Plan de trêve: des responsables du Hamas affirment que le mouvement a donné sa réponse officielle/node/492181/monde-arabe
Plan de trêve: des responsables du Hamas affirment que le mouvement a donné sa réponse officielle
Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté une résolution rédigée par les États-Unis soutenant un plan de cessez-le-feu à Gaza, alors que Washington mène une campagne diplomatique intense pour pousser le Hamas à accepter la proposition. (File/AFP)
Short Url
https://arab.news/v8x4q
Publié le Mardi 11 juin 2024
Publié le
Plan de trêve: des responsables du Hamas affirment que le mouvement a donné sa réponse officielle
«Le Hamas a officiellement transmis sa réponse aux médiateurs égyptien et qatari concernant la proposition israélienne de cessez-le-feu annoncée par le président américain», a déclaré un haut responsable du Hamas
Publié le Mardi 11 juin 2024
TERRITOIRES PALESTINIENS : Deux hauts responsables du Hamas ont affirmé mardi que le mouvement islamiste palestinien avait donné sa réponse officielle aux médiateurs égyptien et qatari concernant un plan de cessez-le-feu annoncé le 31 mai par Joe Biden, proposé selon lui par Israël.
«Le Hamas a officiellement transmis sa réponse aux médiateurs égyptien et qatari concernant la proposition israélienne de cessez-le-feu annoncée par le président américain», a déclaré à l'AFP un haut responsable du Hamas, sous couvert d'anonymat. Un autre haut responsable du mouvement a confirmé que leur réponse avait été donnée.
Dans un communiqué joint, le Hamas et le Jihad islamique ont indiqué vouloir un "arrêt total de l'agression" à Gaza.
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan Al Saud, et le ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad Hassan al-Shibani, participent à une conférence de presse à Damas, en Syrie, le 31 mai 2025. (Reuters)
Le ministre intérimaire des Affaires étrangères de la Syrie, Asaad Shaibani, à droite, reçoit le ministre des Affaires étrangères de l'Arabie saoudite, le prince Faisal bin Farhan, à l'aéroport international de Damas, le 31 mai 2025. (SANA/AFP)
Le prince Faisal a également rencontré le président par intérim Ahmed Al-Sharaa et la « délégation économique de haut niveau » a tenu des discussions avec des responsables syriens sur les moyens de coopérer « afin de soutenir l'économie syrienne et de renforcer la mise en place d'institutions ». (KSAMOFA)
Le prince Faisal a également rencontré le président par intérim Ahmed Al-Sharaa et la « délégation économique de haut niveau » a tenu des discussions avec des responsables syriens sur les moyens de coopérer « afin de soutenir l'économie syrienne et de renforcer la mise en place d'institutions ». (KSAMOFA)
Short Url
https://arab.news/8rbc8
Arab News
Publié le 01 juin 2025
Le Royaume restera l'un des principaux soutiens de la Syrie sur la voie de la reconstruction et du redressement économique, a déclaré le ministre des Affaires étrangères.
Plusieurs visites d'hommes d'affaires saoudiens suivront dans les prochains jours pour discuter d'investissements : Prince Faisal.
Publié le Dimanche 01 juin 2025
Arab News
01 juin 2025
DAMASCUS : Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a déclaré samedi que le Royaume offrirait avec le Qatar un soutien financier conjoint aux employés de l'Etat en Syrie.
Il a fait cette déclaration lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue syrien Asaad Al-Shaibani à Damas, qui a accueilli le ministre des Affaires étrangères et sa délégation à son arrivée dans la capitale syrienne.
"Le Royaume fournira, avec le Qatar, un soutien financier conjoint aux employés de l'État en Syrie", a déclaré le prince Faisal.
La Syrie et l'Arabie saoudite avaient déjà discuté des moyens de renforcer les relations bilatérales dans les secteurs financiers.
Le prince Faisal a évoqué le rôle joué par son pays dans la levée des sanctions économiques imposées à la Syrie, affirmant que l'Arabie saoudite continuerait à être l'un des principaux soutiens de la Syrie sur la voie de la reconstruction et du redressement économique.
