Blinken arrive en Israël pour une visite de solidarité après l'offensive du Hamas

Le ministre israélien des Affaires étrangères Eli Cohen accueille le secrétaire d'État Antony Blinken à son arrivée à l'aéroport Ben Gourion de Tel Aviv après une attaque sans précédent perpétrée par des militants du Hamas. (Reuters)
Le ministre israélien des Affaires étrangères Eli Cohen accueille le secrétaire d'État Antony Blinken à son arrivée à l'aéroport Ben Gourion de Tel Aviv après une attaque sans précédent perpétrée par des militants du Hamas. (Reuters)
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Publié le Jeudi 12 octobre 2023

Blinken arrive en Israël pour une visite de solidarité après l'offensive du Hamas

  • Israël a juré "d'écraser" le mouvement islamiste palestinien, laissant présager une offensive terrestre dans la bande de Gaza contre le Hamas, qui a lancé le 7 octobre une attaque sanglante
  • Il doit rencontrer le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, dont le pays est un proche allié des Etats-Unis

TEL-AVIV: Le Hamas a de nouveau échangé des tirs jeudi avec Israël, où le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, est venu soutenir l'allié de Washington mais aussi appeler à la retenue pour protéger les civils palestiniens, la guerre ayant déjà fait des milliers de morts.

Israël a juré "d'écraser" le mouvement islamiste palestinien, laissant présager une offensive terrestre dans la bande de Gaza contre le Hamas, qui a lancé le 7 octobre une attaque sanglante, d'une ampleur sans précédent sur le territoire israélien et détient depuis 150 otages.

Environ 1.200 Israéliens, pour la plupart des civils, ont été tués dans cette attaque, et 1.354 Palestiniens selon les autorités locales, dont de nombreux civils, sont morts en six jours dans la bande de Gaza, où les frappes israéliennes ont transformé en ruines des immeubles entiers.

"Tout membre du Hamas est un homme mort", a lancé mercredi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu face au pays traumatisé, comparant le Hamas au groupe jihadiste Etat islamique, promettant de "l'écraser et le détruire".

L'objectif est la "liquidation" du gouvernement du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a affirmé jeudi un porte-parole de l'armée. Il a expliqué que l'armée se préparait à une "manœuvre terrestre", mais que rien "n'a encore été décidé".

Israël se prépare à une manoeuvre terrestre à Gaza mais rien n'a été décidé, selon l'armée

L'armée israélienne se prépare à une manoeuvre terrestre sur la bande de Gaza mais rien n'a encore été décidé, a déclaré jeudi un porte-parole militaire, au sixième jour de la guerre déclenchée par les attaques sans précédent du Hamas contre Israël.

"Ca pourrait être par voie aérienne, ça pourrait être conjointement à partir de la mer et des airs. Nous attendons de voir ce que nos responsables politiques décident éventuellement au sol (mais) cela n'a pas encore été décidé", a déclaré le lieutenant-colonel Richard Hecht lors d'une conférence de presse en ligne.

"A cet instant précis, nous nous concentrons sur leur hauts dirigeants, non pas seulement la direction militaire, mais aussi leurs responsables gouvernementaux jusqu'à (Yahya) Sinouar (le chef du Hamas à Gaza, NDLR). Ils sont directement impliqués", dans l'attaque meurtrière de samedi qui a provoqué la stupéfaction en Israël et bien au-delà par sa brutalité, a encore dit le lieutenant-colonel Richard Hecht.

L'objectif de l'armée est la "liquidation" du gouvernement du mouvement islamiste Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans la bande de Gaza, a-t-il ajouté.

L'armée a déployé des dizaines de milliers de soldats à la frontière avec l'enclave palestinienne, tout en poursuivant les bombardements visant les infrastructures, les commandants et les centres d'opérations du Hamas, selon l'armée.

Les frappes aériennes ont été déclenchées en réponse à un assaut aérien, terrestre et maritime surprise lancé samedi par des combattants du Hamas, qui a fait plus de 1.200 morts en Israël.

Jusqu'ici, le Hamas a tiré plus de 5.000 roquettes sur Israël, selon l'armée. Les bombardements de l'armée israéliennes ont fait au moins 1.354 morts dans la bande de

Gaza, selon un dernier bilan des autorités du Hamas.

"Nous nous préparons pour les prochaines étapes de la guerre, nous élaborons des plans d'urgence opérationnels multiples", a ajouté M. Hecht.

Lors d'une conférence de presse séparée, le porte-parole en chef de l'armée, Daniel Hagari, a réitéré les objectifs militaires contre les islamistes.

"Nous écrasons la capacité du Hamas à fonctionner en tant que souverain. Il ne parvient déjà plus à diriger Gaza dans certaines zones", a-t-il dit.

