Trump, sous le coup d'une inculpation historique, «prêt à se battre»

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Publié le Samedi 01 avril 2023

Trump, sous le coup d'une inculpation historique, «prêt à se battre»

  • L'ex-président devrait, selon les médias américains, quitter sa résidence de Floride lundi pour se rendre à New York, sa ville natale
  • Mardi, il devra se présenter à un tribunal de Manhattan pour se voir signifier formellement les charges pesant contre lui

WASHINGTON: Un temps secoué par son inculpation historique, Donald Trump compte "se battre" sans retenue pour faire annuler les poursuites adoptées par la justice new-yorkaise, a fait savoir vendredi son avocat.

L'ex-président devrait, selon les médias américains, quitter sa résidence de Floride lundi pour se rendre à New York, sa ville natale.

Mardi, il devra se présenter à un tribunal de Manhattan pour se voir signifier formellement les charges pesant contre lui.

L'ancien locataire de la Maison Blanche, qui rêve de la reconquérir en 2024, "a été choqué" quand il a appris sa mise en accusation jeudi dans un dossier lié à un versement effectué à une star du X en 2016, a déclaré son conseil Joe Tacopina sur la chaîne NBC.

Levée de fonds express

"Mais il a retroussé ses manches et décidé de se battre", a ajouté l'avocat, en annonçant son intention de déposer "immédiatement" des recours mettant en cause la légalité des poursuites, dont la nature exacte n'a pas encore été rendue publique.

Dans l'arène politique, le républicain de 76 ans a déjà donné de la voix: reprenant un discours bien rodé, il a tonné contre une mise en accusation "bidon et honteuse" orchestrée selon lui par les démocrates pour faire dérailler sa campagne présidentielle.

Il a d'ailleurs annoncé vendredi avoir levé 4 millions de dollars en 24 heures pour sa campagne, dans la foulée de son inculpation.

Soutenu par un parti dont les ténors ont immédiatement volé à son secours, il a étrillé le procureur démocrate de Manhattan, Alvin Bragg, qui porte le dossier, l'accusant de "faire le sale travail" du président Joe Biden.

Le procureur a déploré des accusations "sans fondement et incendiaires", dans un courrier à des élus républicains du Congrès.

Pressé par les journalistes, Joe Biden a pour sa part refusé de commenter les déboires de son prédécesseur.

«Se faire plaisir»

Le démocrate de 80 ans, qui a l'intention de briguer un second mandat, ne veut pas alimenter la posture de martyr endossée par Donald Trump pour rallier ses troupes.

Il mise à l'inverse sur le décalage entre son image de président au travail contre celle de son rival empêtré dans les affaires pour séduire les électeurs du centre.

La convocation de mardi donnera lieu à un rituel inédit pour un ancien chef d'Etat: le milliardaire devra décliner son nom, âge, profession, se soumettre à une prise d'empreintes digitales et être pris en photo, comme tout prévenu.

D'après son avocat, il ne sera pas menotté mais pourrait avoir à traverser des couloirs, en présence de médias.

Quand il sera devant le juge, "le président plaidera non coupable" car "il n'y aucun crime", a-t-il encore assuré. Donald Trump devrait ensuite être laissé en liberté, peut-être sous conditions, en attendant l'organisation de son procès.

Ses partisans, dont l'élue Marjorie Taylor Greene, ont prévu de manifester à l'extérieur du tribunal pendant sa comparution.

Un important dispositif policier a été déjà été déployé pour éviter tout débordement, mais le calme demeurait vendredi à New York.

Liaison

Les chefs d'inculpation – une trentaine selon CNN – pesant contre Donald Trump, et donc les peines qu'il encourt, seront rendus publics mardi.

Ils portent sur 130 000 dollars versés juste avant la présidentielle de 2016 par l'avocat personnel de Donald Trump, Michael Cohen à l'actrice de films pornographiques Stormy Daniels. Le but? acheter son silence sur une relation extraconjugale qu'elle prétend avoir eu avec le magnat de l'immobilier dix ans plus tôt.

Donald Trump, qui dément cette liaison, a dû reconnaître avoir remboursé Michael Cohen mais assure que la transaction n'avait rien d'illégal.

Si l'accord passé avec Stormy Daniels était bien autorisé, il pourrait toutefois correspondre à une dépense de campagne. Or la somme n'apparaît pas dans les comptes du candidat et a, au contraire, été inscrite comme "frais juridique" dans les documents de son entreprise.

Ce dossier pourrait n'être que le premier, et peut-être le moins sérieux, pour l'ancien président, qui fait l'objet de multiples autres enquêtes judiciaires.

