Malgré un nouveau revers judiciaire, Londres persiste à vouloir envoyer des migrants au Rwanda

La décision de la Haute Cour a porté un coup dur à la politique d’immigration du Premier ministre Rishi Sunak (Photo, AP).
La décision de la Haute Cour a porté un coup dur à la politique d’immigration du Premier ministre Rishi Sunak (Photo, AP).
Short Url
Publié le Mercredi 15 novembre 2023

Malgré un nouveau revers judiciaire, Londres persiste à vouloir envoyer des migrants au Rwanda

  • Les cinq hauts magistrats ont à l'unanimité rejeté le recours du ministère de l'Intérieur
  • Plus de 27.000 migrant ont depuis le début de l'année effectué la traversée, contre 45.000 en 2022, un record

LONDRES: Londres a affiché mercredi sa volonté de poursuivre son projet d'envoyer vers le Rwanda des demandeurs d'asile arrivés illégalement au Royaume-Uni, après que la Cour suprême a confirmé l'illégalité de cette mesure phare de la politique migratoire du gouvernement de Rishi Sunak.

Infligeant un sévère camouflet au Premier ministre britannique, les magistrats de la plus haute juridiction britannique ont rejeté à l'unanimité le recours du ministère de l'Intérieur et confirmé la conclusion de la cour d'appel sur l'illégalité de cette mesure car le Rwanda ne peut être considéré comme un pays tiers sûr.

Applaudie par les associations de défense des droits humains et le Haut-commissariat aux réfugiés des Nations unies, cette décision se fonde sur des raisons légales et aucunement politiques, a insisté le président de la Cour suprême Robert Reed.

Devant les députés, Rishi Sunak a indiqué que son gouvernement travaillait déjà à un "nouveau traité" avec Kigali.

"S'il apparaît clairement que nos cadres juridiques nationaux ou nos conventions internationales continuent de nous entraver, je suis prêt à modifier nos lois et à réexaminer ces relations internationales", a-t-il ajouté, alors que certains élus de sa majorité réclament un retrait de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH).

Le nouveau ministre de l'Intérieur James Cleverly a précisé que le gouvernement travaillait ces derniers mois à "apporter les certitudes que demande la justice", le tout en conformité avec le droit international, a-t-il assuré, une différence de ton relevée par les observateurs.

Risque de «persécutions»

Lors d'un entretien téléphonique, Rishi Sunak et le président rwandais Paul Kagame ont "réitéré leur ferme engagement à faire fonctionner (leur) partenariat en matière d'immigration et ont convenu de prendre les mesures nécessaires pour s'assurer que cette politique soit solide et légale", selon Downing Street.

Si Rishi Sunak a pu se réjouir en début de matinée d'avoir rempli son objectif de diviser par deux l'inflation, cette décision à peine trois heures plus tard sonne comme un revers cuisant pour le Premier ministre et sa promesse d'"arrêter les bateaux" de migrants sur la Manche.

Ils sont plus de 27.000 à avoir effectué la traversée depuis le début de l'année, après un record de 45.000 en 2022.

Annoncé il y a un an et demi, à l'époque sous le gouvernement de Boris Johnson, le projet d'envoyer au Rwanda des migrants - quelle que soit leur origine - n'a jamais été mis en oeuvre.

Mi-2022, un premier vol avait été annulé in extremis après une décision de la CEDH.

Puis fin juin dernier, la cour d'appel de Londres a jugé le projet "illégal", estimant qu'il existe "un risque réel que les personnes envoyées au Rwanda soient (ensuite) renvoyées dans leur pays d'origine où elles étaient en proie à des persécutions et autres traitements inhumains".

Un raisonnement validé mercredi par la Cour suprême.

Le gouvernement rwandais, via une porte-parole, a dit "contester la décision selon laquelle le Rwanda n'est pas un pays tiers sûr pour les demandeurs d'asile et les réfugiés".