Jeudi, Israël et le Hamas ont échangé de nouveaux tirs, des journalistes de l'AFP ayant été témoins de plusieurs frappes aériennes visant deux camps de réfugiés palestiniens dans la bande de Gaza. "Quiconque s'approche de la clôture (séparant Israël de Gaza, ndlr) sera tué", a déclaré M. Hagari.

Israël a également imposé un "siège complet" au territoire palestinien, coupant l'électricité, l'eau et le carburant à Gaza.

Le ministre israélien de l'Energie, Israël Katz, a indiqué jeudi que son pays n'autoriserait pas l'entrée de produits de première nécessité ou d'aide humanitaire à Gaza tant que le Hamas n'aura pas libéré les personnes enlevées samedi en Israël. Environ 150 Israéliens, étrangers et binationaux ont été pris en otage par le Hamas, selon le gouvernement israélien.

Durant la nuit, Israël a de nouveau pilonné la bande de Gaza, d'où sont parties plusieurs salves de roquettes vers le sud du pays puis vers Tel-Aviv. Le Hamas a affirmé riposter à des frappes ayant ciblé "des civils" dans deux camps de réfugiés de la bande de Gaza.

Des correspondants de l'AFP ont été témoins de dizaines de frappes aériennes en direction du camp d'Al-Shati et dans le nord de Gaza.

Grand allié d'Israël, le président américain Joe Biden avait toutefois demandé au pays de respecter "le droit de la guerre" dans sa riposte.

"Nous sommes déterminés à nous assurer qu'Israël obtienne tout ce dont il a besoin pour se défendre", avait déclaré avant son arrivée Antony Blinken, alors que Washington a déjà fourni une aide militaire supplémentaire à son allié.

M. Blinken doit aussi rencontrer vendredi en Jordanie le roi Abdallah II et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

Elan de solidarité

Le 7 octobre à l'aube, en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, et au dernier jour des fêtes de Souccot, des centaines de combattants du Hamas avaient infiltré Israël depuis la bande de Gaza à bord de véhicules, par les airs et la mer, semant la terreur sous un déluge de roquettes.

Dans les rues, dans les maisons, faisant même irruption dans un festival de musique, ils ont tué plus d'un millier de civils lors de cette attaque d'une violence extrême et d'une ampleur inédite depuis la création d'Israël en 1948.

Israël a riposté en déclarant une guerre pour détruire les capacités du Hamas, pilonnant sans relâche la bande de Gaza et déployant des dizaines de milliers de soldats autour du territoire, dans le sud du pays, et à sa frontière nord avec le Liban, où les échanges de tirs sont fréquents avec le Hezbollah pro-iranien, allié du Hamas.

Après l'attaque, l'armée a affirmé avoir récupéré les corps de 1.500 combattants du Hamas qui s'étaient infiltrés dans plusieurs localités du sud du pays.

L'offensive du Hamas a déclenché un immense élan de solidarité. "Tout le monde est touché en Israël, au nord, au sud, à Tel-Aviv", confie Joanna Ouisman, une femme de 38 ans cadre dans la finance, en déposant deux énormes sacs remplis de livres pour enfants dans un centre commercial de Tel-Aviv. "Personne", dit-elle, "ne peut assister à cette barbarie et demeurer indifférent".

Les otages menacés

A l'entrée du kibboutz Beeri, à moins de cinq kilomètres de la frontière avec Gaza, une pile de cadavres témoigne de l'ampleur de l'attaque où plus d'une centaine d'habitants ont été tués, selon l'armée.

"La dévastation ici est absolument immense", se désole Doron Spielman, porte-parole de l'armée israélienne. "Et c'est sans compter les nombreux membres du kibboutz qui ont été pris en otage et emmenés dans Gaza", a renchéri un autre porte-parole, Jonathan Cornicus.

Lors de cette offensive, le Hamas a enlevé plusieurs dizaines d'otages israéliens, étrangers et binationaux, qu'il menace d'exécuter.

Le ministre israélien de l'Energie, Israël Katz, a affirmé jeudi que son pays n'autoriserait pas l'entrée de produits de première nécessité ou d'aide humanitaire à Gaza, placée en état de siège, tant que le Hamas n'aurait pas libéré les otages.

"Aucun interrupteur électrique ne sera allumé, aucun robinet d'eau ne sera ouvert et aucun camion de carburant n'entrera tant que les Israéliens enlevés ne seront pas rentrés chez eux", a-t-il dit.

Les autorités israéliennes recensent 150 otages, alors que des centaines de personnes sont encore portées disparues et des corps en cours d'identification.

