Niger: L'Algérie poursuit sa médiation et s'oppose à toute intervention

Le bloc ouest-africain de la Cedeao a menacé de recourir à la force pour réintégrer le président élu du Niger, Mohammed Bazoum, arrêté par les forces armées le 26 juillet (Photo, AFP).
Le bloc ouest-africain de la Cedeao a menacé de recourir à la force pour réintégrer le président élu du Niger, Mohammed Bazoum, arrêté par les forces armées le 26 juillet (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 25 août 2023

Niger: L'Algérie poursuit sa médiation et s'oppose à toute intervention

  • L'Algérie poursuit ses efforts de médiation avec l'envoi dans ce pays du numéro deux de sa diplomatie, Lounès Magramane, qui a appelé à privilégier la «négociation»
  • Plus grande nation d'Afrique, l'Algérie qui partage près de 1.000 km de frontière avec le Niger, est limitrophe de deux pays en proie à des crises profondes

NIAMEY: Hostile à toute intervention armée au Niger, l'Algérie poursuit ses efforts de médiation avec l'envoi jeudi dans ce pays du numéro deux de sa diplomatie, Lounès Magramane, qui a appelé à privilégier la "négociation", selon la radio nationale nigérienne.

"Une intervention au Niger aura des conséquences naturellement désastreuses non seulement sur le Niger mais aussi sur tous les pays de la région", a-t-il déclaré, assurant privilégier la "négociation", selon des propos rapportés par la radio nationale nigérienne.

Toujours selon ce média, M. Magramane a rencontré le Premier ministre nommé par le régime militaire, Ali Mahaman Lamine Zeine, en présence de plusieurs membres de son gouvernement - les ministres de la Défense Salifou Mody, des Affaires étrangères Bakary Yaou Sangaré, et de la Justice Alio Daouda.

Mercredi, c'est le chef de la diplomatie algérienne, Ahmed Attaf, qui avait entamé une tournée de discussions dans trois pays de la Cedeao (Nigeria, Bénin et Ghana) sur mandat du président algérien Abdelmadjid Tebboune pour des "consultations sur la crise au Niger et les moyens d'y faire face".

Il a souhaité que cette visite renforce "l'élan international et régional" et encourage "l'adhésion de tous autour du processus politique et pacifique pour le règlement de la crise au Niger".

La diplomatie algérienne a un long passé de médiations ou tentatives dans le règlement de conflits internationaux.

Le Niger autorisera les armées du Burkina et du Mali à intervenir «en cas d'agression»

Les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso et du Mali, Olivia Rouamba et Abdoulaye Diop, étaient en visite jeudi à Niamey où ils ont été reçus par le nouvel homme fort du Niger, le général Abdourahamane Tiani.

Ils ont "salué" la signature d'ordonnances "autorisant les forces de défense et de sécurité du Burkina Faso et du Mali d'intervenir en territoire nigérien en cas d'agression", selon un communiqué lu par Oumarou Ibrahim Sidi, le secrétaire général adjoint du ministères des Affaires étrangères nigérien, à l'issue de la visite.

Le président Tebboune a fait savoir le 6 août qu'il refusait "catégoriquement toute intervention militaire" extérieure au Niger qui représente, selon lui, "une menace directe pour l'Algérie".

Il "n'y aura aucune solution sans nous. Nous sommes les premiers concernés", avait-il ajouté, dans un entretien sur la télévision nationale.

Plus grande nation d'Afrique, l'Algérie qui partage près de 1.000 km de frontière avec le Niger, est limitrophe de deux pays en proie à des crises profondes, le Mali et la Libye, et elle refuse l'ouverture d'un troisième front.

Après le renversement le 26 juillet par des militaires du président nigérien Mohamed Bazoum, élu en 2021, la Cedeao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) a annoncé le 10 août son intention de déployer une force ouest-africaine "pour rétablir l'ordre constitutionnel au Niger".

"Deux pays (Mali et Burkina Faso, ndlr) sont prêts à entrer dans la bataille (aux côtés du Niger, ndlr)", avait souligné M. Tebboune, en estimant qu'en cas d'opération militaire, "tout le Sahel s'embrasera".


Le ministre saoudien de l'Énergie rencontre son homologue américain au KAPSARC

Le ministre saoudien de l'énergie, le prince Abdulaziz bin Salman, a rencontré le secrétaire américain à l'énergie, Chris Wright, et la délégation qui l'accompagnait, samedi au Centre d'études et de recherches pétrolières du roi Abdallah (KAPSARC) à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien de l'énergie, le prince Abdulaziz bin Salman, a rencontré le secrétaire américain à l'énergie, Chris Wright, et la délégation qui l'accompagnait, samedi au Centre d'études et de recherches pétrolières du roi Abdallah (KAPSARC) à Riyad. (SPA)
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  • La réunion a souligné la coopération croissante entre l'Arabie saoudite et les États-Unis dans les domaines de l'énergie, du développement durable et de la recherche.
  • Les discussions ont également porté sur les possibilités de collaboration dans le domaine de la recherche énergétique, l'échange d'expertise et le renforcement des initiatives de recherche conjointes. 

RIYAD : le ministre saoudien de l'Énergie, le prince Abdulaziz bin Salman, a rencontré le secrétaire américain à l'Énergie, Chris Wright, et la délégation l'accompagnant, samedi, au Centre d'études et de recherches pétrolières du roi Abdallah (KAPSARC), a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Cette visite s'inscrit dans le cadre de la visite du responsable américain dans le Royaume.