100% de rejets 

Dans une lettre acerbe répondant mardi à son limogeage la veille, l'ex-ministre de l'Intérieur Suella Braverman a accusé Rishi Sunak d'"irresponsabilité" et d'avoir échoué à préparer un "plan B crédible".

Le chef de l'opposition travailliste Keir Starmer avait d'ores et déjà averti qu'il reviendrait sur ce projet s'il accédait à Downing Street.

Intervenant dans la procédure, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) avait estimé que la Rwanda n'avait pas de "système d'asile accessible, fiable, juste et efficace", et rappelé qu'il a "invariablement exprimé de graves préoccupations" dans ce dossier.

Le HCR avait souligné, a rappelé mercredi le président de la Cour suprême, que le Rwanda rejetait "100% des demandes d'asile" de pays en zone de conflit comme la Syrie, le Yémen et l'Afghanistan, "alors même que les autorités britanniques concluent souvent que de telles demandes sont bien fondées".

Londres n'a cessé de durcir son discours sur l'immigration. En juillet a été votée une loi interdisant aux migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni de demander l'asile, indépendamment des raisons qui les ont poussés à fuir leur pays.

L'ONU a dénoncé un texte contraire au droit international et s'est inquiétée que "d'autres pays, y compris en Europe" soient tentés de suivre ce chemin.


Le prince Harry et son épouse Meghan terminent à Lagos leur voyage au Nigeria

La Britannique Meghan, duchesse de Sussex, le prince britannique Harry, duc de Sussex, et le chef d'état-major de la Défense nigériane Christopher Musa lors d'un match de polo caritatif au Ikoyi Polo Club de Lagos le 12 mai 2024 (Photo, AFP).
La Britannique Meghan, duchesse de Sussex, le prince britannique Harry, duc de Sussex, et le chef d'état-major de la Défense nigériane Christopher Musa lors d'un match de polo caritatif au Ikoyi Polo Club de Lagos le 12 mai 2024 (Photo, AFP).
Short Url
  • Le duc et la duchesse de Sussex, qui doivent quitter le Nigeria lundi, étaient arrivés vendredi à Abuja, la capitale
  • Le prince a fait quelques dribbles devant des enfants, en présence de Masai Ujiri, manager général de la franchise NBA de Toronto

 

LAGOS: Le prince Harry et son épouse Meghan Markle ont achevé dimanche à Lagos, la capitale économique du Nigeria, une visite de trois jours dans ce pays pour y promouvoir les Jeux Invictus, un événement sportif pour les vétérans blessés de l’armée.

Le duc et la duchesse de Sussex, qui doivent quitter le Nigeria lundi, étaient arrivés vendredi à Abuja, la capitale. Ils y ont visité une école, pour parler de santé mentale, et Harry a également rencontré des soldats nigérians blessés dans le nord-ouest du pays.

Dimanche matin, le couple a participé à un événement de basket-ball avec la fondation Géants d’Afrique à Lagos, une organisation qui aide les jeunes à pratiquer ce sport.

Le prince a fait quelques dribbles devant des enfants, en présence de Masai Ujiri, manager général de la franchise NBA de Toronto.

"Le pouvoir du sport peut changer des vies, il rassemble les gens et crée une communauté, et il n'y a pas de barrières, ce qui est la chose la plus importante", a déclaré le prince Harry.

Harry, ancien capitaine de l'armée qui a servi comme pilote d'hélicoptère en Afghanistan, a fondé les Jeux Invictus il y a 10 ans, pour favoriser la réinsertion des vétérans de guerre par le sport.

Le couple a également rencontré dimanche le gouverneur de l'État de Lagos, Babjide Sanwo-Olu, et a pris part à une collecte de fonds.

Meghan a aussi participé à un événement consacré au leadership chez les femmes avec  Ngosi Okonjo-Iweala, la directrice de l'Organisation mondiale du commerce, durant lequel la duchesse a parlé de son héritage nigérian.

"Je voudrais commencer par vous remercier pour la gentillesse avec laquelle vous nous avez accueillis, mon mari et moi, dans ce pays", a déclaré la duchesse, avant de faire une pause et d'ajouter, sous les applaudissements, "mon pays".

