Une frappe israélienne sur un hôpital de Gaza fait environ 500 morts, selon les autorités

Des gens se rassemblent autour des corps de Palestiniens tués lors des frappes aériennes israéliennes sur l'hôpital arabe Ahli, dans le centre de Gaza, après leur transport à l'hôpital Al-Shifa, le 17 octobre 2023. (AFP)
Des gens se rassemblent autour des corps de Palestiniens tués lors des frappes aériennes israéliennes sur l'hôpital arabe Ahli, dans le centre de Gaza, après leur transport à l'hôpital Al-Shifa, le 17 octobre 2023. (AFP)
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Publié le Mercredi 18 octobre 2023

Une frappe israélienne sur un hôpital de Gaza fait environ 500 morts, selon les autorités

  • Des centaines de personnes ont été tuées mardi soir dans un tir sur l'enceinte d'un hôpital de la ville de Gaza, suscitant de vives réactions à l'étranger
  • Le tir a suscité de nombreuses condamnations d'Israël émanant de pays arabes, et des manifestants ont pris les rues à Amman et Tunis

GAZA: Environ 500 personnes ont été tuées mardi soir lors d'une frappe aérienne israélienne sur l'enceinte d'un hôpital de la ville de Gaza, ont indiqué des sources du ministère de la Santé du territoire palestinien contrôlé par le Hamas. 

Cette frappe a rapidement provoqué une vague de vives réactions à l'étranger au onzième jour de la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement palestinien Hamas contre Israël.

Dans plusieurs villes arabes, notamment à Amman et Tunis, des manifestants ont pris les rues. A Ramallah, en Cisjordanie occupée, des heurts ont éclaté mardi soir entre des manifestants appelant au départ du président palestinien Mahmoud Abbas et ses forces de sécurité.

Attendu mercredi en Israël, le président américain Joe Biden va "reporter" son étape ensuite prévue en Jordanie, a indiqué la Maison-Blanche, exprimant ses "profondes condoléances" aux victimes de l'hôpital.

La Jordanie avait auparavant annoncé l'annulation d'un sommet auquel M. Biden devait participer à Amman avec son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et le président Abbas.

"Des centaines de victimes se trouvent encore dans les décombres" de l'hôpital Ahli Arab, dans le centre de Gaza, où "des centaines" de personnes sont mortes", a indiqué le ministère de la Santé du territoire palestinien contrôlé par le Hamas, qui a accusé Israël du tir.

"D'après des informations des services de renseignements, basées sur plusieurs sources que nous avons obtenues, le Jihad islamique est responsable du tir de roquette raté qui a touché l'hôpital", a affirmé de son côté l'armée israélienne dans un communiqué.

Plus tard dans la soirée, après un nouvel état de la situation, l'armée a répété que les forces israéliennes n’avaient pas frappé l’hôpital, touché "en résultat d'une roquette mal tirée par l’organisation terroriste Jihad islamique".

Le Conseil de sécurité de l'ONU vote mercredi une résolution et se réunit en urgence

"La Russie et les Emirats arabes unis ont demandé la tenue d'une réunion publique urgente du Conseil de sécurité des Nations unies dans la matinée du 18 octobre en raison de la frappe sur un hôpital de Gaza", a déclaré sur Telegram l'ambassadeur adjoint russe à l'ONU, Dmitri Polianskiï.

Cette réunion aura lieu mercredi à 14H00 GMT, selon l'ONU.

«C'est un massacre»

"Nous étions en train d'opérer dans l'hôpital, il y a eu une forte explosion et le plafond est tombé sur la salle d'opération. C'est un massacre", a déclaré le Dr Ghassan Abu Sittah, médecin de Médecins sans frontières, cité par un communiqué de l'ONG.

L'Eglise épiscopale à Jérusalem, qui gère l'hôpital frappé, a condamné une attaque "brutale" survenue "durant des frappes israéliennes", dénonçant un "crime contre l'humanité".

Le Hezbollah libanais, allié du Hamas, a appelé à observer une "journée de colère" mercredi pour condamner le tir meurtrier contre l'hôpital, un "massacre" dont il accuse Israël.

Poids lourd régional, l'Arabie saoudite a dénoncé une "violation de toutes les lois et normes internationales", dénonçant la poursuite par Israël "des attaques contre les civils".

Depuis le début de la guerre le 7 octobre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël, l'armée israélienne bombarde quotidiennement la bande de Gaza, jurant d'éliminer le mouvement islamiste.