Il a indiqué qu'il était accompagné d'une délégation économique de haut niveau du Royaume pour "mener des discussions (avec la partie syrienne) afin de renforcer les aspects de la coopération dans divers domaines".
Plusieurs visites d'hommes d'affaires saoudiens en Syrie suivront dans les prochains jours pour discuter d'investissements dans l'énergie, l'agriculture, les infrastructures et d'autres secteurs, a-t-il ajouté.
Le Royaume et le Qatar ont réaffirmé leur engagement à soutenir la stabilité et le développement de la Syrie, soulignant les liens historiques et fraternels qu'ils partagent avec le peuple syrien, a rapporté l'agence de presse saoudienne.
Les deux pays ont souligné l'importance d'améliorer les conditions de vie et de promouvoir la stabilité économique et sociale en Syrie.
Ils ont également exprimé leur volonté de travailler en coordination avec la communauté internationale et les partenaires du développement afin de garantir un soutien durable et efficace grâce à une vision globale et unifiée, a ajouté l'agence de presse saoudienne.
Plus tard, samedi, les deux ministres des affaires étrangères ont visité la mosquée des Omeyyades à Damas.
Le prince Faisal a également rencontré le président intérimaire Ahmed Al-Sharaa samedi au cours de sa visite et "la délégation économique de haut niveau" s'est entretenue avec des responsables syriens sur les moyens de coopérer "qui contribuent à soutenir l'économie syrienne et à renforcer le développement des institutions".
Le prince Faisal a également rencontré le président intérimaire Ahmed Al-Sharaa et "la délégation économique de haut niveau" s'est entretenue avec des responsables syriens sur les moyens de coopérer "qui contribuent à soutenir l'économie syrienne et à renforcer le développement des institutions". (KSAMOFA)
Lors d'une visite à Riyad au début du mois, le président américain Donald Trump a déclaré qu'il lèverait les sanctions américaines contre la Syrie, une mesure qui ouvre la voie à la reprise économique dans le pays déchiré par la guerre.
L'Union européenne a également levé récemment les sanctions économiques contre la Syrie.
En février, M. Sharaa s'est rendu en Arabie saoudite pour son premier voyage à l'étranger en tant que président.
Le mois dernier, l'Arabie saoudite et le Qatar, autre soutien important des nouvelles autorités, ont annoncé qu'ils allaient régler la dette de la Syrie envers la Banque mondiale, qui s'élève à environ 15 millions de dollars.
Damas espère que la levée des sanctions, notamment par les États-Unis, ouvrira la voie au soutien de la communauté internationale.
Des années de guerre et de sanctions ont mis à mal l'économie, les infrastructures et l'industrie du pays.
Un récent rapport du Programme des Nations unies pour le développement a estimé à environ 800 milliards de dollars le "PIB perdu" par la Syrie au cours de la guerre de 2011-2024.
Le prince Fayçal a rendu visite aux nouvelles autorités syriennes pour la première fois en janvier.
* Avec l'AFP
Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com
En dépit de l'accord de cessez-le-feu entré en vigueur fin novembre, Israël poursuit des frappes aériennes quasi-quotidiennes au Liban voisin, disant y viser des positions et combattants du mouvement libanais pro-iranien. (AFP)
Short Url
https://arab.news/n6h42
AFP
Publié le 31 mai 2025
Selon l'agence de presse officielle Ani, un homme a été tué lorsque un drone israélien a frappé sa voiture alors qu'il se rendait à la mosquée de Deir al-Zahrani, à environ 20 kilomètres de la frontière israélienne.
Israël poursuit ses frappes sur le Liban, malgré le cessez-le-feu qui a mis fin, le 27 novembre, à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte avec le Hezbollah.
Publié le Samedi 31 mai 2025
AFP
31 mai 2025
BEYROUTH : Une frappe israélienne a fait samedi un mort dans le sud du Liban, a annoncé l'agence officielle libanaise, tandis qu'Israël a déclaré avoir visé un cadre du Hezbollah, en dépit du cessez-le-feu avec le mouvement armé soutenu par l'Iran.
