Le conflit au Soudan augmente le nombre de déplacés bloqués à la frontière entre la Libye et la Tunisie

Les tensions montent dans la ville portuaire de Sfax, en Tunisie, où les habitants réclament l'expulsion de ceux qui arrivent des points chauds de l'Afrique (Photo, Reuters).
Les tensions montent dans la ville portuaire de Sfax, en Tunisie, où les habitants réclament l'expulsion de ceux qui arrivent des points chauds de l'Afrique (Photo, Reuters).
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Publié le Lundi 17 juillet 2023

Le conflit au Soudan augmente le nombre de déplacés bloqués à la frontière entre la Libye et la Tunisie

  • Pour tenter d'atteindre l'Europe, de nombreux réfugiés soudanais ont gagné le nord-ouest de la Libye et de la Tunisie
  • Cependant, l'UE offre à la Tunisie des incitations financières pour qu'elle devienne une gardienne de l'immigration en provenance d'Afrique du Nord

JUBA : Plusieurs centaines de migrants africains et de demandeurs d'asile, dont des enfants, sont bloqués dans une zone tampon isolée et militarisée à la frontière entre la Tunisie et la Libye, où ils se voient refuser toute assistance ou protection juridique.

Dans ce paysage aride, une crise humanitaire se développe rapidement, car ces personnes, fuyant la violence et la persécution dans leur pays d'origine, notamment le Soudan, se sont retrouvées piégées, incapables d'entrer en Libye ou de retourner en Tunisie.

Des vidéos mises en ligne ces derniers jours montrent des centaines d'adultes et d'enfants bloqués sans accès à la nourriture, à l'eau, à un abri ou à une assistance médicale, les agences de l'ONU s'étant vu refuser l'accès au site pour distribuer de l'aide.

De nombreux migrants ont été appréhendés lors de descentes de police dans la ville portuaire de Sfax, au sud-est de la capitale Tunis, et transportés par la garde nationale et l'armée sur une distance de 300 kilomètres jusqu'à Ben Gardane, avant d'être conduits à la frontière avec la Libye.

Depuis plusieurs mois, les tensions montaient à Sfax, les habitants réclamant l'expulsion des personnes arrivant des zones de conflit du continent africain, ce qui a donné lieu à une série d'agressions et d'affrontements entre la population locale et ces nouveaux arrivants.

Selon les Nations unies, outre les plus de 2,2 millions de personnes déplacées à l'intérieur du Soudan, près de 700 000 autres ont fui vers les pays voisins. Pour tenter d'atteindre l'Europe, certaines d'entre elles se sont dirigées vers le nord-ouest de la Libye et de la Tunisie.

«Je suis venu en Tunisie en quête de sécurité, mais au lieu de cela, je me suis retrouvé confronté à la violence et à l'hostilité», a déclaré à Arab News Mohammed Ahmad Yaqoub, un Soudanais de 25 ans qui s'est échappé de Sfax peu avant le début des rafles.

Rescapé du conflit du Darfour, Yaqoub a entrepris un voyage périlleux l'année dernière, car il était persécuté dans sa région natale d'Al-Fashir par des milices locales qui, selon lui, ont tué des membres de sa famille.

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Alors que le conflit au Soudan entre dans son troisième mois, il a déplacé près de 2,2 millions de personnes. Pour essayer de rejoindre l'Europe, des milliers d'autres ont pris le chemin de la Libye et de la Tunisie (Photo, AFP).

Fuyant les horreurs du Soudan, il a traversé le Tchad, avant de se retrouver pris au piège de l'instabilité qui règne en Libye, où il dit avoir été enlevé par un groupe armé local. Avec l'aide d'un ami, Yaqoub dit avoir été sauvé de la captivité.

Proche de l'Europe, la Tunisie est devenue sa prochaine destination. Cependant, l'accueil a été loin d'être chaleureux. Au lieu de trouver un refuge et un soutien, Yaqoub et de nombreux autres Soudanais déplacés ont dû faire face à la menace constante d'une expulsion.

