Gaza: Face à une situation humanitaire «apocalyptique», les ONG lèvent le ton

Selon des ONG, personne parmi les 2,3 millions d'habitants de Gaza ne peut trouver suffisamment de nourriture et d'eau potable sous l'assaut renouvelé d'Israël (Photo, AFP).
Selon des ONG, personne parmi les 2,3 millions d'habitants de Gaza ne peut trouver suffisamment de nourriture et d'eau potable sous l'assaut renouvelé d'Israël (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 12 décembre 2023

Gaza: Face à une situation humanitaire «apocalyptique», les ONG lèvent le ton

  • Les États-Unis ont récemment opposé leur veto à une résolution des Nations unies exigeant un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas
  • Les responsables des ONG disent être à court de mots pour décrire les souffrances de l'enclave assiégée

LONDRES: Face à une situation humanitaire qualifiée d’«apocalyptique» par le responsable des droits de l'homme de l'ONU, Volker Turk, près de 2 millions de Palestiniens à Gaza sont confrontés à un sort sinistre après que les États-Unis ont opposé leur veto vendredi à une résolution de l'ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat.

Le vote a eu lieu après que le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a tiré la sonnette d'alarme mercredi, en invoquant l'article 99 de la Charte des Nations unies. Cet article permet au chef de l'ONU de «porter à l'attention du Conseil de sécurité toute question qui, à son avis, peut menacer le maintien de la paix et de la sécurité internationales».

Lors d'une récente conférence de presse virtuelle, des représentants d'organisations humanitaires actives à Gaza ont déclaré qu'ils étaient à court de mots pour décrire la crise humanitaire et les horreurs qui se déroulent dans l'enclave assiégée.

La réunion a été organisée par les ONG Action contre la faim, Amnesty International, Médecins du monde, Médecins sans frontières France, Humanité et inclusion - Handicap International, le Conseil norvégien pour les réfugiés, Oxfam, Refugees International et Save the Children.

Les responsables des organisations humanitaires actives à Gaza ont déclaré qu'ils étaient à court de mots pour décrire la crise humanitaire (Photo, AFP).

La reprise des hostilités après la fin de la trêve, qui a duré six jours après sa conclusion le 24 novembre, a vu Israël étendre son offensive terrestre plus profondément dans le sud de la bande de Gaza, auparavant déclarée par l'armée israélienne comme une zone «sûre». À ce jour, plus de 1,8 million de Palestiniens ont été déplacés.

Les responsables du ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, affirment que plus de 17 700 Palestiniens, dont plus de 7 000 enfants, ont été tués par les bombardements israéliens depuis le 7 octobre.

Ce jour-là, les forces de défense israéliennes (FDI) ont lancé une campagne militaire à Gaza en représailles à une attaque du Hamas au cours de laquelle plus de 1 440 Israéliens et étrangers ont été tués ou pris en otage.

Depuis dimanche, les FDI et les militants du Hamas sont engagés dans des combats dans plusieurs parties de Gaza, en particulier dans la principale ville du sud, Khan Younès, dont les habitants avaient été enjoints d'évacuer par un «appel urgent».

Alexandra Saieh, responsable de la politique humanitaire et du plaidoyer à Save the Children, a décrit les conditions humanitaires dans le sud de la bande de Gaza lors de la conférence de presse, jeudi: «Les gens sont dans des abris surpeuplés, dans des tentes de fortune, sans accès à l'eau potable et avec des installations sanitaires délabrées.»

«Nous avons entendu parler d'enfants qui meurent de faim dans la zone dite sûre d'Al-Mawasi», a-t-elle ajouté.

Al-Mawasi, une zone désertique d'un kilomètre de large située le long de la côte sud de la bande de Gaza, a été présentée par Israël comme un «espace sûr» en octobre.

Environ 770 000 personnes déplacées ont trouvé refuge dans 133 abris, tandis que d'autres, dans le sud, ont trouvé refuge dans des familles d'accueil ou ont dormi dans les rues, selon Shaina Low, conseillère en communication au Conseil norvégien pour les réfugiés (CNR).

