La Libye ordonne l'arrestation de vingt-trois responsables à la suite des inondations, annonce le procureur

Les inondations dévastatrices, alimentées par des pluies torrentielles le 10 septembre, ont brisé deux barrages en amont et formé une gigantesque vague qui s'est écrasée sur le lit de la rivière asséchée, qui traverse la ville de près de 100 000 habitants. (AFP)
Les inondations dévastatrices, alimentées par des pluies torrentielles le 10 septembre, ont brisé deux barrages en amont et formé une gigantesque vague qui s'est écrasée sur le lit de la rivière asséchée, qui traverse la ville de près de 100 000 habitants. (AFP)
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Publié le Lundi 25 septembre 2023

La Libye ordonne l'arrestation de vingt-trois responsables à la suite des inondations, annonce le procureur

  • Le bilan officiel du nombre de morts continue d'augmenter, dépassant les 3 800 samedi
  • Un mur d’eau a balayé la région le 10 septembre, emportant des milliers de personnes dans la mer

DUBAÏ: Le ministère public libyen a ordonné aujourd’hui l'arrestation de plusieurs responsables en relation avec les inondations soudaines qui ont dévasté la ville portuaire libyenne de Derna il y a deux semaines – provoquant la mort de milliers de personnes.

Dans un communiqué, le ministère public indique qu'il a été décidé d'arrêter 16 responsables de la gestion des barrages du pays, 6 responsables de l'Autorité des ressources hydriques, ainsi que le maire de Derna, «pour ne s’être pas conformé aux obligations de la mission de gestion des fonds alloués au projet de reconstruction et de développement de la ville».

Le bilan officiel du nombre de morts ne cesse d'augmenter, dépassant les 3 800 samedi, en raison d’inondations soudaines qui ont brisé deux vieux barrages en amont de Derna.

Un mur d’eau a balayé la région le 10 septembre, emportant des milliers de personnes dans la mer.

Selon ce communiqué, les enquêteurs ont terminé les premiers interrogatoires, et ils ont recommandé de placer ces responsables en détention provisoire.

Ils ont ensuite demandé la poursuite des enquêtes nécessaires concernant les autres responsables de l'inondation de Derna.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza: un hôpital affirme que les forces israéliennes procèdent à une «évacuation forcée» des locaux

Un enfant blessé reçoit des soins médicaux à l'hôpital Al-Awda dans le camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, suite à une frappe israélienne, jeudi. (AFP)
Un enfant blessé reçoit des soins médicaux à l'hôpital Al-Awda dans le camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, suite à une frappe israélienne, jeudi. (AFP)
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  • L'hôpital Al-Awda, dans le nord de la bande de Gaza, a affirmé jeudi que les forces israéliennes procédaient à une évacuation forcée de ses locaux
  • L'hôpital Al-Awda de Tel al-Zaatar est le seul hôpital encore en activité dans le nord de la bande de Gaza"

GAZA: L'hôpital Al-Awda, dans le nord de la bande de Gaza, a affirmé jeudi que les forces israéliennes procédaient à une évacuation forcée de ses locaux dans le territoire palestinien où l'armée poursuit son offensive.

"Les forces d'occupation israéliennes procèdent actuellement à l'évacuation forcée des patients et du personnel médical à l'intérieur de l'hôpital Al-Awda de Tel al-Zaatar, le seul hôpital encore en activité dans le nord de la bande de Gaza", a déclaré l'hôpital dans un communiqué. Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat.


L'envoyé spécial américain pour la Syrie à Damas

Depuis la chute d'Assad, les relations entre le nouveau pouvoir syrien et les Etats-Unis se sont progressivement améliorées. Fin décembre, une délégation américaine conduite par Barbara Leaf, responsable du Moyen-Orient au sein du département d'Etat, s'était rendue à Damas pour un premier contact avec les nouveaux dirigeants syriens. (AFP)
Depuis la chute d'Assad, les relations entre le nouveau pouvoir syrien et les Etats-Unis se sont progressivement améliorées. Fin décembre, une délégation américaine conduite par Barbara Leaf, responsable du Moyen-Orient au sein du département d'Etat, s'était rendue à Damas pour un premier contact avec les nouveaux dirigeants syriens. (AFP)
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  • Les photographes de l'AFP ont vu la bannière étoilée hissée à l'intérieur de la résidence de l'ambassadeur, située à quelques centaines de mètres de l'ambassade américaine dans le quartier d'Abou Roummaneh, au milieu de strictes mesures de sécurité
  • L'ambassade américaine en Syrie avait été fermée lors de la répression par Assad d'un soulèvement pacifique en 2011 qui a dégénéré en guerre civile

DAMAS: L'émissaire américain pour la Syrie, Thomas Barrack, est arrivé jeudi à Damas, selon l'agence officielle Sana, une nouvelle étape dans le rapprochement entre les deux pays après la chute de Bachar al-Assad.

M. Barrack, également ambassadeur en Turquie, a inauguré avec le ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, la résidence de l'ambassadeur américain dans la capitale syrienne, a indiqué Sana.

Les photographes de l'AFP ont vu la bannière étoilée hissée à l'intérieur de la résidence de l'ambassadeur, située à quelques centaines de mètres de l'ambassade américaine dans le quartier d'Abou Roummaneh, au milieu de strictes mesures de sécurité.