Il affirme n'avoir reçu jusqu'à présent aucune aide de la part des agences d'aide internationale et dort désormais dans la rue, devant le bureau des Nations unies à Tunis.

Madibo Ismail, un ressortissant soudanais de 22 ans, s'est lui aussi retrouvé coincé en Tunisie après avoir fui les horreurs de la guerre. Rêvant d'une vie meilleure en Europe, il attend une occasion propice pour traverser la mer sournoise en bateau, malgré les risques connus.

Le stress psychologique d'Ismail est évident. Il a perdu le contact avec sa famille peu après le début des violences au Soudan entre les forces armées soudanaises et les forces paramilitaires de soutien rapide, le 15 avril.

Bien que l'incertitude le ronge chaque jour, il a déclaré à Arab News que son aspiration à la sécurité et à un avenir meilleur alimentait sa détermination à aller de l'avant.

Nadia Abderrahmane, 29 ans, originaire de Nyala, dans le sud du Darfour, est une autre Soudanaise qui a rejoint la Tunisie.

Les craintes d’Abderrahmane se sont accrues ces dernières semaines lorsque des rumeurs ont commencé à circuler selon lesquelles les autorités tunisiennes vont renvoyer de force les migrants vers les frontières instables de la Libye et de l'Algérie.

Ayant jusqu'à présent évité d'être prise dans l'un des raids, Abderrahmane s'accroche à l'espoir, déclarant à Arab News qu'elle prie pour «trouver un passage sûr vers un avenir plus radieux».

EN CHIFFRES

* Plus de 2,2 millions de personnes ont été forcées de quitter leur foyer depuis le 15 avril au Soudan.

* 528 000 personnes ont cherché refuge dans les pays voisins.

* 25 millions de personnes ont besoin d'une aide humanitaire.

 

Avec l'intensification du conflit au Soudan, en particulier au Darfour et dans la capitale Khartoum, les Nations unies et d'autres agences d'aide ont appelé à une intervention internationale concertée pour faire face à l'aggravation de la situation humanitaire et à l'afflux de personnes déplacées.

Alors que la communauté internationale est confrontée aux défis complexes posés par les migrations, les experts estiment qu'il est essentiel de répondre aux besoins spécifiques et aux vulnérabilités des Soudanais déplacés.

«Les souffrances endurées par ces personnes, particulièrement les femmes et les enfants, appellent une intervention urgente pour leur fournir la protection et le soutien dont elles ont désespérément besoin», a déclaré Imen Ben Mohammed, ancienne parlementaire tunisienne, à Arab News.

«La migration à travers la Tunisie vers l'Europe a toujours été présente, à la fois légalement et illégalement», a-t-elle indiqué, attribuant la récente montée des tensions intercommunautaires aux discours anti-migrants prononcés par les autorités tunisiennes.

LE CONFLIT SOUDANAIS: LES DATES CLÉS

11 avril 2019 : Un coup d'État militaire renverse le dictateur Omar al-Bachir à la suite d'un long soulèvement populaire.

17 août 2019 : Le Conseil militaire au pouvoir et l'alliance civile de l'opposition signent un accord constitutionnel.

3 octobre 2020 :  L’Accord de paix de Juba a été signé entre le gouvernement de transition et l'alliance des groupes armés.

8 février 2021 : Le Premier ministre, Abdallah Hamdok, annonce un nouveau Conseil des ministres comprenant sept anciens chefs rebelles.

25 octobre 2021 :  Le général Abdel Fattah al-Burhan dissout le gouvernement, arrête Hamdok et prend le pouvoir.

21 novembre 2021 :  Après des mois de manifestations de masse en faveur de la démocratie, Hamdok est rétabli dans ses fonctions mais démissionne deux mois plus tard.

25 octobre 2022 : Des milliers de personnes descendent dans la rue pour réclamer un gouvernement civil.

5 décembre 2022 :  Signature d'un accord-cadre politique entre les dirigeants civils et les militaires pour lancer une transition politique de deux ans.