Selon l'agence de presse officielle Ani, un homme a été tué lorsque un drone israélien a frappé sa voiture alors qu'il se rendait à la mosquée de Deir al-Zahrani, à environ 20 kilomètres de la frontière israélienne.
Israël poursuit ses frappes sur le Liban, malgré le cessez-le-feu qui a mis fin, le 27 novembre, à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte avec le Hezbollah.
Selon un communiqué de l'armée israélienne, la frappe de samedi a tué un commandant « du système de roquettes du Hezbollah », à l'origine de « nombreuses attaques » pendant le conflit et « récemment impliqué dans des efforts pour rétablir l'infrastructure terroriste » du mouvement islamiste dans le sud du Liban.
Aux termes du cessez-le-feu, les combattants du Hezbollah devaient se retirer au nord du fleuve Litani, à environ 30 kilomètres de la frontière israélienne, et démanteler leurs installations militaires au sud de cette limite.
Israël, de son côté, devait retirer toutes ses troupes du Liban, mais a maintenu cinq positions qu'il juge « stratégiques » le long de la frontière.
L'armée libanaise s'est déployée dans ces régions, où elle est seule autorisée à rester aux côtés des Casques bleus de l'ONU.
Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, le nombre de colonies sauvages et de nouvelles routes pour les colons a connu une progression "sans précédent" en Cisjordanie occupée (Photo d'illustration, AFP).
Short Url
https://arab.news/z5q7j
AFP
Publié le 31 mai 2025
Israël contrôle les frontières et l'espace aérien de ce territoire palestinien occupé, ce qui signifie qu'il doit donner son approbation pour que les diplomates étrangers puissent y entrer.
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a affirmé qu'il n'était pas question de laisser advenir un État palestinien en Cisjordanie.
Publié le Samedi 31 mai 2025
AFP
31 mai 2025
JERUSALEM : Un responsable israélien a déclaré que son pays « ne coopérerait pas » à une visite en Cisjordanie de ministres arabes des Affaires étrangères, après qu'une source diplomatique saoudienne a indiqué que le ministre saoudien des Affaires étrangères se rendrait dimanche à Ramallah.
Israël contrôle les frontières et l'espace aérien de ce territoire palestinien occupé, ce qui signifie qu'il doit donner son approbation pour que les diplomates étrangers puissent y entrer.
« L'Autorité palestinienne, qui refuse à ce jour de condamner le massacre du 7 octobre, comptait accueillir à Ramallah une réunion de ministres des Affaires étrangères de pays arabes pour discuter de la promotion de l'établissement d'un État palestinien », a déclaré le responsable israélien vendredi soir.
« Un tel État deviendrait sans aucun doute un État terroriste au cœur de la Terre d'Israël. Israël ne coopérera pas avec de telles initiatives visant à lui nuire et à porter atteinte à sa sécurité », a-t-il ajouté.
Une source de l'ambassade palestinienne à Ryad avait indiqué vendredi soir que le ministre saoudien des Affaires étrangères, Fayçal ben Farhane, se rendrait dimanche à Ramallah.
La chaîne de télévision américaine CNN a rapporté que des ministres des Émirats arabes unis, d'Égypte, de Jordanie, du Qatar et de Turquie participeraient également à cette visite.
Avant la guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, l'Arabie saoudite avait entamé des discussions avec Washington, incluant une normalisation avec Israël, en échange d'un accord de sécurité et d'un soutien à son programme nucléaire civil.
Mais elle a conditionné depuis une telle démarche à l'établissement d'un État palestinien, éloignant la perspective d'un accord dans le contexte actuel.
Vendredi, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a affirmé qu'il n'était pas question de laisser advenir un État palestinien en Cisjordanie.
Israël a annoncé cette semaine la construction de « l'État juif israélien » en Cisjordanie et la création de 22 nouvelles colonies israéliennes dans ce territoire qu'il occupe depuis 1967, des projets considérés comme illégaux au regard du droit international.