Un ministre saoudien rencontre le président élu du Paraguay

Le ministre d'État saoudien aux Affaires étrangères et au Climat, Adel Al-Jubeir, rencontre le président élu du Paraguay, Santiago Pena, à Asuncion. (SPA)
Le ministre d'État saoudien aux Affaires étrangères et au Climat, Adel Al-Jubeir, rencontre le président élu du Paraguay, Santiago Pena, à Asuncion. (SPA)
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Publié le Mardi 15 août 2023

Un ministre saoudien rencontre le président élu du Paraguay

  • Au cours de la réunion, les responsables ont discuté des relations bilatérales et des questions d'intérêt commun
  • Le ministre saoudien s'est également entretenu avec le ministre paraguayen de l'Industrie et du Commerce, Luis Alberto Castiglioni

RIYAD: Le ministre d'État saoudien aux Affaires étrangères et envoyé climatique Adel al-Jubeir a rencontré mardi le président élu du Paraguay, Santiago Pena Palacios, à Asuncion, la capitale de ce pays sud-américain.

Al-Jubeir, qui est en visite officielle au Paraguay, a transmis les salutations du roi Salmane et du prince héritier Mohammed ben Salmane au président, au gouvernement et au peuple du Paraguay.

Au cours de la réunion – à laquelle ont participé l'ambassadeur saoudien non résident au Paraguay, Hussein Asiri; le ministre paraguayen des Affaires étrangères, Ruben Ramirez; la ministre paraguayenne des Travaux publics, Claudia Centurion; et d'autres hauts fonctionnaires –, ils ont discuté des relations bilatérales et des questions d'intérêt commun.

Le ministre saoudien s'est également entretenu avec le ministre paraguayen de l'Industrie et du Commerce, Luis Alberto Castiglioni, qui a notamment évoqué les moyens de renforcer les liens entre les deux pays.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


L'armée israélienne va rester "indéfiniment" dans la zone tampon à la frontière libanaise

Des personnes en deuil assistent à la procession funéraire de 14 combattants du Hezbollah tués lors de combats avec l'armée israélienne dans le sud du Liban, le 25 février 2025, dans le village de Khiam, dans le sud du pays. (AFP)
Des personnes en deuil assistent à la procession funéraire de 14 combattants du Hezbollah tués lors de combats avec l'armée israélienne dans le sud du Liban, le 25 février 2025, dans le village de Khiam, dans le sud du pays. (AFP)
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  • Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a indiqué jeudi que l'armée israélienne allait rester "indéfiniment" dans la zone tampon à la frontière avec le Liban, où un cessez-le-feu est en vigueur depuis le 27 novembre
  • L'armée israélienne devait se retirer du sud du Liban le 18 février, conformément à l'accord de trêve conclu fin novembre, qui a mis fin à plus d'un an d'hostilités entre Israël et le mouvement islamiste libanais Hezbollah, soutenu par l'Iran

Jérusalem, Non défini: Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a indiqué jeudi que l'armée israélienne allait rester "indéfiniment" dans la zone tampon à la frontière avec le Liban, où un cessez-le-feu est en vigueur depuis le 27 novembre après deux mois de guerre ouverte avec le Hezbollah.

"Il y a une zone tampon (à la frontière avec le Liban), ce n'était pas facile mais j'ai tenu bon, et nous avons reçu le feu vert des Etats-Unis, nous leur avons donné une carte, et nous restons indéfiniment", a déclaré M. Katz lors d'une conférence réunissant des dirigeants régionaux, selon un communiqué publié par son bureau.

L'armée israélienne devait se retirer du sud du Liban le 18 février, conformément à l'accord de trêve conclu fin novembre, qui a mis fin à plus d'un an d'hostilités entre Israël et le mouvement islamiste libanais Hezbollah, soutenu par l'Iran.

Mais ce jour-là, M. Katz avait annoncé le maintien de troupes israéliennes dans "cinq postes de contrôle" dans le sud du Liban, afin de "garantir une sécurité totale pour toutes les localités du nord" d'Israël, limitrophe du Liban. Il n'avait alors donné aucune indication sur la durée de ce maintien.