Des camions d'aide saoudiens près du poste frontière de Rafah (Photo, SPA).

Le chaos n'a pas épargné les travailleurs humanitaires. Mme Low a ajouté que certains membres du personnel du CNR, ainsi que leurs enfants en bas âge, «dorment dans la rue parce qu'ils n'ont aucun endroit sûr où se réfugier».

«Au milieu d'attaques aériennes, terrestres et maritimes incessantes, Israël oblige les familles à se déplacer d'une zone périlleuse à l'autre», a-t-elle indiqué. «L'afflux de personnes dans le sud de la bande de Gaza s'est intensifié alors que des centaines de milliers de personnes ont fui le nord de la bande de Gaza.»

Mme Saieh de Save the Children, a rapporté les témoignages de ses collègues qui ont vu «des centaines d'enfants faire la queue pour une seule toilette dans le sud, des enfants et des familles errer dans les rues de ce qui n'a pas été rasé, sans nourriture, sans endroit où aller et sans rien pour survivre».

«Nos équipes nous parlent d'asticots que l'on prélève sur les plaies et d'enfants qui subissent des amputations sans anesthésie. Plus d'un million d'enfants, soit la quasi-totalité de la population enfantine de Gaza, n'ont nulle part où aller», a-t-elle prévenu.

Sandrine Simon, directrice du plaidoyer et de la santé à Médecins du monde, a averti que les conditions actuelles dans le sud de Gaza «conduisent à l'apparition d'épidémies».

Elle a indiqué que les cas de diarrhée, d'infections respiratoires aiguës et d'infections cutanées ont considérablement augmenté, ajoutant que «bientôt, la famine et les épidémies tueront certainement plus que les bombardements».

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a recensé plus de 70 000 cas d’infections respiratoires aiguës et au moins 44 000 cas de diarrhée, dont la moitié chez des enfants de moins de 5 ans. Toutefois, on s'attend à ce que les chiffres réels soient beaucoup plus élevés.

«La diarrhée est l'une des principales causes de mortalité infantile dans le monde», a expliqué Chiara Saccardi, responsable des opérations d'Action contre la faim au Moyen-Orient, lors de la conférence de presse.

Elle a attribué le nombre élevé d'enfants malades à Gaza et le spectre imminent d'une crise sanitaire à «l'effondrement total de l'infrastructure de l'eau et de l'assainissement à Gaza».

«Il n'y a pas de toilettes; les gens creusent des trous dans le sable pour s'en servir comme toilettes», a déclaré Mme Saccardi. «Certains articles d'hygiène essentiels, comme les couches, les lingettes et le détergent, ne sont plus disponibles.»

Isabelle Defourny, présidente de Médecins sans frontières, a déclaré que les besoins médicaux à Gaza «n'ont jamais été aussi importants, mais le système de santé est sur le terrain».

En raison d'un blocus israélien qui dure depuis 16 ans, le système de santé de Gaza était au bord de l'effondrement avant même l'escalade actuelle des hostilités. L'OMS a déclaré qu'aujourd'hui, le système de santé de la bande dévastée était «au bord de la catastrophe».

Les forces de défense israéliennes ont assiégé plusieurs hôpitaux de Gaza, affirmant que le Hamas dirigeait des centres de commandement dans – ou sous – ces installations. Le Hamas a démenti ces allégations.

Mme Defourny a révélé que le personnel de Médecins sans frontières a vu «comment les hôpitaux du nord de Gaza ont été transformés en morgues et en ruines», ajoutant que les établissements de santé sont bombardés, visés par les chars et les canons israéliens, encerclés et soumis à des raids, et que les patients et le personnel médical sont tués.

«Certains médecins ont dû abandonner des patients après avoir été confrontés à un choix inimaginable entre leur vie et celle de leurs patients», a-t-elle déclaré. «Aujourd'hui, dans le nord de la bande de Gaza, il n'y a plus d'accès à la chirurgie, plus de services chirurgicaux.»

Personne parmi les 2,3 millions d'habitants de Gaza ne peut trouver suffisamment de nourriture et d'eau potable (Photo, AFP).