Ces frappes, qui ont provoqué le déplacement d'un million de personnes selon l'ONU, dont de nombreuses ont trouvé refuge dans des hôpitaux, ont déjà fait plus de 3.000 morts, en majorité des civils, dont des centaines d'enfants, selon les autorités locales.

Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël depuis le début de la guerre, la plupart des civils le jour de l'attaque du Hamas qui a aussi enlevé 199 personnes selon l'armée israélienne.

"Je demande aux dirigeants du monde que ma fille nous soit rendue dans l'état où elle se trouve aujourd'hui ainsi que les autres otages", a exhorté mardi dans une conférence de presse à Tel-Aviv Keren Shem, la mère de Mia, une otage franco-israélienne.

D'intenses négociations impliquant plusieurs pays, tout particulièrement la Turquie, sont en cours pour tenter de faire libérer les otages. Selon le Hamas, plus d'une vingtaine d'entre eux ont été tués dans les frappes israéliennes.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait déjà recensé lundi à Gaza "111 infrastructures médicales" visées, "12 cadres soignants tués et 60 ambulances visées".

Au moins six personnes réfugiées dans une école de l'ONU ont aussi été tuées mardi dans un raid israélien, selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).

L'eau et la nourriture manquent également pour les 2,4 millions de Gazaouis, privés également d'électricité, après le siège imposé par Israël le 9 octobre au petit territoire palestinien, déja soumis à un blocus terrestre, maritime et aérien depuis la prise de pouvoir du Hamas en 2007.

«Rien ne peut justifier de prendre des civils pour cibles», souligne Macron

Emmanuel Macron a souligné mardi que "rien ne peut justifier de prendre des civils pour cibles".

"Toute la lumière devra être faite", a ajouté sur X (ex-Twitter) le chef de l'Etat, pour qui "rien ne peut justifier une frappe contre un hôpital".

"La France condamne l'attaque contre l'hôpital Al-Ahli Arabi de Gaza qui a fait tant de victimes palestiniennes. Nous pensons à elles", a poursuivi M. Macron, qui a également appelé à l'ouverture "sans délai" de l'accès à la bande de Gaza pour l'aide humanitaire.

Un peu plus tôt mardi, Paris avait déjà condamné "avec fermeté" la frappe, pour laquelle les belligérants se rejettent la responsabilité.

L'aide humanitaire «au plus vite»

Dans le sud de Gaza, où les habitants ont fui par centaines de milliers, suivant un appel à l'évacuation du nord lancé par l'armée israélienne, le point de passage de Rafah, contrôlé par l'Egypte, la seule issue de Gaza vers l'extérieur qui ne soit pas régie par Israël, reste fermé.

Le Caire a appelé mardi Israël à "cesser de viser les environs" du terminal, après quatre bombardements cette semaine, pour laisser entrer l'aide humanitaire  "au plus vite".

L'acheminement de l'aide a aussi été évoqué par le chancelier allemand Olaf Scholz lors d'entretiens avec M. Netanyahu, et le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, en discutera jeudi au Caire.

Le Conseil de coopération du Golfe a pour sa part annoncé une aide d'urgence de 100 millions de dollars pour la bande de Gaza.

Alors que l'armée israélienne a déployé des dizaines de milliers de soldats autour du territoire palestinien, et au nord le long de la frontière avec le Liban, près de 500.000 civils israéliens ont aussi été évacués pour les éloigner des zones de combat, selon l'armée.

Israël a aussi annoncé avoir récupéré les corps de 1.500 combattants du Hamas après leur incursion. Le Hamas a annoncé mardi la mort d'un de ses commandants, Ayman Nofal, dans un raid, Israël ayant déja affirmé en avoir tué quatre dans des frappes.

L'Iran, ennemi d'Israël, a de son côté menacé d'une possible "action préventive" contre ce pays.

Si les Israéliens poursuivent leur guerre contre le Hamas, "personne ne pourra arrêter" les "forces de la résistance", a lancé le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, désignant ainsi les alliés régionaux de l'Iran (Syrie, Hamas, Hezbollah libanais entre autres).

Les Etats-Unis ont annoncé mardi que 2.000 soldats américains avaient été placés en alerte pour un éventuel déploiement dans la région.

La tension est vive aussi à la frontière avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah qui a annoncé que cinq de ses combattants avaient été tués dans le sud du Liban.

En Cisjordanie, un territoire palestinien occupé depuis 1967 par Israël, au moins 61 Palestiniens ont été tués dans des violences depuis le 7 octobre, selon les autorités locales.