Selon les termes de l'accord, Israël était censé avoir achevé le 26 janvier son retrait du sud du Liban, où seuls l'armée libanaise et les Casques bleus de l'ONU devaient être déployés. Le Hezbollah devait y démanteler ses infrastructures et se retirer au nord du fleuve Litani, à une trentaine de kilomètres de la frontière israélienne.

L'accord a été conclu sous l'égide des Etats-Unis et de la France qui sont chargés de veiller à son bon déroulement.

Le Hezbollah avait ouvert un front "de soutien" au Hamas contre Israël au début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien.

Après des mois d'échanges de tirs de part et d'autre de la frontière israélo-libanaise, Israël a lancé le 23 septembre une campagne de bombardements massifs sur les fiefs du mouvement à travers le Liban, suivie d'opérations terrestres dans le sud du pays.

L'armée israélienne a infligé de lourdes pertes au Hezbollah, notamment en tuant son chef, Hassan Nasrallah, ainsi que d'autres hauts responsables.


Le prince héritier d'Arabie saoudite félicite le Premier ministre libanais pour la formation du gouvernement

Le prince héritier a souhaité à M. Salam beaucoup de succès dans ses nouvelles fonctions et au peuple libanais davantage de progrès et de prospérité. (SPA/AFP)
Le prince héritier a souhaité à M. Salam beaucoup de succès dans ses nouvelles fonctions et au peuple libanais davantage de progrès et de prospérité. (SPA/AFP)
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  • Le nouveau gouvernement libanais a remporté mercredi un vote de confiance au Parlement, avec le soutien du bloc du Hezbollah
  • Quatre-vingt-quinze législateurs sur 128 ont soutenu le gouvernement du Premier ministre Nawaf Salam

RIYAD: Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a félicité, par télégramme, le Premier ministre libanais Nawaf Salam pour la formation de son nouveau gouvernement, a indiqué tôt jeudi l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Le nouveau gouvernement libanais a remporté mercredi un vote de confiance au Parlement, avec le soutien du bloc du Hezbollah, bien que la déclaration gouvernementale adoptée ait critiqué les armes du groupe.

Quatre-vingt-quinze législateurs sur 128 ont soutenu le gouvernement du Premier ministre Nawaf Salam, un éminent juriste qui a déjà dirigé la Cour internationale de justice. Il a été nommé le mois dernier pour former un nouveau gouvernement après une guerre dévastatrice entre Israël et le Hezbollah, qui a fait plus de 4.000 morts et causé des destructions massives.

Le prince héritier a souhaité à M. Salam beaucoup de succès dans ses nouvelles fonctions et au peuple libanais davantage de progrès et de prospérité.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Joseph Aoun: «Une position arabe unifiée pour faire face aux défis de la région»

Badr ben Hamad al-Busaidi et Joseph Aoun. (X/@badralbusaidi)
Badr ben Hamad al-Busaidi et Joseph Aoun. (X/@badralbusaidi)
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  • M. Aoun a reçu mercredi le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr ben Hamad al-Busaidi, qui était accompagné d'une délégation diplomatique
  • «La présence d'un (front) unifié suffit à renforcer la position arabe et à lui permettre d'influer sur le cours des événements», lui a-t-il dit

BEYROUTH: Le président libanais Joseph Aoun espère que «le prochain sommet arabe extraordinaire, prévu la semaine prochaine au Caire, aboutirait à une position arabe unifiée pour faire face aux défis actuels de la région, d'autant plus qu'il vise les intérêts communs des pays arabes frères».

M. Aoun a reçu mercredi le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr ben Hamad al-Busaidi, qui était accompagné d'une délégation diplomatique.

Il a déclaré que «face aux développements au Liban-Sud, en Syrie et en Palestine, les défis sont importants et permanents et nécessitent une position arabe unifiée pour y faire face».