L'équipe internationale de Médecins sans frontières à Gaza opère désormais dans la zone centrale, à savoir à l'hôpital Al-Aqsa, et dans le sud, à l'hôpital Al-Nasser de Khan Younès.

Mme Defourny a indiqué que l'équipe de Médecins sans frontières avait dû quitter l'hôpital Al-Nasser lundi soir «en raison de l'intensité des bombardements» autour de l'établissement.

«Aujourd'hui, 65 000 personnes à Gaza sont blessées», a déclaré Mme Simon de Médecins du monde, soulignant que «certaines mourront dans d'atroces souffrances faute de traitement anesthésique» et que «des milliers d'autres n'auront pas accès à la chirurgie et à la rééducation précoce nécessaires afin d’éviter une invalidité permanente».

Même les travailleurs humanitaires n'ont pas pu accéder aux services de santé vitaux. Mme Simon raconte que lorsque l'un de ses collègues a été blessé lors d'une attaque de chars contre une école dans laquelle il s'était réfugié, il lui a fallu des heures pour atteindre l'hôpital.

«Et là, des centaines de patients gisent sur le sol, enjambés par des infirmières épuisées et   traumatisées», a-t-elle signalé.

Depuis plus de 60 jours, les travailleurs humanitaires à Gaza se heurtent à une multitude d'obstacles. Aujourd'hui, aucun des 2,3 millions d'habitants de Gaza ne peut trouver suffisamment de nourriture et d'eau potable, selon une déclaration publiée le 6 décembre par 27 ONG opérant à Gaza.

«L'acheminement de l'aide s'est heurté à de graves difficultés à cause de la fermeture de points de passage clés tels que Karem Shalom, et nos équipes débordées sont également confrontées à la mort à Gaza», a déclaré Bouchra Khalidi, responsable de la politique d'Oxfam pour les territoires palestiniens occupés, alertant que la situation à Gaza pourrait avoir des «conséquences irréversibles sur le peuple palestinien».

Les forces de défense israéliennes et les militants du Hamas sont engagés dans des combats dans plusieurs parties de la bande de Gaza (Photo, AFP).

«Nos collègues sur le terrain ont été confrontés à des risques extrêmes lors de la distribution de l'aide, et même des produits de première nécessité comme l'eau, ont suscité des luttes désespérées et des tensions», a-t-elle mentionné. «La rareté de l'aide a conduit à des luttes désespérées pour l'eau, déchirant notre tissu social.»

Le Programme alimentaire mondial a estimé que chaque personne dans le nord de Gaza a accès à une moyenne de 1,8 litre d'eau potable par jour, tandis que dans le sud, ce chiffre est de 2 litres.

«Le corps humain ne peut pas survivre avec une si petite quantité d'eau», a affirmé Mme Saccardi, d'Action contre la faim.

Mme Saieh a déploré que «l'intensité de l'offensive du gouvernement israélien, conjuguée à la poursuite du siège, ait compromis la capacité à fournir une quelconque assistance humanitaire».

«Nous sommes incapables de faire notre travail efficacement. Les gens ont été entassés dans les zones les plus exiguës, privés des produits de première nécessité et de ce qui est essentiel pour survivre», a-t-elle précisé.

Les responsables présents à la réunion de jeudi ont appelé à une intervention internationale immédiate afin d'éviter de nouvelles pertes civiles, de mettre un terme à l'aggravation de la crise humanitaire et d'éviter un effondrement total de la situation sur le terrain.

Amanda Klasing, directrice nationale des relations gouvernementales à Amnesty International US, a demandé «un embargo complet du Conseil de sécurité des Nations unies sur les armes à destination d'Israël, du Hamas et d'autres groupes armés palestiniens jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de risque substantiel que les armes soient utilisées pour commettre des violations, et que des mécanismes de reddition de comptes efficaces soient mis en place».

En l'absence d'un embargo sur les armes, décrété par le Conseil de sécurité, Mme Klasing a appelé les pays, en particulier les États-Unis, à «imposer immédiatement leurs propres suspensions».