En fin d'après-midi, le prince Harry et Meghan se sont ensuite rendus au Polo club de Lagos pour assister à un match de polo, avant de remettre des prix à des enfants qui ont défilé avec leurs chevaux.

La veille à Abuja, le prince Harry a joué au volley-ball assis avec des vétérans nigérians, dont certains amputés d'un membre après avoir combattu contre des jihadistes et des gangs criminels lourdement armés dans le nord du Nigeria.

Dans l'équipe de volley-ball du duc de Sussex se trouvait l'ancien soldat nigérian Peacemaker Azuegbulam, qui a perdu une jambe en combattant le groupe jihadiste Boko Haram, devenu le premier Africain à remporter une médaille d'or aux jeux Invictus l'an dernier en Allemagne.

Avant le Nigeria, le Prince Harry était à Londres mercredi pour marquer le 10ème anniversaire des jeux.

Comme tous ses voyages au Royaume-Uni depuis qu'il a déménagé aux États-Unis en 2020, sa visite a suscité de nouvelles spéculations sur une réconciliation avec sa famille. Mais il n'a pas rencontré son père, le roi Charles.


Ukraine: des centaines de personnes évacuées, Moscou revendique la prise de six villages

Des résidents ukrainiens de Vovchansk et des villages voisins attendent des bus lors d'une évacuation vers Kharkiv en raison des bombardements russes le 10 mai 2024 (Photo, Reuters).
Des résidents ukrainiens de Vovchansk et des villages voisins attendent des bus lors d'une évacuation vers Kharkiv en raison des bombardements russes le 10 mai 2024 (Photo, Reuters).
Short Url
  • La région de Kharkiv était essentiellement sous contrôle ukrainien depuis septembre 2022
  • Les forces ukrainiennes ont multiplié les frappes à l'intérieur de la Russie et dans les zones d'Ukraine occupées par les Russes

PARIS: La Russie a revendiqué samedi la prise de six villages dans l'est de l'Ukraine, où des centaines de personnes ont été évacuées de secteurs proches de la frontière russe.

Les forces russes, repoussées il y a près de deux ans de cette zone du nord-est ukrainien, y ont réalisé dernièrement une série de petites avancées face à l'armée ukrainienne, à court de recrues et d'armements.

Dernière progression en date, le ministère russe de la Défense a déclaré que ses troupes avaient "libéré" les villages ukrainiens de Borisivka, Ogirtseve, Pletenivka, Pylna et Strilecha dans la région de Kharkiv, près de la frontière avec la Russie, ainsi que le village de Keramik dans la région de Donetsk, plus au sud.

Les autorités ukrainiennes ont indiqué que les forces du pays résistaient mais que la région de Kharkiv était la proie de violents combats près de la frontière.

"Les combats pour les villages (...) se poursuivent dans la zone de la frontière", a déclaré à la télévision publique le porte-parole militaire Nazar Volochine.

Côté ukrainien, "1.775 personnes ont été évacuées", a indiqué le gouverneur de la région, Oleg Synegoubov, ajoutant que la Russie avait procédé à des tirs d'artillerie et de mortier sur 30 localités de la zone ces dernières 24 heures.

Il a assuré qu'il n'y avait "pas de menace d'une opération terrestre" russe vers la ville de Kharkiv, la deuxième plus grande du pays.

Dans son adresse du soir, le président Volodymyr Zelensky a assuré que les troupes ukrainiennes "ont mené des contre-attaques" dans la région de Kharkiv.

"Notre tâche numéro un maintenant est de perturber les projets offensifs des Russes", a-t-il déclaré.

Deux hommes de 50 et 48 ans ont été tués et deux autres blessés par une attaque à la bombe aérienne à Vovtchansk, près de la frontière, a indiqué le gouverneur.