La justice fédérale a ouvert des investigations sur son rôle dans l'attaque du Capitole, le 6 janvier 2021, et sur sa gestion des archives présidentielles après son départ de la Maison Blanche. Une procureure de l'Etat de Géorgie s'intéresse à des pressions exercées sur des responsables électoraux pour contester sa défaite à la présidentielle de 2020.

Mais rien dans la loi américaine n'interdit à une personne inculpée, voire condamnée, d'être candidate à une fonction élective et de prendre ses fonctions en cas de victoire.


La Maison Blanche salue « un pas en avant » lors des pourparlers sur le nucléaire iranien à Oman

Cette combinaison de photos créées le 9 avril 2025 montre l'envoyé américain au Moyen-Orient, Steve Witkoff, s'adressant à des journalistes à l'extérieur de l'aile ouest de la Maison Blanche à Washington, DC, le 6 mars 2025 (à gauche), et le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, s'adressant à l'AFP lors d'une interview au consulat iranien de Djedda le 7 mars 2025. Photo par Mandel NGAN et Amer HILABI / AFP)
Cette combinaison de photos créées le 9 avril 2025 montre l'envoyé américain au Moyen-Orient, Steve Witkoff, s'adressant à des journalistes à l'extérieur de l'aile ouest de la Maison Blanche à Washington, DC, le 6 mars 2025 (à gauche), et le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, s'adressant à l'AFP lors d'une interview au consulat iranien de Djedda le 7 mars 2025. Photo par Mandel NGAN et Amer HILABI / AFP)
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  • La Maison Blanche a ajouté dans un communiqué que les pourparlers menés par l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, avaient franchi « un pas en avant vers un accord mutuellement satisfaisant ».
  • La diplomatie iranienne a salué « une atmosphère constructive basée sur le respect mutuel ».

MASCATE, OMAN : Les États-Unis ont salué « un pas en avant » et des discussions « très positives et constructives » à l'issue de rares pourparlers sur le programme nucléaire iranien, après les menaces du président Donald Trump de recourir à une opération militaire en l'absence d'un compromis.

La Maison Blanche a ajouté dans un communiqué que les pourparlers menés par l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, avaient franchi « un pas en avant vers un accord mutuellement satisfaisant ».

À bord de l'avion présidentiel Air Force One, M. Trump a qualifié ces premières discussions de « OK », refusant d'en dire davantage tant qu'elles ne sont pas terminées.

Après avoir brièvement échangé avec M. Witkoff lors de discussions indirectes dans la capitale omanaise Mascate, M. Araghchi a précisé que le dialogue reprendrait « samedi prochain », c'est-à-dire le 19 avril. 

« La partie américaine a également déclaré que l'accord souhaité était celui qui pouvait être atteint dans les plus brefs délais, mais cela ne sera pas facile et nécessitera la volonté des deux parties », a-t-il dit à la télévision d'État iranienne.

« Lors de la réunion, je pense que nous nous sommes beaucoup rapprochés d'une base de négociation (...). Ni nous ni l'autre partie ne voulons de négociations infructueuses, de discussions pour le simple plaisir de discuter, d'une perte de temps et de négociations interminables », a-t-il ajouté.

Les discussions se sont déroulées dans « une atmosphère cordiale », selon Badr al-Boussaïdi, ministre omanais des Affaires étrangères et médiateur pendant les échanges.

Les Américains avaient appelé à des discussions directes. 

Dans un communiqué, la diplomatie iranienne a salué « une atmosphère constructive basée sur le respect mutuel », précisant que MM. Araghchi et Witkoff avaient eu un échange direct de « quelques minutes ».

Adversaires depuis 1979, Téhéran et Washington tentent de parvenir à un nouvel accord sur le nucléaire, après le règlement international dit JCOPA de 2015 dont Donald Trump s'est retiré unilatéralement lors de son premier mandat, en 2018.

L'Iranien Araghchi a déclaré viser « un accord équitable et honorable, sur la base de l'égalité ». 

Affaibli par les revers infligés par Israël à ses alliés, le Hezbollah au Liban et le Hamas à Gaza, l'Iran cherche à obtenir la levée des sanctions qui étranglent son économie.

Donald Trump a adopté une politique de « pression maximale » à l'égard de la République islamique et imposé de nouvelles sanctions visant son programme nucléaire et son secteur pétrolier. Il avait créé la surprise en annonçant lundi la tenue de ces discussions, après des semaines de joutes verbales entre deux pays qui ont rompu leurs relations diplomatiques depuis 45 ans. 