Les travailleurs humanitaires à Gaza sont confrontés à une multitude d'obstacles (Photo, AFP).

Mme Klasing a signalé: «Notre analyse globale est que les violations du droit humanitaire international et les crimes de guerre potentiels se poursuivent sans relâche, et que les États-Unis devraient donc suspendre les transferts d'armes à Israël.»

Affirmant que leurs équipes étaient déterminées à poursuivre leurs opérations humanitaires dans la bande de Gaza malgré les obstacles, les participants au point de presse ont affirmé que seul un cessez-le-feu permanent et définitif permettrait une réponse humanitaire efficace.

À moins que la violence ne cesse complètement, ils ont averti que le prix à payer serait la vie d'autres enfants.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale anime un colloque et une table ronde à Paris

Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa visite le musée « Gaza sinistrée » (Photo Fournie)
Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa visite le musée « Gaza sinistrée » (Photo Fournie)
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  • Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale a entamé sa visite par une visite du musée « Gaza sinistrée ».
  • Il a également abordé des termes intellectuels et religieux couramment utilisés, étudiés et mal compris, ainsi que de l'éthique de l'intelligence artificielle.

Paris : Invité par les plus importants groupes de réflexion et d'études de la capitale française, Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l'Association des oulémas musulmans, effectue une visite en France afin de rencontrer les représentants de ces institutions. 

Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale a entamé sa visite par une visite du musée « Gaza sinistrée ».

L'Institut français des relations internationales de la capitale française a accueilli un colloque animé par le secrétaire général de la Ligue, Cheikh Dr Muhammad Al-Issa. Le quotidien L'Opinion a également organisé une table ronde à son siège parisien à l'intention du secrétaire général de la Ligue.

Durant le colloque et la table ronde, le secrétaire de la Ligue islamique a évoqué les derniers développements relatifs aux questions contemporaines liées à la mission de la Ligue, et a cherché à clarifier la position juridique à leur sujet. Il a également abordé des termes intellectuels et religieux couramment utilisés, étudiés et mal compris, ainsi que de l'éthique de l'intelligence artificielle.

Le secrétaire général du Centre et un groupe de leaders d'opinion, de centres d'études et de recherche étaient présents à ces rencontres.


Le Hamas se dit prêt à libérer tous les otages, à la seule condition que la guerre à Gaza prenne fin

Des décombres sont empilés à la suite d'une frappe israélienne sur l'hôpital Al-Ahli, également connu sous le nom d'hôpital baptiste ou Ahli Arab, dans la ville de Gaza, le 13 avril 2025. (Photo Omar AL-QATTAA / AFP)
Des décombres sont empilés à la suite d'une frappe israélienne sur l'hôpital Al-Ahli, également connu sous le nom d'hôpital baptiste ou Ahli Arab, dans la ville de Gaza, le 13 avril 2025. (Photo Omar AL-QATTAA / AFP)
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  • « Nous sommes prêts à libérer tous les otages israéliens dans le cadre d'un véritable accord » a déclaré à l'AFP Taher al-Nounou, un dirigeant du mouvement islamiste.
  • Ce dirigeant a insisté sur « le retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza et de l'entrée d'aide humanitaire »

LE CAIRE, EGYPTE : Un haut dirigeant du Hamas a affirmé lundi que le mouvement palestinien était prêt à libérer tous les otages israéliens, en échange notamment de garanties que l'État hébreu mettra fin à la guerre dans la bande de Gaza.

Une délégation du Hamas est actuellement au Caire pour y mener des discussions avec des responsables égyptiens et qataris, qui mènent avec les États-Unis une médiation en vue d'une trêve dans le territoire palestinien.

« Nous sommes prêts à libérer tous les otages israéliens dans le cadre d'un véritable accord d'échange de prisonniers, et en échange de la cessation de la guerre, du retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza et de l'entrée d'aide humanitaire », a déclaré à l'AFP Taher al-Nounou, un dirigeant du mouvement islamiste.

Il a toutefois accusé Israël d'entraver les progrès vers un cessez-le-feu. 