Le 15 avril 2023 : Des combats éclatent entre les forces d'Al-Burhan et les forces de soutien rapide dirigées par le général Mohammed Hamdan Dagalo.

«Bien que nous ayons eu quelques problèmes auparavant, il n'y a jamais eu de vague importante de racisme ou d'agression envers les migrants jusqu'à ces derniers temps», a précisé Ben Mohammed.

Elle a appelé la communauté internationale à fournir de la nourriture, de l'eau, des abris et une aide médicale aux migrants bloqués à la frontière. Elle a également souligné la nécessité de pousser la Tunisie à respecter les lois internationales en matière de droits de l'homme.

«Le silence et l'absence de condamnation de la part de la communauté internationale sont vraiment décevants», a-t-elle ajouté.

Des experts sur la question migratoire dans la région ont accusé les politiciens tunisiens de faire des personnes déplacées des boucs émissaires pour détourner l'attention de leur gestion de l'économie du pays.

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Un drapeau national soudanais est attaché à une mitrailleuse de soldats des forces de soutien rapide qui attendent l'arrivée du lieutenant-général Dagalo (Photo, Reuters).

«Nous avons déjà vu des migrants et des réfugiés rester bloqués dans la même région, dans des conditions similaires», a déclaré à Arab News le Dr Franck Duvell, chercheur principal à l'université allemande d'Osnabrück, à propos de la crise frontalière libyenne en cours.

«S'attaquer aux causes profondes de la migration, telles que l'absence de progrès dans le processus démocratique et le déclin économique, peut contribuer à atténuer le problème», a-t-il signalé.

Il en va de même pour les gouvernements européens, qui se sont efforcés d'endiguer le flux de migrants risquant le périlleux voyage en mer jusqu'à leurs côtes méridionales.

«Une approche globale qui s'attaque aux causes profondes de la migration doit garantir les droits de l'homme et offrir des opportunités économiques durables», a ajouté Duvell.

Les analystes locaux suggèrent que la communauté internationale a été lente à critiquer les expulsions parce que ces actions sont largement conformes à la politique de l'UE en matière de migration.

«Le récent accord sur la migration entre l'Europe et la Tunisie, qui se concentre sur le contrôle de la migration et la police, démontre le soutien de l'UE aux autorités tunisiennes dans la prévention de la migration vers l'Europe», a déclaré Fadil Aliriza, fondateur et rédacteur en chef de Meshkal News, basé en Tunisie, à Arab News.

Le mois dernier, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a proposé un «programme de partenariat» avec le gouvernement tunisien, quelques jours seulement après la publication d'un projet de réformes européennes en matière de migration visant à expulser les demandeurs d'asile et les migrants vers des pays comme la Tunisie.

Von der Leyen a proposé un programme d'aide économique de 900 millions d'euros pour la Tunisie, ainsi qu'une aide budgétaire immédiate de 150 millions d'euros. En outre, 105 millions d'euros seraient consacrés à la gestion des frontières et aux activités de lutte contre la contrebande, soulignant le rôle potentiel de la Tunisie en tant que gardienne des migrations de l'Afrique du Nord vers l'Europe.

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Un migrant blessé qui a fui les violences à Sfax vers la zone tampon militarisée entre la Tunisie et la Libye, se repose après avoir été transporté en bus avec d'autres vers un abri temporaire dans un internat à Ben Guedane, le 12 juillet 2023 (Photo, AFP).

La proposition européenne est liée à un accord de prêt avec le Fonds monétaire international, qui pourrait aider la Tunisie à sortir de sa crise économique paralysante. Toutefois, les autorités tunisiennes se sont montrées réticentes à accepter les conditions de l'accord avec le FMI, qui exigent des réformes impopulaires.

Aliriza a déclaré que tant que les gouvernements ne s'attaqueraient pas aux causes profondes des migrations massives et n'œuvreraient pas au respect des droits de l'homme, les déplacements, les abus et les dangereuses traversées maritimes vers l'Europe se poursuivront.