Lors de cette réunion, la coopération croissante entre les deux pays dans les domaines de l'énergie, du développement durable et de la recherche a été soulignée. 

Au cours de sa visite, le secrétaire d'État a été informé des rôles clés du KAPSARC dans les domaines de la recherche et de la transformation de la politique énergétique, de l'atténuation du changement climatique, du transport durable et des services de conseil stratégique.

Les discussions ont également porté sur les possibilités de collaboration dans le domaine de la recherche énergétique, l'échange d'expertise et le renforcement des initiatives de recherche conjointes. 

Le travail continu du KAPSARC dans le développement de modèles et d'outils analytiques avancés a été reconnu comme une contribution cruciale à l'élaboration de politiques éne

rgétiques tournées vers l'avenir et de solutions pratiques aux problèmes urgents actuels, a ajouté SPA. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  


L'Arabie saoudite et la France coprésident la réunion d'information de l'ONU sur la cause palestinienne

Les représentants permanents de l'Arabie saoudite et de la France auprès de l'ONU, Abdulaziz Al-Wasel et Jérôme Bonnafont, ont coprésidé une réunion d'information pour les États membres et observateurs de l'ONU au siège de l'organisation à New York. (SPA)
Les représentants permanents de l'Arabie saoudite et de la France auprès de l'ONU, Abdulaziz Al-Wasel et Jérôme Bonnafont, ont coprésidé une réunion d'information pour les États membres et observateurs de l'ONU au siège de l'organisation à New York. (SPA)
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  • Les membres de l'ONU soutiennent l'initiative conjointe visant à organiser des pourparlers de paix en juin.
  • M. Al-Wasel a invité les États membres à soumettre leurs visions et propositions pour soutenir les préparatifs de la conférence de juin.

RIYAD : les représentants permanents de l'Arabie saoudite et de la France auprès de l'ONU, Abdulaziz Al-Wasel et Jérôme Bonnafont, ont coprésidé une réunion d'information pour les États membres et observateurs de l'ONU au siège de l'ONU à New York, a rapporté samedi l'agence de presse saoudienne.

La session a permis d'aborder les préparatifs de la prochaine conférence internationale de haut niveau sur la résolution pacifique de la cause palestinienne et la mise en œuvre de la solution des deux États, qui devrait se tenir en juin sous la coprésidence de l'Arabie saoudite et de la France », a déclaré l'agence de presse saoudienne. 

M. Al-Wasel a également annoncé la formation de plusieurs groupes de travail chargés d'examiner les questions clés liées à un règlement pacifique du conflit. Il a invité les États membres à soumettre leurs visions et propositions pour soutenir les préparatifs de la conférence de juin.

M. Al-Wasel a souligné que cette conférence représentait « une voie formelle et globale pour renforcer les efforts internationaux visant à parvenir à une résolution juste et durable ».

La plupart des États membres des Nations unies et des délégations d'observateurs de blocs régionaux ont exprimé leur soutien total aux efforts déployés par l'Arabie saoudite et la France pour organiser la conférence, réaffirmant leur attachement à la solution des deux États, seule formule internationalement reconnue pour résoudre le conflit, et soulignant la nécessité d'obtenir des résultats tangibles, notamment la reconnaissance d'un État palestinien. 

Ils ont également exprimé leur rejet de l'annexion de terres et du déplacement forcé de Palestiniens, et ont souligné l'importance de soutenir le gouvernement palestinien et l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).

« Les pays participants ont salué le rôle de premier plan joué par le Royaume dans le soutien à la cause palestinienne, sa coprésidence de la conférence et ses efforts pour promouvoir l'action collective et maintenir la dynamique politique et diplomatique nécessaire au succès de la conférence », a rapporté l'agence SPA. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Riyad accueille la deuxième conférence de l'initiative sur les capacités humaines

L'événement est organisé avec le soutien du prince héritier Mohammed bin Salman, président du comité du programme de développement des capacités humaines (Photo SPA)
L'événement est organisé avec le soutien du prince héritier Mohammed bin Salman, président du comité du programme de développement des capacités humaines (Photo SPA)
  • L'événement est organisé avec le soutien du prince héritier Mohammed ben Salmane.
  • La conférence réunira plus de 300 intervenants, dont des dirigeants mondiaux, des décideurs politiques et des experts issus de divers domaines tels que le monde universitaire, le secteur privé et la société civile.

RIYAD :  La deuxième conférence sur l'initiative des capacités humaines débute ce dimanche au Centre de conférence international du roi Abdulaziz à Riyad, selon l'agence de presse saoudienne.

L'événement est organisé avec le soutien du prince héritier Mohammed bin Salman, qui préside également le comité du programme de développement des capacités humaines.

Tenu sous le thème « Au-delà de la préparation de l'avenir », ce rassemblement mondial de deux jours mettra en évidence l'engagement du Royaume à investir dans le capital humain en tant que pierre angulaire du développement et force motrice pour façonner un avenir durable, a ajouté l'agence de presse saoudienne. 

La conférence réunira plus de 300 intervenants, dont des dirigeants mondiaux, des décideurs politiques et des experts issus de divers domaines tels que le monde universitaire, le secteur privé et la société civile.

Plus de 100 sessions de dialogue permettront d'aborder des discussions approfondies sur la manière d'exploiter la technologie et l'innovation pour exploiter tout le potentiel humain.

L'accent sera mis sur la création d'environnements d'apprentissage tout au long de la vie et les participants exploreront également l'importance de forger des partenariats permettant aux individus de proposer des solutions durables et axées sur l'avenir. 

e texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com