Des pourparlers sont attendus entre Téhéran et Washington, sur fond de menaces américaines

Cette combinaison d'images créée le 09 avril 2025 montre l'envoyé américain au Moyen-Orient Steve Witkoff après une réunion avec des responsables russes au palais de Diriyah, à Riyad, en Arabie saoudite, le 18 février 2025 (G) ; et le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi s'adressant à l'AFP lors d'une interview au consulat iranien de Jeddah le 7 mars 2025. (Photo par EVELYN HOCKSTEIN et Amer HILABI / diverses sources / AFP)
Cette combinaison d'images créée le 09 avril 2025 montre l'envoyé américain au Moyen-Orient Steve Witkoff après une réunion avec des responsables russes au palais de Diriyah, à Riyad, en Arabie saoudite, le 18 février 2025 (G) ; et le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi s'adressant à l'AFP lors d'une interview au consulat iranien de Jeddah le 7 mars 2025. (Photo par EVELYN HOCKSTEIN et Amer HILABI / diverses sources / AFP)
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MASCATE, OMAN : Les États-Unis et l'Iran entament samedi à Mascate des discussions aux enjeux considérables sur le dossier du nucléaire iranien, après des menaces d'une opération militaire américaine en cas d'échec.

L'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, et le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, doivent conduire ces discussions à huis clos à Mascate.

Il s'agira des premières négociations de ce niveau entre les deux pays ennemis depuis que les États-Unis se sont retirés en 2018 de l'accord conclu en 2015 entre l'Iran et les grandes puissances pour encadrer son programme nucléaire, en échange d'une levée des sanctions.

Leur durée et leur format restent incertains : la Maison Blanche affirme qu'il s'agira de négociations directes « dans une même pièce », tandis que l'Iran parle de discussions par l'intermédiaire des Omanais. 

Selon la télévision d'État iranienne, M. Araghchi s'est entretenu avec des responsables omanais à son arrivée à Mascate. Il est notamment accompagné de ses vice-ministres chargés des affaires politiques et juridiques.

Le président américain Donald Trump a adopté une politique de « pression maximale » à l'égard de l'Iran et imposé de nouvelles sanctions visant son programme nucléaire et son secteur pétrolier.

Il a créé la surprise en annonçant lundi la tenue de ces discussions, après des semaines de guerre des mots entre les deux pays, qui n'ont plus de relations diplomatiques depuis 45 ans. 

M. Witkoff, qui était en visite vendredi en Russie, a déclaré au Wall Street Journal que la « ligne rouge » pour Washington était « la militarisation de la capacité nucléaire » de l'Iran.

« Notre position commence par le démantèlement de votre programme. C'est notre position aujourd'hui. Cela ne veut pas dire qu'à la marge nous n'allons pas trouver d'autres moyens pour tenter de parvenir à un compromis », a-t-il dit en parlant du message qu'il livrerait aux Iraniens.

Mercredi, le président américain, qui ne cesse de menacer d'attaquer l'Iran, a encore fait monter la pression en déclarant qu'une intervention militaire contre ce pays était « tout à fait » possible en cas d'absence d'accord.

« S'il faut recourir à la force, nous le ferons. Israël y sera bien évidemment très impliqué, il en sera le chef de file », a averti M. Trump, un allié du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui agite régulièrement le spectre d'une attaque contre le programme nucléaire iranien, perçu comme une menace pour son pays. 

Après le retrait des États-Unis de l'accord de 2015 et le rétablissement de sanctions américaines à son encontre, la République islamique d'Iran s'est démarquée du texte.

Elle a accru son niveau d'enrichissement de l'uranium jusqu'à 60 %, soit bien au-delà de la limite de 3,67 % imposée par l'accord, et se rapproche du seuil de 90 % nécessaire à la fabrication d'une bombe atomique.

Selon Ali Vaez, du groupe de réflexion International Crisis Group, le premier point à l'agenda, « et l'un des plus importants », sera de définir le champ des discussions.

Selon lui, l'Iran pourrait « s'engager à prendre des mesures pour limiter son programme nucléaire » en échange d'un allègement des sanctions, « mais pas le démanteler entièrement ».

Pour Karim Bitar, enseignant à Sciences Po Paris, « les négociations ne se concentreront pas exclusivement (...) sur le programme nucléaire. L'accord devra inclure l'arrêt du soutien de l'Iran à ses alliés régionaux ».

Les conflits à Gaza et au Liban ont attisé les tensions entre l'Iran et Israël, qui ont mené des attaques militaires réciproques pour la première fois depuis des années de guerre par procuration.

Selon M. Bitar, « la seule et unique priorité est la survie du régime, et, idéalement, l'obtention d'un peu d'oxygène, c'est-à-dire un allègement des sanctions, afin de relancer l'économie, car le régime est devenu assez impopulaire ».


