans le secteur privé peuvent être stimulés par des politiques qui encouragent les investissements et l’expérience dans le secteur manufacturier, un soutien direct à l’innovation est également nécessaire», affirme l’AIE. 

Enfin, l’agence note que les initiatives gouvernementales, notamment les subventions ou les prêts à la recherche et au développement, le financement de projets, le soutien au prototypage rapide et la promotion des start-ups accéléreront les progrès dans la production d’énergies propres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Saudi Aramco enregistre un bénéfice net de 27,27 milliards de dollars au premier trimestre

Le chiffre d’affaires total de la société pétrolière publique pour les trois premiers mois de cette année s’élève à 107,21 milliards de dollars, avec un bénéfice d’exploitation total qui atteint 58,88 milliards de dollars au cours de cette période. (Shutterstock)
Le chiffre d’affaires total de la société pétrolière publique pour les trois premiers mois de cette année s’élève à 107,21 milliards de dollars, avec un bénéfice d’exploitation total qui atteint 58,88 milliards de dollars au cours de cette période. (Shutterstock)
Short Url
  • «Notre performance au cours du premier trimestre reflète la résilience et la force d’Aramco», affirme le PDG d’Aramco
  • Malgré un bénéfice net en baisse, Aramco a déclaré un dividende de base de 20,3 milliards de dollars pour les trois premiers mois de l’année

RIYAD: Le géant de l’énergie Saudi Aramco a déclaré un bénéfice net de 27,27 milliards de dollars (1 dollar = 0,93 euro) de janvier à mars de cette année, soit une augmentation de 2,04% par rapport au trimestre précédent.

Selon le communiqué de la société, le chiffre d’affaires total de la société pétrolière publique pour les trois premiers mois de cette année s’élève à 107,21 milliards de dollars, avec un bénéfice d’exploitation total qui atteint 58,88 milliards de dollars au cours de cette période.

Amin Nasser, PDG de Saudi Aramco, confie: «Notre performance au cours du premier trimestre reflète la résilience et la force d’Aramco. Elle renforce notre position de principal fournisseur d’énergie pour les économies, les industries et les populations du monde entier.»

Cependant, par rapport au premier trimestre de l’année précédente, le bénéfice net de la société cotée à Tadawul avait diminué de 14,44% à la fin de mars 2024.

Malgré un bénéfice net en baisse, Aramco a déclaré un dividende de base de 20,3 milliards de dollars pour les trois premiers mois de l’année et prévoit de distribuer son quatrième dividende de 10,8 milliards de dollars au deuxième trimestre.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Suisse: UBS préoccupée par un durcissement des règles

L'an passé, l’État et la banque centrale suisse avait dû mettre 259 milliards de francs suisses (265,5 milliards d'euros) à disposition pour éviter une faillite de Credit Suisse et faciliter son rachat par UBS (Photo, AFP).
L'an passé, l’État et la banque centrale suisse avait dû mettre 259 milliards de francs suisses (265,5 milliards d'euros) à disposition pour éviter une faillite de Credit Suisse et faciliter son rachat par UBS (Photo, AFP).
Short Url
  • L'an passé, l’État et la banque centrale suisse avait dû mettre 259 milliards de francs suisses
  • Car la fusion des deux plus grandes banques du pays a fait émerger un colosse dont le poids par rapport à l'économie inquiète

ZURICH: Le gouvernement suisse se prépare à durcir les règles applicables aux banques comme l'ont demandé des élus et organisations internationales, ce qui préoccupe UBS, en particulier concernant les capitaux supplémentaires que la banque devra mettre de côté.

L'an passé, l’État et la banque centrale suisse avait dû mettre 259 milliards de francs suisses (265,5 milliards d'euros) à disposition pour éviter une faillite de Credit Suisse et faciliter son rachat par UBS.

Si le géant bancaire avait rapidement pu stabiliser la situation et se passer de ces aides, ce sauvetage a fait craindre que la Suisse ne soit plus en mesure d'affronter une nouvelle crise si UBS devait un jour se trouver en difficulté à l'avenir.

Car la fusion des deux plus grandes banques du pays a fait émerger un colosse dont le poids par rapport à l'économie inquiète. Dans les mois suivant le rachat de Credit Suisse, le Parti socialiste suisse avait exigé une réforme "de toute urgence" des règles applicables au secteur bancaire.

Crise 

En avril, le Conseil fédéral a adopté un rapport qui a procédé à une analyse complète de la crise de Credit Suisse et proposé un train de mesures pour renforcer les règles applicables aux banques jugées trop grosses pour faire faillite afin de réduire les risques pour l'économie, l’État et les contribuables.

Ces mesures encore à l'étude visent à améliorer la prévention des crises, renforcer les liquidités des banques d'importance systémique et élargir la palette d'instruments aidant les banques à se sortir d'une crise.

En mars, le Fonds monétaire international (FMI) a également recommandé à la Suisse de renforcer son cadre réglementaire, entre autres en donnant davantage de pouvoirs à l'autorité de surveillance, alors que "la complexité" d'UBS suite à cette fusion rend, selon lui, l'établissement plus difficile à superviser.

Selon les estimations d'experts qui ont circulé dans la presse, UBS risque de devoir mettre de côté 15 à 25 milliards de dollars supplémentaires, des montants jugés "plausibles" par la ministre suisse des Finances, Karin Keller-Sutter.

Lors de l'assemblée générale d'UBS, Colm Kelleher, son président, a évoqué un "mauvais remède" qui risque surtout de pénaliser la banque par rapport à ses concurrents internationaux.

Credit Suisse était une des banques les mieux capitalisées d'Europe au moment où elle a succombé mais a été confrontée à une grave crise de confiance qui a entrainé des retraits massifs de fonds. Or "la confiance ne peut pas être réglementée", a estimé M. Kelleher.