« Le problème ne réside pas dans le nombre d'otages à libérer, a-t-il dit, mais plutôt dans le fait qu'Israël revient sur ses engagements, bloque la mise en œuvre de l'accord de cessez-le-feu et poursuit la guerre. »

« C'est pourquoi le Hamas a insisté sur la nécessité de garanties pour contraindre Israël à respecter l'accord », a-t-il ajouté.

Selon le site d'information israélien Ynet, une nouvelle proposition aurait été soumise au Hamas, prévoyant la libération de dix otages vivants en échange de garanties américaines qu'Israël entamera des négociations sur une deuxième phase du cessez-le-feu.

Une première phase de la trêve, entre le 19 janvier et le 17 mars, avait permis le retour de 33 otages, dont huit étaient morts, en échange de la libération par Israël d'environ 1 800 prisonniers palestiniens. 

Les efforts visant à restaurer le cessez-le-feu se sont jusqu'à présent heurtés à des désaccords concernant le nombre d'otages que le Hamas devrait libérer.

Taher al-Nounou a également affirmé que le Hamas ne désarmerait pas, condition posée par Israël pour mettre fin à la guerre.

« Les armes de la résistance ne sont pas sujettes à négociation », a-t-il déclaré. 


Le ministre de la culture inaugure le pavillon saoudien à l'Expo 2025

Le ministre saoudien de la Culture, le prince Bader bin Abdullah bin Farhan, a inauguré dimanche le pavillon du Royaume à l'Expo 2025 d'Osaka. (SPA)
Le ministre saoudien de la Culture, le prince Bader bin Abdullah bin Farhan, a inauguré dimanche le pavillon du Royaume à l'Expo 2025 d'Osaka. (SPA)
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  • Le pavillon, le deuxième plus grand après celui du Japon, met en valeur la richesse du passé, l'innovation et l'avenir du royaume.
  • Le ministre saoudien a invité les invités à visiter le pavillon pour « découvrir l'authenticité de notre patrimoine, nos transformations ambitieuses et notre riche culture ouverte sur le monde ».

OSAKA : Le ministre saoudien de la Culture, le prince Bader bin Abdullah bin Farhan, a inauguré dimanche le pavillon du royaume à l'Exposition universelle de 2025 d'Osaka.

Ce pavillon, le deuxième plus grand après celui du Japon, met en valeur la richesse de l'histoire, de l'innovation et de l'avenir du royaume.

Le ministre saoudien a remercié le Japon pour « l'excellente organisation de l'Expo 2025, sa chaleureuse hospitalité et sa coopération inébranlable dans la fourniture de toutes les installations et de tout le soutien nécessaires pour assurer le succès du pavillon du Royaume à cet événement international ». 

Il a souligné la relation spéciale entre l'Arabie saoudite et le Japon, alors que les deux pays célèbrent 70 ans de relations bilatérales, et a invité les invités à visiter le pavillon pour « découvrir l'authenticité de notre patrimoine, nos transformations ambitieuses et notre riche culture ouverte sur le monde ».

Au cours de la cérémonie, le drapeau saoudien a été hissé en présence de Ghazi Faisal Binzagr, ambassadeur d'Arabie saoudite au Japon.

« Nous sommes ravis d'inaugurer le pavillon du Royaume d'Arabie saoudite à l'Exposition universelle de 2025 d'Osaka, dont le slogan est « Découvrez l'Arabie saoudite ». Grâce à la conception ambitieuse du pavillon, nous mettons en avant les nombreuses qualités partagées et l'harmonie entre le Royaume et le Japon », a-t-il déclaré.

Hamed Fayez, vice-ministre de la Culture et président du comité exécutif pour la participation du Royaume aux expositions internationales, ainsi que Rakan Al-Touq, ministre adjoint de la Culture, étaient également présents à la cérémonie d'ouverture.

Le pavillon propose une expérience immersive retraçant l'histoire du Royaume dans le cadre de la Vision 2030 et mettant en lumière des villes et des villages qui reflètent sa culture et son patrimoine.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  

Cet article est également publié sur Arab News Japan.