Le projet Masam désamorce 856 mines posées par les Houthis au Yémen

Au total, 408 008 mines ont été neutralisées depuis le début du projet en 2018. (Photo, SPA)
Au total, 408 008 mines ont été neutralisées depuis le début du projet en 2018. (Photo, SPA)
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Publié le Mardi 25 juillet 2023

Le projet Masam désamorce 856 mines posées par les Houthis au Yémen

  • Les équipes de Masam ont détruit en juillet 71 mines antichars, une mine antipersonnel, 780 munitions non explosées et quatre autres types d’engins explosifs
  • Au total, 408 008 mines ont été neutralisées depuis 2018 et le début du projet Masam, financé par l’Arabie saoudite

RIYAD: Masam, un projet saoudien de déminage au Yémen, a désamorcé, au cours de la troisième semaine de juillet, 856 mines posées par la milice houthie soutenue par l’Iran.

Supervisées par le Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salmane (KSrelief), les équipes spéciales du projet ont détruit 71 mines antichars, une mine antipersonnel, 780 munitions non explosées et quatre autres types d’engins explosifs.

Ces engins, posés sans discernement par les Houthis dans tout le Yémen, constituent une menace importante pour la vie de personnes innocentes, notamment des enfants, des femmes et des personnes âgées.

https://www.arabnews.fr/node/375886/monde-arabeMasam fait partie des nombreuses initiatives prises par l’Arabie saoudite, sur ordre du roi Salmane, pour aider le peuple yéménite. Cette initiative vise à dégager des voies pour permettre à l’aide humanitaire de parvenir aux citoyens du pays.

Les opérations de déminage ont eu lieu à Marib, Aden, Jouf, Chabwa, Taïz, Hodeidah, Lahij, Sanaa, Al-Bayda, Ad Dali’ et Saada.

Au total, 408 008 mines ont été neutralisées depuis le début du projet en 2018. Le projet forme des ingénieurs de déminage locaux et leur fournit des équipements modernes. Il offre également un soutien aux Yéménites blessés par les mines.

En juin, le contrat du projet a été renouvelé d’un an, pour un coût de 33,29 millions de dollars (1 dollar = 0,91 euro). Le Yémen est l’un des principaux bénéficiaires de l’aide de KSrelief. Le centre a mis en œuvre 814 projets au Yémen d’une valeur de plus de 4,25 milliards de dollars.

Les programmes de KSrelief couvrent la sécurité alimentaire, la santé, l’aide humanitaire et d’urgence, l’eau et l’hygiène, l’assainissement, les abris, la protection, la coordination des camps, la nutrition, l’éducation, le soutien multisectoriel, le redressement rapide, la logistique et les télécommunications.

L’Arabie saoudite, par l’intermédiaire de KSrelief et du projet Masam, reste déterminée à déminer le territoire yéménite, jouant ainsi un rôle crucial pour assurer la sécurité et le bien-être des citoyens yéménites.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Mahmoud Abbas se dit favorable à la démilitarisation du Hamas, sans rôle dans la gouvernance de Gaza 

Un futur Etat palestinien "n'a aucune intention d'être un Etat militarisé et est prêt à travailler à des arrangements de sécurité au bénéfice de toutes les parties", "dès lors qu'il bénéficie d'une protection internationale", affirme Abbas. (AFP)
Un futur Etat palestinien "n'a aucune intention d'être un Etat militarisé et est prêt à travailler à des arrangements de sécurité au bénéfice de toutes les parties", "dès lors qu'il bénéficie d'une protection internationale", affirme Abbas. (AFP)
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  • Mahmoud Abbas se dit aussi "prêt à inviter des forces arabes et internationales à se déployer dans le cadre d'une mission de stabilisation/protection avec un mandat du Conseil de sécurité"
  • Un futur Etat palestinien "n'a aucune intention d'être un Etat militarisé et est prêt à travailler à des arrangements de sécurité au bénéfice de toutes les parties", "dès lors qu'il bénéficie d'une protection internationale", ajoute-t-il

PARIS: Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas s'est dit favorable à ce que le Hamas "dépose ses armes" et "ne dirige plus Gaza" dans le cadre d'un futur Etat palestinien, dans une série d'engagements écrits avant une conférence de l'ONU, a annoncé mardi l'Elysée.

Dans une lettre adressée lundi au président français Emmanuel Macron et au prince héritier saoudien Mohammed ben Salman, qui coprésideront cette conférence sur la solution dite à deux Etats du 17 au 21 juin à New York, Mahmoud Abbas se dit aussi "prêt à inviter des forces arabes et internationales à se déployer dans le cadre d'une mission de stabilisation/protection avec un mandat du Conseil de sécurité".

Un futur Etat palestinien "n'a aucune intention d'être un Etat militarisé et est prêt à travailler à des arrangements de sécurité au bénéfice de toutes les parties", "dès lors qu'il bénéficie d'une protection internationale", ajoute-t-il.

"Ce qu'a fait le Hamas le 7 octobre" 2023, "en tuant et en prenant des civils en otage, est inacceptable et condamnable", écrit par ailleurs le président de l'Autorité palestinienne, appelant le mouvement islamiste palestinien à "libérer immédiatement tous les otages et personnes retenues".

L'Elysée salue dans un communiqué des "engagements concrets et inédits, témoignant d'une volonté réelle d'avancer vers la mise en oeuvre de la solution à deux Etats".