Il a ajouté: «La présence d'un (front) unifié suffit à renforcer la position arabe et à lui permettre d'influer sur le cours des événements.»

M. Aoun a remercié Oman pour «l'aide apportée au Liban, y compris les médicaments, le soutien médical, l'organisation de cours de formation et l'offre de bourses universitaires».

Il a également espéré que «la compagnie aérienne omanaise reprendra ses vols vers le Liban dès que possible».

Le ministre omanais a transmis les salutations du sultan Haitham ben Tariq à M. Aoun «à l'occasion de son élection à la tête de la présidence» et a souligné «les relations solides entre le Liban et Oman».

Il a également adressé à M. Aoun «une invitation officielle à se rendre à Oman et à discuter des moyens de développer et d'activer les relations bilatérales dans l'intérêt des deux pays frères».

Al-Busaidi a déclaré: «Cette visite prouve que le sultan fait du Liban une priorité et souligne la solidarité du peuple omanais avec le peuple libanais frère.»

Il a affirmé qu'«Oman envisage d'activer le travail du comité conjoint entre les deux pays, de signer des accords et des mémorandums d'entente, et d'échanger des délégations, en particulier culturelles et économiques».

Pendant ce temps, les sessions de discussion sur la déclaration ministérielle du gouvernement du Premier ministre Nawaf Salam ont repris au Parlement. Les députés devraient accorder un vote de confiance au gouvernement à une majorité significative.

Le député Ibrahim Mneimneh a appelé à «examiner les raisons des pertes et voir qui en a bénéficié. La règle de la responsabilité est la seule norme capable de résoudre la crise».

Le député Ghassan Skaff a déclaré que le gouvernement devait fonctionner comme un «organe fondateur» pendant une période de transition. «Bien que nous comprenions que le mandat du gouvernement ne lui permette pas d'accomplir tout ce qui a été décrit dans sa déclaration ministérielle, il est impératif que nous commencions le voyage difficile qui nous attend», a-t-il ajouté.

Le député Wael Abu Faour a demandé «la levée des immunités, la libération du système judiciaire de l'influence politique, du sectarisme et de la corruption, ainsi qu'une réévaluation du Conseil suprême pour le jugement des présidents et des ministres».

La députée Halima Kaakour a déclaré qu'elle espérait que la déclaration ministérielle ne soit pas «favorable à certains partis et intérêts influents», tandis que le député Adib Abdel Massih espère qu'elle inclura «une vision économique visant à augmenter le PIB».

Hervé Magro, ambassadeur de France au Liban, a fait part à Yassine Jaber, ministre libanais des Finances, de la volonté de son pays d'apporter un soutien technique et politique indéfectible au gouvernement et à son approche des réformes.

Selon le cabinet du ministre des Dinances, M. Magro a discuté avec M. Jaber «des mesures de réforme adoptées par le ministère et des projets de soutien existant entre le ministère et l'Agence française de développement dans le cadre de la préparation du budget 2026».

Le diplomate français a révélé «l'intérêt et l'intention du président français Emmanuel Macron de contribuer à la mise en place d'un fonds de soutien au processus de reconstruction, d'autant plus que le Liban a fait part de sa détermination à faire preuve de transparence dans ses réformes».

Pendant ce temps, des avions de reconnaissance israéliens ont survolé intensivement Beyrouth et sa banlieue tout au long de la journée.

Des frappes aériennes israéliennes ont été menées avant midi sur Jabal al-Rayhan dans le district de Jezzine. Les avions de guerre ont effectué des raids fictifs au-dessus des villages et des villes du district de Tyr et des villages frontaliers.

Mardi soir, des frappes aériennes israéliennes ont visé la ville de Janta dans le district de Baalbeck, «tuant deux personnes et en blessant trois autres», selon le ministère de la Santé.

Les victimes voyageaient dans un véhicule de transport à Chaara, dans la région de Janta, lorsqu'elles ont été visées par un drone israélien. Il s'agit d'une zone frontalière où les passages illégaux sont nombreux.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com