L'ambassade américaine en Syrie avait été fermée lors de la répression par Assad d'un soulèvement pacifique en 2011 qui a dégénéré en guerre civile.

L'envoyé spécial du président Donald Trump pour la Syrie avait rencontré le 24 mai à Istanbul le président syrien par intérim Ahmad al-Chareh, après la levée des sanctions américaines envers Damas.

Cette rencontre était intervenue à la suite de la réunion à Ryad entre Donald Trump et Ahmad al-Chareh, qui avait renversé, à la tête d'une coalition islamiste, le pouvoir de Bachar al-Assad en décembre.

"Tom comprend qu'il y a un grand potentiel à travailler avec la Syrie pour stopper le radicalisme, améliorer les relations et assurer la paix au Moyen-Orient", a affirmé le président américain dans un post sur X du Département d'Etat jeudi.

Le dernier ambassadeur en poste en Syrie, Robert Ford, avait été déclaré persona non grata après avoir défié le pouvoir syrien en se rendant en 2011 à Hama, ville assiégée par l'armée à 210 km au nord de Damas, et théâtre d'une manifestation monstre contre le régime.

Depuis la chute d'Assad, les relations entre le nouveau pouvoir syrien et les Etats-Unis se sont progressivement améliorées. Fin décembre, une délégation américaine conduite par Barbara Leaf, responsable du Moyen-Orient au sein du département d'Etat, s'était rendue à Damas pour un premier contact avec les nouveaux dirigeants syriens.


Trêve à Gaza: la proposition américaine acceptée par Israël ne répond pas aux demandes du Hamas

Selon deux sources proches des négociations, la nouvelle proposition américaine porte sur une trêve de 60 jours pouvant être étendue jusqu'à 70, et la remise par le Hamas de 10 otages vivants et 9 morts en échanges de la libération de prisonniers palestiniens au cours de la première semaine, et un deuxième échange sur le même nombre d'otages vivants et morts au cours de la deuxième semaine. (AFP)
Selon deux sources proches des négociations, la nouvelle proposition américaine porte sur une trêve de 60 jours pouvant être étendue jusqu'à 70, et la remise par le Hamas de 10 otages vivants et 9 morts en échanges de la libération de prisonniers palestiniens au cours de la première semaine, et un deuxième échange sur le même nombre d'otages vivants et morts au cours de la deuxième semaine. (AFP)
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  • La proposition américaine de trêve à Gaza à laquelle Washington dit avoir reçu l'assentiment d'Israël "ne répond pas aux demandes de notre peuple", a déclaré jeudi soir à l'AFP Bassem Naïm, un des dirigeants en exil du Hamas
  • "Israël a signé cette proposition avant qu'elle ne soit envoyée au Hamas" et "les discussions se poursuivent"

GAZA: La proposition américaine de trêve à Gaza à laquelle Washington dit avoir reçu l'assentiment d'Israël "ne répond pas aux demandes de notre peuple", a déclaré jeudi soir à l'AFP Bassem Naïm, un des dirigeants en exil du Hamas.

"La réponse de l'occupation (Israël, NDLR) signifie, en essence, la perpétuation de l'occupation, la poursuite des meurtres et de la famine (même pendant la période de trêve temporaire), et ne répond à aucune des demandes de notre peuple, notamment l'arrêt de la guerre et de la famine", a déclaré M. Naïm, ajoutant néanmoins que "la direction du mouvement examin(ait), avec un grand sens de la responsabilité et du patriotisme, la réponse à donner à cette proposition".

"Je peux confirmer que l'envoyé spécial (du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient Steve) Witkoff et le président ont soumis au Hamas une proposition de cessez-le-feu que Israël a approuvée et soutenue", a déclaré jeudi à Washington la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt.

"Israël a signé cette proposition avant qu'elle ne soit envoyée au Hamas" et "les discussions se poursuivent", a-t-elle ajouté.

Mais selon source proche du Hamas, "la nouvelle proposition (...) Witkoff, reçue par le Hamas via les médiateurs (l'Egypte et le Qatar, NDLR), est considérée comme un recul par rapport à la proposition (...) soumise au Hamas il y a plusieurs jours et acceptée" par le mouvement, laquelle "contenait un engagement américain concernant des négociations en vue d'un cessez-le-feu permanent."

"Il est difficile pour le Hamas d'accepter la (nouvelle) proposition tant qu'elle ne contient pas des garanties américaines (sur) des négociations en vue d'un cessez-le-feu permanent pendant la période de trêve temporaire", a ajouté cette source.

Selon deux sources proches des négociations, la nouvelle proposition américaine porte sur une trêve de 60 jours pouvant être étendue jusqu'à 70, et la remise par le Hamas de 10 otages vivants et 9 morts en échanges de la libération de prisonniers palestiniens au cours de la première semaine, et un deuxième échange sur le même nombre d'otages vivants et morts au cours de la deuxième semaine.

De mêmes sources, le Hamas avait accepté la semaine précédente deux échanges aux mêmes conditions, mais l'un au cours de la première semaine de la trêve et l'autre au cours de la dernière semaine.