La France veut faire de la conférence internationale prévue à l'ONU un moment-clé pour relancer cette solution, dont le gouvernement d'Israël ne veut toutefois pas. Emmanuel Macron, qui sera à New York le 18 juin, se dit "déterminé" à reconnaître un Etat palestinien, potentiellement à cette occasion, mais a aussi émis plusieurs conditions, dont la "démilitarisation" du Hamas et sa "non-participation" à la gouvernance de cet Etat.

Dans sa lettre, Mahmoud Abbas s'engage aussi à nouveau à continuer de réformer l'Autorité palestinienne, et confirme vouloir organiser des "élections présidentielle et législatives d'ici un an", sous "supervision" internationale.

"Nous sommes prêts à prendre toute notre part pour promouvoir un chemin crédible et irréversible vers la fin de l'occupation, et aller vers la concrétisation d'un Etat indépendant et souverain de Palestine et la mise en oeuvre de la solution à deux Etats, dans le cadre d'un calendrier clair et avec des garanties internationales fortes", insiste-t-il.


Les dirigeants du MWL et du CCG saluent le succès du pèlerinage à La Mecque organisé par l'Arabie saoudite

Des pèlerins musulmans se rassemblent à Jabal al-Rahmah, également connu sous le nom de mont Arafat, pendant le pèlerinage annuel du hajj, à l'extérieur de la ville sainte de La Mecque, en Arabie saoudite, le 5 juin 2025. (REUTERS)
Des pèlerins musulmans se rassemblent à Jabal al-Rahmah, également connu sous le nom de mont Arafat, pendant le pèlerinage annuel du hajj, à l'extérieur de la ville sainte de La Mecque, en Arabie saoudite, le 5 juin 2025. (REUTERS)
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  • Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale, le Dr Mohammed bin Abdulkarim Al-Issa, a également adressé ses félicitations au nom de l'ensemble des agences de la LIM.
  • Al-Budaiwi a salué les infrastructures de pointe du Royaume, son organisation précise, son utilisation des technologies modernes, notamment l'intelligence artificielle, ainsi que sa main-d'œuvre qualifiée.

RIYAD : Jassem Al-Budaiwi, secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, a félicité le roi Salmane et le prince héritier Mohammed bin Salmane pour le succès de la saison du Hadj.

« Ce succès reflète les efforts considérables et les capacités du gouvernement saoudien à servir les pèlerins et à leur permettre d'accomplir les rituels dans les meilleures conditions », a-t-il déclaré.

Al-Budaiwi a salué les infrastructures de pointe du Royaume, son organisation précise, son utilisation des technologies modernes, notamment l'intelligence artificielle, ainsi que sa main-d'œuvre qualifiée.

« Ces efforts ont permis d'offrir une expérience exceptionnelle du pèlerinage et ont réaffirmé le leadership de l'Arabie saoudite au service de l'islam et des musulmans », a-t-il ajouté. Le secrétaire général a également salué le développement continu du système du pèlerinage par le Royaume.

Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale, le Dr Mohammed bin Abdulkarim Al-Issa, a également adressé ses félicitations au nom de toutes les agences de la LIM.

Il a salué les soins généreux prodigués aux pèlerins, soulignant la fluidité des déplacements entre les lieux saints et l'engagement à assurer leur confort et leur concentration spirituelle. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Deux morts dans une frappe israélienne sur le sud du Liban 

Des jeunes récupèrent des branches d'arbres pour en faire du bois de chauffage dans les décombres à l'extérieur d'un bâtiment endommagé sur le site d'une frappe aérienne israélienne nocturne dans le village d'Ain Qana, au sud du Liban, le 6 juin 2025. (AFP)
Des jeunes récupèrent des branches d'arbres pour en faire du bois de chauffage dans les décombres à l'extérieur d'un bâtiment endommagé sur le site d'une frappe aérienne israélienne nocturne dans le village d'Ain Qana, au sud du Liban, le 6 juin 2025. (AFP)
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  • L'armée israélienne avait indiqué avoir "frappé des sites de production souterrains de drones et des installations de stockage utilisées par l'unité aérienne du Hezbollah"
  • Le président libanais Joseph Aoun avait alors dénoncé une "violation flagrante" du cessez-le-feu

BEYROUTH: Deux hommes ont été tués mardi dans une frappe israélienne sur un village du sud du Liban frontalier d'Israël, a annoncé le ministère libanais de la Santé.

Ce raid intervient après des frappes israéliennes le 5 juin sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah pro-iranien, les plus violentes depuis le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre.

Selon un communiqué du ministère de la Santé, "un drone de l'ennemi israélien a mené une frappe sur le village de Chebaa, faisant deux morts et un blessé".

L'agence officielle Ani a précisé que les tués sont un homme et son fils, et que son deuxième fils avait été blessé.

Israël avait averti vendredi qu'il continuerait à frapper le Liban jusqu'au désarmement du Hezbollah, au lendemain des frappes sur la banlieue sud qui ont détruit neuf immeubles selon le mouvement islamiste.

L'armée israélienne avait indiqué avoir "frappé des sites de production souterrains de drones et des installations de stockage utilisées par l'unité aérienne du Hezbollah".

Le président libanais Joseph Aoun avait alors dénoncé une "violation flagrante" du cessez-le-feu.

Israël poursuit ses frappes sur le Liban malgré le cessez-le-feu qui a mis fin à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, avec le Hezbollah.

Aux termes du cessez-le-feu, les combattants du Hezbollah doivent se retirer au nord du fleuve Litani, à environ 30 kilomètres de la frontière israélienne, et démanteler leurs installations militaires au sud de cette limite.

Israël de son côté devait retirer toutes ses troupes du Liban mais a maintenu cinq positions qu'il juge "stratégiques" le long de la frontière.