A Gaza, l'armée israélienne "commencera ses activités militaires renforcées lorsque le moment sera propice", a déclaré mardi son porte-parole, Jonathan Conricus.

Une telle opération s'annonce périlleuse sur ce terrain très densément peuplé, alors que le nord du territoire est truffé de tunnels où le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l'Union européenne et Israël, cache combattants et armes.

Avec AFP.


Le ministre saoudien des Affaires étrangères discute des derniers développements à Rafah avec le Premier ministre palestinien

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, reçoit le Premier ministre palestinien, Mohammed Moustafa, jeudi, à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, reçoit le Premier ministre palestinien, Mohammed Moustafa, jeudi, à Riyad. (SPA)
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  • Lors d’une réunion à Riyad, les deux responsables ont notamment évoqué le renforcement de la coopération entre leurs pays
  • Selon des habitants, l’armée israélienne a déployé des chars et elle a ouvert le feu à proximité des zones urbanisées de Rafah jeudi

RIYAD: Jeudi, le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a discuté avec le Premier ministre palestinien, Mohammed Moustafa, des derniers développements dans la ville de Rafah, située à Gaza.

Lors d’une réunion à Riyad, les deux responsables ont également évoqué le renforcement de la coopération entre leurs pays ainsi que les priorités et le programme de travail du gouvernement palestinien.

Selon des habitants, l’armée israélienne a déployé des chars et elle a ouvert le feu à proximité des zones urbanisées de Rafah jeudi, après que le président américain, Joe Biden, a promis de ne pas fournir d’armes à Israël si ses forces envahissaient cette ville du sud de Gaza.

Israël est allé à l’encontre des objections internationales en envoyant des chars et en menant des «frappes ciblées» dans la ville frontalière, où se sont réfugiés de nombreux civils palestiniens.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Saudia dévoile son plan pour la saison du Hajj 2024

Saudia mettra plus d’1,2 million de sièges à la disposition des pèlerins qui se rendent au Royaume. (X/@SaudiAirlinesEn)
Saudia mettra plus d’1,2 million de sièges à la disposition des pèlerins qui se rendent au Royaume. (X/@SaudiAirlinesEn)
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  • La compagnie aérienne nationale du Royaume possède plus de cent cinquante avions dans sa flotte et s’est engagée à fournir «les meilleurs services» aux pèlerins durant la saison du Hajj
  • Plus de 11 000 employés de première ligne et techniciens d’entretien d’aéronefs travailleront tout au long de la saison

RIYAD: Saudia a dévoilé son plan opérationnel pour la saison du Hajj de cette année. Elle a annoncé qu’elle mettrait plus d’1,2 million de sièges à la disposition des pèlerins qui se rendent au Royaume.

La compagnie aérienne nationale du Royaume possède plus de cent cinquante avions dans sa flotte et elle s’est engagée à fournir «les meilleurs services» aux pèlerins durant la saison du Hajj, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

La période opérationnelle de la compagnie pour la saison du Hajj dure soixante-quatorze jours, à partir du 9 mai. Elle comprend à la fois les arrivées et les retours.

Saudia a formé des équipes spécialisées afin de superviser le suivi du rendement, les opérations dans les salons VIP, la coordination avec les autres secteurs ainsi que l’élaboration d’un plan d’urgence en collaboration avec les parties prenantes concernées.

Des simulations ont été menées dans les aéroports internationaux de Djeddah et de Médine afin de se préparer pour la période du Hajj.

Saudia va accueillir les pèlerins de la Grande Mosquée dans cinq aéroports nationaux: Djeddah, Médine, Riyad, Dammam et Yanbu, précise la SPA.

Plus de 11 000 employés de première ligne et techniciens d’entretien d’aéronefs travailleront tout au long de la saison. L’initiative intitulée «Route de la Mecque» permettra d’accueillir plus de 120 000 pèlerins, et le service du «Hajj sans bagages» sera également mis en place.

La compagnie aérienne prévoit de transporter 270 000 valises et 240 000 bouteilles d’eau de Zamzam pendant la saison du Hajj.

Amer Alkhushail, PDG de Saudia Hajj and Umrah, a affirmé que la compagnie aérienne nationale était «honorée» de jouer un rôle essentiel auprès des pèlerins, conformément aux objectifs de la Vision 2030 du Royaume.

Saudia a acquis une «expérience inestimable» lors des précédentes saisons du Hajj, contribuant au développement et à la mise en œuvre d’initiatives stratégiques, a-t-il ajouté.