Parmi ces otages figurent des jeunes capturés pendant un festival de musique où des combattants palestiniens ont fait irruption samedi, tuant 270 personnes d'après les autorités.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a indiqué jeudi qu'il était en contact avec le Hamas pour œuvrer à la libération des otages.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a lui aussi lancé un processus de négociations avec l'organisation islamiste, selon une source officielle.

La bande de Gaza, un territoire pauvre et exigu où s'entassent 2,4 millions de Palestiniens qui subissent un blocus terrestre, aérien et maritime depuis 2007, est désormais privée d'approvisionnements en eau, en électricité et en nourriture, coupés par Israël.

L'unique centrale électrique du territoire est à l'arrêt, faute de carburant.

Fabrizio Carboni, le directeur régional du CICR pour la région Proche et Moyen-Orient, a demandé aux deux camps de "réduire les souffrances des civils", notamment dans la bande de Gaza.

"Sans électricité, les hôpitaux risquent de se transformer en morgues", a-t-il affirmé, disant craindre notamment pour les nouveaux-nés placés dans des incubateurs et les patients sous oxygène ou sous dialyse.

«Une apocalypse»

A Gaza, où plus de 338.000 personnes ont été déplacées par les frappes, selon l'ONU, les bombardements ont touché des dizaines d'immeubles, des usines, des mosquées et des magasins, d'après le Hamas.

"C'est comme une apocalypse ou un tremblement de terre", les Israéliens "sont venus pour détruire, comme si ces gens ne méritaient pas de vivre. Comme s'ils n'étaient pas des humains", a affirmé au milieu des ruines un habitant du quartier de Karama à Gaza.

Les concentrations de troupes à la frontière font craindre une offensive terrestre sur le territoire, dont Israël s'était retiré unilatéralement en 2005 et qui est gouverné par le Hamas depuis 2007.

Une perspective terrifiante de combats au cœur d'une ville à l'extrême densité de population, dans des souterrains et en présence d'otages.

"Quand on rentre dans Gaza, on ne sait jamais dans quel état on en ressortira", affirme à l'AFP le commentateur politique Akiva Eldar.

Plusieurs dizaines d'experts indépendants de l'ONU ont condamné jeudi les "crimes horribles" du Hamas en Israël, mais également la riposte dénoncée comme "une punition collective" de Gaza.

Le président iranien Ebrahim Raïssi a appelé les "pays musulmans et arabes" à "se coordonner" pour "stopper les crimes" d'Israël contre Gaza. L'Iran soutient financièrement et militairement le Hamas, mais insiste sur le fait qu'il n'est pas impliqué dans l'attaque du 7 octobre.


Algérie: sept personnes en garde à vue après la noyade de cinq écoliers

La promenade du front de mer de la plage des Sablettes, à cinq kilomètres à l'est du centre-ville d'Alger (Photo, AFP).
La promenade du front de mer de la plage des Sablettes, à cinq kilomètres à l'est du centre-ville d'Alger (Photo, AFP).
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  • La mort, samedi, de ces enfants âgés de huit à douze ans, avait provoqué une onde de choc en Algérie
  • Les écoliers étaient venus de Médéa, dans le centre de l'Algérie, avec plus de 60 autres enfants et des accompagnateurs afin de se promener aux «Sablettes»

ALGER: Sept personnes ont été placées en garde à vue lundi en Algérie dans le cadre d'une enquête ouverte après la noyade de cinq écoliers lors d'une sortie scolaire dans la capitale, a annoncé la Cour d'Alger.

La mort, samedi, de ces enfants âgés de huit à douze ans, avait provoqué une onde de choc en Algérie, dont le président Abdelmadjid Tebboune a envoyé un message de condoléances aux familles.

Les écoliers étaient venus de Médéa, dans le centre de l'Algérie, avec plus de 60 autres enfants et des accompagnateurs afin de se promener aux "Sablettes", une station de loisirs à Alger.

Encadrement  

A la suite de ce drame, une enquête a été ouverte pour déterminer "si les conditions légales et réglementaires de protection des enfants concernés par de telles activités ont été respectées, et déterminer la responsabilité de toute personne dont l'implication dans cet incident aura été prouvée," a indiqué le procureur général près la Cour d'Alger dans un communiqué.

"Les résultats préliminaires de l'enquête préliminaire ont conduit à l'arrestation de sept personnes qui ont été placées en garde à vue dans l'attente de la finalisation des procédures d'enquête", selon la même source.