«D'autres facteurs, tels que le changement climatique et le refus de délivrer des visas, contribuent à l'augmentation du nombre de personnes qui tentent des voyages périlleux vers l'Europe», a clarifié Aliriza, soulignant la nécessité d'établir des voies de migration sûres et légales.

Pour Yaqoub, l'hostilité des autorités et la négligence de la communauté internationale n'ont fait qu'aggraver sa situation, comme pour de nombreux autres réfugiés fuyant les conflits et confrontés à des abus sur la route.

«La situation n'a fait qu'empirer, nous laissant dans un état de désespoir et d'incertitude», a-t-il soutenu.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Deux morts dans une frappe israélienne sur le sud du Liban 

Des jeunes récupèrent des branches d'arbres pour en faire du bois de chauffage dans les décombres à l'extérieur d'un bâtiment endommagé sur le site d'une frappe aérienne israélienne nocturne dans le village d'Ain Qana, au sud du Liban, le 6 juin 2025. (AFP)
Des jeunes récupèrent des branches d'arbres pour en faire du bois de chauffage dans les décombres à l'extérieur d'un bâtiment endommagé sur le site d'une frappe aérienne israélienne nocturne dans le village d'Ain Qana, au sud du Liban, le 6 juin 2025. (AFP)
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  • L'armée israélienne avait indiqué avoir "frappé des sites de production souterrains de drones et des installations de stockage utilisées par l'unité aérienne du Hezbollah"
  • Le président libanais Joseph Aoun avait alors dénoncé une "violation flagrante" du cessez-le-feu

BEYROUTH: Deux hommes ont été tués mardi dans une frappe israélienne sur un village du sud du Liban frontalier d'Israël, a annoncé le ministère libanais de la Santé.

Ce raid intervient après des frappes israéliennes le 5 juin sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah pro-iranien, les plus violentes depuis le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre.

Selon un communiqué du ministère de la Santé, "un drone de l'ennemi israélien a mené une frappe sur le village de Chebaa, faisant deux morts et un blessé".

L'agence officielle Ani a précisé que les tués sont un homme et son fils, et que son deuxième fils avait été blessé.

Israël avait averti vendredi qu'il continuerait à frapper le Liban jusqu'au désarmement du Hezbollah, au lendemain des frappes sur la banlieue sud qui ont détruit neuf immeubles selon le mouvement islamiste.

L'armée israélienne avait indiqué avoir "frappé des sites de production souterrains de drones et des installations de stockage utilisées par l'unité aérienne du Hezbollah".

Le président libanais Joseph Aoun avait alors dénoncé une "violation flagrante" du cessez-le-feu.

Israël poursuit ses frappes sur le Liban malgré le cessez-le-feu qui a mis fin à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, avec le Hezbollah.

Aux termes du cessez-le-feu, les combattants du Hezbollah doivent se retirer au nord du fleuve Litani, à environ 30 kilomètres de la frontière israélienne, et démanteler leurs installations militaires au sud de cette limite.

Israël de son côté devait retirer toutes ses troupes du Liban mais a maintenu cinq positions qu'il juge "stratégiques" le long de la frontière.

 


Le pèlerinage spirituel des Hajjis s'achève avec des cadeaux et des souvenirs

À la fin du Hajj, les pèlerins ont coutume d'acheter des cadeaux. (SPA)
À la fin du Hajj, les pèlerins ont coutume d'acheter des cadeaux. (SPA)
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  • De nombreux cadeaux symbolisent les lieux saints et revêtent une signification religieuse profonde.
  • Parmi les choix les plus populaires, on trouve l'eau de Zamzam, les chapelets et les exemplaires du Saint Coran.

MAKKAH : tout au long de leur périple spirituel, les pèlerins ont pour habitude d'acheter des cadeaux, en particulier à la fin du Hajj.