A la sortie de Kharkiv, des évacués, dont beaucoup de personnes âgées, arrivaient en voitures et camionnettes, chargées d'autant d'affaires que possible, à un point d'évacuation. Les personnes évacuées sont enregistrées et reçoivent de la nourriture, tandis qu'une assistance médicale est fournie dans des tentes de fortune.

Lioubov Nikolaïeva, 61 ans, a raconté à l'AFP avoir fui son village frontalier de Lyptsi avec sa mère de 81 ans. "Il est impossible de vivre là-bas", a-t-elle indiqué, ajoutant que sa famille était restée "jusqu'au dernier moment".

"Le feu ennemi est constant, des bombes aériennes guidées et des obus de mortier sifflant au-dessus de nos têtes. C'est devenu très effrayant", selon elle.

«Reprendre l'initiative»

Un travailleur humanitaire aidant à évacuer les habitants, Dmytro Tkachenko, 37 ans, a expliqué que "la situation est vraiment dure, difficile, dans les directions de Vovtchansk et Lyptsi".

"Il y a des mouvements (de troupes) et en ce moment, ça complique vraiment l'évacuation de ces zones, car c'est vraiment dangereux", a-t-il ajouté.

La région de Kharkiv était essentiellement sous contrôle ukrainien depuis septembre 2022.

"Nous devons interrompre les opérations offensives russes et reprendre l'initiative", a lancé samedi le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, en appelant une fois de plus ses alliés à accélérer les livraisons d'armes.

"Chaque système de défense antiaérienne, chaque système antimissile est littéralement ce qui sauve des vies", a dit M. Zelensky.

Une source militaire ukrainienne de haut rang a déclaré que les forces russes tentaient de "créer une zone tampon" dans la région de Kharkiv et celle voisine de Soumy afin d'empêcher les attaques contre le territoire russe.

Les forces ukrainiennes ont multiplié les frappes à l'intérieur de la Russie et dans les zones d'Ukraine occupées par les Russes, en particulier contre les infrastructures énergétiques.

Samedi, les autorités installées par Moscou dans la région de Lougansk, occupée par la Russie dans l'est de l'Ukraine, ont annoncé la mort de trois personnes dans une attaque ukrainienne, menée avec des missiles de fabrication américaine, sur un dépôt pétrolier.

Le gouverneur, Leonid Pasechnik, a déclaré que la frappe avait "enveloppé le dépôt de pétrole dans les flammes et endommagé les maisons environnantes". "Le bilan s'élève à trois morts et huit autres personnes sont hospitalisées", a-t-il dit sur les réseaux sociaux.

Trois personnes ont par ailleurs péri et neuf ont été blessées samedi dans une frappe ukrainienne sur un restaurant à Donetsk, ville occupée par Moscou dans la région ukrainienne éponyme, selon les autorités d'occupation.


Troisième nuit propice aux aurores boréales, en pleine tempête solaire

De nouvelles éjections de particules doivent atteindre la Terre dimanche en fin de journée ou lundi en début de journée, "provoquant à nouveau des tempêtes géomagnétiques sévères ou extrêmes et (offrant) une très bonne chance de voir de magnifiques aurores beaucoup plus au sud que d'habitude", a affirmé Keith Ryden, directeur du Centre spatial de Surrey, en Angleterre. (AFP).
De nouvelles éjections de particules doivent atteindre la Terre dimanche en fin de journée ou lundi en début de journée, "provoquant à nouveau des tempêtes géomagnétiques sévères ou extrêmes et (offrant) une très bonne chance de voir de magnifiques aurores beaucoup plus au sud que d'habitude", a affirmé Keith Ryden, directeur du Centre spatial de Surrey, en Angleterre. (AFP).
Short Url
  • Plusieurs éjections de particules en provenance du Soleil, qui déclenchent des tempêtes géomagnétiques lorsqu'elles atteignent la Terre, "devraient encore atteindre l'atmosphère extérieure de la Terre d'ici à la fin de la journée"
  • De l'Autriche à la Californie, de la Russie à la Nouvelle-Zélande, des photos illuminées de bleu, d'orange ou de rose embellissent les réseaux sociaux depuis le début du week-end

WASHINGTON: Pour la troisième nuit consécutive, des curieux du monde entier espèrent admirer de magnifiques aurores boréales embrasant le ciel, provoquées par une tempête solaire historique, avec une alerte qui reste en vigueur lundi aux Etats-Unis.