«Dans le cadre de nos préparatifs pour la prochaine saison du Hajj, le groupe Saudia s’est engagé à conclure des accords avec les délégations gouvernementales et les agences de voyages. Nous sommes déterminés à assurer une capacité de sièges adéquate et à étendre nos services pour répondre à la demande dans plus de cent destinations sur quatre continents», a confié M. Alkhushail.

«De plus, nous facilitons les réservations et l’émission des billets par voie électronique et par le biais des bureaux du groupe Saudia. Nous menons également des campagnes de sensibilisation pour informer les pèlerins sur les exigences en matière de bagages, notamment les dimensions, le poids et les objets interdits en avion.»

«Nous sommes prêts à soutenir la mise en place de vols dans le cadre de l’initiative Route de la Mecque.»

Grâce à son personnel, Saudia peut communiquer en trente langues différentes avec les pèlerins du monde entier, a-t-il ajouté.

Les repas à bord sont adaptés aux diverses exigences, a assuré M. Alkhushail avant d’évoquer les divertissements à bord de Saudia. En effet, la compagnie offre aux pèlerins un riche contenu éducatif et d’orientation élaboré en collaboration avec le ministère saoudien du Hajj et de l’Omra.

Saudia propose aussi des services de collecte des bagages aux lieux de résidence des pèlerins, ce qui facilite le voyage après l’accomplissement des rituels du Hajj, a-t-il précisé.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Plus de la moitié des installations d’eau de Gaza ont été détruites, selon une enquête de la BBC

Les experts en droits de l’homme estiment que les installations essentielles à la survie des civils doivent être protégées. (Photo AFP)
Les experts en droits de l’homme estiment que les installations essentielles à la survie des civils doivent être protégées. (Photo AFP)
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  • Plus de la moitié des usines de dessalement et des systèmes de forage ont été endommagés ou détruits
  • La destruction des stations d’épuration des eaux usées a provoqué une explosion des maladies transmises par l’eau

LONDRES: Une enquête menée par la BBC révèle que la moitié des installations d’eau et d’assainissement de Gaza ont été détruites depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.

Des images satellites examinées par BBC Verify montrent qu’un peu plus de la moitié des six cent trois usines de dessalement et des systèmes de forage utilisés pour fournir de l’eau à Gaza ont été endommagés ou détruits. C’est également le cas de quatre des six stations d’épuration des eaux usées.

Selon une organisation humanitaire citée par la BBC, les deux autres stations d’épuration ont été fermées par manque de carburant ou d’approvisionnement. Les efforts de réparation ont été fortement perturbés en raison des dégâts qu’un important dépôt a subis.

La destruction de ces installations a provoqué une explosion des maladies transmises par l’eau, ce qui présente de graves risques pour la santé de la population, en particulier pour les enfants et les femmes enceintes.

Le nombre de cas de diarrhée, d’hépatite A et même de choléra est monté en flèche.

Selon la Dr Natalie Roberts, directrice générale de Médecins sans frontières UK, la destruction des installations d’eau et d’assainissement a entraîné «des conséquences sanitaires désastreuses pour la population», ce qui a causé des décès.

Elle note que Rafah et la frontière sud de la région font partie des zones les plus touchées.

La BBC explique que, dans la mesure où l’état exact de chaque installation n’a pu être déterminé, aucune distinction ne peut être faite entre les installations «détruites» et celles qui sont «endommagées».

Elle souligne en outre que tous les dégâts ne sont pas visibles sur les images satellite – principalement dans le nord de Gaza ou dans la zone qui entoure la ville méridionale de Khan Younès –, de sorte que certaines installations touchées ont pu passer inaperçues.

La situation a été aggravée par les dégâts subis par le Service des eaux des municipalités côtières de Gaza et par le principal dépôt de services de l’Unicef, ce qui rend les réparations difficiles.

Les experts en droits de l’homme estiment que les installations essentielles à la survie des civils doivent être protégées.

D’après Leila Sadat, ancienne conseillère spéciale sur les crimes contre l’humanité à la Cour pénale internationale, ces destructions témoignent soit d’une «approche imprudente» des infrastructures civiles, soit d’un ciblage intentionnel.

Elle ajoute qu’il est possible que «ces destructions ne soient pas toutes des erreurs».

En réponse aux conclusions de la BBC, l’armée israélienne indique que le Hamas a utilisé des infrastructures civiles à des fins militaires, y entreposant des armes et des munitions.

Elle soutient que les installations d’approvisionnement en eau ont été principalement touchées lors de frappes aériennes qui visaient les combattants du Hamas et nie avoir intentionnellement ciblé des infrastructures civiles.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com