L'émissaire américain Witkoff est en Russie, selon le Kremlin

Steve Witkoff, l'émissaire du président américain Donald Trump, est arrivé en Russie, a affirmé vendredi le porte-parole du Kremlin, en plein rapprochement russo-américain et tractations diplomatiques pour mettre fin au conflit en Ukraine. (AFP)
Steve Witkoff, l'émissaire du président américain Donald Trump, est arrivé en Russie, a affirmé vendredi le porte-parole du Kremlin, en plein rapprochement russo-américain et tractations diplomatiques pour mettre fin au conflit en Ukraine. (AFP)
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  • Steve Witkoff, l'émissaire du président américain Donald Trump, est arrivé en Russie, a affirmé vendredi le porte-parole du Kremlin, en plein rapprochement russo-américain et tractations diplomatiques pour mettre fin au conflit en Ukraine
  • "Oui, je confirme, il est en effet arrivé en Russie", a déclaré Dmitri Peskov, cité par l'agence russe Ria Novosti qui le questionnait sur des informations de presse faisant état de la venue du responsable américain

MOSCOU: Steve Witkoff, l'émissaire du président américain Donald Trump, est arrivé en Russie, a affirmé vendredi le porte-parole du Kremlin, en plein rapprochement russo-américain et tractations diplomatiques pour mettre fin au conflit en Ukraine.

"Oui, je confirme, il est en effet arrivé en Russie", a déclaré Dmitri Peskov, cité par l'agence russe Ria Novosti qui le questionnait sur des informations de presse faisant état de la venue du responsable américain.

Interrogé sur la possibilité d'une rencontre avec le président russe Vladimir Poutine, M. Peskov a répondu: "si c'est le cas, nous le dirons".

La raison de la visite de Steve Witkoff n'a pas été communiquée.

Cet ami proche de Donald Trump a été impliqué dans des discussions autour du conflit en Ukraine, mais il est aussi l'émissaire du président au Moyen-Orient.

Il est attendu samedi au sultanat d'Oman pour des pourparlers inédits avec l'Iran, pays proche de Moscou mais avec lequel Washington n'a plus de relations diplomatiques depuis 45 ans.

Ces discussions visent à négocier un nouvel accord sur le nucléaire iranien.

Les Occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent depuis des décennies l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire. Téhéran rejette ces accusations.

La Russie est un proche partenaire de l'Iran, et le Kremlin s'était dit en avril favorable à des négociations directes entre Washington et Téhéran.

Trump "furieux" 

La visite de Steve Witkoff intervient également au lendemain d'un échange de prisonniers entre Washington et Moscou et d'un round de discussions sur le fonctionnement de leurs missions diplomatiques, pour la deuxième fois depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump en janvier.

Le président américain veut se rapprocher de la Russie, dont les Occidentaux se tiennent à l'écart depuis le début de l'attaque russe contre l'Ukraine en 2022.

Donald Trump cherche à mettre fin au plus vite à ce conflit qui a déjà fait des dizaines de milliers de morts.

Cette détermination fait craindre à Kiev d'être contraint par son puissant allié à accepter d'âpres concessions. D'autant que le tempétueux Donald Trump envoie des signaux contradictoires.

Il a multiplié les piques à l'encontre du président ukrainien Volodymyr Zelensky, et critiqué l'aide que son pays a apportée à Kiev.

Mais Donald Trump a aussi menacé la Russie de nouvelles sanctions si elle ne consentait pas à la paix.

Il a dit fin mars à la chaîne NBC être "très énervé" et "furieux" contre Vladimir Poutine, après que ce dernier eut évoqué l'idée d'une "administration transitoire" en Ukraine, impliquant le départ du pouvoir de Volodymyr Zelensky.

Pas de cessez-le-feu 

Steve Witkoff a lui fait l'éloge de Vladimir Poutine. Il avait estimé dans une interview, le mois dernier, que le président russe n'était pas "un mauvais type".

L'émissaire américain l'a déjà rencontré à deux reprises. En mars, il s'était rendu en Russie pour discuter d'une proposition américaine d'un cessez-le-feu inconditionnel en Ukraine.

Mais Vladimir Poutine n'avait pas été convaincu, et cette proposition de trêve de 30 jours, acceptée par l'Ukraine, ne s'est pas concrétisée.

Donald Trump a seulement réussi à obtenir de son homologue russe un moratoire des frappes sur les infrastructures énergétiques, que l'Ukraine comme la Russie s'accusent depuis de violer.

Washington avait aussi annoncé fin mars une trêve limitée en mer Noire, aux contours flous.

Lundi, le Kremlin, accusé par Kiev et des capitales occidentales de faire traîner les discussions, avait estimé que de nombreuses questions restaient à régler en vue de conclure un accord de cessez-le-feu global avec l'Ukraine.

Le directeur du Service de renseignement extérieur russe (SVR), Sergueï Narychkine, a, lui, affirmé vendredi que les discussions entre Moscou et Washington allaient se poursuivre concernant "différentes thématiques", notamment celle de potentiels échanges de prisonniers.