Plusieurs éjections de particules en provenance du Soleil, qui déclenchent des tempêtes géomagnétiques lorsqu'elles atteignent la Terre, "devraient encore atteindre l'atmosphère extérieure de la Terre d'ici à la fin de la journée", a indiqué dimanche le service météorologique américain.

Aux Etats-Unis, une alerte à la tempête géomagnétique reste en vigueur lundi jusqu'à 02H00 (06H00 GMT), ont indiqué le Centre de prévision météorologique spatiale (SWPC) et l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA). Des aurores sont possibles de New York, au nord de l'Iowa (centre-nord) et dans l'Etat de Washington (nord-ouest).

De l'Autriche à la Californie, de la Russie à la Nouvelle-Zélande, des photos illuminées de bleu, d'orange ou de rose embellissent les réseaux sociaux depuis le début du week-end.

Les aurores de la nuit de samedi ont été plus faibles que celles de vendredi, mais le phénomène se prolonge. Selon les scientifiques, l'intensité des phénomènes observés dimanche soir doit être moindre que ceux de vendredi.

De nouvelles éjections de particules doivent atteindre la Terre dimanche en fin de journée ou lundi en début de journée, "provoquant à nouveau des tempêtes géomagnétiques sévères ou extrêmes et (offrant) une très bonne chance de voir de magnifiques aurores beaucoup plus au sud que d'habitude", a affirmé Keith Ryden, directeur du Centre spatial de Surrey, en Angleterre.

Pour assister à ce spectacle, "gardez (...) vos thermos de café remplis à ras bord et croisez les doigts!", conseille sur le réseau social X un amateur de ce type de spectacle.

Vendredi a donné lieu à la première tempête géomagnétique "extrême" depuis celle de 2003, de niveau 5 observée, un épisode surnommé "les tempêtes d'Halloween".

Peu de perturbations 

Si les autorités s'étaient inquiétées de possibles conséquences sur les réseaux électriques et de communications, aucune perturbation majeure n'a pour le moment pu être observée.

Seules des informations "préliminaires" concernant des "irrégularités sur le réseau électrique" ainsi qu'une "dégradation des communications haute fréquence, GPS et possiblement de la navigation satellite" ont été rapportées, selon le Centre américain de prévision de la météo spatiale.

Le milliardaire Elon Musk, dont le réseau internet Starlink dispose de milliers de satellites en orbite basse, a assuré sur X que ceux-ci "subissent beaucoup de pression, mais jusqu'à présent ils tiennent".

En ce qui concerne le trafic aérien, l'Agence américaine de l'aviation civile (FAA) avait dit vendredi "ne pas s'attendre à des conséquences importantes", tout en ayant conseillé aux compagnies aériennes et aux pilotes d'"anticiper" les perturbations éventuelles, les tempêtes géomagnétiques pouvant perturber les outils de navigation.

Jusqu'en Chine

En Chine, des aurores boréales ont été observées dans la moitié nord du pays, a rapporté l'agence d'Etat Chine Nouvelle, après l'alerte rouge émise samedi par le centre chinois pour la météo spatiale.

Des éruptions solaires appelées éjections de masse coronale, qui peuvent mettre plusieurs jours à atteindre la Terre, sont à l'origine de l'événement actuel, créant des aurores boréales lorsqu'elles entrent en contact avec le champ magnétique de la Terre.

Le Soleil est actuellement proche de son pic d'activité, un cycle qui revient tous les 11 ans.

La plus importante tempête solaire jamais enregistrée est survenue en 1859, selon la Nasa. Aussi connue sous le nom d'événement de Carrington, elle avait très fortement perturbé les communications par télégraphe.