Ils affluent vers les centres commerciaux et les marchés de La Mecque, en particulier ceux situés autour de la Grande Mosquée. Cette tradition exprime leur épanouissement spirituel et les prépare à leur retour chez eux, bénis par Allah pour avoir accompli les rites sacrés, selon un rapport de l'Agence de presse saoudienne.

L'achat de cadeaux représente la joie d'avoir réussi le Hajj et renforce les liens sociaux entre les proches, a ajouté l'APS.

De nombreux cadeaux symbolisent les lieux saints et revêtent une signification religieuse profonde. Parmi les choix les plus populaires, on trouve l'eau de Zamzam, les chapelets et les exemplaires du Saint Coran. 

Les pèlerins achètent également fréquemment des parfums tels que l'encens et le musc, ainsi que divers types de dattes, dont les dattes ajwa sont particulièrement recherchées.

Les marchés de La Mecque et de Médine connaissent un essor considérable après le Hadj, avec la présence de pèlerins de diverses nationalités.

Ces marchés animés comprennent les centres commerciaux modernes de la zone du Haram, le marché traditionnel d'Aziziyah, le marché Hijaz ainsi que les bazars situés près de la mosquée du Prophète à Médine.

Les commerçants répondent activement à cette demande en proposant une large gamme de produits, des offres spéciales pour les pèlerins et souvent des remises sur les achats en gros. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com   


Le ministère saoudien de l'Intérieur confirme son soutien aux familles des martyrs pendant le Hadj

Le ministère de l'Intérieur soutient les familles des militaires décédés et blessés dans le cadre d'un programme humanitaire qui reflète l'engagement des dirigeants envers les citoyens. (SPA)
Le ministère de l'Intérieur soutient les familles des militaires décédés et blessés dans le cadre d'un programme humanitaire qui reflète l'engagement des dirigeants envers les citoyens. (SPA)
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  • Une partie importante du programme permet aux proches des martyrs et des blessés d'effectuer le pèlerinage à La Mecque à leurs frais, grâce à une prise en charge par le ministère.
  • Une aide psychologique, médicale et sociale est également fournie tout au long de l'année.

MAKKAH : Le ministère de l'Intérieur, par l'intermédiaire de l'Agence des affaires militaires, soutient les familles des militaires décédés et blessés grâce à un programme humanitaire reflétant l'engagement des dirigeants envers les citoyens.

Un élément clé du programme permet aux proches des martyrs et des blessés de faire le pèlerinage à La Mecque aux frais du ministère, tout en leur fournissant une aide psychologique, médicale et sociale tout au long de l'année.

Depuis Mina, Ibrahim bin Abdulkarim Al-Zahrani, blessé dans l'exercice de ses fonctions et frère de deux martyrs, a exprimé sa gratitude pour le soutien apporté par le Royaume.

Il a déclaré que ces soins rassurent les familles sur le fait que le Royaume les soutient et leur donnent la force de continuer à servir, d'après un rapport de l'agence de presse saoudienne. 

Al-Zahrani a ajouté que les efforts du ministère, sous la direction du ministre de l'Intérieur, le prince Abdulaziz bin Saud bin Naif, témoignent du respect que l'État porte aux sacrifices des martyrs et de son engagement envers leurs familles.

Le sergent-chef Salem Al-Qahtani, du Département général chargé de la prise en charge des familles des martyrs et des blessés, a partagé ses 14 années d'expérience au service de ce groupe, soulignant les liens étroits et familiaux entretenus par le département avec ces familles.

« Nous avons suivi les enfants des martyrs depuis leur plus jeune âge et avons assisté à leur croissance. Certains sont aujourd'hui nos collègues, tandis que d'autres accomplissent le pèlerinage grâce à ce programme, sous la supervision étroite des dirigeants », a-t-il déclaré.

Le département met en place des programmes de soutien pour les bénéficiaires, démontrant ainsi l'engagement du Royaume à honorer les martyrs et à continuer de soutenir leurs familles.

Cela reflète également l'approche des dirigeants en matière de soutien aux citoyens et d'hommage aux sacrifices des martyrs. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com