Gaza: l'opération militaire israélienne à Rafah, un «recul» pour les négociations sur une trêve

S'adressant à la séance d'ouverture du Forum économique du Qatar, le Premier ministre qatari Mohammed bin Abdulrahman Al-Thani a déclaré que les attaques contre Rafah avaient retardé les pourparlers de paix. (AFP)
S'adressant à la séance d'ouverture du Forum économique du Qatar, le Premier ministre qatari Mohammed bin Abdulrahman Al-Thani a déclaré que les attaques contre Rafah avaient retardé les pourparlers de paix. (AFP)
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  • «Nous sommes presque dans une impasse», a déclaré le Premier ministre Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, lors du Forum économique du Qatar
  • L'armée israélienne a multiplié tôt mardi ses frappes dans la bande de Gaza dévastée par plus de sept mois de guerre poussant encore la population à fuir pour se réfugier principalement à Rafah

DOHA: L'opération militaire d'Israël à Rafah a "fait reculer" les négociations avec le Hamas palestinien, a déploré mardi le Premier ministre du Qatar, médiateur dans les discussions pour une trêve dans la bande de Gaza, soulignant que les pourparlers étaient "presque dans une impasse".

"Au cours des dernières semaines en particulier, nous avions constaté un certain élan, mais malheureusement, les choses n'ont pas évolué dans la bonne direction, et en ce moment, nous sommes presque dans une impasse", a déclaré le Premier ministre Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, lors du Forum économique du Qatar.

"Bien sûr, ce qui s'est passé à Rafah nous a fait reculer", a-t-il ajouté.

Le Qatar, qui accueille le bureau politique du Hamas à Doha depuis 2012, est engagé -- aux côtés de l'Egypte et des Etats-Unis -- dans une médiation discrète depuis plusieurs mois entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.

L'armée israélienne a multiplié tôt mardi ses frappes dans la bande de Gaza dévastée par plus de sept mois de guerre poussant encore la population à fuir pour se réfugier principalement à Rafah, ville à la lisière sud de la bande de Gaza assiégée.

Des frappes ont aussi visé Rafah, où près de 1,4 million de Palestiniens s'entassent. Si la grande majorité de cette population avait trouvé refuge à Rafah pour tenter d'échapper aux frappes et aux combats des derniers mois, une partie d'entre eux désormais fuit désormais cette ville adossée à la frontière fermée de l'Egypte.

"Il n'y a aucune clarté sur la manière d'arrêter la guerre du côté israélien. Je ne pense pas qu'ils envisagent cela comme une option (...), même quand nous parlons d'un accord et de l'éventualité d'un cessez-le-feu," a encore dit le Premier ministre du Qatar.

Israël signale "par ses déclarations qu'il restera là-bas (à Gaza, NDLR), qu'il poursuivra la guerre. Et il n'y a aucune clarté sur ce à quoi Gaza ressemblera après cela", a-t-il ajouté.


Premier employé international de l'ONU tué à Gaza, lors d'une attaque 

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  • Le secrétaire général est "profondément attristé d'apprendre la mort d'un membre du Département de la sûreté et de la sécurité des Nations unies (DSS) et les blessures d'un autre lorsque que leur véhicule de l'ONU a été frappé
  • Il n'a à ce stade pas précisé la nationalité de l'employé décédé et du blessé, et n'a pu donner de détails sur les circonstances

NATIONS-UNIES: Un membre des services de sécurité de l'ONU a été tué lundi lors d'une attaque contre son véhicule à Gaza, a indiqué un porte-parole, précisant qu'il s'agissait du premier employé international des Nations unies tué dans le territoire palestinien depuis le 7 octobre.

Le secrétaire général est "profondément attristé d'apprendre la mort d'un membre du Département de la sûreté et de la sécurité des Nations unies (DSS) et les blessures d'un autre lorsque que leur véhicule de l'ONU a été frappé, alors qu'ils se rendaient à l'hôpital européen de Rafah ce (lundi) matin", a déclaré Farhan Haq, porte-parole adjoint d'Antonio Guterres.

Il s'agit de "la première victime internationale" de l'ONU depuis le début de l'offensive israélienne à Gaza en représailles à l'attaque sans précédent du Hamas du 7 octobre, a-t-il précisé, rappelant que quelque 190 employés palestiniens de l'ONU y ont été tués, principalement du personnel de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).

Le secrétaire général "condamne toutes les attaques contre le personnel de l'ONU et appelle à une enquête complète", a-t-il ajouté.

Il n'a à ce stade pas précisé la nationalité de l'employé décédé et du blessé, et n'a pu donner de détails sur les circonstances.

"Je n'ai pas tous les détails" mais "je crois qu'il s'agissait d'un convoi en mouvement, et que le véhicule du DSS a été touché", a-t-il indiqué, précisant que tous les véhicules étaient identifiés comme appartenant à l'ONU.

Le DSS assure notamment la sécurité des agences et programmes de l'ONU dans plus de 130 pays.